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Chaque mois, Payot Libraire met en avant des livres queer. Au programme de ce numéro, une sélection à (s’)offrir pour les fêtes de fin d’année!
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Ce 29 novembre 2023 se sont déroulées les 28e États Généraux des Elus Locaux Contre le Sida qui a permis d'identifier des axes d'amélioration pour faire reculer le VIH/Sida, mais aussi les cas d'infection et de cancers par les papillomavirus.
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Exprimant leurs inquiétudes, des spécialistes indépendants des Nations Unies exhortent la Fédération de Russie « à rejeter cette décision de la Cour suprême qui l'éloigne de ses obligations de promouvoir et de protéger les droits de l'homme pour tous ».
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Ses longs cheveux châtains accentuent encore sa silhouette longiligne et son regard sérieux semble toujours un peu sur le qui-vive… C’est que, dans le contexte actuel de recul des droits des femmes et de montée de la brutalité, être militante féministe c’est forcément aussi être intranquille. Anne Cécile Mailfert est présidente et directrice générale de […]
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Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le 10 décembre 1948, la toute nouvelle Organisation des Nations unies adoptée à Paris la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), afin de garantir à chacun la liberté, l’égalité et la dignité. Mais 75 ans après, nous sommes toujours loin du monde meilleur envisagé par ses rédacteurs.
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Je suis sur son lit. Je l’observe se préparer. Elle maquille à outrance ces beaux yeux noirs. Elle a des (faux) cils immenses et une (vraie) bouche pulpeuse. Elle se contemple, retouche, elle se sourit dans le miroir. Elle attend son client régulier du jeudi soir. Et moi, j’attends avec elle. J’ai fini de l’interroger,…
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Du Minitel Rose aux réseaux sociaux La révolution informatique nous à fait passé du mode artisanal à l’industriel. Flashback: dans les années 80, la France voulant faire, comme d’habitude, preuve d’originalité a développé un outil informatique Le Minitel censé remplacer l’annuaire téléphonique papier. Fourni gratuitement par la poste, il est devenu rapidement une vitrine de … Continuer la lecture de « LES SITES DE RENCONTRE: UNE ARNAQUE? »
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Cet article Entrer en pédagogie antiraciste : « montrer qu’un autre monde est possible » provient de Manifesto XXI.
L’ouvrage collectif Entrer en pédagogie antiraciste, à mi-chemin entre l’essai de critique sociale et l’outil pédagogique, dénonce et outille sur les questions raciales et l’islamophobie au sein de l’institution scolaire. Rencontre avec Maliga Nyemb, Wiam Berhouma (membres de la commission antiraciste de SUD Éducation 93 qui a impulsé le projet), Lydia Amarouche et Laura Boullic (de la maison d’édition Shed publishing).Septembre 2023. Cette année, la rentrée scolaire est quelque peu ternie par une polémique grossissante autour des abayas, alimentée par un gouvernement toujours plus à droite sur les questions identitaires. Au même moment, la commission antiraciste du syndicat SUD Éducation 93 soigne la sortie de leur première parution Entrer en pédagogie antiraciste : d’une lutte syndicale à des pratiques émancipatrices chez Shed publishing. Composé de près de 400 pages se déployant en une vingtaine de chapitres, cet ouvrage collectif est le fruit d’un travail amorcé en 2020 par les membres de la commission, les co-directrices éditoriales de la maison d’édition Lydia Amarouche, Laura Boullic et éditrices Mihena Alsharif et Nesma Merhoum.
Comment les enseignant·es peuvent-iels adopter une approche décoloniale dans leurs disciplines ? Comment se protéger du racisme systémique en milieu scolaire ? Comment créer un « club égalité » dans son établissement ? Pensé comme une véritable archive des trois stages de formation syndicale de pédagogie antiraciste à destination des personnels de l’éducation organisés par SUD Éducation 93 entre 2017 et 2022 et agrémenté de quelques nouvelles contributions, ce livre polymorphe propose une réflexion plurielle et fine sur le racisme et l’islamophobie dans l’école française. Un véritable manifeste politique conçu comme un outil grâce auquel on peut créer des espaces de partage et de transmission de savoirs.
L’Éducation nationale part du principe que le racisme vient de l’extérieur, des élèves, alors même qu’il s’agit d’un système raciste. Nous voulions sortir du postulat moral.
Lydia Amarouche
Manifesto XXI – Pourrions-nous revenir sur la genèse de la commission antiraciste de SUD Éducation 93 ? Comment les camps d’été décoloniaux institués par Fania Noël et Sihame Assbague ont-ils joué un rôle dans votre rencontre ?
Maliga Nyemb : La commission antiraciste, ça vient d’abord de nos expériences personnelles. On a tous·tes été des enfants racisé·es dans une école raciste. On a tous·tes vécu des expériences de racisme au sein de l’école, que ça soit de la part des enseignant·es mais aussi des élèves. Avant ces moments collectifs qu’ont été les camps d’été décoloniaux, ces expériences étaient très individuelles.
Wiam Berhouma : Oui, je pense que ça a été un événement assez inédit qui a permis de mettre en avant la réalité de la non-mixité raciale en France. Et d’en faire un outil palpable. C’était la première fois qu’on avait un aussi grand événement qui réunissait à travers toute la France des acteur·ices et des militant·es en non-mixité raciale. Ça a été un moment collectif de reconnaissance mutuelle, mais aussi de formation, d’échanges d’outils de lutte très concrets.
Il y a eu un atelier pendant lequel j’ai proposé que les enseignant·es racisé·es soient réuni·es pour parler de ces questions en non-mixité. Le CLAPPE (Collectif de luttes antiracistes et populaires des personnels de l’éducation) est né à ce moment-là. Il a eu quelques jours heureux, mais en parallèle, on s’est surtout rapproché·es de structures syndicales. Et tout s’est un peu fait simultanément. Il y a eu des journées de formation à l’UPEC à Créteil sur le racisme à l’école auxquelles nous avons assisté mais elles n’abordaient pas tous les sujets et il n’y avait que des chercheur·ses. Quand on a compris qu’un stage était en train de se construire à SUD Éducation 93, j’ai été contactée par l’une de mes collègues blanches et je me suis donc greffée à tout ça. Par la suite, d’autres se sont intégré·es, et la commission antiraciste est née, par la mise en place de ces stages.
Vous êtes un collectif dans un collectif. Comment faites-vous pour vous structurer dans cette organisation ?
Maliga : On est un syndicat de transformation sociale, on a envie de mettre à plat toutes les dynamiques d’exploitation et de domination. C’est le collectif qui détient le pouvoir, il n’y a pas de chef – même si on voit bien à l’échelle du syndicat, et aussi de la commission, qu’il y a quand même des dynamiques de pouvoir. C’est pour ça qu’on dit souvent qu’on est à « visée autogestionnaire ». Au sein du syndicat, il y a des commissions diverses et des groupes de travail. La commission antiraciste fait partie des outils d’organisation du syndicat classique. Les personnes qui intègrent la commission antiraciste sont exclusivement des personnes subissant le racisme aujourd’hui. Elle s’est beaucoup structurée autour des stages, car ça fait vraiment partie des actions centrales qu’a pris en charge la commission.
Plus concrètement, quels problèmes ça soulève de militer en non-mixité dans un syndicat mixte ?
Maliga : Pour beaucoup, nos parcours militants sont liés aux luttes antiracistes autonomes et c’est vrai que l’on peut penser que revenir à des structures blanches, c’est un retour en arrière. Le syndicat est un outil de la lutte et il faut pouvoir s’en saisir tant que l’énergie le permet, il faut pouvoir se saisir de tous les outils qui existent pour mettre à mal tous les systèmes d’oppression et d’exploitation qui nous embêtent. Pour beaucoup, on continue de militer dans les milieux autonomes, mais aucun milieu n’est épargné par les désaccords. Disons que lutter dans ce type de syndicat, blanc, c’est une façon de choisir nos problèmes. Et quels sont les problèmes dans un syndicat blanc ? C’est de créer un rapport de force au sein du syndicat pour qu’il puisse porter les luttes antiracistes et ne pas rester dans le discours et dans le partage d’expériences. Il faut pouvoir intégrer ces questions dans un agenda politique spécifique. Il ne faut ni idéaliser ni rejeter l’outil syndical comme il ne faut ni rejeter ni idéaliser les luttes autonomes. On ne pourrait pas porter ces valeurs, ces questions-là en étant isolé·es. C’est ça l’idée de faire collectif dans le collectif, tout en se reconnaissant pleinement dans les grandes lignes portées dans le syndicat.
La question de l’archive pour les luttes autonomes est fondamentale afin de réinscrire une lutte dans une histoire plus longue. Le livre est un outil pour impulser des dynamiques de transformation sociale.
Maliga Nyemb
De quel postulat le manuel Entrer en pédagogie antiraciste est-il né ? Comment l’avez-vous pensé et construit collectivement avec la maison d’édition ?
Lydia Amarouche : Depuis longtemps, l’Éducation nationale traite du racisme en partant du principe qu’il vient de l’extérieur, qu’il vient finalement des élèves, alors même qu’il s’agit d’un système raciste. Nous voulions aborder la question raciale au sein de l’école d’une toute autre manière, sortir du postulat moral.
Sur ce projet, nous voulions repartir de la matière existante, en commençant par les deux premiers stages de 2017 et de 2019. Je voulais vraiment qu’il y ait une trace, que l’on constitue une archive de tout ce qui s’est dit lors de ces rencontres. On est donc parti·es de retranscriptions que l’on a retravaillées avec les auteur·ices pour les désoraliser, et surtout pour sourcer ces contenus. Il y a toute une série de nouvelles contributions que l’on a travaillées avec les membres de la commission, ainsi que des textes issus des ateliers. On a cherché à donner une structure à l’ensemble. C’était vraiment un travail collectif, on a écrit ensemble, on a quelque peu déplacé les postures et les rôles. On est entré·es dans un processus de production d’un outil politique.
Maliga : La question de l’archive pour les luttes autonomes est fondamentale afin de partir sur des acquis, de réinscrire une lutte dans une histoire plus longue. Et chez Shed, il y a vraiment l’idée que le livre est un outil pour impulser des dynamiques de transformation sociale. L’idée, c’est de créer du commun, du collectif autour du livre.
Laura Boullic : En tant qu’éditrices, on va avoir ce retour-là, cette distance qui va permettre de sourcer les récits et les pratiques mises en lumière par les collectifs de terrain. C’est une manière d’écrire qui est très politique aussi. Tu enlèves la question de l’ego et tu es vraiment au niveau de la nécessité. L’idée est de sculpter par va-et-vient le texte pour qu’il soit le plus clair possible. Les auteur·ices acceptent de nous envoyer des brouillons, et nous on va chercher à servir le propos, à les accompagner au mieux dans ce processus.
La pédagogie antiraciste, c’est une pédagogie de l’espoir. C’est montrer qu’un autre monde est possible auprès de nos élèves mais aussi collectivement.
Maliga Nyemb
Cet ouvrage prend plusieurs directions : celle d’un manuel pédagogique, d’un manifeste politique, d’un journal mettant en lumière des témoignages ou encore d’un essai sociologique. Pourquoi tous ces points de vue ?
Maliga : La structure du bouquin s’inscrit vraiment dans l’idée d’avoir des sources théoriques communes mais aussi des outils pédagogiques. Aussi, le stage laisse la part belle à la prise de parole et à l’écoute de récits d’expériences, et ça transparaît beaucoup dans le livre. Le discours académique n’est pas le seul à avoir de la valeur dans les sphères militantes. Disons que nous sommes entré·es en pédagogie antiraciste à travers les camps d’été décoloniaux. Même en termes d’accessibilité, il est important je pense d’avoir plusieurs types de récits.
C’est un livre intellectuellement exigeant, qui questionne globalement l’impact du racisme et de l’islamophobie au sein de l’école française en adoptant une lecture intersectionnelle de la situation. À qui s’adresse-t-il ?
Maliga : On s’adresse à des personnels d’éducation qui sont convaincus qu’il faut entrer en pédagogie antiraciste, ou à des curieux·ses que l’on peut essayer de convaincre. Avec nos pratiques pédagogiques, nous souhaitons impulser des dynamiques, user des marges de manœuvre que l’on a pour instiguer des choses, en se disant bien qu’il s’agit d’une petite pierre à l’édifice et que ce n’est pas juste ça qui va révolutionner la France. Mais il s’agit aussi de montrer que d’autres choses sont possibles. La pédagogie antiraciste, c’est une pédagogie de l’espoir. C’est montrer qu’un autre monde est possible auprès de nos élèves mais aussi collectivement. Après, clairement, la transformation, elle se fait sur le long terme et l’idée, c’est de s’inscrire dans cette perspective-là. Dans cet horizon-là, tous les outils de la lutte sont mobilisables.
Pour l’instant, quelle est la réception de cet ouvrage ?
Lydia : Ce qui est intéressant pour nous, c’est de voir qu’à chaque parution, il y a une petite communauté qui suit la maison d’édition et qui est là. Mais selon les sujets, il y a d’autres communautés que l’on rencontre. Là, celle des profs, la communauté syndicale. Au début du mois d’octobre, nous sommes allées au Salon de la pédagogie Freinet. C’était hyper enrichissant de rencontrer ces personnes. J’ai l’impression que le livre rencontre un bon accueil, ça s’est pas mal diffusé, comme dans le milieu antiraciste. Ça intéresse aussi beaucoup les écoles d’art, qui ont un fonctionnement assez différent. Puis on a organisé début novembre la journée « Nouvelle école » à Artagon Pantin et c’était cool d’intégrer des profs, des parents, des élèves. En définitive, c’est un livre pour elles et eux. Et il y a beaucoup d’amour de tous ces profs envers leurs élèves.
Un mot de la fin ?
Laura : Pour nous, ça pose des choses, mais il faut d’autres livres allant dans ce sens. Il faut pouvoir porter ces questions-là dans le débat public.
Entrer en pédagogie antiraciste : d’une lutte syndicale à des pratiques émancipatrices, Shed publishing, 2023
Relecture et édition : Sarah Diep, Léane Alestra
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Le pouvoir des réseaux sociaux dans la gestion du deuil amoureux !Les avancées technologiques ont déjà remodelé la manière dont nous nouons des relations, mais aujourd’hui, elles influent également sur la façon dont nous digérons une rupture. L’étude révèle que 75% des moins de 35 ans utilisent les réseaux sociaux pour susciter la jalousie de leur ex-partenaire. Des tactiques telles que la publication de photos feignant le bonheur, l’affichage d’une intimité avec une nouvelle personne ou même l’interaction sournoise avec les amis de l’ex sont devenues monnaie courante.
Comparé à l’époque où Diam’s et Vitaa assumaient ouvertement la vengeance envers leur ex, la guerre post-rupture s’est métamorphosée. Les réseaux sociaux ont étendu la durée du conflit et l’ont rendu plus subtil. Les chiffres de l’étude révèlent des tendances spécifiques, dévoilant des comportements différenciés entre hommes et femmes.
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Si ce sont les hommes qui jouissent le plus souvent du tourisme sexuel, il existe aussi d’autres schémas. Les bricheros sont des séducteurs professionnels au Pérou, des “chasseurs de gringas” : en jouant avec les fantasmes occidentaux sur les pratiques chamaniques des Andes ou la mythologie inca, ils séduisent des touristes blanches pour en tirer un bénéfice matériel et symbolique, sans jamais rendre cette transaction explicite.
Que font les bricheros pour séduire les touristes blanches ? Qu’est-ce que la jouissance de l’exotisme révèle des rapports sociaux de race ? Comment les hommes se débrouillent avec leur masculinité lorsqu’ils sont en position d’infériorité sociale dans une relation romantique ou sexuelle ?
La sociologue Juliette Roguet a analysé la pratique des bricheros dans sa thèse « Jouir de l’exotisme. Sociologie des séducteurs professionnels de touristes au Pérou » (2021 ; à paraître aux éditions La Découverte en automne 2024). Pendant 2 ans, elle a mené une enquête en immersion à Cuzco, Lima, Arequipa et Mancora pour décortiquer comment les bricheros et les touristes blanches naviguent entre les normes de genre et les stéréotypes ethniques dans leurs interactions. Au micro de Victoire Tuaillon, elle raconte comment ces dynamiques atypiques lui ont permis de mieux comprendre les structures de pouvoir de l’hétérosexualité.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode et sa transcription écrite à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/seducteurs-professionnels
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le mardi 31 octobre 2023 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Estelle Colas. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Production, édition et montage : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini & Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Drag queen neuchâteloise, Elyssa Fleur se bat pour des espaces queer plus inclusifs et pour une meilleure rémunération des performances drag. Elle a créé il y a quelques années les Dragâteloises, un show qui fête sa 10e édition en décembre. Rencontre.
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Derrière et devant la caméra, Bradley Cooper se penche sur le couple que Lenny, homosexuel collectionnant les amants, a formé avec la comédienne Felicia Montealegre
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Le 4 décembre dernier, le gouvernement présentait sa nouvelle Charte 2023-2026 pour une représentation mixte des jouets. Le sujet suscite toujours des réactions scandalisées.
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Et voici une présentation d’un chouette livre qui m’a été offert par ma muse, il y a plusieurs années, le livre Godes Story. Je ne suis rendu compte que je n’en avais jamais parlé alors qu’il est vraiment génial, il m’a beaucoup appris sur les sextoys. Voici donc la présentation de ce livre qui fera…
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Deux femmes sucent en même temps un pénis dressé. Soit elles le font à tour de rôle en le gardant quelques secondes en bouche (l’essuie-glace), soit l’une s’occupe du gland tandis que l’autre s’occupe des bourses. Elles peuvent aussi s’embrasser en même temps pour plus de sensualité.
2. La tour Eiffel – HHFC’est le grand classique du plan à trois ! La femme est prise en sandwich entre les deux hommes. Baisée en levrette par le premier, elle offre une fellation en même temps au second. Les hommes peuvent alors se regarder dans les yeux, voire se taper dans la main, ce qui donne une « Tour Eiffel ». Les hommes peuvent aussi avoir une pratique bisexuelle en même temps (caresses, baisers, etc.)
3. La double pénétration – HHFLes pénis entrent à la fois par la voie anale et par la voie vaginale. Pour se faire, l’idéal est que la femme s’allonge sur un des deux hommes (sur le dos ou sur le ventre, selon). L’autre se met soit debout près du rebord du lit, soit au-dessus, en grenouille. Attention à bien lubrifier les orifices pour éviter les douleurs. Il est conseillé de procéder progressivement. Pensez à une petite toilette après pour éviter la contamination par les bactéries.
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Lucie a une ferme, elle élève des animaux et mange leur viande, leurs œufs et le fromage fabriqué avec leur lait. Mais elle se sent proche d’eux, elle les respecte, elle cohabite avec eux. Em' elle, est maraichère, elle ne consomme aucun produit issu de l'exploitation animale, pour elle c’est impensable. Toutes les deux sont paysannes et féministes, et elles participent à des réflexions autour de l'accès à l'alimentation pour toutes et tous.
Malgré leurs différences, elles cherchent à dessiner les lignes d'un écoféminisme paysan de terrain, en lutte contre le modèle agricole dominant et patriarcal et en harmonie avec la nature. Dans ce deuxième volet consacré aux luttes paysannes, Lucie et Em' racontent leurs parcours respectifs, leur rapport à la nature, aux animaux, à leur métier. À travers leurs voix, cet épisode s'interroge sur l'articulation entre luttes paysannes, luttes féministes, et luttes contre le spécisme (concept plaçant l'espèce humaine au-dessus de toutes les autres).
Avec :
- Lucie paysanne, gérante d'une ferme pédagogique
- Em', paysanne maraichère
- Constance Rimlinger, sociologue, spécialiste du genre et des alternatives éco féministes
- Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre
Remerciements : Em et Erel
Lectures :
- « Mémoires », Louise Michel, Éditions La Découverte, 2002.
- « Le mur invisible », Marlen Haushofer (traduction Liselotte Bode et Jacqueline Chambon), Éditions Actes Sud, 1992.
- « La feuille », Anjela Duval (traduction Paol Keineg)
Ressources :
- « Féministes des champs », Constance Rimlinger, Éditions PUF, à paraître le 28 février 2024.
- Ni Dieu ni maître (boucher), Constance Rimlinger
- « Travailler la terre et déconstruire l'hétérosexisme : expérimentations écoféministes », Constance Rimlinger
- « Quotidien politique », Geneviève Pruvost, Éditions La Découverte, 2021.
- « Subsistance », Geneviève Pruvost
- « Des paillettes sur le compost, Ecoféminismes au quotidien », Myriam Bahaffou, Éditions Le Passager Clandestin, 2022.
- Féminismes décoloniaux et antispécisme, Myriam Bahaffou
- « La politique sexuelle de la viande », Carol J. Adams
- « Féminisme et cause animal », revue Ballast
- « Women and the Animal Rights Movement », Emily Gaarder
- Rencontres des Travailleuses de la Terre
- « Pensée féministe décoloniale », Éditions Anacaona, 2022.
- « Écologies déviantes », Cy Lecerf Maulpoix, Editions Cambourakis, 2021.
- « Il est où le patron ? », Maud Bénézit & Les paysannes en polaire, Éditions Marabout, 2021. Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Chaque année à Paris se tient un rassemblement pour honorer la mémoire des 13 femmes sauvagement assassinées à l’école Polytechnique de Montréal, le 6 décembre 1989, par un jeune homme qui se sentait bafoué par la réussite des femmes et leur entrée dans des domaines jusque-là réservés aux hommes qui disqualifiaient les femmes d’emblée parce […]
L’article Le massacre de l’Ecole Polytechnique était une attaque terroriste anti féministe est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Pourquoi le mot masturbation semble-t-il s’accorder avec la masculinité, mais être complètement dissonant avec la féminité ? La masturbation féminine existe au-delà de la nouvelle tendance des sextoys. C’est une relation intime à soi qui permet de se découvrir, se sentir, se connaître sexuellement et améliorer son bien-être.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121868&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121868&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 950; img.height = 200; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121868").parentNode.appendChild(a); })(); Les premiers pas avec la masturbationJe me souviens oarfaitement de la première fois que j’ai parlé publiquement de masturbation féminine. J’avais 12 ans. Nous étions quatre copines dans la cour de récré du collège quand un copain nous a lancé “Et vous les filles, vous vous êtes déjà masturbées ?”. Gros blanc. Finalement, après une minute d’hésitation, une copine a osé répondre que oui elle s’était déjà masturbée. Une autre a alors avoué aussi. Puis moi. Seule la dernière, étonnée de nos réponses a indiqué qu’elle ne l’avait jamais fait et n’y avait jamais pensé. Le copain quant à lui, était devenu tout rouge devant nos réponses, et s’est vite éclipsé. Il s’attendait visiblement à nous donner une leçon de sexualité, sans se douter qu’on n’avait pas besoin de lui. Marrant comme le désir des filles peut troubler les garçons petits et grands, non ?
Photo by Sharefaith on Pexels.comFinalement, cela a donné lieu à une discussion passionnée entre filles pour partager nos expériences. Elle n’a pas duré longtemps, vu la gêne face au sujet. Néanmoins, j’étais à la fois étonnée et rassurée de savoir que je n’étais pas seule. Ce n’était finalement pas si grave et il n’y avait pas que les garçons qui avaient “le droit” de le faire. D’un coup, je réalisais que j’étais tout à fait normale. Cela ne choque pas qu’un jeune garçon joue avec son pénis dès la pré-adolescence, mais cela effraie que les jeunes filles puissent faire pareil avec leur vulve.
En découvrant la masturbation la première fois, je n’y voyais aucune dimension sexuelle. Je ne sais même pas ce qui a guidé ma main vers mon entrejambe la première fois. À mes yeux, j’avais juste trouvé un moyen agréable pour m’endormir plus facilement le soir.
On sent instinctivement que c’est tabou, car personne ne nous en parle. Je savais une chose « mon kiki, il n’y avait que moi qui avais le droit d’y toucher », comme me répétait souvent maman. Au moins, elle le mentionnait, me faisait prendre de son existence et du fait que c’était un lieu qui m’appartenait. Avec le recul, quelle chance j’ai eu qu’elle nomme toujours les choses. Le mot clitoris, je l’ai entendu pour la première fois de sa bouche, un jour où je lui demandais ce qu’était l’excision, dont j’avais vu un sujet à la télé.
Se masturber pour mieux apprécier sa sexualitéLa masturbation permet d’appréhender son corps et sa sexualité. En se touchant, on ressent ce qui nous plaît, car on fait forcément ce qui nous plaît. Cela n’atténue-t-il pas la découverte de sa sexualité avec l’autre ? Au contraire, mieux on se connaît, plus nous sommes à même de guider l’autre vers notre plaisir. De plus, s’aventurer dans sa propre intimité permet d’éprouver moins d’embarras à l’idée de la dévoiler ensuite à quelqu’un d’autre. On s’approprie son corps, on apprend à l’aimer et à accepter les sensations délicieuses qu’il peut nous procurer.
Photo by Mariam Antadze on Pexels.comBeaucoup de femmes indiquent avoir du mal à apprécier un cunnilingus par exemple. Certaines indiquent qu’elles n’aiment pas leur propre sexe, qu’elles n’aiment pas le toucher, donc elles aiment encore moins qu’une personne s’en approche avec son visage. Cela les embarrasse, voire les dégoûte. Evidemment, il serait entièrement faux de penser que toutes ces femmes ne se masturbent pas pour autant. Néanmoins, il est évident que la masturbation peut débloquer certaines gênes vis-à-vis de cette vulve qui se cache entre nos cuisses. Enfin, il se peut aussi que leurs partenaires ne sachent pas leur donner du plaisir avec un cunni, mais c’est un autre sujet !
Touche-toi toi-même !Aujourd’hui, nous avons tout un tas d’objets pour nous aider à prendre notre pied de plus en plus facilement et de diverses façons. Les boutiques en ligne et physiques de sextoys ne cessent de croître et l’industrie rivalise d’imagination pour nous offrir toujours plus d’innovation. Un sondage de la boutique en ligne SexyAvenue indiquait d’ailleurs en 2013 que 45% des Français utilisent un sextoy au moins une fois par semaine ! Ce même sondage stipulait également que plus de 60% des Français ont déjà détourné un objet de la vie courante en sextoy. Le plaisir masturbatoire féminin peut s’exercer de différentes façons, en plus d’apporter une meilleure connaissance de soi.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121878&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121878&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 300; img.height = 250; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121878").parentNode.appendChild(a); })();Avez-vous conscience que la masturbation peut déclencher le désir, être un booster de sexualité, même quand on est en couple ? Se connaître soi avant de connaître l’autre est essentiel pour augmenter ses chances de satisfaction sexuelle et d’atteinte de l’orgasme.
En conclusion, la masturbation est un nom féminin qui s’accorde en tous genres, ne vous en privez pas !
L’article Masturbation, ce nom féminin accordé au masculin est apparu en premier sur Desculottées.
Le bilan annuel du Centre National du Cinéma sur la parité constate une meilleure représentation des femmes dans tous les métiers… Mais les écarts de rémunération restent élevés.
L’article Cinéma : la parité pas loin d’être atteinte selon le CNC est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
A Dubaï, des dirigeants, des business men, des lobbyistes décident de déployer notamment le nucléaire. Une sorte de « doudou » pour ces hommes qui semblent vouloir continuer à produire et consommer sans limite. Et des femmes crient dans le désert.
L’article A la COP28, masculinité atomique est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Cet article Podcast – Paye ta vie d’artiste ! Pratiques culinaires et taf alimentaire provient de Manifesto XXI.
Paye ta vie d’artiste ! est une série de podcasts portée par Manifesto XXI, qui met en lumière les conditions sociales et économiques des artistes et travailleur·ses de l’art. Dans ce nouvel épisode, produit en partenariat avec les Beaux-Arts de Marseille, on s’intéresse à l’intérêt croissant que porte la nouvelle génération d’artistes aux pratiques culinaires.Du 31 août au 22 octobre dernier, l’exposition collective DRIFT consacrait les travaux de la dernière promotion diplômée des Beaux-Arts de Marseille, présentés à la Friche Belle de Mai. Foodtruck, performance-banquet, fabrication de pain, construction d’un moulin ou encore d’un alambic distillant de l’absinthe… Plusieurs d’entre eux témoignaient d’une appétence pour la cuisine, la production d’aliments, la nourriture en partage. Si ces pratiques qui croisent art et alimentation ne sont pas nouvelles, on a l’impression d’un engouement chez la jeune génération autour de ces enjeux, qui lient artisanat, considérations environnementales, transmission de savoir-faire et pratiques collectives.
À retrouver sur Apple Podcasts, Deezer, SoundCloud et Spotify
Dans ce nouvel épisode de podcast, nous nous intéressons à ce que racontent ces pratiques de la posture sociale de l’artiste. Comment interrogent-elles le statut de travailleur·se de l’art ? Elles soulèvent aussi des questions économiques : quand on est artiste, comment on mange ? Pour en parler, Soizic Pineau et Sarah Diep échangent avec deux diplômées de la dernière promotion des Beaux-Arts de Marseille, Lolita Perez en section art, et Lily Barotte en design. Nous avons aussi donné la parole à Laurence Merle et Azalina Mouhidini, elles aussi diplômées cette année, respectivement en art et en design. On entend également l’artiste et maîtresse de conférence Stéphanie Sagot, qui a fondé et dirigé pendant douze ans le centre d’art La Cuisine, dans le Tarn-et-Garonne, lieu dédié aux questions d’art, d’alimentation, d’agriculture et de design.
Ressources
• Un dîner sans labeur, une publication imaginée par le Collectif Enoki, avec entre autres une contribution de Stéphanie Sagot, parue chez JBE Books en octobre 2023
• La nourriture, cet art total qui nous obsède, par Maïlys Celeux-Lanval, Beaux Arts Magazine, 25 janvier 2020
• Bouffons, un podcast par Emilie Laystary diffusé sur Nouvelles Écoutes
• Penser une (ré)appropriation culturelle culinaire, un talk dans le cadre du cycle Art & Alimentation organisé par La Cité de l’Agriculture et Manifesto XXI à l’occasion du Festival Parallèle, le 26 janvier 2023 à Marseille
• L’alimentation dans l’art contemporain, conférence par Maud Hagestein le 14 novembre 2019
• COOKBOOK, l’exposition au MO.CO à Montpellier du 9 février au 12 mai 2019
• Les artistes et/ou chercheur·ses Marie Preston, Fabien Vallos, Tiphaine Calmettes, Elise Carron, Fanny Maugey, Julia Csergo…
• Les collectifs Gufo, Collectif Enoki, Devenir Dimanche, Parti Poétique / Zone Sensible, Atelier du Ventre, Château de la Haute Borde…
Crédits
Invité·es : Lily Barotte et Lolita Perez
Avec les interventions de Stéphanie Sagot, Laurence Merle et Azalina Mouhidini
Animation, écriture, montage et réalisation : Sarah Diep et Soizic Pineau
Musique et habillage sonore : Alexi Shell
Design graphique : Dana Galindo
Merci à Anne-Xuân Llanes, Valentin Vert et Lola Sahar pour les échanges qui nous ont permis de nourrir cette émission.
Cet épisode a été produit en partenariat avec les Beaux-Arts de Marseille.
Image à la Une : détail de l’installation de Lily Barotte, Laurence Merle et Lolita Perez lors de l’exposition DRIFT à la Friche Belle de Mai © Nadia Slimani
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Avec Positive Life Festival, David Jackson-Perry met en place une nouvelle forme de campagne très réussie.
L’article «Je souhaite voir une normalisation dans la société» est apparu en premier sur 360°.
Avec Positive Life Festival, David Jackson-Perry met en place une nouvelle forme de campagne très réussie.
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En cette aussi pétaradante que philosophiquement nocturne saison des Sagittaires, quelle lumière de Yule, ancêtre païenne de Noël, seras-tu pour éclairer ta route et passer l’hiver?
L’article Votre horoscope de décembre-janvier est apparu en premier sur 360°.
En cette aussi pétaradante que philosophiquement nocturne saison des Sagittaires, quelle lumière de Yule, ancêtre païenne de Noël, seras-tu pour éclairer ta route et passer l’hiver?
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La littérature peut permettre aux professionnel.le.s de l'enfance de mieux prévenir et sensibiliser sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. La Ciivise et le Salon du livre et de la presse jeunesse présentent "un choix de livres pour imaginer et ressentir".
L’article La littérature, pour lutter contre les violences sexuelles faites aux enfants est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
L’amour virtuel est enfin possible, si on peut parler d’amour? Mode d’emploi Une connexn interne Une Box Un ou plusieurs contacts sur les sites de rencontres ou réseaux sociaux et ce quelque soit la distance Un ordinateur, une tablette ou un smartphone Aucun risque d’IST (infection sexuellement transmissible), de conflit conjugal (la connexion peut-être interrompue … Continuer la lecture de « Le Meilleur des Mondes »
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Le 6 décembre 1989, à l’École Polytechnique de Montréal, un homme a assassiné 14 femmes. Ce terroriste masculiniste avait planifié l’extermination de ces femmes parce qu’elles avaient choisi une orientation professionnelle que la tradition réservait aux hommes. Pourtant, certains ont voulu voir dans ce massacre l’acte d’un fou, et le dissocier de la réalité des […]
L’article 6 décembre : gardons la mémoire des 14 femmes assassinées en 1989 à Montréal par un terroriste masculiniste… est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le 25 novembre dernier, en Algérie est sortie une tribune cosignée par une partie de la société civile qui était adressée aux autorités. Elle revendiquait l’implication des associations de défense des droits des femmes dans la mise en œuvre des recommandations, acceptées lors de l’examen périodique universel, relatives à la promotion des droits des femmes […]
L’article Amel Hadjadj : « Il y a un déni autour de la condition des femmes en Algérie » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Touche à tout de talent, il est à la fois acteur, réalisateur, scénariste et chanteur. On l’a adoré en Hervé touchant dans la série à succès Dix pour cent et en fils-amant ultra-jaloux dans son premier long métrage Garçon Chiffon. Il nous parle sans détour de théâtre, de violence, de deuil et de masculinité: rencontre avec Nicolas Maury qui jouera Le prince de Hombourg à Lausanne et Genève en décembre.
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Le jeune homme de 16 ans aurait reçu un coup de couteau, alors qu'il participait à l'agression en plein centre-ville de Montmagny d'un trentenaire, piégé via une application de rencontres. Ses deux complices, en fuite, n’ont toujours pas été identifiés.
L’article Val d’Oise : un adolescent, impliqué dans un guet-apens, poignardé mortellement par sa victime est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Pour acheter des produits érotiques de qualité, pour soi ou pour son/sa partenaire, le sexshop en ligne est souvent le meilleur endroit. Entre discrétion, offre pléthorique et praticité, voici nos bonnes raisons de franchir le pas d’un achat sexy en ligne !
Des achats rapides, discrets, et à domicileJe vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais il n’y a pas encore si longtemps, il fallait forcément acheter ses sextoys et ses produits érotiques dans une boutique physique, pas toujours très glam. Même si aujourd’hui, il existe des sexshops très stylisés, ouverts sur la rue et chaleureux, on peut encore se sentir timide d’y entrer. Avec un sexshop en ligne, l’achat peut se faire depuis chez soi et recevoir le produit livré rapidement, dans un colis neutre. Difficile de faire plus discret !
On a l’embarras du choixLes sexshops physiques sont forcément limités par la place disponible dans leurs boutiques. Sur un site en ligne, vous avez donc beaucoup plus l’embarras du choix et il peut être plus simple de vous y retrouver, grâce à l’organisation par catégories. Rayon lingerie, rayon sextoys ou encore rayons BDSM, chacun-e n’a qu’à cliquer où il/elle le souhaite pour trouver son futur objet de plaisir ! Les sexshops en ligne ont généralement de nombreuses références, issues de différentes marques spécialisées dans l’érotisme. Pour un premier achat de canard vibrant ou pour renouveler sa garde-robe sexy, tout est possible !
Il y en a pour tous les goûts et toutes les orientations sexuellesLe nombre important de produits différents permet que chacun-e puisse trouver ce qui lui convient, quelle que soit sa sexualité et son orientation sexuelle. Si la plupart des boutiques ont encore le défaut d’être assez genrées dans leurs dénominations, l’espoir grandit que cela évolue prochainement. Vous êtes attiré-es par le BDSM, rendez-vous sur la rubrique “Fetichisme SM” du sexshop Senkys.com par exemple ! Pour celles et ceux qui sont de gros consommateurs sexo, ce sexshop propose même une formule d’abonnement VIP à ses acheteur-ses.
Maintenant, vous n’avez plus qu’à oser vous aventurer dans le sexshop en ligne de votre choix et vous jeter à l’eau pour vous faire votre propre avis !
Article en partenariat avec Senkys.
L’article 3 bonnes raisons d’acheter sur un sexshop en ligne est apparu en premier sur Desculottées.
Moins de 48h après l'adoption de la nouvelle loi, plusieurs établissements festifs de la capitale russe ont été perquisitionnés, prétendument à la recherche de stupéfiants, et la clientèle identifiée et recensée.
L’article Descentes de police dans les clubs LGBT+ de Moscou après l’interdiction du « mouvement » en Russie est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Des inscriptions qui ont profondément choqué les élèves et enseignants, mais le maire de la commune également, qui a réagi sur Facebook, appelant à un rassemblement.
L’article Des graffitis antisémites, racistes et homophobes découverts dans l’enceinte d’un collège de l’Allier est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Ce body fantaisie particulièrement soigné, est une splendide composition de dentelle aux motifs raffinés et de tulle aux reflets électriques. Coupé pour mettre en valeur les atouts féminins, avec un profond décolleté retenu sous les seins par une sangle réglable aux attaches dorées, il imprime sur la peau ses arabesques de dentelle.
La culotte en dentelle est doublée de tulle beige. Un gousset à agrafes doublé de coton permet d’ajuster la hauteur de la lingerie par l’entrejambe. Derrière, le tulle en double épaisseur offre un noir profond qui prend des reflets électriques. Une attache réglable au niveau des épaules accentue l’effet dos nu. Particulièrement soigné par la richesse des tissus et sa structure très recherchée, ce body n’a qu’une seule vocation : sublimer le corps féminin.
L’avis de Sonia
C’est la période idéale pour porter de la jolie lingerie. Ce body révèle et met en valeur bien plus qu’il ne cache. Il est fait aussi bien pour séduire qu’exciter.
Body string tulle et dentelle Axami, 94,90 €, du XS au XL, 85% polyamide, 14% élasthanne, 1% coton. En vente sur http://boutique.union.fr, rubrique Lingerie/Body. Référence 19950
Un sextoy triple stimulationCe vibromasseur style rabbit rechargeable de forme incurvée est idéal pour la stimulation du point G, du...Lire la suite sur Union
Cet article Comment faire pour séduire avec de la lingerie ? est apparu en premier sur Union.
On connaît Dorcel pour ses coups de communication à la pointe de la technologie ! Depuis le 20 juillet 2023, la marque agrandit sa boutique avec l’arrivée du Sexobeat en collaboration avec le rappeur Lorenzo : un sextoy qui permet de « vibrer au rythme du son ». En avant la musique !
Lorenzo et Dorcel, leur deuxième collaborationCe n’est pas la première fois que le rappeur s’associe à la marque Dorcel ! En 2019, dans le clip Damdamdeo, celui qui s’autoproclame « l’empereur du sale » avait déjà invité, en guest star, Marc Dorcel, lors d’un tournage parodique de film pornographique. Les voilà associés de nouveau en 2023 pour un accessoire intime qui « réunit ce qu’il y a de mieux dans la musique et le sexe », selon le rappeur. Vendu 44,99 € sur la boutique Dorcel, le produit en édition limitée serait déjà sold out !
Les sextoys qui font du son, un...Lire la suite sur UnionCet article Sexobeat en collaboration avec le rappeur Lorenzo est apparu en premier sur Union.
Saisi mi-novembre par le ministère de la justice, la Cour suprême de Russie a ordonné, jeudi 30 novembre, de « reconnaître comme extrémistes le mouvement international LGBT et ses filiales, et d’interdire immédiatement leurs activités sur le territoire de la Fédération ».
L’article La Cour suprême de Russie bannit le « mouvement LGBT » pour extrémisme est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Ce vendredi, comme tous les 1er décembre, nous commémorons la journée mondiale de lutte contre le Sida, avec un appel cette année de l’ONUSIDA, « à l’action pour émanciper et soutenir les communautés dans leurs rôles de leadership ».
L’article Journée mondiale de lutte contre le sida : « Le changement ne dépend pas d’un moment, mais d’un mouvement » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article « Pourquoi nous nous battons » : quand Vito Russo luttait contre le VIH/sida en 1988 provient de Manifesto XXI.
Quelle plus belle façon de célébrer la lutte contre le sida que de mieux comprendre ses différents temps historiques ?Appréhender ce qui nous sépare de son passé pour peut-être mieux s’en réjouir, en pleurer ou en ressortir raffermi et renforcé pour le temps présent ? On peut difficilement se sentir plus éloigné du discours que Vito Russo, cinéaste et activiste d’ACT UP New York, prononce en 1988 à Albany, capitale de l’État de New York, lors d’un rassemblement d’ACT UP devant le ministère de la santé de l’État. Je m’en sens éloigné, oui.
Est-ce à cause de son utopisme, de sa foi militante envers les politiques de coalition pour mettre fin au sida puis au système qui a produit le sida ? 35 ans plus tard, le VIH/sida est toujours là, toujours incurable autant sur le plan biomédical que politique et culturel – rien que le décompte, 600 000 morts par an des suites du sida, est sidérant. Est-ce parce que depuis 1988, le mouvement de lutte contre le sida a radicalement amélioré l’autonomie des malades, nos rapports aux diagnostics, notre pouvoir vis-à-vis de nos corps et de notre médicamentation ? Parce que l’épidémie a profondément modifié nos cultures, notre compréhension du monde et nos façons de lutter ? Est-ce à cause de la normalisation du sida en Occident que de nombreux LGB ignorent leur propre histoire, celle-là même qui leur a accordé de nombreuses avancées en termes de santé ? Est-ce l’image de mauvaise qualité de la vidéo youtube ? Ou est-ce parce que Vito Russo est mort du sida que je me sens éloigné de son discours ?
Dans tous les cas, ce discours m’émeut. Sa dignité, sa fermeté, sa justesse, son courage, sa joie du combat partagé, me touchent. Depuis sa distance, géographique et temporelle, Vito Russo me parle aussi à moi et j’ai pensé rendre hommage à sa lutte, à notre lutte, en traduisant son discours vers le français.
Vito Russo : Un de mes amis à New York possède une carte de transport demi-tarif, ce qui signifie qu’il peut monter dans les bus et les métros à moitié prix. L’autre jour, lorsqu’il a montré sa carte au contrôleur, celui-ci lui a demandé quel était son handicap et il a dit : « J’ai le sida ». Le contrôleur lui a répondu : « non, vous n’avez pas le sida, si vous aviez le sida, vous seriez chez vous en train de mourir ». Je voulais donc prendre la parole aujourd’hui en tant que personne atteinte du sida et qui n’est pas en train de mourir.
Vous savez, depuis trois ans, depuis que j’ai été diagnostiqué, ma famille pense deux choses de ma situation. D’une part, elle pense que je vais mourir et, d’autre part, elle pense que mon gouvernement fait absolument tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher cela. Iels ont tort, sur les deux points.
Donc, si je meurs de quelque chose, c’est d’homophobie. Si je meurs de quelque chose, c’est du racisme. Si je meurs de quelque chose, c’est de l’indifférence et de la bureaucratie, car ce sont ces choses qui empêchent de mettre fin à cette crise. Si je meurs de quelque chose, c’est de Jesse Helms*. Si je meurs de quelque chose, je meurs du président des États-Unis. Et surtout, si je meurs de quelque chose, je meurs du sensationnalisme des journaux, des magazines et des émissions de télévision, qui s’intéressent à moi, comme à un fait divers – seulement tant que je consens à être une victime impuissante, mais pas si je me bats pour ma vie.
Si je meurs de quelque chose, je meurs du fait qu’il n’y a pas assez d’hommes riches, blancs et hétérosexuels qui ont le sida pour que quelqu’un s’en préoccupe. Vous savez, vivre avec le sida dans ce pays, c’est comme vivre dans une zone crépusculaire. Vivre avec le sida, c’est comme vivre une guerre qui n’existe que pour les personnes qui se trouvent être dans les tranchées. Chaque fois qu’un obus explose, vous regardez autour de vous et vous découvrez que vous avez perdu davantage d’ami·es, mais personne d’autre ne le remarque. Cela ne leur arrive pas à eux. Ils marchent dans les rues comme si nous ne vivions pas dans une sorte de cauchemar. Et vous êtes le·a seul·e à entendre les cris des gens qui meurent et leurs appels à l’aide. Personne d’autre ne semble y prêter attention.
Et c’est pire qu’une guerre, parce que pendant une guerre, les gens sont unis dans une expérience commune. Cette guerre ne nous a pas uni·es, elle nous a divisé·es. Elle a séparé celleux d’entre nous qui sont atteint·es du sida et celleux d’entre nous qui luttent pour les personnes atteintes du sida du reste de la population.
Il y a deux ans et demi, j’ai lu dans le magazine Life un éditorial qui disait : « il est temps de faire attention, parce que cette maladie commence maintenant à frapper le reste d’entre nous ». C’était comme si je n’étais pas celui qui tenait le magazine dans ma main. Et depuis lors, rien n’a changé pour modifier la perception selon laquelle le sida ne touche pas les vraies personnes dans ce pays.
Ce n’est pas à nous, aux États-Unis, que cela arrive, c’est à elleux – aux populations jetables de pédés et de junkies qui méritent ce qui leur arrive. Les médias leur disent qu’ils n’ont pas à s’en préoccuper, parce que les gens qui comptent vraiment ne sont pas en danger. Deux fois, trois fois, quatre fois, le New York Times a publié des éditoriaux disant qu’il ne fallait pas encore paniquer à propos du sida, qu’il n’avait pas encore atteint la population générale et que, jusqu’à ce que cela arrive, nous nous pouvions nous en foutre.
Les jours, les mois et les années passent, et ils ne passent pas ces jours et ces nuits, ces mois et ces années à essayer de savoir comment se procurer le dernier médicament en phase d’essais, à quelle dose le prendre, avec quelle combinaison d’autres médicaments, et auprès de qui ? Et comment allez-vous le payer ? Et où allez-vous l’obtenir ? Parce que cela ne leur arrive pas, ils n’en ont rien à faire.
Ils ne sont pas assis dans des studios de télévision, entourés de techniciens qui portent des gants en caoutchouc et qui ne vous poseront pas le micro, parce que comme cela ne leur arrive pas à eux, ils n’en ont rien à faire. Et ils ne voient pas leurs maisons brûlées par des intégristes et des abrutis. Ils regardent les informations, dînent et se couchent, parce que ça ne leur arrive pas à eux et qu’ils s’en foutent.
Ils ne passent pas leurs journées à aller d’une chambre d’hôpital à l’autre et à regarder les gens qu’ils aiment mourir lentement – de négligence et d’intégrisme, parce que cela ne leur arrive pas à eux et qu’ils n’ont pas à s’en préoccuper. Ils ne vont pas à deux enterrements par semaine depuis trois, quatre ou cinq ans – ils s’en fichent donc, parce que cela ne leur arrive pas à eux.
Et nous avons lu en première page du New York Times samedi dernier qu’Anthony Fauci** déclare maintenant que toutes sortes de médicaments prometteurs pour le traitement n’ont même pas été testés au cours des deux dernières années parce qu’il n’a pas les moyens d’embaucher les personnes chargées de les tester. Nous sommes censés être reconnaissants que cette histoire ait été publiée dans le journal deux ans plus tard. Personne ne se demande pourquoi un journaliste n’a pas exhumé cette histoire et ne l’a pas publiée il y a 18 mois, avant que Fauci ne soit traîné devant une audience du Congrès.
Combien de personnes sont mortes au cours des deux dernières années, qui pourraient être en vie aujourd’hui, si ces médicaments avaient été testés plus rapidement ? Les journalistes de tout le pays sont occupés à imprimer les communiqués de presse du gouvernement. Ils s’en foutent, ça ne leur arrive pas à eux – ce qui signifie que ça n’arrive pas à des gens comme eux – les vrais gens, le grand public mondialement connu dont on ne cesse tous d’entendre parler.
La maladie du légionnaire les touchait parce qu’elle frappait des gens qui leur ressemblaient, qui parlaient comme eux, qui étaient de la même couleur qu’eux. Cette putain d’histoire concernant quelques dizaines de personnes a fait la une de tous les journaux et magazines de ce pays, et elle y est restée jusqu’à ce que ce mystère soit résolu.
Tout ce que je lis dans les journaux me dit que la population hétérosexuelle blanche n’est pas à exposé à cette maladie. Tous les journaux que je lis me disent que les utilisateurs de drogue injectable et les homosexuels représentent toujours l’écrasante majorité des cas, et une majorité des personnes à risque.
Quelqu’un peut-il alors me dire pourquoi chaque centime alloué à l’éducation et à la prévention est dépensé dans des campagnes publicitaires qui s’adressent presque exclusivement aux adolescent·es blanc·hes et hétérosexuel·les – dont on ne cesse de nous dire qu’iels ne sont pas à risque !
Quelqu’un peut-il me dire pourquoi le seul film télévisé jamais produit sur l’impact de cette maladie par une grande chaîne dans ce pays ne porte pas sur l’impact de cette maladie sur l’homme atteint du sida, mais de l’impact du sida sur sa famille blanche, hétérosexuelle et nucléaire ? Pourquoi, depuis huit ans, tous les journaux et magazines de ce pays ne font des reportages sur le sida que lorsque la menace d’une transmission hétérosexuelle est évoquée ?
Pourquoi, depuis huit ans, tous les films éducatifs conçus pour être utilisés dans les écoles secondaires ont-ils éliminé tout contenu positif pour les homosexuels, avant d’être approuvés par le Conseil de l’éducation ? Pourquoi, depuis huit ans, chaque brochure d’information publique et chaque cassette vidéo distribuée par des sources officielles ignore tout contenu spécifiquement homosexuel ?
Pourquoi toutes les annonces de bus et de métro que je lis, toutes les publicités et tous les panneaux d’affichage que je vois dans ce pays ne s’adressent-ils pas spécifiquement aux homosexuels ? Ne croyez pas au mensonge selon lequel la communauté gay a fait son travail, l’a même bien fait et a éduqué ses membres. La communauté gay et les consommateurs de drogues injectables ne sont pas tous·tes des personnes politisées vivant à New York et à San Francisco. Les membres des populations minoritaires, y compris les homosexuels dits sophistiqués, font preuve d’une ignorance abyssale en ce qui concerne le sida.
S’il est vrai que les homosexuels et les utilisateurs de drogue injectable sont les populations les plus exposées à cette maladie, nous sommes en droit d’exiger que l’éducation et la prévention s’adressent spécifiquement à ces personnes. Or, ce n’est pas le cas. On nous laisse mourir, tandis que les populations à faible risque sont paniquées – pas éduquées, paniquées – pour les faire croire que nous méritons de mourir.
Pourquoi sommes-nous réuni·es ici aujourd’hui ? Nous sommes ici parce que c’est à nous que cela arrive et que nous en avons quelque chose à faire. Et si nous étions plus nombreux·ses, le sida ne serait pas ce qu’il est à ce moment de l’histoire. C’est plus qu’une simple maladie, que des personnes ignorantes l’ont transformé en excuse pour exercer le sectarisme qu’elles ont toujours ressenti.
C’est plus qu’une histoire d’horreur exploitée par les tabloïds. Le sida est en réalité un test pour nous, en tant que peuple. Lorsque les générations futures nous demanderont ce que nous avons fait pendant cette crise, nous devrons leur dire que nous étions là aujourd’hui. Et nous devons en laisser l’héritage aux générations qui viendront après nous.
Un jour, la crise du sida sera terminée. Souvenez-vous de ça. Et quand ce jour viendra – quand ce jour sera venu et passé, il y aura des gens vivants sur cette terre – des homosexuel·les et des hétérosexuel·les, des hommes et des femmes, des Noir·es et des Blanc·hes, qui entendront l’histoire qu’il y avait autrefois une terrible maladie dans ce pays et dans le monde entier, et qu’un groupe courageux de personnes s’est levé et s’est battu et, dans certains cas, ont donné leur vie, pour que d’autres personnes puissent vivre et être libres.
Je suis donc fier d’être aujourd’hui avec mes ami·es et les personnes que j’aime, car je pense que vous êtes tous·tes des héros, et je suis heureux de participer à ce combat. Mais, pour reprendre une phrase de la chanson de Michael Callen : tout ce que nous avons en ce moment c’est de l’amour, ce que nous n’avons pas, c’est du temps.
À bien des égards, les militant·es de la lutte contre le sida sont comme ces médecins engagés : iels sont tellement occupé·es à éteindre les incendies et à soigner les personnes sous respirateur qu’iels n’ont pas le temps de s’occuper de tous·tes les malades. Nous sommes tellement occupé·es à éteindre des incendies que nous n’avons pas le temps de nous parler, d’élaborer des stratégies et de planifier la prochaine vague, le prochain jour, le prochain mois, la prochaine semaine et la prochaine année.
Nous allons devoir trouver le temps de le faire au cours des prochains mois. Nous devons nous engager à le faire. Une fois que nous aurons éradiqué cette maladie, nous serons tous·tes en vie pour mettre en pièce ce système, afin que cela ne se reproduise plus jamais.
Image à la Une : Archive vidéo de Vito Russo prononçant ce texte.
Version originale du texte en anglais disponible ici
* Homme politique états-unien à l’origine de l’amendement Helms, passé en 1987, qui interdit tout financement fédéral pour des matériaux de prévention du VIH/sida qui « promeut ou encourage, directement ou indirectement, des pratiques homosexuelles ».
** Immunologue états-unien, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses depuis 1984 et conseiller en chef à la santé de huit présidents des Etats-Unis.
Cet article « Pourquoi nous nous battons » : quand Vito Russo luttait contre le VIH/sida en 1988 provient de Manifesto XXI.
Jamais deux sans trois, dit le proverbe. Oui mais comment faire si c’est la première fois ? Quelles sont les configurations idéales pour que tout se passe bien ? UNION vous glisse toutes ses idées pour un triolisme réussi !
Le triolisme, toujours rangé au rang des fantasmes ?
En 2014, une étude européenne* de l’Ifop révélait que 15% des hommes et 4% des femmes concédaient avoir déjà pratiqué un plan à trois. Un chiffre relativement bas par rapport à nos voisins européens où l’on observe 24% et 7% en Belgique, et 23% et 11% en Grande-Bretagne. Et pourtant ! Le fantasme du plan à trois trône régulièrement en tête des sondages. L’Ifop toujours affirmait pour Marianne en 2017 que le sexe à plusieurs était le deuxième fantasme le plus populaire des Français ! Dans le monde pornographique, le mot-clé« threesome » finit régulièrement dans le top 20 des recherches mondiales.
Si ce désir est si populaire, c’est qu’il se trouve au carrefour de différents autres fantasmes. Certains psychanalystes l’expliquent par un vestige du « complexe d’Œdipe ». Inconsciemment, se retrouver dans le lit interdit d’un couple, comme celui de ses parents, pourrait remonter à la surface de nos désirs érotiques d’adulte. Derrière le désir de triolisme se trouve aussi le fantasme de l’inconnu, que l’on partage alors avec son ou sa chéri.e. Quoi de plus excitant que de faire l’amour avec...Lire la suite sur Union
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Vaste question… UNION a interrogé plusieurs personnes qui nous ont livrés leurs petits secrets pour une montée au 7ème ciel garantie. Dis-moi comment tu jouis, dis-moi ce qui te fais jouir…. Embarquement immédiat pour une destination total plaisir !
La femme et l’homme sont loin d’être égaux dans la petite mort. Si l’orgasme masculin semble évident, notamment parce qu’il est visible, la jouissance féminine est souvent source d’interrogations et de fantasmes, quand on s’en préoccupe. Alors que le premier dure entre 6 et 8 secondes, celui des femmes peut durer plus de 20 secondes. Pour 50% des femmes, la stimulation du clitoris est indispensable pour parvenir au plaisir. Un sondage Ifop révèle que 62% des Françaises ont déjà simulé l’orgasme, 7% d’entre elles ne sont jamais arrivée à y parvenir. Cette même enquête nous informe que pour 46% des femmes, la masturbation reste le meilleur moyen pour jouir. Un autre sondage réalisé par la marque de sextoys Lelo nous apprend que seulement 18% des femmes parviennent à l’orgasme uniquement par une pénétration vaginale. De son côté, Servane Vergy, auteure de Osez devenir une femme multi orgasmique va bien au-delà du seul plaisir vaginal et clitoridien. L’orgasme anal, mais aussi l’orgasme provoqué par la seule stimulation des seins (pour les femmes comme pour les hommes) sont bien réels et peuvent enrichir notre sexualité, nous faire découvrir de nouvelles sensations et de nouveau jeux, en solo, comme à deux (ou plus si affinités) !
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Depuis Metoo, des "coordinateur.rices d’intimité" préparent et accompagnent comédiennes et comédiens durant les scènes de sexe et de nudité. Le documentaire « Sex is comedy », des réalisatrices Iris Brey et Edith Chapin montrent évolue le cinéma.
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Le plus connu des cancers au masculin reste celui de la prostate, régulièrement dépisté. Pourtant un autre cancer, très peu évoqué, est propre aux messieurs, celui du pénis. Maladie rare, le cancer du pénis atteint moins de 500 personnes par an. Il s’agit d’une tumeur maligne qui touche les cellules de la verge et concerne particulièrement les personnes âgées. Dans la plupart des cas, le cancer du pénis se présente sous la forme d’une tumeur de la peau.
Certains hommes présentent des symptômes dès le début de l’évolution du cancer. D’autres, la majorité, n’ont des symptômes que lorsque le cancer a déjà évolué ou qu’il a atteint les ganglions. Les principaux symptômes peuvent être : la modification de la peau du pénis ; l’apparition de lésion en forme de verrue ; des petites plaies qui ne cicatrisent pas ; des zones rougeâtres sur la peau du pénis ; des petites croûtes ; un épaississement du pénis ; un écoulement persistant et malodorant sous le prépuce… En cas d’apparition de l’un ou plusieurs de ces symptômes, il faut évidemment faire le point avec son médecin au plus vite. Une hygiène génitale déficiente ; Lire la suite sur Union
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C’est scientifiquement prouvé, la masturbation est bénéfique pour la santé. Elle réduit le stress, améliore le sommeil, et va même jusqu’à renforcer le système immunitaire. Toutefois, on ne va pas se mentir : ce n’est pas pour autant du sport – ce serait bien pratique ! Mais si un rapport sexuel peut parfois s’y apparenter et constituer un bon entraînement cardio, qu’en est-il de la masturbation ? Les différents sextoys procurent-ils des efforts physiques différents ? C’est la question que j’ai voulu me poser aujourd’hui avec vous.
Rien de vraiment scientifique ici, mais à défaut de vraie science, je me suis dit que cela me donnerait une excuse pour jouir avec une variété de sextoys ! Pour ce faire, je me suis procuré un tracker fitness, sorte de montre-bracelet destinée à suivre ses activités sportives, afin d’observer mon rythme cardiaque pendant que je me masturbais.
Pour ce qui est des sextoys, j’ai décidé de varier le plus possible les plaisirs : un gode a-t-il le même effet qu’un vibro, par exemple ? Dans cette optique, je me suis munie d’un mini-vibro clitoridien, le We Vibe Tango. J’ai aussi prévu un vibro aspirant, le Womanizer Premium 3, que j’ai souhaité tester seul mais également en combinaison avec un gode, le Strap-on-Me. J’ai aussi pensé à un rabbit à pulsations, le Stronic Bi...Lire la suite sur Union
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Les programmes de prévention et de lutte contre le sida ne visent toujours pas spécifiquement les femmes et elles subissent des violences sexuelles souvent à l'origine des contaminations.
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Vaccin HPV, les garçons aussi // Ça pique un peu !
Le papillomavirus humain (HPV) touche près d’un tiers des hommes dans le monde. 80% de la population a été ou sera exposée au HPV. Si l’infection est souvent bénigne, certains sont à l’origine de cancer : 6 400 cancers annuels en France sont attribuables aux HPV. Cela représente près de 2% des cancers incidents (3 000 d’entre eux concernent le cancer du col de l’utérus, 1 500 la sphère ORL, 1 500 les cancers de l’anus, le reste se répartissant entre les cancers de la vulve, du vagin et du pénis). Un article paru dans The Lancet Global Health établit même que 21% des hommes de plus de 15 ans sont porteurs d’un type de HPV potentiellement oncogène et très contagieux. Chez les hommes, ces infections peuvent se manifester cliniquement par des verrues ano-génitales, qui causent une morbidité importante et augmentent les taux de transmission, mais également des troubles péniens, anaux et oropharyngés.
Le Centre international de recherche sur le cancer a estimé que, en 2018, 69 400 cas de cancers avaient été causés dans cette population par une infection à un HPV. Longtemps associés à des problèmes exclusivement féminins, les...Lire la suite sur Union
Cet article HPV: les différents risques est apparu en premier sur Union.
Malgré la révolution TasP («traitement comme prévention»), le poids de la malformation et des représentations autour du VIH continue de peser lourdement sur la vie des personnes concernées.
L’article «T’es clean?» ou comment la sérophobie quotidienne s’immisce dans la vie des personnes vivant avec le VIH est apparu en premier sur 360°.
La campagne pour STOP homophobie, Imaginée en collaboration avec Pantone et l'agence TBWA\Paris afin de contourner la censure du drapeau arc-en-ciel au Qatar notamment, a décroché le « Bronze » au Grand Prix Stratégies de la Publicité 2023, dans la catégorie « Grande cause ».
L’article La campagne « Colors Of Love » lauréate du Grand Prix Stratégies de la publicité 2023 est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
L’organisateur avait créé de faux profils de femmes pour faire croire que l’événement n’était pas qu’un boy’s club. Il a dû annuler quand la supercherie a été révélée. Le seuil de tolérance à la misogynie baisserait-il ?
L’article DevTernity : pas de femmes, pas de conférence ! est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont depuis longtemps un sujet de souffrance majeure en matière de santé publique, mais la perception générale de leur dangerosité semble souvent minimisée. Pourtant, derrière la facilité avec laquelle on peut les prévenir et les traiter, se cachent des risques significatifs pour la santé. Les MST vont au-delà des conséquences immédiates et visibles, pouvant avoir des implications à long terme sur la santé physique et mentale des individus concernés.
...Lire la suite sur UnionCet article Les MST, le danger pour la santé est-il exagéré ? est apparu en premier sur Union.
La relation entre la prostate et la performance sexuelle masculine est un sujet qui suscite de nombreuses interrogations et qui alimente parfois des fausses idées. Une petite glande de la taille d’une noix, joue un rôle crucial dans la santé sexuelle de l’homme. Souvent associée à desproblèmes tels que l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) ou le cancer de la prostate, cette glande peut créer des préoccupations chez certains hommes quant à son impact sur leur performance au lit. Il est important de noter que la prostate en elle-même n’est pas directement liée à la performance sexuelle, mais des conditions médicales liées à cette glande peuvent influencer certains aspects de la vie sexuelle masculine. La clé réside dans la compréhension des facteurs médicaux et psychologiques qui peuvent influencer la performance sexuelle, plutôt que de blâmer la prostate en tant que telle.
L’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) est l’une des conditions les plus courantes associées à la prostate chez les hommes plus âgés. Bien que l’HBP puisse entraîner des symptômes gênants tels que des problèmes urinaires, elle n’a pas préalablement un impact direct sur la performance sexuelle. Certains traitements, tels que les médicaments prescrits pour l’HBP, peuvent avoir des effets secondaires qui peuvent...Lire la suite sur Union
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Après 25 ans de présence sur la scène médiatique helvétique, le magazine queer romand 360° fait paraître aujourd’hui son 228e et dernier numéro.
L’article Le magazine 360° tire sa révérence est apparu en premier sur 360°.
C’est le cœur lourd que j’écris ces mots: après 25 ans de présence sur la scène helvétique, 360° tire aujourd’hui sa révérence. Il n’y aura donc plus de presse écrite pour documenter les vies LGBTIQ+ romandes.
L’article Un dernier tour et puis s’en va est apparu en premier sur 360°.
Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, Victoire Tuaillon recevra la sociologue Juliette Roguet, autrice de la thèse « Jouir de l'exotisme. Sociologie des séducteurs professionnels de touristes au Pérou » (soutenue en 2021).
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 7 décembre 2023.
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Interrogé sur la nouvelle loi anti-LGBT adoptée par le Ghana en juillet dernier, le cardinal Turkson a plaidé en faveur de « beaucoup d’éducation pour que les gens fassent la distinction entre ce qui est un crime et ce qui ne l’est pas », réitérant les engagements du Pape François pour une Eglise catholique « inclusive ».
L’article Le cardinal ghanéen Peter Turkson : « Les personnes LGBT ne peuvent pas être criminalisées parce qu’elles n’ont commis aucun crime » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Interrogé sur la nouvelle loi anti-LGBT adoptée par le Ghana en juillet dernier, le cardinal Turkson a plaidé en faveur de « beaucoup d’éducation pour que les gens fassent la distinction entre ce qui est un crime et ce qui ne l’est pas », réitérant les engagements du Pape François pour une Eglise catholique « inclusive ».
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Cet article Carte noire nommée désir : on a parlé queerness et théâtre avec la troupe provient de Manifesto XXI.
Spectacle-performance incontournable des questions afroféministes, Carte noire nommée désir prend la scène du théâtre de l’Odéon à Paris jusqu’au 17 décembre. Manifesto XXI a rencontré les performeuses de la pièce pour parler non-mixité, queerness et relations intimes.Créé en 2021 par l’autrice et metteuse en scène Rébecca Chaillon, Carte noire nommée désir réunit huit performeuses noires et métisses issues de diverses disciplines artistiques – du cirque à la céramique en passant par le chant lyrique et la poésie – pour interroger la façon dont les femmes et personnes trans et non-binaires afrodescendantes peuvent se réapproprier leurs corps, construits par un regard blanc exotisant et hypersexualisant.
La pièce s’est fait connaître d’un plus vaste public cet été, dans le cadre des représentations qui se sont déroulées au Festival d’Avignon In. L’équipe du spectacle et du festival y ont dénoncé des comportements racistes et agressifs émanant du « public majoritaire » blanc, notamment à l’occasion d’un quiz interactif qui se déroule à la fin de la performance et qui a pour but, entre autres, de faire ressortir l’inconscient raciste des personnes blanches de la salle.
Car Carte noire nommée désir propose une fragmentation de l’espace au sein même du public : les personnes afrodescendantes ayant un vécu de femmes ou de personnes trans ou non-binaires sont invitées à rejoindre un espace à même la scène, comportant des canapés pour les accueillir. De l’autre côté, on retrouve dans les gradins le public dit majoritaire, renommé « Le reste du monde » par les performeuses, composé des personnes blanches et d’hommes cisgenres. Ces deux publics se font face pendant plus de 2h30, séparés par les huit performeuses qui, dans un enchaînement de tableaux-sketchs, vont tenter d’exorciser les stéréotypes racistes qui les ont construites, en les rejouant de façon tantôt grotesque, trash, kitsch ou parodique.
Après avoir assisté à la représentation, Manifesto XXI a souhaité discuter avec les performeuses de deux moments clés du spectacle. Le premier est celui des « petites annonces », au début de la performance. Les artistes y lisent des annonces racistes trouvées dans divers journaux (« Homme blanc de 60 ans, look jeun’s, recherche panthère ») avant de se lever successivement, pour partager à leur tour ce qu’elles recherchent. Cela peut être « Rien », « Donneur de sperme afrodescendant », ou encore « Homme blanc soumis pour réparation et formation »... Un tableau qui donne à voir les imbrications du racisme avec d’autres questions politiques, notamment queers. Le second moment marquant fait référence au fameux quiz interactif, version Time’s up décolonial, dans lequel les équipes « Ménage » et « Cantine » se font deviner des stéréotypes racistes (« Bounty », « Vénus noire ») ou des éléments faisant écho aux personnes blanches (« Racisme anti blanc », « Le grand remplacement »). Rencontre.
Manifesto XXI – Bien qu’elle ne soit pas le sujet principal de la pièce, la question queer reste assez présente. Comment avez-vous pensé l’intersectionnalité de ces identités afrodescendantes et queers dans le spectacle ?
Rébecca Chaillon : J’avais envie d’être en communauté, donc c’était important qu’il y ait des croisements pour aborder la question noire et ses intersections possibles. Dans les petites annonces, il y a eu la nécessité de se présenter un peu, d’ouvrir les représentativités et de visibiliser qui on était. Ça pouvait inspirer les gens de voir qu’on peut être noir·e mais aussi être suisse par exemple. On s’est pas cassé la tête, chacune est venue avec ses questions.
Ophélie Mac : Ce spectacle nous ressemble, il est fait sur mesure. La question intersectionnelle ne s’est pas posée comme : « Est-ce qu’on la met ou pas ? ». On est intersectionnelle. C’est des questions qui nous habitent au quotidien, pas juste un motif qu’on a décidé de mettre dans le spectacle. Ce qu’on raconte dans les petites annonces, c’est ce qu’on traverse tous les jours. Nos désirs, nos problématiques, nos limites et aussi nos zones de rejet. Dans nos communautés par exemple, être noire et lesbienne ce n’est pas ok. Toutes les questions qu’on met ne confrontent pas seulement le public « Le reste du monde » [public blanc majoritaire], même chez nous on est pointées du doigt. La zone du milieu, la scène, c’est vraiment là où on se situe dans la vie. Le cul entre deux chaises.
Dans les petites annonces, vous montrez comment la construction du désir prend racine dans un système raciste, et comment les relations queers n’y échappent pas. Fatou S explique par exemple qu’elle ne souhaite plus relationner avec des femmes blanches, car « on va pas avoir à deux des problèmes qu’on n’aurait pas toute seule ».
Rébecca Chaillon : Pour moi, les relations avec des personnes noires, ça a été très tardif. Il y avait toute cette histoire de se dire que c’était « la même famille ». Et comme tu es dans une assimilation de la culture blanche, si tu veux t’élever, les gens que tu rencontres et avec qui tu relationnes sont blancs. J’ai mis beaucoup de temps à déconstruire le fait que je pouvais sortir avec des personnes noires. [S’adressant aux autres] Le fait de vous rencontrer, de voir que vous pouviez être en couple avec un homme ou une femme noire et être bien, c’était essentiel.
Ensuite, je ne sais pas comment je perçois mon avenir. Je suis en couple avec une femme blanche, on est complètement amoureuses, on se projette dans l’achat d’une maison. Et maintenant que je suis vraiment politisée, que j’ai découvert que c’était possible de sortir avec des noir·es, est-ce que j’arrive vraiment à me projeter dans le fait que c’est pour la vie ? Et même sur le fait d’avoir des enfants, on a eu une discussion horrible avec ma meuf sur le fait que j’aimerais que l’enfant soit noir. Elle m’a dit : « Si on les fait ensemble, tu veux pas qu’il soit un peu ‘mélangé’ ? ». J’étais là : « Oui mais… j’ai pas envie qu’il soit tout pâle pâle. » [Rires]
Makeda Monnet : Moi c’est pour ça que je ne veux pas sortir avec des blancs. Ma mère est noire, et à son époque, elle ne pouvait pas rencontrer d’hommes noirs de son niveau d’éducation. Elle était comédienne, intellectuelle, et le peu d’hommes noirs qu’il y avait sortaient avec des blanches pour s’élever socialement. Quand je suis dans des relations avec des personnes blanches, il y a toujours un écart d’incompréhension par rapport à mon vécu. Peut-être que ce que les générations d’avant n’ont pas pu faire parce qu’elles passaient pour communautaire, moi j’ai envie me l’offrir. Je me sens mieux, ça fait du bien, ça guérit plein de choses. En termes d’énergie et d’amour, je veux garder ça entre nous. Pour mes enfants, c’est pareil. L’image d’une femme noire qui nourrit un enfant blanc, ça me travaille.
Pour trouver des femmes noires lesbiennes, il faut les sniper quand même. Elles se cachent, elles sont rares, elles sont dissimulées dans la blanchité. Mais dans ma tête, c’était ça ou rien.
Ophélie Mac
Fatou S : Moi, quand j’étais hétéro, je ne suis sortie qu’avec des hommes noirs, avec qui j’ai eu des relations assez longues. Quand je suis devenue gouine, je n’ai eu des relations qu’avec des meufs blanches. C’était déjà compliqué car elles étaient de classes sociales supérieures à la mienne. L’endroit du couple, c’est tellement intime et compliqué. J’ai une ex blanche avec qui ça se passe bien, on est très proches. Ensuite, j’ai eu une sexualité partagée avec des meufs noires ou racisées, mais dans ma tête c’est compliqué de me dire : « Je vais me mettre en couple avec une meuf noire et je prends le risque qu’on se fight la gueule. » C’est tellement rare de trouver une meuf noire, et comme un moment la relation va s’arrêter dans le chaos… J’ai moins de scrupule à dire « Quand c’est fini c’est fini » avec une personne blanche.
Ophélie Mac : C’est riche tout ça, parce qu’on confronte chacune nos histoires. Moi je n’ai été en couple qu’avec des femmes noires, et quand je les entends dire qu’elles n’ont été qu’avec des femmes blanches, je ne comprends pas. Aussi parce qu’au contraire de Rébecca, j’ai été élevée dans une famille un peu communautaire, où on ne traîne qu’avec des Antillais. Dans ma vie, jamais l’option de regarder les blancs ne s’est posée. Mon éducation, c’était « Non non, on reste entre nous ». Donc on se confronte et on apprend. [S’adressant à Rébecca Chaillon] Qu’est-ce qui fait que toi tu as été attirée par des blanches, que tu les as regardées, je me demande. Bon, pour trouver des femmes noires lesbiennes, il faut les sniper quand même. Elles se cachent, elles sont rares, elles sont dissimulées dans la blanchité. Mais dans ma tête, c’était ça ou rien. C’était pas une option.
Dans les petites annonces, vous dîtes d’ailleurs, Ophélie Mac, n’être à la recherche que d’un donneur de sperme afrodescendant.
Ophélie Mac : La question de trouver des donneurs noirs est tellement actuelle et politique. Culturellement, les hommes noirs donnent peu leur sperme. Quand ils y en a, la priorité reste aux couples hétérosexuels, mixtes, dont l’homme noir est stérile. Même si les lois bougent et évoluent, la réalité est que lorsqu’on veut avoir un enfant qui nous ressemble quand on est une femme noire, soit célibataire soit lesbienne, ça reste un problème.
Dans les familles antillaises, tu grandis en te disant « Rien ne dure, ne compte sur personne ». On m’a toujours dit que le « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », c’était dans les contes, et que ça n’existe pas. J’ai grandi avec l’évidence que je serais une mère seule et c’est complètement ok. C’est pour ça que je prends cette décision de faire mon enfant seule. Que je sois en couple avec une femme ou pas, le seul tronc stable qu’il y a, c’est moi. C’est moi qui crée ma famille.
© Christophe RaynaudIci elles sont ensemble, font bloc, on les voit réagir de manière spontanée et directe à ce que nous on fait, et le public majoritaire se prend ça dans la gueule. Ce qu’ils ne veulent pas voir.
Makeda Monnet
Vous disiez tout à l’heure avoir le cul entre deux chaises, à l’image de votre position sur l’espace de la scène. En parlant de cette zone du milieu justement, comment vous est venue l’idée de proposer aux spectateur·ices afrodescendantes femmes, trans et non-binaires d’aller (si iels le souhaitaient) dans une partie de la salle en non-mixité ? Quelles étaient les réflexions derrière cette fragmentation spatiale ?
Rébecca Chaillon : Dans la découverte de mon militantisme, j’ai vu qu’il était possible de faire des groupes en non-mixité. J’ai d’abord eu du mal à le comprendre, puis j’ai vu ce que ça avait donné en termes d’empowerment et de production.
Ça a commencé avec Ouvrir la voix, le documentaire d’Amandine Gay. Vingt-quatre femmes afrodescendantes y sont interviewées et, je raconte souvent cette anecdote, mais quand je suis allée au tournage, Amandine a proposé d’aller manger des pizzas ensemble pour se rencontrer. Moi je me suis dit : « C’est quoi ça, je vais pas aller avec des meufs noires que je connais pas, c’est quoi ce truc de se rassembler entre nous ? » Je voulais bien faire le film individuellement, mais je ne voulais pas rentrer dans le groupe parce que je sentais bien que j’allais pas avoir les codes. Dès l’enfance on m’a traitée de bounty [terme péjoratif désignant une personne noire qui s’accomplit dans la culture blanche], je ne voulais pas vivre ce truc en communauté.
Après Ouvrir la voix, je me suis inscrite aux camps d’été décoloniaux, j’ai vécu ces trois jours, et j’ai pris une grosse claque en termes de transmission. D’un coup, les personnes sachantes nous proposaient des ateliers ou séminaires racisés, et j’ai pu rencontrer 180 nouvelles personnes non-blanches. Au moment de ma gouinité surtout, je me suis rendu compte qu’il y avait plein d’altérités possibles. On nous avait vendu le fait d’être avec une autre femme noire comme « sortir avec une jumelle ». D’un seul coup, j’ai compris ces mille altérités possibles entre deux personnes.
La deuxième année des camps décoloniaux, il y avait Fatou S, et aussi Aurore [autre performeuse de la pièce]. Ça nous a donné envie de déplacer cette règle du jeu de la non-mixité au théâtre, pour un temps donné. La question du point de vue situé est centrale dans la non-mixité. Il s’agissait de changer le point de vue, et de faire en sorte que les personnes qui vivent une expérience commune puissent échanger. Et enfin, on voulait faire comprendre aux autres que oui, ils se sentent concernés, émus et en empathie quand il y a du racisme, mais que ce n’est pas pareil de le vivre dans ses chairs, et d’être vraiment, réellement, concerné·e. De pas avoir choisi d’être concerné·e surtout.
Ce qui est intéressant, avec cette non-mixité, c’est qu’elle est visible sur scène, notamment pour les personnes qui n’en font pas partie.
Rébecca Chaillon : Justement. Habituellement, cette non-mixité est diabolisée. Là, on dit « arrêtez de croire qu’il se passe un truc mystique ». Elle est visible, et on va vous parler de privilèges : toi t’es assis·e dans les gradins, nous on va créer un autre cocon. Elles vont avoir accès aux boissons, pas toi. C’est ça un privilège. Ça ne répare rien évidemment, il n’y a pas de rééquilibrage possible. Mais on visibilise ce qui pourrait potentiellement se passer dans la vraie vie, ou ce qu’on réclame.
Makeda Monnet : Ça permettait surtout de visibiliser ce groupe qu’on ne voit pas d’habitude. Ici elles sont ensemble, font bloc, on les voit réagir de manière spontanée et directe à ce que nous on fait, et le public majoritaire se prend ça dans la gueule. Ce qu’ils ne veulent pas voir.
C’est nos institutions, on les paye, donc c’est notre droit aussi de prendre ce lieu-là. D’y emmener nos récits.
Rébecca Chaillon
Plus que réagir, les personnes du public « femmes et personnes trans et non-binaires afrodescendantes » viennent parfois spontanément prendre part au spectacle et performer avec vous sur scène.
Rébecca Chaillon : Iels sont très à proximité, il n’y a qu’un pas pour être sur le plateau. Des personnes du public veulent rester dans leur siège, d’autres viennent nous aider, chantent le zouk, font le twerk. Certaines personnes me demandent « Vous les payez ? ». Ils refusent de se dire que ces femmes qui improvisent et participent font partie du public. Ils pensent que ce sont des figurantes.
Et on a des grandes surprises, en termes de ce que cette non-mixité soulève. À Paris, c’était rempli, il y avait trente personnes afrodescendantes sur scène et encore dix dans le public, parce qu’il n’y avait plus de place. Quand le spectacle s’est fini, elles ont envahi le plateau, il y en a qui sont venues à nos pieds pendant qu’on était encore en arbre, elles se sont assises et ont discuté. C’était comme un cocktail, elles ont échangé dans toute la pièce, les meufs noires du public majoritaire sont montées, et tous les autres sortaient. Il y a un truc très fort qui se passe, et certaines personnes ne veulent pas le comprendre.
Comment vous êtes vous posé la question du public « Le reste du monde » dans la manière d’amener ces problématiques ? Est-ce qu’en devant composer avec un public majoritairement blanc, vous avez été amené·es à modifier certains tableaux ?
Rébecca Chaillon : Déjà, on sait que parmi les personnes afrodescendantes, tout le monde n’est pas militant. Dans le film Tout simplement noir, il y a cette scène où le personnage va à la Brigade anti-négrophobie et se sent en dehors parce qu’il ne connaît pas la date de la Révolution haïtienne. L’idée, c’était pas de recréer ça sur le plateau et de se faire croire que toutes les personnes afrodescendantes étaient au courant de leur culture.
Ensuite, on est dans l’institution, donc on ne pouvait pas se cacher qu’on n’allait pas remplir trois cents places de personnes afrodescendantes. Bien sûr, je me suis demandé : « Qu’est-ce que c’est que ce spectacle ? Si je voulais ne m’adresser qu’aux personnes noires, je ne le ferais pas dans un CDN [Centre dramatique national]. » Et en même temps c’est de l’argent public, c’est nos institutions, on les paye, donc c’est notre droit aussi de prendre ce lieu-là. D’y emmener nos récits.
Donc il fallait partir du fait que ça allait être un double enjeu : déjà, que les personnes afrodescendantes se sentent légitimes d’aller au théâtre, d’accéder à ce style de jeu, à la performance. Et de l’autre côté, il fallait créer ce groupe qui s’empouvoire de manière visible au plateau, mais tout en sachant qu’on allait devoir dealer avec ce regard blanc, et devoir le déconstruire. Pour moi c’était assez évident, le ratio est celui de la vraie vie. Il y avait des centaines de blancs, qu’on appelle « Le reste du monde », face à une quinzaine de meufs et personnes noires. C’est bien ce rapport de force-là avec lequel on deale tous les jours. À part si tu vis isolée, ou que tu as réussi à fabriquer une communauté avec uniquement ces personnes-là. Mais la plupart des gens, quand ils vont au boulot ou faire des courses, sont confrontés à ce rapport de force-là.
L’universalisme est toujours représenté par la blanchité, l’hétéronormativité. Il est porté par un moule dans lequel, à plein d’endroits, je ne me reconnais pas. Mais ça pourrait aussi être nous. Nous aussi, nos corps et nos récits pourraient être universels.
Fatou S
On pourrait dire qu’il y a toujours une double adresse dans vos propos sur scène ? À la fois pour les femmes et personnes afrodescendantes d’un côté, et de l’autre, pour le public « Le reste du monde » ?
Ophélie Mac : C’est un pied entre les deux. C’est vraiment cette zone où on passe notre temps à être, sur le fil. Quand on fait les petites annonces, c’est vraiment ce qu’on est. Sans chercher à mettre d’accord qui que ce soit. À d’autres moments, on a envie de tendre le bâton, et de prendre un peu « Le reste du monde » dans une adresse féroce, avec un ton accusateur, en disant « Vous ». On voit qu’ils tombent dans les pièges et les écueils et on passe par le rire gras, sec ou jaune pour les éduquer. Après tu repars comme tu peux. Du côté du public afrodescendant, on les voit chamboulées, elles se sont senties vues, entendues, prises en compte.
Rébecca Chaillon : Un jour, une meuf est venue nous dire : « Vous faites honneur à toutes les femmes. » C’est sûr que c’est puissant, parce qu’on parlait d’intersectionnalité, de handicap, d’être enceinte, de devoir batailler pour la PMA. Il y a plein de gens que ça concerne à différents endroits. Ça rassemble. Pour moi tout le monde peut s’identifier. Même les gens qui se sont sentis à l’écart. À Nancy, une femme de 18 ans nous a dit : « Je ne sais pas si j’ai le droit, mais je me suis sentie concernée. » Je lui ai dit oui, parce que ça pourrait être un spectacle juste féministe aussi, il y a plein de choses qui sont dites là qu’on aurait bien aimé entendre juste en tant que femmes.
Dans ce genre de cas, que pensez-vous de ce côté universaliste ?
Fatou S : C’est changer la balle de camp. L’universalisme est toujours représenté par la blanchité, l’hétéronormativité. Il est porté par un moule dans lequel, à plein d’endroits, je ne me reconnais pas. Mais ça pourrait aussi être nous. Nos corps et nos récits aussi pourraient être universels.
Le but de ce quiz, c’est de faire sortir les inconscients racistes.
Rébecca Chaillon
Pour finir sur le quiz interactif, dans la représentation à laquelle nous avons assisté, les personnes du public majoritaire riaient assez fort, répondaient sans gêne. C’est justement ce type de réactions que vous attendez ? Quel est le but de ce quiz, finalement ?
Rébecca Chaillon : Le but de ce quiz, c’est de faire sortir les inconscients racistes. J’aime bien qu’ils sortent d’eux-mêmes à travers le jeu, parce qu’on est très très con quand on joue, on a toujours envie de gagner.
Mais il y a aussi des moments où on a eu des doutes sur le public. Il ne fallait pas que nous, on sorte en étant bousillées. Des fois on n’était pas très bien, avec des gens qui criaient « Kirikou » à un moment où ce n’était même pas le mot à deviner. Je me dis : c’est pas grave parce qu’on est ensemble, on est les maîtresses du truc. Mais si on sent qu’on va se faire avaler par le public, parce qu’ils rigolent trop fort, qu’ils sont trop à l’aise, on travaille sur une version plus serrée. Des fois on fait la colonisation, on prend les sacs à main des gens dans le public et on les garde jusqu’à la fin du spectacle. On essaye de trouver des situations comme ça, pour renverser le truc. Comme disait Ophélie, il y a mille rires possibles. Donc voilà, on s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas donner la même chose à chaque public. Et on peut se permettre, vu le succès du spectacle, vu la rumeur qui court sur le fait que c’est interactif, de durcir le truc. Que les gens ne se disent pas : « Ah on va enfin voir le moment dont tout le monde parle » et qu’ils ne se sentent pas si à l’aise.
Makeda Monnet : Et puis, souvent, ils n’arrivent pas à deviner quand on les imite eux. Quand on fait le racisme anti-blanc, il y a un grand silence. Ils regardent, ils se demandent. Au début, ils se manifestent fort parce qu’ils pensent qu’ils ont compris, ils pensent qu’ils sont avec nous. C’est ça qui est drôle.
Cette séquence en particulier a-t-elle une dimension cathartique pour vous?
Ophélie Mac : Oui, même entre nous, on se surprend entre équipes, on sort des nouveaux personnages, quand on a vraiment envie de gagner. C’est le moment où je m’éclate le plus.
Rébecca Chaillon : On s’éclate à faire deviner des trucs problématiques qu’on a, en général, mal vécus. On essaye de mettre le doigt sur ces personnalités qui nous ont construites et qui nous ont aliénées. Tous ces endroits aliénants de construction de modèles qu’on a eus, et qu’ici on défait. Donc c’est cathartique de les jouer, de s’en moquer, de s’en détacher, de pouvoir tout être.
Carte noire nommée désir, texte et mise en scène de Rebecca Chaillon, avec Estelle Borel, Rébecca Chaillon, Aurore Déon, Maëva Husband (en alternance avec Olivia Mabounga), Ophélie Mac, Makeda Monnet, Davide-Christelle Sanvee, Fatou S.
Du 28 novembre au 17 décembre 2023 au Théâtre de l’Odéon, en association avec le T2G de Gennevilliers et la MC93 de Bobigny.
Relecture et édition : Apolline Bazin, Benjamin Delaveau, Sarah Diep
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Chaque fois qu’Idée du Désir, l’artisan créateur français 🇫🇷 de sextoys en bois, sort un nouveau modèle, c’est une joie que de le tester. Aujourd’hui, je vais tester le godemichet Adam Phalli. Présentation du godemichet Idée du Désir Adam Phalli Tiens, c’est marrant, Adam qui teste un sextoy appelé Adam… quelle coïncidence… Ben… ce n’est…
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28 personnes sont renvoyées devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement aggravé à l'encontre de la femme d'affaires et patronne de l'agence d'influenceurs Shauna Events, Magali Berdah. Récit d'un clavaire.
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Le processus naturel de la ménopause suscite souvent des préoccupations légitimes chez les femmes, notamment en ce qui concerne son impact sur la vie sexuelle. De récentes études médicales suggèrent que les croyances populaires selon lesquelles la ménopause entraînerait automatiquement un ralentissement de l’activité sexuelle chez les femmes sont souvent exagérées. La ménopause, définie par l’arrêt naturel des menstruations, est une étape incontournable dans la vie de chaque femme, mais cela ne signifie pas nécessairement une dégradation de son expérience sexuelle.
De nombreux experts affirment que l’influence de la ménopause sur la vie sexuelle des femmes est complexe et varie d’une personne à l’autre. Bien que certaines femmes puissent ressentir des changements liés à la ménopause, tels que la diminution de la libido ou des modifications hormonales, d’autres peuvent ne pas ressentir ces effets de manière significative. Il est crucial de comprendre que la ménopause ne doit pas être considérée comme une phrase inévitable pour l’activité sexuelle, mais plutôt comme une étape au cours de...Lire la suite sur Union
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Dans le domaine de la santé sexuelle, la contraception et la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) sont souvent considérées comme des préoccupations distinctes.
La contraception vise à empêcher une grossesse en utilisant diverses méthodes, allant des contraceptifs hormonaux tels que la pilule, le patch ou l’anneau vaginal, aux méthodes non hormonales telles que les préservatifs, les diaphragmes et les stérilets. L’efficacité de ces méthodes est bien établie en termes de prévention des grossesses non désirées, mais qu’en est-il de leur capacité à protéger contre les IST ?
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La sexualité est de plus en plus discutée ouvertement, la pratique du sexe anal parmi les jeunes suscite de nombreuses questions. Une étude récente menée par l’institut de recherche sur la santé sexuelle a révélé que, contrairement aux idées préconçues, un pourcentage significatif de jeunes adultes explorent activement le sexe anal. Les raisons varient, allant de la curiosité à la recherche de nouvelles expériences intimes. Il est de souligner l’importance d’une éducation sexuelle complète et accessible pour garantir que ces choix sont informés et consensuels.
L’étude, qui a sondé un échantillon représentatif de jeunes de 18 à 25 ans, met en lumière une évolution des attitudes envers la sexualité. Les résultats indiquent que près de 35% des participants ont expérimenté le sexe anal au moins une fois. La nécessité d’une communication ouverte sur la sexualité entre les jeunes et leurs partenaires, ainsi qu’avec les professionnels de la santé. Les chercheurs soulignent également que cette tendance met en évidence l’importance d’une éducation sexuelle inclusive qui aborde toutes les facettes de la sexualité, en mettant l’accent sur la sécurité, le consentement et le respect mutuel.
Il est essentiel de noter que la pratique du sexe anal peut comporter des risques et nécessiter...Lire la suite sur Union
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Depuis des décennies, la masturbation féminine reste un sujet souvent entouré de tabous et de préjugés. Une étude récente menée en France a tenté de lever le voile sur cette pratique intime. Selon les résultats, un pourcentage surprenant de femmes françaises s’adonnent à la masturbation. L’enquête révèle que près de 70 % des femmes présentes ont déjà expérimenté la masturbation au moins une fois dans leur vie. Ces chiffres soulignent un changement progressif dans la perception de la sexualité féminine et la nécessité de briser les stigmates associés à cette pratique naturelle.
Malgré cette avancée vers une acceptation plus large de la masturbation féminine, l’étude met également en lumière certaines disparités. Les femmes plus jeunes sont plus susceptibles de rapporter une expérience positive de la masturbation, tandis que les générations plus âgées semblent encore confrontées à des normes sociales restrictives. Ces résultats appellent à une réflexion sur l’éducation sexuelle et le besoin de promouvoir une compréhension saine de la sexualité féminine à tous les âges.
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La sexualité est de plus en plus présente dans le discours public, la gestion de la libido devient une préoccupation commune. Il est essentiel de reconnaître que la libido est une force naturelle et normale. Il est tout aussi crucial de trouver un équilibre pour éviter que cette énergie ne devienne envahissante. La communication ouverte avec son partenaire est la première étape pour comprendre les besoins et les attentes mutuelles. Explorer ensemble les fantasmes, les limites et les désirs peut renforcer la connexion émotionnelle et physique tout en favorisant une compréhension profonde.
La pratique régulière d’une activité physique peut jouer un rôle significatif dans la gestion de la libido. L’exercice physique libère des endorphines, améliore l’humeur et contribue à maintenir un équilibre hormonal sain. En intégrant une routine d’exercice dans sa vie quotidienne, chacunpeut canaliser son énergie de manière positive et maintenir une santé sexuelle équilibrée. Parallèlement, la méditation et la pleine conscience peuvent aider à maîtriser les impulsions, en permettant de canaliser les pensées de manière consciencieuse et réfléchie.
Il est important de reconnaître que la gestion de la libido est une quête personnelle. Chacun a des besoins et des rythmes différents, et il est essentiel de...Lire la suite sur Union
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Ce sont les trois principales recommandations des Nations Unies pour renforcer la diplomatie féministe française. Le 17 octobre dernier, la France a été auditionnée par le Comité des Nations Unies en charge du suivi par les États de la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard […]
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Le temps qui court, le temps qui passe, qui si l'on n'y prend garde remplit tout notre espace, nous projetant hors de nous-mêmes, nous laissant hors d'haleine, pantois·e·x. Impérieuse, obsédante, l'idée se fait alarme, instille en nos esprits d'étranges sentiments, faisant vibrer la fibre coupable, nous privant des plaisirs de l'instant présent et de la nonchalance. Procrastination.
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La chercheuse Juliette Ferry-Danini fait paraître un essai édifiant qui lève le voile sur l’inefficacité du Spasfon, médicament majoritairement prescrit aux femmes, et l’inertie des autorités de santé. Une recherche qui semble déplaire aux masculinistes…
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Le tourbillon frénétique de la vie moderne, où les exigences professionnelles, les engagements sociaux et les responsabilités familiales peuvent souvent monopoliser notre temps et notre énergie, il est crucial de se rappeler l’importance fondamentale d’aimer et de chérir son homme. Au-delà des tumultes quotidiens, cultiver l’amour dans une relation de couple est une clé essentielle pour maintenir une connexion profonde et durable.
Les relations sont souvent pratiquées à l’aune de critères extérieurs tels que la réussite professionnelle, la stabilité financière, ou même la compatibilité sociale, l’essence même de l’amour peut parfois être négligée. Il est impératif de reconnaître que l’amour, dans sa forme la plus pure, est le ciment qui lie deux individus dans une relation. C’est cette force qui surmonte les obstacles, guérit les blessures et nourrit la croissance personnelle et collective.
L’amour envers son homme va au-delà des gestes romantiques occasionnels. C’est un engagement quotidien à comprendre, à soutenir et à célébrer l’autre. C’est reconnaître que chaque individu est une entité unique avec ses forces, ses faiblesses et ses rêves. En aimant...Lire la suite sur Union
Cet article Comment prendre soin de son homme et de son couple au quotidien ? est apparu en premier sur Union.
Dans notre ère numérique où les rencontres se font souvent à travers des applications de rencontres en ligne, le concept de s’engager dans une relation prend une nouvelle dimension. Les étapes qui mènent à une relation épanouissante ne sont pas toujours claires, et de nombreuses personnes se demandent comment naviguer dans ce dédale complexe. Les aspects clés de l’engagement relationnel, offrant des conseils pratiques sur la manière de construire des liens durables.
Avant de plonger tête baissée dans une relation, il est essentiel de se connaître soi-même. L’introspection est la première étape pour comprendre ses besoins, ses valeurs et ses objectifs. Prenez le temps de réfléchir sur ce que vous recherchez dans une relation et ce que vous êtes prêt à investir émotionnellement. Se connaître permet d’éviter les pièges de relations incompatibles et de favoriser des engagements coordonnés sur la compréhension mutuelle.
La communication est le pilier d’une relation saine. Écouter activement et exprimer ses propres sentiments de manière respectueuse des compétences cruciales. Avant de s’engager, prenez le temps d’avoir des conversations ouvertes sur des sujets importants tels que les valeursfamiliales, les ambitions professionnelles, et les attentes de la relation. Une communication...Lire la suite sur Union
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Cet article Que faire pour la journée mondiale de lutte contre le sida ? provient de Manifesto XXI.
Ce vendredi 1er décembre, c’est la Journée internationale de lutte contre le sida, une parfaite occasion pour : se faire dépister, s’informer sur les luttes actuelles (car l’épidémie n’est pas finie !) et passées, faire vivre nos cultures communautaires de prévention, de soin et de mobilisations, aller danser pour célébrer nos mort·es ou découvrir la richesse du legs artistique, en particulier filmique et vidéo, de la lutte contre le sida.Pour vous orienter dans ce vendredi et ce week-end chargés en actualités autour des luttes sur le sida ravivées ces dernières années, on fait un point sur les options qui s’offrent à vous.
La marche annuelle d’Act Up-ParisLe cortège partira de Père Lachaise (entrée boulevard de Ménilmontant) à 18h jusqu’à République, où devrait être déployé le Patchwork des noms et avec des prises de parole de nombreuses associations de la lutte contre le sida.
Par le son, par la danse, par la lutte : la soirée de levée de fonds d’Act Up-ParisRendez-vous ce vendredi 1er décembre au Zèbre Belleville, avec une partie cabaret des plus alléchantes avec Martin Dust, Corinne Masiero et les Vaginites, Tahnee, Bambi Owens et Madame B Owens, Lapop Lexomil, les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence et Juda La Vidange. La partie DJ set sera ensuite animée par Jennifer Cardini (ticket 35€).
Talk « De quelle façon l’art peut aider à lutter contre la sérophobie ? »Cette table ronde sur la question de l’intersection entre l’art et l’activisme dans la lutte contre le sida est organisée par le festival Jerk Off avec la co-fondatrice de Manifesto XXI Apolline Bazin, le drag king Victor Marzouk et le photographe Régis Samba-Kounzi. Le 1er décembre de 19h à 21h à la Maison des Métallos (gratuit).
Veillée célébrative Very Important History aux AmarresCet événement rassemble des étudiant·es de l’école des beaux-arts de Paris-Cergy ainsi que Orion Lalli, artiste et militant politique ; en collaboration avec le Front Transfem. Au programme, un talk, des performances et des installations pour transmettre les histoires du VIH. DJ set assuré par mikaël kamaji, fondateur de la Frivole de Nuit. Belle soirée à prix libre.
Sidragtion, partout en FranceComme tous les ans, la communauté des artistes drag se mobilise pour arpenter les rues et récolter des fonds au profit du Sidaction ! Côté événements cette année retrouvez par exemple à Marseille une soirée avec 30 queens, kings et créatures à l’Espace Julien ! À Lille le show sera suivi d’un DJ set de Barbara Butch ! Toutes les infos sur l’insta du Sidragtion.
3 x 95% de raisons d’être solidaires le samedi 2 décembreToute une journée d’ateliers de prévention en santé sexuelle (autour de la contraception thermique et de l’auto-injection avec le Front Transmasc et le Flirt qui tiendront aussi des stands), de marché de créateur·ices (illu, tattoo, nail, piercing…), et une soirée avec drag, pole dance et DJ, organisées par l’une des plus importantes et anciennes associations de lutte contre le sida, AIDES 93, et l’asso Gabr·iel·le, au 6B à Saint-Denis (gratuit, dons possibles).
Week-end spécial au Positive Life Festival (Suisse)Le Positive Life Festival à Lausanne les 1 et 2 décembre, pour deux jours de plongée dans la culture visuelle du VIH/sida, avec des créations contemporaines sur les enjeux présents des vies et des luttes séropositives, ainsi que des projections d’archives vidéo pour comprendre comment les images du passé façonnent nos imaginaires de l’épidémie.
La grande braderie AIDESUn peu plus tard dans le mois aura lieu la 30ème grande braderie de la mode de AIDES, avec un ensemble de vêtements, accessoires et parfums bradés à 75%. Les revenus servent à soutenir l’association dans ses actions de prévention et de lutte contre l’épidémie. Cela aura lieu du 7 au 10 décembre aux Magasins Généraux de Pantin et du 14 au 17 décembre au Docks Village à Marseille.
S’informer par des podcastsRé-écouter la série de podcasts réalisés par Soizic Pineau et produit par Manifesto XXI autour de l’exposition au Mucem VIH/sida : l’épidémie n’est pas finie !
Relecture et édition : Apolline Bazin
© Les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, visuel de la soirée Act-Up, graphisme de Maïc Baxane
Cet article Que faire pour la journée mondiale de lutte contre le sida ? provient de Manifesto XXI.
Embrasser pour la première fois peut être une expérience excitante, mais aussi intimidante. Que vous soyez adolescent ou adulte, les papillons dans l’estomac et les pensées anxieuses peuvent accompagner ce moment spécial. Ne vous inquiétez pas, car embrasser est un art qui peut être appris et amélioré au fil du temps.
Avant même que vos lèvres ne se touchent, la communication non verbale joue un rôle crucial. Assurez-vous que le moment est approprié pour observer les signaux du langage corporel de votre partenaire. Un contact visuel prolongé, un sourire timide ou...Lire la suite sur Union
Cet article Comment bien vivre un premier baiser ? est apparu en premier sur Union.
Draguer une femme peut sembler être un exercice délicat, mais avec la bonne approche, cela peut devenir une expérience plaisante et enrichissante. Des astuces infaillibles pour séduire une femme avec élégance, en mettant l’accent sur le respect mutuel et la communication authentique.
Cet article Comment draguer avec élégance? est apparu en premier sur Union.
En relisant mes posts précédents , je m’aperçois qu’il m’a fallu de nombreuses années pour comprendre que ce symptôme avait été inventé de toute pièce. Appliquant les enseignements prodigués dans les années 70-80 par la Société Française de Sexologie Clinique et l’Institut de Sexologie, je ne comprenais pas -bien que les utilisants- le manque d’efficacité … Continuer la lecture de « Ejaculation Prématurée: Comment la contrôler? »
Cet article Ejaculation Prématurée: Comment la contrôler? est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
Les manifestations du 25 Novembre contre les violences faites aux femmes et minorités de genre ont été un franc succès populaire avec près de 100 000 participantes partout en France. Cela montre une fois de plus la force de la mobilisation pour en finir avec les violences. Cependant, nous, associations et collectifs féministes, membres des […]
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Hanna Assouline est née il y a trente ans dans un milieu militant. Son identité plurielle l’a beaucoup nourrie et a joué un rôle dans cette volonté de réconciliation entre juifs et musulmans. Dans son quartier de naissance, le XXe, elle était la seule juive, identifiée comme telle, et sensibilisée au sujet, au milieu de […]
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Cheveux courts, corpulence imposante, blouson en cuir et jean Levi’s… Que deviennent les illustres garçonnes de la communauté des femmes* qui aiment les femmes*? 360° rouvre le dossier butch.
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Cet article BDSM : manier le fouet, ça s’apprend provient de Manifesto XXI.
Fin octobre, la Bellevilloise accueillait la toute première édition de la Paris Fetish Week. L’événement était organisé par Demonia, soirée BDSM de référence depuis 30 ans, et proposait de nombreux ateliers pour ravir novices et adeptes des pratiques alternatives. Parmi elles, une classe de maniement de fouet organisée par l’ambassadrice Ness Harper a éveillé notre curiosité.Avant de lancer son cours, Ness Harper – la quarantaine, chevelure brune, robe noire ceinturée par un petit corset – lance un tour de présentation. «Je n’ai jamais été fouetté et je n’ai jamais fouetté, pas même mes Percherons » lance joyeusement un participant. Le trait d’humour fait mouche et déclenche quelques rires dans l’assemblée. Ce jeudi après-midi d’octobre, dans la salle tendue de velours vert de la Bellevilloise, une vingtaine de personnes sont réunies pour recueillir les enseignements d’une maestria du fouet. Les élèves de Ness Harper cet après-midi ont entre 30 et 50 ans. Il y a 5 couples, un duo domina-soumis, une domina à qui on a offert un fouet, une camgirl dont les abonnés lui demandent de manier l’objet… Les présentations faites, c’est parti pour deux heures d’initiation qui s’achèveront avec de la pratique (pour qui veut) sur l’un des deux modèles qui accompagne Ness. En amont de la classe, la domina nous a donné le ton : « C’est à la personne dominante de faire attention à l’autre. » Comprendre : si le fouet claque, c’est plus pour l’ambiance que pour vraiment faire mal.
A vos fouetsLa classe commence par les basiques du consentement et un point sur le matériel. Langue de dragon, chat à neuf queues, loup blanc… le vocabulaire pour décrire les fouets est imagé. Selon la maîtresse de la classe, la sensation d’un bon coup de fouet se compare à une « piqûre de guêpe ». Ness partage à ses apprenti·es du jour le nom des différentes parties du fouet, les avantages des différentes matières, des conseils d’entretien. Elle dispense également les noms et adresses pour acheter des fouets de qualité (compter entre 250 et 700€ selon le modèle). Pour faire son fouet au début, pas de mystère, il faut pratiquer tous les jours. La domina révèle un de ses petits secrets : « Je dors avec mes fouets quand ils sont neufs, pour les faire ». Au cours de tout l’atelier, elle insiste sur l’hygiène et l’impératif de désinfecter son fouet et la peau de son partenaire à chaque fois.
Forte de plus de dix ans d’expérience, Ness Harper est un pilier de la communauté BDSM à Paris, l’organisatrice Des goûters du divin du marquis qui se tiennent tous les vendredis après-midi. Passionée de photo érotique, c’est après son divorce qu’elle rencontre pour la première fois le monde des plaisirs corsés. « J’ai beaucoup aimé avoir cette prise de pouvoir et j’ai commencé à dominer certaines personnes. » se remémore-t-elle en amont de l’atelier. La bascule vers le travail du sexe se fait progressivement : « Dans ma vie professionnelle, il y a eu un tournant. Je me suis demandée ce que je pourrais faire pour allier tout ce que j’aime c’est à dire l’humain, le BDSM la photographie ? J’ai eu cette proposition de reprendre Les goûters, marque existante depuis 20 ans, et j’ai accepté. »
Être bon·ne en coupsMais pourquoi avoir fait du fouet sa spécialité ? Il y a huit ans, la domina se blesse à l’épaule. Une déchirure du tendon douloureuse qui l’amène à observer les gestes des autres avec attention pour les réinterpréter selon ses capacités. « Je me suis dit que j’allais apprendre à fouetter délicatement et caresser la peau. », jusqu’à développer un geste reconnaissable, bien à elle. Exit donc la représentation de la domina en colère, comme Elektra dans Pose ou Tiff dans Bonding : pour bien dominer, mieux vaut avoir de l’empathie. « Si on n’aime pas les hommes ou les femmes, qu’on veut se venger en leur faisant mal… je ne juge pas mais ce n’est pas ma façon de faire. Pour moi la domination est un art. » explique Harper. Mais donc avec quelle intention travaille-t-elle cette pratique si forte symboliquement ? « Ce qui me traverse c’est d’être en accord avec moi et créer des émotions. »
Pour prendre le coup de main (de maître), les élèves de Ness vont reproduire les différents mouvements enseignés par la domina, puis s’entraîner d’abord sur du papier bulle et un drap. La pièce peine à contenir le petit groupe, car la pratique du fouet requiert de l’espace pour être safe et il n’est pas si facile d’apprendre à viser ! L’ambiance est studieuse, bon enfant. Les couples s’enlacent entre deux passages en exercice, les partenaires se font des retours sur leurs mouvements, la manière d’impacter, leurs sensations. Le temps file vite, en temps normal Ness Harper ne reçoit d’ailleurs pas tant d’élèves en même temps.
Quand c’est leur tour, les modèles sont ravi·es de tendre enfin leur chair aux apprenti·es qui visent les fesses et le haut du dos. Interdit de viser la zone des lombaires qui peut faire très mal, les zones de la poitrine et du cou sont elles aussi proscrites pour les novices. A la fin de la session, Victoria, participante et animatrice d’atelier d’écriture érotique est ravie : « Ça permet de passer une peur, celle d’être sur de la vraie peau. Finalement c’est assez intimidant, même quand on joue sur des personnes expérimentées, avec un cuir déjà fait. » La jeune femme reconnait en riant qu’il n’est pas si facile de passer à l’acte : « j’étais plus flippée que [le modèle]. » Elle prévoit de s’entraîner sur un coussin, comme préconisé lors du cours, avant de s’attaquer aux fesses de son partenaire…
Image à la Une : © Eskal Ton
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En quelques jours, plusieurs célébrités ont été accusées par de nombreuses femmes de faits de viols, agressions sexuelles ou violences. Des dénonciations qui montrent encore une fois l'incohérence de "séparer l'homme de l'artiste".
L’article Gabriel Matzneff, Sébastien Cauet, Jamie Foxx, Axl Rose, P. Diddy : retour sur une semaine d’accusations est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Le sport bien plus qu’une simple activité physique, est un véritable catalyseur de bien-être pour l’organisme. Au-delà de l’énergie dépensée et des muscles sollicités, il engendre une cascade d’effets positifs qui touchent tant le corps que l’esprit. De la tête aux pieds, le sport agit comme un élixir de santé, contribuant à prévenir véritablement de nombreuses affections et à améliorer la qualité de vie. Les divers impacts du sport sur l’organisme, dévoilant ainsi les multiples facettes d’une pratique régulière.
Il constitue un moyen efficace de maintenir un poids corporel équilibré. En brûlant des calories et en favorisant la dépense énergétique, il contribue à prévenir l’obésité, une condition associée à de nombreux problèmes de santé tels que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et les troubles métaboliques. En outre, l’exercice physique favorise le développement musculaire, participant ainsi à la création d’une silhouette plus tonique et à l’amélioration de la posture.
Sur le plan cardiovasculaire, le sport est un allié de taille. Il renforce le muscle cardiaque, améliore la circulation sanguine et régule la pression artérielle. Ces effets cumulés réduisent significativement les risques de maladies cardiovasculaires,...Lire la suite sur Union
Cet article Et si on faisait plus de sport pour aller mieux ? est apparu en premier sur Union.
Le sexe, un sujet qui a longtemps été enveloppé de mystère et de tabous, est au cœur de nombreuses discussions et débats un revêt une importance profonde dans la vie des individus, influençant non seulement leur santé physique, mais aussi leurs relations émotionnelles et leur place dans la société.
Le premier aspect à considérer est la dimension physique du sexe. Sur le plan biologique, la sexualité joue un rôle essentiel dans la reproduction humaine, assurant la survie de l’espèce. Réduire le sexe à sa seule fonction reproductrice serait une simplification excessive. Le sexe a également des implications cruciales pour la santé globale.
Des études ont montré que l’activité sexuelle régulière peut avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire, renforcer le système immunitaire et améliorer la qualité du sommeil. Les hormones libérées pendant l’activité sexuelle, telles que l’ocytocine et la dopamine, contribuent au bien-être émotionnel en provoquant le stress et en favorisant le sentiment de bonheur. Ainsi, sur le plan physique, le sexe n’est pas seulement une question de reproduction, mais aussi un élément essentiel du bien-être global.
Cet article Pourquoi le sexe est-il encore (si) tabou ? est apparu en premier sur Union.
Les étudiantes de l’École supérieure de journalisme de Lille publient une tribune dénonçant les violences qu’elles subissent avant même d’être diplômées.
L’article Tribune : les étudiantes en journalisme dénoncent le sexisme dans la presse locale et régionale est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
A l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’Union Régionale Hlm Grand Est et la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) dévoilent leurs outils de communication à destination des bailleurs de la région. En collaboration avec les associations du réseau Solidarité Femmes, trois supports ont pu être travaillés afin […]
L’article L’Union Régionale Hlm Grand Est et la Fédération Nationale Solidarité Femmes s’associent pour outiller les organismes Hlm face aux violences conjugales est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
La réalisatrice Molly Manning Walker plonge audacieusement dans le tumulte des premières expériences sexuelles féminines avec son premier long métrage : How to Have Sex. Salué au festival de Cannes dans la section « Un Certain Regard », ce film français offre un aperçu audacieux et provocateur de la liberté sexuelle des femmes. Trois jeunes étudiantes, Tara, […]
L’article « How to Have Sex » : L’Exploration Cinématographique de la Liberté Sexuelle Féminine est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
La Suisse s’est ralliée à l’objectif de l’ONUSIDA de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 [1]. David Haerry, président du Conseil Positif Suisse, s'exprime sur la situation actuelle.
L’article Journée mondiale de lutte contre le sida et objectifs d’ici à 2030 est apparu en premier sur 360°.
La spontanéité n’est pas un conseil qu’on donne souvent aux amoureux, ni même en séduction, et pourtant c’est une qualité importante. Il n’y a rien de plus naturel et de plus « vous » que vos actions instinctives, que votre spontanéité ! Une personne qui vous aime pour ce que vous êtes, ne peut qu’apprécier votre capacité à savoir vous montrer tel.le que vous êtes.
Les sentiments ont besoin de spontanéité« Tomber amoureux » est une expression qui renferme en elle l’idée de chute, mais aussi de soudaineté. Ce n’est pas un sentiment qu’on arrive à anticiper, il nous prend de court, même si on peut voir des signes annonciateurs. Pourquoi le sentiment amoureux aurait une forme spontanée, mais ensuite nous voudrions tout contrôler, tout encadrer dans nos relations affectives ?
« Jouer un rôle » est souvent une méthode employée pour séduire. C’est le type de « bons » conseils qu’on peut trouver sur certains sites de coachs en séduction qui visent d’abord la gent masculine. Prétendez que, faites-lui penser que, jouez le jeu du… on ne compte pas le nombre d’adages qui indiquent que « la fin justifie les moyens », aussi hypocrites puissent-ils être. Quel triste raccourci des relations !
Une campagne de publicité de Meetic mettait parfaitement en valeur l’importance de montrer et surtout d’accepter de montrer ce qu’on est, sans se brider. C’était une ode à la spontanéité dans le rapport amoureux, avec cette phrase mythique « Aimez vos imperfections », car si « vous n’aimez pas vos imperfections, quelqu’un les aimera pour vous ». C’est exactement ça. Certains de nos élans spontanés, de ce que nous sommes réellement peuvent nous sembler négatifs, or ils peuvent constituer notre plus grand atout charme.
Vidéo pub Meetic « Love your imperfections » La spontanéité est un atout pour votre sexualitéFaites preuve de spontanéité dans vos désirs, sans oublier évidemment que le consentement n’est pas optionnel.
La spontanéité demande aussi du courage, on vous l’accorde ! Combien de femmes n’osent pas faire le premier pas ? Et ces hommes qui se retiennent de dire « je t’aime » alors que ça leur brûle les lèvres ? Combien sommes-nous à ne pas oser prendre les devants sexuellement parce qu’on se dit que «ce n’est pas le moment » ?
La spontanéité est un atout également pour votre sexualité. Faire l’amour dépend de notre humeur, de notre état physique, de notre environnement, de notre relation, de nos fantasmes, de notre situation… à un instant donné. C’est éminemment fluctuant et requiert aussi d’écouter ses envies instinctives quand les conditions le permettent. Pour les parents, cela est souvent compliqué avec les enfants à côté par exemple. Pour les ados, cela est aussi compliqué avec les parents à côté. Il faut donc trouver des ajustements, comme oser profiter de lieux moins conventionnels de la maison, comme la salle de bain, voire se lâcher discrètement dans des lieux insolites à l’extérieur.
La spontanéité sexuelle signifie aussi prendre des initiatives, ne pas toujours attendre que l’autre soit acteur d’un plaisir qui se vit à deux. Par exemple, votre plan cul se lance dans des tirades shakespeariennes pendant l’acte et vous n’aimez pas cela ? Faites-le comprendre et transformez ça en jeu sexuel si vous en avez l’envie.
Illustration réalisée par Mathilde AngevinVous avez l’impression que la routine quotidienne est en train de tuer votre couple à petit feu ? Si vous en avez les moyens financiers, improvisez un week-end en amoureux pour vous offrir une bulle de respiration. Pourquoi pas tester un service de fantasmes comme My Sweet Fantasy ? Une pensée coquine vous traverse l’esprit au boulot et vous souhaitez la partager, envoyez un petit sexto !
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La communication sexuelle est plus ouverte que jamais, il est surprenant de constater que de nombreuses personnes rencontrent encore des difficultés à atteindre l’orgasme. Cette quête intime, souvent délicate à aborder, demeure un sujet tabou pour beaucoup, malgré l’abondance d’informations disponibles. De nombreux individus se retrouvent face à une frustration croissante, cherchant des réponses à cette énigme sensuelle. Les raisons de cette difficulté peuvent être multiples, allant des...Lire la suite sur Union
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La clé pour maintenir une relation saine réside dans la communication ouverte et honnête. Les couples qui s’engagent à partager leurs pensées, leurs sentiments et leurs attentes établissent une base solide pour la croissance et la compréhension mutuelle. Il est essentiel d’écouter activement son partenaire, de respecter ses opinions et de rechercher des compromis lorsque des divergences surviennent.
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Le terme Switch, en BDSM, désigne les personnes qui peuvent alterner, selon les partenaires ou même avec le/la même, les postures “top” ou les postures “sub”, dominantes ou soumise. Je suis Switch… Parfois, j’ajoute : je n’ai pas les moyens de me passer de la moitié des plaisirs… J’ai eu envie de vous raconter mon…
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Sa prévalence, c-a-d sa fréquence est de l’ordre de 1%. Si ce trouble peut exister chez l’homme, il semble plus fréquent chez la femme. En fait, on ne devrait jamais utiliser le terme « excitation » qui prête à confusion et qui laisse entendre qu’elle est nymphomane ou obsédée sexuelle mais plutôt d’irritation car il n’y a … Continuer la lecture de « LE SYNDROME D’EXCITATION GÉNITAL PERMANENT OU PERSISTANT (SEGP) »
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Rencontre avec Bryan Marciano, réalisateur de L'Arche de Noé (ce mercredi dans les salles), ainsi qu'avec Valérie Lemercier et Finnegan Oldfield, les deux têtes d’affiche de ce film tonique et émouvant autour des jeunes LGBTIQ+ jetés à la rue.
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Le collectif Rouge Direct a confirmé sur RMC Sport sa décision de porter plainte contre porter plainte contre le directeur général de la LFP, pour ses propos devant la Commission d'enquête de l’Assemblée nationale.
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Le collectif Rouge Direct a confirmé sur RMC Sport sa décision de porter plainte contre porter plainte contre le directeur général de la LFP, pour ses propos devant la Commission d'enquête de l’Assemblée nationale.
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La soeur de la victime a appelé les jeunes à "renverser le système" parce que "le féminicide est un meurtre d'État, car l'État ne nous protège pas". En Italie, les cris de colère remplacent la minute de silence.
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Quatre ans. C’est le temps qu’auront durées les recherches de Sabrina Paladino, avant de publier son livre en six mois. Dans le roman Les Nuits Jaunes, elle (se) raconte et questionne les représentations habituelles sur la prostitution et les travailleuses du sexe. On suit le personnage Chiara dans son exploration d’un univers qui lui était parfaitement inconnu, mais qu’elle se plaît à observer d’un regard naïf, curieux et ému.
Les Nuits Jaunes, Sabrina Paladino Un certain regard sur nos intimités à tous-tesTout au long de la lecture, les réflexions et pensées de Chiara nous accompagnent. Cette recherche sur la prostitution fait émerger des questionnements sur la société, le rapport à la sexualité des hommes, sa propre féminité et le regard porté sur les femmes. On ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec La Maison, roman d’Emma Becker adapté en film, qui elle est allée jusqu’à se prostituer dans un bordel pour écrire son roman.
Et puis, la condition de la prostituée n’est-elle pas une caricature de la condition de la femme ?
Les Nuits Jaunes, Sabrina Paladino
L’autrice nous invite à s’interroger sur les visions caricaturales du travail du sexe, qui reste un métier majoritairement effectué par des femmes, à destination des hommes. Quelle définition (re)donner au mot « intimité », quand pour certaines s’exposer sexuellement est un métier ? Pourquoi semble-t-il que la figure de la prostituée sorte de la case « femme » pour devenir « autre » ? Qui sont les clients, pourquoi vont-ils dans les bordels et quel est leur vision des relations homme-femme ?
Cet homme se rend dans ce bordel une fois toutes les deux semaines pour assouvir un désir, conscient que le tarif qui lui est imposé est le paiement d’un service sexuel. »
Les Nuits Jaunes, Sabrina Paladino
L’autrice explique un parti pris de se concentrer sur les travailleuses du sexe qui font ce choix librement, sortant ainsi du stéréotype de la prostitution uniquement forcée.
Un miroir grossissant des relations homme-femmeExplorer le monde des désirs nocturnes pousse l’autrice à questionner son rapport au corps et à la féminité. Le personnage principal évoque ses anciens troubles du comportement alimentaire, son éducation moraliste et les effets néfastes sur l’acceptation de sa sexualité.
Le contexte se passe en Suisse, où la prostitution est légale et les bordels encadrés. L’occasion pour l’autrice de se rendre au coeur de l’action et d’avoir même accès aux archives de Grisélidis Réal, écrivaine et prostituée suisse de renom.
Envers les femmes, la figure de la putain correspond à une figure sombre. C’est une bonne manière de les tenir et de leur faire accepter l’aliénation. « Sois une bonne femme, une bonne épouse, contrôle-toi, car sinon tu pourrais être une p*te et cela serait terrible, cela serait la pire des choses qu’il puisse t’arriver. »
Les Nuits Jaunes, Sabrina Paladino
En tant que lecteur-ices, vous réaliserez sûrement comme Chiara, que vous êtes seulement d’un côté du miroir d’une même réalité. Ce travail de l’ombre met en scène des femmes et des hommes comme vous, ayant un échange sexuel monétisé. Mais, nos relations quotidiennes hétéronormées ne sont-elles pas finalement empreintes des mêmes ressorts ? Qu’est-ce que la prostitution dit de la société patriarcale, du féminisme et de nos sexualités ?
Les Nuits Jaunes, Sabrina Paladino. Edition l’Amour des Maux. 19 €.
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Les institutions religieuses ne sont pas bien vues dans les milieux queer, traumatisés par la somme de violences que ces premières leur ont infligées. La spiritualité est-elle compatible avec les identités LGBTIQ+? Rencontre avec quatre personnes queer qui se sont réconciliées avec leur foi.
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La spermidine est une polyamine ainsi nommée car sa première découverte fut faite dans le sperme. Mais cette substance se retrouve également dans de nombreux aliments et notamment les fromages, le roquefort en particulier, ou les céréales complètes. Une étude publiée dans la très sérieuse revue Nature, il y a quelques années, révèle qu’une supplémentation … Continuer la lecture de « La spermidine: pour améliorer son espérance de vie! »
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Pourquoi soutenir 50-50 Magazine ? Que vous nous lisiez depuis toujours ou depuis peu, vous avez envie d’être toujours mieux informé·es sur les questions touchant à l’égalité femmes/hommes. Nous vous proposons des portraits, des témoignages, des interviews, des dossiers concernant des femmes, mais aussi des hommes, qui par leurs actions, leur engagement font progresser l’égalité de […]
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Le signalement effectué auprès de la justice par la Dilcrah après les chants homophobes entonnés en septembre dernier au Parc des Princes, a été classé sans suite, les auteurs ne pouvant être « individuellement identifiés ».
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Le signalement effectué auprès de la justice par la Dilcrah après les chants homophobes entonnés en septembre dernier au Parc des Princes, a été classé sans suite, les auteurs ne pouvant être « individuellement identifiés ».
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Auditionné par l’Assemblée nationale, ce 22 novembre, le directeur de l'instance, Arnaud Rouger, est revenu sur l'abandon de la campagne du maillot arc-en-ciel, initiée depuis trois ans contre l'homophobie, évoquant un manque de clarté du message qui pourrait faire « la promotion de l'homosexualité ».
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Auditionné par l’Assemblée nationale, ce 22 novembre, le directeur de l'instance, Arnaud Rouger, est revenu sur l'abandon de la campagne du maillot arc-en-ciel, initiée depuis trois ans contre l'homophobie, évoquant un manque de clarté du message qui pourrait faire « la promotion de l'homosexualité ».
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En tant qu’une des ambassadrices de la non-binarité en Suisse romande, l'association Ekivock fête ses trois ans. Rencontre avec trois de ses fondateur·ice·x·s.
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Cet article Conann la Barbare : comment interpréter le dernier film de Bertrand Mandico ? provient de Manifesto XXI.
Cette année, Bertrand Mandico (Les Garçons sauvages, After Blue) présentait son nouveau film Conann à la Quinzaine des Cinéastes, sélection parallèle du Festival de Cannes. Après être sorti·es un peu perplexes de la séance, on est allé·es rencontrer le réalisateur pour lui adresser nos interrogations, et tenter de mieux comprendre les intentions du film qui sort le 29 novembre. [Attention spoilers]Conann revisite la figure mythologique de Conan le Barbare, créée par Robert E. Howard en 1930 et popularisée par le film éponyme de John Milius. Dans l’histoire originale, Conan, personnage sur-viril interprété par Schwarzenegger, est un gladiateur sanguinaire mû par le désir de venger la mort de son père. Dans le remake de Mandico, nous passons d’un seul à six Conann, représentant chacun·e une tranche de vie du personnage, le principe étant que chaque version plus âgée vient tuer la précédente. On est ainsi projeté·es dans un univers barbare composé uniquement de femmes, de queers et d’animaux, qui s’entre-tuent dans un bain de sang de 105 minutes, de façon aussi gore que sensuelle.
Si l’on a été impressioné·es par la force de l’univers et de l’esthétique du film, on s’est tout de même interrogé·es sur certaines questions de représentation. Par exemple, sur le sens de rendre des personnages queers et féminins auteur·ices d’une cruauté et d’une violence dont iels sont habituellement victimes, mais cette fois exercées les un·es sur les autres. Ou encore, sur le fait de mettre en scène des relations queers qui sont dans leur grande majorité des relations de domination, de perversion et de trahison. On a donc saisi l’occasion d’être sur place pour en discuter directement avec Bertrand Mandico, qui nous a partagé plus précisément les intentions et références à l’origine du récit.
Manifesto XXI – Pourriez-vous nous dire, en quelques mots, ce que le film raconte ?
Bertrand Mandico : Conann la Barbare part d’un principe assez simple, qui est pour moi le comble de la barbarie : la vieillesse qui tue la jeunesse. Donc c’est un personnage qui traverse le temps et les époques, et tous les dix ans, son futur lui apparaît et va le tuer. On a donc six Conann qui apparaissent, et qui sont de plus en plus cruelles et dures.
D’où vous est venue cette idée, que la nouvelle version de Conann viendra tuer la précédente ? C’est vrai qu’on a souvent cette conception violente du vieillissement, notamment pour les femmes, alors que vieillir pourrait aussi symboliser le fait de devenir plus sage, plus serein·e.
C’est la vision que j’ai du vieillissement en général, que la prochaine décennie qui arrive va tuer la précédente. Elle va tuer parfois les idéaux de la personne qui était dans la jeunesse, son idéal de vie, ses convictions… Pour moi, c’est un constat un peu triste que je fais sur certaines personnes, qui trahissent leurs idéaux et vieillissent de plus en plus réac, ce qui est terrible. Donc c’est parti de ce principe-là, et pour moi c’est déjà une forme de barbarie. On est le traître de sa propre personne.
Avec Conann, l’idée était en quelque sorte de dé-genrer les rôles. De travailler sur cette idée de barbarie, mais avec ces actrices.
Bertrand Mandico
Conann à 45 ans, la 4ème version du personnage, est une des plus barbares. Elle extermine tout sur son passage (y compris ses amantes), et tente de détruire l’Europe. Il y a presque un sous-texte nazi dans sa mise en scène, non ?
Oui, en fait, Conann est un film « contre ». Je pointe du doigt tout ce qui me terrifie à l’heure actuelle et qui est déjà présent dans l’histoire depuis très longtemps : la montée du totalitarisme, de l’intolérance, du pouvoir. Et curieusement, moi qui suis plutôt dans un cinéma onirique, là, j’avais envie d’être beaucoup plus frontal et de pointer directement un problème en mettant le spectateur face à lui. C’est un film qui travaille sur l’idée du déroutage : dérouter à la fois le spectateur, et dérouter le récit pour l’amener ailleurs et ne pas cesser de se renouveler. C’est une espèce de monstre qui n’arrête pas de se tuer lui-même et de renaître, de plus en plus dur.
Pourquoi avoir choisi des femmes et personnes queers pour incarner ce totalitarisme, alors que dans l’histoire originale, c’est surtout la violence des hommes cis dont il est question ?
C’est un parti pris par rapport aux actrices. Avec la figure de Conann, je pars aux origines de la figure mythologique qui était entourée de créatures à têtes de chiens… Je m’affranchis complètement du film de John Milius [Conan le Barbare, 1982] et des récits de [Robert E.] Howard. Je voulais aller contre cette image ultra virile de l’œuvre de Milius, et proposer à des actrices des rôles qu’on n’a pas l’habitude de leur proposer. C’est vraiment mon but dans le cinéma, amener les actrices ailleurs.
Vous souhaiteriez les amener vers quel genre de rôles, par exemple ?
Les rôles qu’on propose aux actrices sont assez conventionnels, ça peut être des combattantes à leur manière, certes, mais inscrites dans un contexte réaliste, naturaliste, comme des femmes au foyer par exemple… Même si ça change, on propose dans l’ensemble toujours le même type de rôles. Avec Conann, l’idée était en quelque sorte de dé-genrer les rôles. Donc pour moi, c’était intéressant de travailler sur cette idée de barbarie en proposant à des actrices d’incarner ces personnages complexes, mauvais, démoniaques, tout en gardant une énorme part de romantisme. Parce que si je n’avais pas contrebalancé mon récit avec du romantisme, cela aurait été terrible.
Je voulais questionner ce vieux ressort rouillé du cinéma, qui est la notion de vengeance.
Bertrand Mandico
Après, niveau romantisme, tout le monde se tranche la gorge quand même. Il n’y a que Rainer, chien des enfers, qui finit par avouer aimer profondément Conann.
Rainer s’humanise au fur et à mesure que Conann se déshumanise. Mais le romantisme est au cœur de la relation entre Sanja et Conann, leur relation occupe plus de la moitié du film.
Bertrand Mandico © Roberto FrankenbergSanja est tout de même celle qui a tué la mère de Conann, la forçant à manger sa propre mère, avant de la rendre esclave. Compte tenu de ça, c’est vrai que j’étais étonnée qu’elles commencent une relation amoureuse.
Oui, je voulais questionner ce vieux ressort rouillé du cinéma qui est la notion de vengeance, qu’on ne remet jamais en question. Beaucoup de films de genre, d’action, s’appuient sur l’idée de la vengeance. Donc au début, Conann veut se venger de celle qui a tué sa mère. Après, elle trahit sa propre vengeance en tombant amoureuse de celle qui a tué sa mère. Et ensuite, elle trahit son propre amour, en sacrifiant celle qu’elle aimait. Tout ça dans un truc très mélo-pop. C’est cette partie-là qui est romantique.
Il y a tout un passage où Sanja et Conann vivent très heureuses ensemble, et bénéficient d’une amnésie totale de leur passé. Mais Rainer, à ce moment-là, dit quelque chose comme « Ça va pas, il y a trop de bonheur ici. » Au final, c’est Conann qui finit par tuer Sanja, même si elle ne le souhaite pas directement. Est-ce que les faire rester ensemble n’aurait justement pas été plus inattendu, dans cette idée de réinvention de la vengeance, dont vous parliez tout à l’heure ?
Non, parce que je parle de la barbarie, je parle du mal. Si j’avais appelé ça Conann le Paradis… (rires) J’exagère, mais comme je suis parti de ce principe de travailler sur la noirceur, sur le mal, sur la barbarie, je ne pouvais qu’être dans le drame. Si j’ouvre une fenêtre en parlant de la barbarie, ça ne va pas… Au contraire, il faut que je montre que la barbarie est sans issue.
Donc Conann et Sanja ont toutes les deux un destin fatal, pas de marge de manœuvre.
De toute façon, pour moi, le calvaire de Conann, sa damnation, c’est d’oublier et de devoir retrouver la mémoire, retrouver la souffrance, puis oublier à nouveau… Ça fait partie des cycles infernaux de l’enfer de la Divine Comédie de Dante, où l’on revit toujours nos péchés.
Dans le mal, il y a la domination patriarcale bien sûr, mais pour moi, le mal, c’est le pouvoir.
Bertrand Mandico
Dans Conann, la fiction vous permet de créer un univers sans aucun homme cisgenre, composé uniquement de femmes, de personnes queers et d’animaux. C’est donc un univers qui devrait être exempt de rapports de domination patriarcaux. Pourquoi alors, les femmes et personnes queers du film reproduisent-ils exactement la même violence et la même cruauté que les hommes cis ?
Tout le film est une mise en garde selon moi. Même si elle est dure, la violence telle que je la montre reste beaucoup plus douce que si on était dans un univers viril et patriarcal.
Vous diriez que cette violence et cette barbarie sont vraiment différentes de celles que l’on voit dans un univers viril ?
Oui, moi je la stylise, je vais quand même dans un certain onirisme, je fais un pas de côté. Sinon, je ferais un truc très frontal, brutal, viril, tout ce que j’aime pas. Mais tout de même, pour moi, ce qui est très important, c’est la mise en garde. Parce que dans le mal, il y a la domination patriarcale bien sûr, mais surtout, pour moi, le mal, c’est le pouvoir. Ou plutôt le désir d’avoir le pouvoir. Par exemple en Europe, il y a des personnes d’extrême droite qui sont malheureusement des femmes. Donc le plus important pour moi, c’était de montrer ce théâtre-là et de travailler avec ces actrices pour jouer – jouer à nous montrer ce qui ne va pas. Même pour de bonnes causes, le désir du pouvoir peut complètement les pervertir. Il est, pour moi, à l’origine de tous nos maux.
Christa Theret dans ConannCela fait écho à la réflexion sur la perversion des artistes, à la fin du film ?
Oui, et ce n’est pas à charge contre les artistes, c’est une mise en garde. Attention à la corruption, à l’argent qu’on va prendre de tel ou tel mécène, qui dit « Ne t’en fais pas, avec moi tu pourras faire ce que tu veux », et finalement, en buvant à cette source, on se corrompt.
On peut tout raconter avec des personnages queers, jusqu’à une histoire tragique, mythologique, démoniaque.
Bertrand Mandico
Dans Conann, les relations entre les personnages sont assez toxiques, perverses. Et c’est un trope qu’on retrouve souvent dans la représentation queer au cinéma, l’idée que « queer » égale « malsain ». Est-ce que vous ne trouvez pas qu’on retombe un peu dans ce ressort narratif ?
On peut voir des choses oppressives dans le film et de la violence, parce que ça en est quand même le sujet, mais j’ai essayé de ne pas tomber dans l’archétype du queer malsain. C’est juste que les personnages ont une relation queer entre elles et eux, et moi je raconte une histoire du monde avec ces personnages. Parce qu’on peut tout raconter avec des personnages queers, jusqu’à une histoire tragique, mythologique, démoniaque, c’est cela qui m’intéresse.
Après, pour moi, la culture queer originelle, c’est une liberté d’expression : ne pas être canalisé, ne pas s’enfermer dans quelque chose de conventionnel, être irrévérencieux, jouer avec l’underground… Il y a aussi la fétichisation de l’actrice qui est présente, comme une figure mythologique du cinéma. Quand Nathalie Richard [Conann à 55 ans] est face à l’écran, ça renvoie à toute la culture camp.
Quelles seraient vos références, en termes de cinéma queer ?
Pasolini, pour moi, c’est l’auteur queer politique, irrévérencieux, et en même temps le cinéaste sacrifié, qui s’est fait assassiner. On ne pourrait pas faire une figure plus « queer sauvage ». Je peux aussi aimer John Waters dans ce côté irrévérencieux, plus comique. Pour prendre ces deux exemples marquants de l’histoire du cinéma, j’oscille entre les deux. Le Pasolinien viscéral, et le côté plus grotesque et farce qu’il peut y avoir chez Waters.
Comment pensez-vous Conann en relation avec vos deux autres films ?
Pour moi, j’ai fait une trilogie. Les Garçons sauvages, c’était l’idée de paradis, de pardon, d’ouverture au monde. Un paradis qui est aussi infernal, ce n’est pas tout noir ou tout blanc. Ce sont ces garçons qui vont faire une expérience personnelle en allant sur une île, en devenant des femmes malgré eux. Et ça leur ouvre des horizons. Il y a donc un optimisme. After Blue, c’est une fable écologique où l’on est sur une planète sur laquelle il n’y a que les femmes qui survivent. Donc c’est cette nouvelle société, avec l’idée de ne pas refaire les mêmes conneries que sur Terre. C’est être condamnées à repousser le mal, mais il y a quand même de l’espoir. Et Conann, c’est vraiment cette histoire de damnation, de trahison de ses idéaux, de mise en garde du rapport au pouvoir, et en même temps, il y a un élan romantique très fort. Donc Les Garçons sauvages, le paradis, After Blue, le purgatoire, et Conann, l’enfer. C’est la trinité, empruntée à la culture judéo-chrétienne. Je voulais jouer avec ça, ça m’amusait de revisiter ces figures.
Conann, de Bertrand Mandico, en salles le 29 novembre 2023
Relecture et édition : Benjamin Delaveau
Image de couverture : extrait de l’affiche de Conann
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A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la newsletter Les Glorieuses s’engage contre les violences économiques. Les violences économiques faites aux femmes sont une réalité alarmante en France en 2023. Selon un sondage réalisé récemment par l’IFOP pour Les Glorieuses, 41% des femmes connaîtront dans leur vie une […]
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Les hommes ont-ils leur place dans les mouvements féministes ? Si cette question est débattue depuis que ces luttes existent, elle reste largement irrésolue 5 ans après le début du mouvement #MeToo. De plus en plus d’hommes se revendiquent comme “déconstruits” pourtant leurs actes ou leurs postures peuvent parfois être contre-productives et perturber les tentatives militantes pour mettre à bas le sexisme.
Comment être un bon allié féministe lorsqu’on est un homme ? Quelles sont les attitudes à éviter et les comportements à privilégier ? Est-il plus simple d’être un bon allié des féministes lorsque l’on subit une autre forme de discrimination ?
Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit le politologue Francis Dupuis-Déri, auteur de l’essai « Les hommes et le féminisme. Faux amis, poseurs ou alliés ? » (éd. Textuel, 2023). Professeur de sciences politiques à l’Université du Québec à Montréal, l’invité retrace dans cet ouvrage l’histoire méconnue des hommes proféministes à travers le monde pour pointer leurs dérives et proposer un guide pratique de disempowerment (“désempouvoirement”) à l’usage des hommes proféministes.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode et sa transcription écrite à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/les-bons-allies-et-les-faux-amis-du-feminisme
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le jeudi 19 octobre 2023 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Production, édition et montage : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini & Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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La proposition de loi visant à reconnaître la « responsabilité » de l’Etat français dans les condamnations pour homosexualité a été adoptée ce mercredi par les sénateurs, mais dans une version amendée, sans mesure d’indemnisation ni prise en compte de la période de Vichy dans la répression.
L’article France : Le Sénat vote la « reconnaissance » des condamnés pour homosexualité, mais sans indemnisation financière est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
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Les fondatrices de #MeToo politique renouvellent leur appel à exclure les agresseurs sexuels de la vie politique. Un #MeToo politique européen est lancé.
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Les fondatrices de #MeToo politique renouvellent leur appel à exclure les agresseurs sexuels de la vie politique. Un #MeToo politique européen est lancé.
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