Alors que depuis, au moins 2012, des applications pour smartphones sont utilisées comme moyen de prostitution au Japon et surtout, plus grave, ont entraîné une montée de la prostitution des mineures, ici nombre de médias se posent clairement la question (ou est-ce qu’il fallait un sujet racoleur voire qui fasse peur ?) de savoir quand débarquera chez nous une application clairement dédiée à se commander les services d’une ou d’un escort.
Pour l’instant ce type de service n’est parvenu à développer que sur internet et encore relativement timidement. Il n’empêche, « Le Point » et « BFM TV » sont sur la brèche, prêts à lancer un « Breaking News » dont ils ont le secret.
Les premiers essais de ce « nouveau » produit « innovant » sont testés à Berlin (Allemagne). L’objectif est de proposer à des hommes et à des femmes de se prostituer avec des clients potentiels situés à proximité (quelle avancée technique magistrale !) grâce à la géolocalisation, sur le modèle de Uber. Après s’être enregistrés, les utilisateurs indiquent sur le site leur numéro de portable, l’endroit où ils se trouvent, l’heure souhaitée pour le rendez-vous. Ce n’est qu’après cet échange qu’ensemnble elles négocieront le tarif de le genre de prestation. Rien de bien neuf donc, sous le ciel sexuel marchant germanique où, comme dans la majorité des petits d’Europe la chose est soit légale, soit tolérée. En quelques clics, les recherches des éventuel(le)s client(e)s sont envoyé aux membres du site qui sont se proposent de louer leur corps pour une partie de co-voiturage en chambre.
Mais soyons clairs, nous ne parlons toujours ici que de services accessibles uniquement via le web. Et des sites d’escorts, d’annonces et de clubs de prostitution ayant pignon sur rue (selon les législations de chaque pays) sont légion depuis belle lurette sur la toile. La nouveauté tiendrait dans la géolocalisation, pas pratique avec un PC fixe, pas très discret avec un PC portable.
C’est oublier un peu vite que les stores de Android, Microsoft et surtout Apple devraient accepter que de telles apps soient présentent sur leurq plateformeq, qu’elles soient refusées à priori n’entrant pas dans les codes moraux de la pomme ou rapidement retirées chez Android qui procède différemment de son concurrent.
Il y a fort à parier que pour les relations sexuelles tarifées votre smartphone ne vous apportera rien de plus qu’un téléphone quelconque : il vous faudra continuer à composer le numéro.
Le reste n’est, pour l’instant, que fantasmes de journalistes victimes de la canicule de ce début d’été.
Francis Loup