La dominatrice ou domina fait figure de personnage essentiel dans la pratique du BDSM (Bondage, Domination, Discipline et Soumission et Sado-Masochisme). Certaines dominatrices expliquent que l’on pourrait également ajouter un « F » à l’acronyme pour « fétichisme ». Ce jeu de domination dans les rapports sexuels a pris de l’ampleur en 2015 après la sortie du film 50 Nuances de Grey. Les hommes s’adonnent de plus en plus à cette pratique et il est grand temps de comprendre en quoi la gent masculine devrait faire l’expérience d’une dominatrice.
Le BDSM : une pratique qui redéfinit la notion de consentement« Vous ne pouvez pas évoquer le BDSM sans parler de consentement », confirme Zoé Blanc-Scuderi, sexologue. Lorsque vous faites l’amour avec votre partenaire, une certaine « habitude » peut s’installer. En mars 2020, le collectif Nous Toutes a réalisé un sondage sur les réseaux sociaux. Sur 96 000 interrogées, 90 % d’entre elles disent avoir déjà subi des pressions pour avoir un rapport sexuel, sachant que pour 88 % des cas, cela est arrivé à plusieurs reprises.
Le BDSM est tout l’inverse. À l’ère du mouvement #MeToo, le consentement est la condition sine qua non pour cette pratique. Avant toute relation sexuelle, les deux partenaires discutent de leurs envies et désirs pour définir le scénario. L’art du BDSM consiste à vous écouter et à vous faire confiance. Les protagonistes établissent, au préalable, des règles comme un mot d’ordre (safeword). Ce mot permet de stopper la séance si l’un des deux partenaires le désire. Il est défini en amont et peut prendre la forme d’un code comme « Banane », « Chocolat », etc.
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