Discussion autour de la première femme impressioniste. Le Podcast
L’article Berthe Morisot : Femme impressioniste est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
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Fini le farniente, c’est la rentrée! On espère que vous êtes prêt·e·x à écouter en
L’article Les pépites de septembre est apparu en premier sur 360°.
L'entreprise est accusée d'avoir discriminé deux salariés, en apprenant qu'ils étaient en couple, modifiant notamment leur planning pour qu'ils ne puissent plus travailler ensemble ni bénéficier de « jour de repos en commun ».
L’article Plainte contre Leroy Merlin pour discrimination homophobe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Laurence Beldowski est depuis un an la directrice générale de Capital Filles. C’est une association créée en 2012, qui accompagne les jeunes filles des quartiers populaires et des territoires ruraux et qui, grâce à l’engagement de marraines, favorise leurs choix d’orientations et leur rencontre avec le monde de l’entreprise. Son but ? Donner à ces […]
L’article Laurence Beldowski : « Capital filles fait se croiser trois mondes: des jeunes … le monde des entreprises et c’est essentiel l’Education Nationale » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Mondial féminin de football : le SNEP-FSU condamne l’agression sexuelle subie par Jennifer Hermoso et soutient la joueuse dans son dépôt de plainte. Le SNEP-FSU condamne fermement l’agression sexuelle* dont a été victime Jennifer Hermoso (capitaine de l’équipe d’Espagne championne du monde), perpétrée par Luis Rubiales, président de la fédération espagnole de football. Le 20 […]
L’article Condamnation de l’agression sexuelle subie par Jennifer Hermoso lors du Mondial féminin de football ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
À l’occasion de la sortie le 13 septembre, du livre « Classées sans suite » (aux éditions Payot, par l’avocate féministe Violaine De Filippis Abate), venez échanger avec Osez Le Féminisme et avec l’autrice, autour de ce scandale qui doit cesser. En France, l’écrasante majorité des violences faites aux femmes reste impunie et ignorée. « Classée sans suite […]
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Fred Robert est un des porte-paroles de Zeromacho, la seule association d’hommes engagés contre la prostitution et pour l’égalité. L’autrice féministe Florence Montreynaud est leur conseillère. A leurs côtés on trouve également l’actrice Eva Darlan et, avant sa disparition, l’anthropologue Françoise Héritier. Ces hommes féministes dénoncent les centaines de salons de massages asiatiques qui pour […]
L’article Fred Robert : « L’objectif est de montrer que le bon terme quand on parle de prostitution est «prostituée» ou «victime de traite», mais pas «travailleuse du sexe» » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Cet article La commission – Des amis qui vous veulent du bien, par Fania Noël provient de Manifesto XXI.
Avez-vous déjà vécu une situation sexiste sans réussir à mettre le doigt sur ce qui clochait exactement ? La remarque anodine d’un camarade militant qui reste en travers de la gorge, une réaction véhémente d’un ami pourtant progressiste ou bien la « blague » cringe d’un collègue ? Le diable est dans les détails, le sexisme le plus difficile à dénoncer est peut-être celui qu’on appelle « bienveillant », celui des hommes « bien », bien diplômés, bien gentils, bien entourés et bien « féministes ». Dans ce cycle de 8 chroniques, la chercheuse et militante afroféministe Fania Noël vous propose de décortiquer des situations quotidiennes avec une courte fiction éclairée ensuite par une notion de critical feminist theory. [5/8]Rapport de la commission spéciale Jean-Sol Partre* destinée à l’assemblée générale, pour validation par le bureau politique
Co-président-es : Pauline L. et Naïm C.
Rapporteur : Abou F. et Freda W.
Membres : Sadio N., Raphaël L., Iptisem R., Alice DLC., Farzad N.
Le 2 janvier 2021, 25 femmes regroupées au sein du collectif « Les mal apprises » ont déposé une plainte au bureau politique du syndicat sous forme de lettre ouverte contre Jean-Sol Partre, 57 ans, membre du bureau politique, coordinateur de la commission de travail, et responsable de la formation idéologique.
La plainte du collectif « Les mal apprises » concerne des faits survenus entre 1999 et 2019. À ce moment-là, les plaignantes avaient entre 19 et 25 ans. Parmi elles, 4 sont toujours membres du syndicat. Dans sa lettre ouverte, le collectif accuse Jean-Sol Partre d’avoir « usé de sa position de membre historique au sein du syndicat, afin de les manipuler, séduire et obtenir des relation sexuelles […] en “instrumentalisant” et “déformant” le contenu théorique et idéologique de la formation comme outil de persuasion pour des rapports sexuels ». Les plaignantes ont souligné que ces rapports avaient souvent lieu avant ou après les sessions de formation dans son bureau ou dans certains cas à l’hôtel.
Les plaignantes demandent l’exclusion de Jean-Sol Partre, une lettre ouverte d’excuses, la mise en place de formations féministes à destination des membres du syndicat et la création d’une commission permanente féministe.
Le 3 mars a été votée en assemblée générale la création de cette commission spéciale et la suspension temporaire de Jean-Sol Partre. Les auditions de la commission se sont tenues du 23 avril au 13 mai 2021.
La commission a auditionné 12 membres du collectif « Les mal apprises » elles ont pu décrire leur entrée dans le syndicat, leur rencontre avec Jean-Sol Partre, l’évolution de la nature de leur relation, jusqu’à leur départ de l’organisation quand la relation prenait fin.
Lors de son audition, Jean-Sol Partre a reconnu avoir entretenu des relations avec toutes les plaignantes mais se défend d’avoir abusé de leur confiance ou d’avoir outrepassé son autorité.
Simone Veauboir, membre du bureau politique, coordinatrice du groupe de travail finances publiques et épouse de Jean-Sol Partre depuis 1995 a été auditionnée. Elle a mis l’accent sur le fait que les relations de son mari étaient consenties et connues, précisant que trois des plaignantes avaient passé des vacances estivales dans leur maison de Jonzac.
Le 29 avril 2021, le collectif « Les mal apprises » a publié dans la presse, puis présenté à la comission, une tribune de soutien signée par 75 organisations féministes, et accompagnée de 400 signatures de membres du syndicat, personnalités, universitaires et artistes. Le 2 mai 2021, Jean-Sol Partre a présenté une lettre ouverte appuyée par 300 signatures de membres du syndicat, personnalités, universitaires et artistes témoignant de leur soutien.
La commission reconnaît que la lettre présentée par Jean-Sol Partre comprend 28 signataires femmes.
A l’unanimité, les membres de la commission spéciale reconnaissent :
Néanmoins, les membres de la commission ne sont pas arrivés à un consensus sur :
Les décisions de la commission sont les suivantes :
La commission a travaillé dans une démarche d’écoute et dans le respect de la parole des plaignantes, en axant l’engagement du syndicat sur l’égalité de genre. Ce travail prend place dans un contexte politique défavorable et périlleux, où les demandes d’exemplarité de nos membres sont instrumentalisées par nos opposants dans la sphère médiatique. Nous avons dû réguler les relations entre les militants, qui n’échappent pas toujours aux dynamiques de pouvoir, tout en veillant à ne pas entraver les libertés individuelles. Nos propositions prennent en compte les responsabilités du syndicat envers ses membres, le projet que nous portons dans l’arène politique et les contraintes du calendrier électoral où la contribution de Jean-Sol Partre reste indispensable pour le syndicat.
Décisions soumises le 23 mai 2021 pour validation par le bureau politique.
____
Ce qu’en dit Amia Srinivasan :
Est-ce si exagéré de penser que la fonction, aussi inconsciente soit-elle, de la pratique répandue parmi les professeurs de faire des avances sexuelles à leur étudiantes est de bien faire comprendre aux femmes la place qui leur revient au sein de l’université ? Que les femmes sont autorisées à entrer dans l’université pour y tenir non pas le rôle d’étudiantes ou de professeures en devenir, mais celui de conquêtes sexuelles, de petites amies serviles, d’assistante affective, d’épouse, de secrétaire ?
Amia Srinivasan, Le droit au sexe. p.239
Bien qu’un syndicat (ou un parti) ne soit pas un établissement d’enseignement supérieur, la dynamique mentor-mentorée reste la même: force est de constater que l’institution montre la même incapacité à affronter sérieusement la question du consentement et des relations de pouvoir tout à fait asymétriques. Dans le cas qui nous intéresse, on peut voir comment un individu ayant une position de pouvoir due non seulement à son genre, mais aussi à son statut (intellectuel et organisationnel) a mis en place un modus operandi de prédation ciblant des jeunes militantes.
Si la commission reconnaît l’existence d’un modus operandi, le prétendu consentement des femmes est mis en avant pour minimiser l’acte, alors que l’enjeu va encore bien au-delà de cette seule question. Quand l’asymétrie est aussi marquée, comme nous le souligne la philosophe Amia Srinivasan, le comportement de Jean-Sol Partre est discriminatoire. Discriminatoire, car parmi les militant-es qu’il a la responsabilité de former, il traite les jeunes différemment, les assignant à n’être que des corps disposés à sa consommation. Auraient-elles consenti, si, plutôt que de jouer sur son aura de mentor, dépositaire d’un savoir et d’une expérience qu’elles admirent et cherchent à atteindre, il leur avait explicitement dit qu’elles n’étaient ni les premières ni les dernières qu’il convoitait ?
« Même lorsqu’il est clair que ce dont l’étudiante a envie, c’est d’être comme son professeur, il n’est pas difficile pour un professeur de convaincre l’étudiante qu’elle éprouve en réalité du désir pour lui, ou que le fait de coucher avec lui représenterait un moyen de devenir comme lui. » écrit Amia Srinivasan p.233
Le recours par les hommes de gauche et d’extrême-gauche à des théories idéologiques pour justifier une libération sexuelle des jeunes femmes afin de profiter d’elles est courant. Cette instrumentalisation passe par les sélections et le filtrage de ce qui est considéré comme le bon féminisme, et nourrit l’ego de Pygmalion. Il est n’est pas rare que ces hommes soient soutenus dans cette entreprise prédatrice auprès de jeunes femmes par des femmes de leur âge, comme dans le cas de Simone de Beauvoir, qui profitait de ses élèves pour avoir des relations sexuelles avec elles mais aussi pour les convaincre d’en avoir avec Jean-Paul Sartre (voir Mémoires d’une jeune fille dérangée de Bianca Lamblin).
Il est extrêmement inquiétant que politiquement le devenir des femmes ne soit pas pris en compte, alors que l’accomplissement professionnel des hommes qui leur portent préjudice au sein des organisations est salué. Les trajectoires, potentiels et apports des femmes sont relégués à la sphère individuelle, tandis que ceux des hommes relèvent du bien commun. Dans le même ordre d’idées, les qualités et compétences que les femmes apporteraient à une organisation (si cette dernière favorisait leur implication et les protégeait) ne sont que vaguement considérées. Ce comportement discriminant entretient le patriarcat en s’assurant que les institutions et organisations restent des lieux où les hommes peuvent s’épanouir sereinement et devenir des membres historiques, des intellectuels indispensables alors que les femmes disparaissent et abandonnent leur place dans l’indifférence générale.
Amia Srinivasan, Le droit au sexe, Presses Universitaires de France. 2022
Relire :
Note de bas de page [1/8]
Le dîner [2/8]
L’enterrement [3/8]
Le procès [4/8]
Prochaine chronique le 18 septembre
Édition et relecture : Apolline Bazin
Illustration : Léane Alestra
* Anagramme emprunté à L’écume des jours de Boris Vian
Cet article La commission – Des amis qui vous veulent du bien, par Fania Noël provient de Manifesto XXI.
Cet article La commission – Des amis qui vous veulent du bien, par Fania Noël provient de Manifesto XXI.
Avez-vous déjà vécu une situation sexiste sans réussir à mettre le doigt sur ce qui clochait exactement ? La remarque anodine d’un camarade militant qui reste en travers de la gorge, une réaction véhémente d’un ami pourtant progressiste ou bien la « blague » cringe d’un collègue ? Le diable est dans les détails, le sexisme le plus difficile à dénoncer est peut-être celui qu’on appelle « bienveillant », celui des hommes « bien », bien diplômés, bien gentils, bien entourés et bien « féministes ». Dans ce cycle de 8 chroniques, la chercheuse et militante afroféministe Fania Noël vous propose de décortiquer des situations quotidiennes avec une courte fiction éclairée ensuite par une notion de critical feminist theory. [5/8]Rapport de la commission spéciale Jean-Sol Partre* destinée à l’assemblée générale, pour validation par le bureau politique
Co-président-es : Pauline L. et Naïm C.
Rapporteur : Abou F. et Freda W.
Membres : Sadio N., Raphaël L., Iptisem R., Alice DLC., Farzad N.
Le 2 janvier 2021, 25 femmes regroupées au sein du collectif « Les mal apprises » ont déposé une plainte au bureau politique du syndicat sous forme de lettre ouverte contre Jean-Sol Partre, 57 ans, membre du bureau politique, coordinateur de la commission de travail, et responsable de la formation idéologique.
La plainte du collectif « Les mal apprises » concerne des faits survenus entre 1999 et 2019. À ce moment-là, les plaignantes avaient entre 19 et 25 ans. Parmi elles, 4 sont toujours membres du syndicat. Dans sa lettre ouverte, le collectif accuse Jean-Sol Partre d’avoir « usé de sa position de membre historique au sein du syndicat, afin de les manipuler, séduire et obtenir des relation sexuelles […] en “instrumentalisant” et “déformant” le contenu théorique et idéologique de la formation comme outil de persuasion pour des rapports sexuels ». Les plaignantes ont souligné que ces rapports avaient souvent lieu avant ou après les sessions de formation dans son bureau ou dans certains cas à l’hôtel.
Les plaignantes demandent l’exclusion de Jean-Sol Partre, une lettre ouverte d’excuses, la mise en place de formations féministes à destination des membres du syndicat et la création d’une commission permanente féministe.
Le 3 mars a été votée en assemblée générale la création de cette commission spéciale et la suspension temporaire de Jean-Sol Partre. Les auditions de la commission se sont tenues du 23 avril au 13 mai 2021.
La commission a auditionné 12 membres du collectif « Les mal apprises » elles ont pu décrire leur entrée dans le syndicat, leur rencontre avec Jean-Sol Partre, l’évolution de la nature de leur relation, jusqu’à leur départ de l’organisation quand la relation prenait fin.
Lors de son audition, Jean-Sol Partre a reconnu avoir entretenu des relations avec toutes les plaignantes mais se défend d’avoir abusé de leur confiance ou d’avoir outrepassé son autorité.
Simone Veauboir, membre du bureau politique, coordinatrice du groupe de travail finances publiques et épouse de Jean-Sol Partre depuis 1995 a été auditionnée. Elle a mis l’accent sur le fait que les relations de son mari étaient consenties et connues, précisant que trois des plaignantes avaient passé des vacances estivales dans leur maison de Jonzac.
Le 29 avril 2021, le collectif « Les mal apprises » a publié dans la presse, puis présenté à la comission, une tribune de soutien signée par 75 organisations féministes, et accompagnée de 400 signatures de membres du syndicat, personnalités, universitaires et artistes. Le 2 mai 2021, Jean-Sol Partre a présenté une lettre ouverte appuyée par 300 signatures de membres du syndicat, personnalités, universitaires et artistes témoignant de leur soutien.
La commission reconnaît que la lettre présentée par Jean-Sol Partre comprend 28 signataires femmes.
A l’unanimité, les membres de la commission spéciale reconnaissent :
Néanmoins, les membres de la commission ne sont pas arrivés à un consensus sur :
Les décisions de la commission sont les suivantes :
La commission a travaillé dans une démarche d’écoute et dans le respect de la parole des plaignantes, en axant l’engagement du syndicat sur l’égalité de genre. Ce travail prend place dans un contexte politique défavorable et périlleux, où les demandes d’exemplarité de nos membres sont instrumentalisées par nos opposants dans la sphère médiatique. Nous avons dû réguler les relations entre les militants, qui n’échappent pas toujours aux dynamiques de pouvoir, tout en veillant à ne pas entraver les libertés individuelles. Nos propositions prennent en compte les responsabilités du syndicat envers ses membres, le projet que nous portons dans l’arène politique et les contraintes du calendrier électoral où la contribution de Jean-Sol Partre reste indispensable pour le syndicat.
Décisions soumises le 23 mai 2021 pour validation par le bureau politique.
____
Ce qu’en dit Amia Srinivasan :
Est-ce si exagéré de penser que la fonction, aussi inconsciente soit-elle, de la pratique répandue parmi les professeurs de faire des avances sexuelles à leur étudiantes est de bien faire comprendre aux femmes la place qui leur revient au sein de l’université ? Que les femmes sont autorisées à entrer dans l’université pour y tenir non pas le rôle d’étudiantes ou de professeures en devenir, mais celui de conquêtes sexuelles, de petites amies serviles, d’assistante affective, d’épouse, de secrétaire ?
Amia Srinivasan, Le droit au sexe. p.239
Bien qu’un syndicat (ou un parti) ne soit pas un établissement d’enseignement supérieur, la dynamique mentor-mentorée reste la même: force est de constater que l’institution montre la même incapacité à affronter sérieusement la question du consentement et des relations de pouvoir tout à fait asymétriques. Dans le cas qui nous intéresse, on peut voir comment un individu ayant une position de pouvoir due non seulement à son genre, mais aussi à son statut (intellectuel et organisationnel) a mis en place un modus operandi de prédation ciblant des jeunes militantes.
Si la commission reconnaît l’existence d’un modus operandi, le prétendu consentement des femmes est mis en avant pour minimiser l’acte, alors que l’enjeu va encore bien au-delà de cette seule question. Quand l’asymétrie est aussi marquée, comme nous le souligne la philosophe Amia Srinivasan, le comportement de Jean-Sol Partre est discriminatoire. Discriminatoire, car parmi les militant-es qu’il a la responsabilité de former, il traite les jeunes différemment, les assignant à n’être que des corps disposés à sa consommation. Auraient-elles consenti, si, plutôt que de jouer sur son aura de mentor, dépositaire d’un savoir et d’une expérience qu’elles admirent et cherchent à atteindre, il leur avait explicitement dit qu’elles n’étaient ni les premières ni les dernières qu’il convoitait ?
« Même lorsqu’il est clair que ce dont l’étudiante a envie, c’est d’être comme son professeur, il n’est pas difficile pour un professeur de convaincre l’étudiante qu’elle éprouve en réalité du désir pour lui, ou que le fait de coucher avec lui représenterait un moyen de devenir comme lui. » écrit Amia Srinivasan p.233
Le recours par les hommes de gauche et d’extrême-gauche à des théories idéologiques pour justifier une libération sexuelle des jeunes femmes afin de profiter d’elles est courant. Cette instrumentalisation passe par les sélections et le filtrage de ce qui est considéré comme le bon féminisme, et nourrit l’ego de Pygmalion. Il est n’est pas rare que ces hommes soient soutenus dans cette entreprise prédatrice auprès de jeunes femmes par des femmes de leur âge, comme dans le cas de Simone de Beauvoir, qui profitait de ses élèves pour avoir des relations sexuelles avec elles mais aussi pour les convaincre d’en avoir avec Jean-Paul Sartre (voir Mémoires d’une jeune fille dérangée de Bianca Lamblin).
Il est extrêmement inquiétant que politiquement le devenir des femmes ne soit pas pris en compte, alors que l’accomplissement professionnel des hommes qui leur portent préjudice au sein des organisations est salué. Les trajectoires, potentiels et apports des femmes sont relégués à la sphère individuelle, tandis que ceux des hommes relèvent du bien commun. Dans le même ordre d’idées, les qualités et compétences que les femmes apporteraient à une organisation (si cette dernière favorisait leur implication et les protégeait) ne sont que vaguement considérées. Ce comportement discriminant entretient le patriarcat en s’assurant que les institutions et organisations restent des lieux où les hommes peuvent s’épanouir sereinement et devenir des membres historiques, des intellectuels indispensables alors que les femmes disparaissent et abandonnent leur place dans l’indifférence générale.
Amia Srinivasan, Le droit au sexe, Presses Universitaires de France. 2022
Relire :
Note de bas de page [1/8]
Le dîner [2/8]
L’enterrement [3/8]
Le procès [4/8]
Prochaine chronique le 18 septembre
Édition et relecture : Apolline Bazin
Illustration : Léane Alestra
* Anagramme emprunté à L’écume des jours de Boris Vian
Cet article La commission – Des amis qui vous veulent du bien, par Fania Noël provient de Manifesto XXI.
Bonjour docteur. Je suis encore vierge. Je me suis beaucoup documentée sur la première fois et je n’ai pas l’impression d’être beaucoup plus avancée. Comme je compte passer à l’action durant les vacances, je voulais savoir s’il existe des précautions à prendre pour éviter d’avoir mal et que cette première fois reste un heureux souvenir ? Géraldine 18 ans (Strasbourg)
Vous avez bien raison de prendre toutes les précautions nécessaires pour que cela se passe au mieux. En même temps il ne faut pas trop vous alarmer car la perte de virginité n’est pas si douloureuse qu’on le croît. Lors du premier rapport sexuel la membrane qui ferme partiellement l’entrée du vagin, et qui s’appelle l’hymen, est rompue et cela peut occasionner un léger saignement. Mais il faut bien comprendre que cette membrane est déjà en grande partie trouée et que, de plus, elle est fine et se déchire donc facilement. En réalité, ce qui peut rendre les choses plus douloureuses c’est la peur… d’avoir mal ! Dans ce cas la femme se...Lire la suite sur Union
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Depuis 2015, HF Île-de-France organise les Journées du Matrimoine et met en lumière des créatrices du passé, à travers parcours, lectures, performances, concerts, documentaire et vidéos. 21 événements soit 36 rendez-vous gratuits à Paris, Châtillon, Saint-Denis, Pantin, Bobigny et Montreuil du vendredi 15 septembre au dimanche 17 septembre 2023. La figure Matrimoine 2023 est Assia […]
L’article Journées du Matrimoine est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Gaële Le Noane, est une drôle de dame. Orthophoniste en cancérologie et neurologie, elle lâche son métier pour monter sa société, Marguerite & Cie, qui propose, gratuitement, des distributeurs pour serviettes et tampons hygiéniques dans les collectivités et les entreprises. Pourquoi un tel revirement professionnel ? En 2018, cette entrepreneuse militante s’est tout simplement intéressée […]
L’article Gaële Le Noane : « En 2017, il y a eu des préconisations pour retirer les pesticides et les hydrocarbures des tampons et serviettes hygiéniques, mais à ce jour rien n’a été fait » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Ça fait plus d’un an qu’on rêve de vous dire ça : Violette and Co réouvre officiellement à la rentrée au 52 rue Jean-Pierre Timbaud dans le 11ème arrondissement de Paris ! Le bailleur social nous a attribué le local sur lequel nous étions positionnées depuis octobre 2022. Vous verrez, ça valait le coup d’attendre. […]
L’article Violette and Co réouvre à la rentrée ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Ancien espoir du ballon rond français et l’un des rares footballeurs professionnels à avoir fait son coming out publiquement, Ouissem Belgacem était invité à Lausanne par Network. Rencontre avec un homme prêt à déplacer des montagnes pour un sport qu'il aime par-dessus tout.
L’article «L’homophobie, c’est le standard dans le monde du foot» est apparu en premier sur 360°.
Victime d'une campagne de cyberharcèlement depuis sa prestation aux Victoires de la musique 2020, l'artiste annonce avoir déposé une autre plainte, après de nouvelles menaces de mort qu'elle continue de recevoir.
L’article Hoshi porte à nouveau plainte pour harcèlement et de menaces de mort en ligne est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Une étude récente publiée dans le British Médical Journal semble montrer que le fait de changer fréquemment de partenaire pourrait avoir une influence sur les risques de cancer. Réalisée en Grande Bretagne, cette étude portant sur 5722 personnes dont 2537 hommes et 3187 femmes (âge moyen 64ans) a montré l’existence d’une corrélation statistique entre le … Continuer la lecture de « Plus de partenaires sexuels = plus de risques de cancer? »
Cet article Plus de partenaires sexuels = plus de risques de cancer? est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
On pense souvent que le « slow sex », c’est une histoire vitesse. Il y aurait le sexe vitesse « lapin », celui de la vraie vie, et le sexe version « tortue », le slow sex. Mais pas forcément ! C’est avant tout un moyen de faire l’amour en étant concentré sur ses sensations et sur son partenaire. En français, on le traduirait plutôt par du sexe « en pleine conscience ».
livecam union
Slow sex et quickie, quelles différences ?Cette approche de la sexualité, on le doit à une Australienne, Diana Richardson, qui a étudié les différentes pratiques du tantrisme en Inde dans les années 90 et a trouvé utile d’en extraire quelques principes pour une vie sexuelle plus épanouissante.
Alors, est-ce qu’on doit dire « out » pour autant au bon vieux quickie ? En fait ce qui différencie réellement le « slow sex » d’un « quickie », c’est l’intention. Dans le slow sex, faire l’amour avec son partenaire est une activité prévue à l’avance, la chambre est rangée, on a bloqué un timing dans son agenda, la lumière est tamisée, on a peut-être fait brûler de l’encens… et dans l’autre cas, le quickie, le lieu n’est pas du tout adapté à la pratique sexuelle et on fait les choses dans l’empressement.
Mais dans les deux cas, pratiquer un slow sex ou un...Lire la suite sur Union
Cet article C’est quoi le slow sex et comment le pratiquer ? est apparu en premier sur Union.
L'approche est ambiguë mais le théologien Michel Anquetil,qui participe au débat, indique vouloir « combler le fossé qui sépare une pratique pastorale souvent bienveillante d’une doctrine toujours rigide ».
L’article Le diocèse d’Évry organise une conférence sur la « légitimité d’une vie de couple entre homosexuel.les » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Le sexe avait l’air fade… jusqu’à ce que j’écrive des textes érotiques est apparu en premier sur Madmoizelle.
La question peut se poser car c’est la rentrée, il fait toujours aussi chaud qu’en août mais on sent déjà qu’à Paris et dans toutes les grandes villes, l’air de l’insouciance est passé et le stress du travail met un coup de frein à la libido. Si on se doute que la fatigue et la reprise du quotidien empêche la sexualité,
est-ce que la météo qui va baisser ajoutera un clou au cercueil de notre vie intime ?
Formulé autrement : est-ce que l’été était finalement la saison idéale pour baiser ? La réponse est « oui » et « non », car cela dépend si l’on parle du soleil ou si l’on parle de chaleur.
Le soleil l’ami de notre sexualitéLe soleil, c’est un bon ami, à la fois pour la nature et pour les animaux. Il stimule en particulier une protéine, la P53, que l’on retrouve aussi chez d’autres mammifères, qui induit une hausse de la testostérone. Testostérone donc, l’hormone par excellence de la libido.
Le soleil, c’est aussi l’ami de la sérotonine. Depuis que Houellebecq l’a rendue célèbre, on se souvient plus faciement que c’est l’hormone du bonheur.
Attention à ne pas la confondre avec la dopamine ! La dopamine c’est l’hormone de la prise de risque et du circuit de la récompense, la sérotonine, c’est l’hormone d’un bonheur serin et calme.
En restant sur le...Lire la suite sur Union
Cet article La saison influe-t-elle sur la sexualité ? est apparu en premier sur Union.
Cet article Rose, choral et généreux : Le festival Jerk Off drag la rentrée provient de Manifesto XXI.
A partir de jeudi 14 septembre, le festival d’arts vivants Jerk Off est de retour pour agiter nos agendas avec 10 jours de créations queers et de rencontres. Voici les dates qui ont retenu notre attention dans sa programmation foisonnante.Après avoir fêté ses 15 ans l’année dernière, Jerk Off propose cette année à nouveau une programmation pleine de vitalité, répartie sur dix lieux. Le coup d’envoi sera donné avec une soirée au MAC VAL pour une visite guidée de l’exposition Histoires Vraies de Franck Lamy. Garance Bonotto y dévoilera son très jouissif Pot aux Roses, une performance ébouriffante qui dissèque les multiples couches de signification de la couleur rose dans la pop culture.
Dans la programmation, quelques thématiques se répondent, comme des fils rouges qui se croisent et forment un joli camaïeu de regards. Deux spectacles – Homo Idiome, de Fanny Adler et Vincent Madame, et Portraits détaillés de Lucien Fradin – utilisent des archives homosexuelles des années 80 comme matériau de création contemporaine. La transformation et le détournement drag des symboles innerve plusieurs propositions, dont l’exposition du collectif Les Idoles et Tom Grand Mourcel qui sera présentée au Point Éphémère. Le Centre Culturel Suisse fera la part belle aux métamorphoses avec le spectacle Eurêka, c’est presque le titre, où se déploient les multiples avatars de la danseuse Marie-Caroline Hominal. Surtout, on a très hâte d’y rencontrer Soya the cow, la « vache drag queen sex-positive, féministe et vegan libérée du genre et de l’espèce »: l’alter-ego de l’artiste Daniel Hellmann se produira dans deux spectacles Try walking in my hooves et Dear human animals les 22 et 24 septembre.
Petite nouveauté, le festival propose une équipe bien-être « formée à recueillir la parole de toute personne ne se sentant pas en sécurité, à l’aise ou respectée » pour certains événements. Le festival fait aussi une place aux récits audio avec une séance d’enregistrement en public du podcast JINS, dédié « au genre et aux sexualités des Arabes/musulman·es » le 15 septembre au Point Ephémère. Le samedi 16, le collectif queer les Contes à Paillettes animera une lecture d’histoires inclusives pour les petit·es (mais les plus grand·es sont bienvenu·es, et c’est gratuit). Et pour ce week-end des journées du matrimoine/patrimoine, quoi de mieux que s’intéresser plutôt à la création contemporaine avec une belle soirée de danse programmé au Regard du Cygne ? Dans Echine, la danseuse Jehane Hamm fusionne les mouvements humains et animaux dans une même pièce de chair en mouvement. Le duo Simon Peretti et Marius Barthaux prendront sa suite avec leur performance parasite et bottes-de-plume.
Le mardi 20 septembre la Flèche D’Or accueille une riche soirée (à prix libre) avec la performance Between the lines de l’artiste tunisien·ne exilé·e Ayoub Moumen qui sera suivie de la discussion « être queer dans l’espace public ». Enfin, à ne pas manquer surtout, il y a deux représentations du spectacle des performeuses Romy Alizée et Marianne Chargois, Gaze·s les 21 et 22 septembre, manifeste radical pour un « sex worker gaze ». Et si vous ne pouvez pas vous libérer sur ces dates, le festival à peine terminé, Jerk Off revient avec deux programmations au début du mois d’octobre à l’Etoile du Nord et à La Briqueterie CDCN.
Découvrir l’ensemble de la programmation
Image à la Une: Daniel Hellmann © Violette Canitano
Cet article Rose, choral et généreux : Le festival Jerk Off drag la rentrée provient de Manifesto XXI.
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A partir de jeudi 14 septembre, le festival d’arts vivants Jerk Off est de retour pour agiter nos agendas avec 10 jours de créations queers et de rencontres. Voici les dates qui ont retenu notre attention dans sa programmation foisonnante.Après avoir fêté ses 15 ans l’année dernière, Jerk Off propose cette année à nouveau une programmation pleine de vitalité, répartie sur dix lieux. Le coup d’envoi sera donné avec une soirée au MAC VAL pour une visite guidée de l’exposition Histoires Vraies de Franck Lamy. Garance Bonotto y dévoilera son très jouissif Pot aux Roses, une performance ébouriffante qui dissèque les multiples couches de signification de la couleur rose dans la pop culture.
Dans la programmation, quelques thématiques se répondent, comme des fils rouges qui se croisent et forment un joli camaïeu de regards. Deux spectacles – Homo Idiome, de Fanny Adler et Vincent Madame, et Portraits détaillés de Lucien Fradin – utilisent des archives homosexuelles des années 80 comme matériau de création contemporaine. La transformation et le détournement drag des symboles innerve plusieurs propositions, dont l’exposition du collectif Les Idoles et Tom Grand Mourcel qui sera présentée au Point Éphémère. Le Centre Culturel Suisse fera la part belle aux métamorphoses avec le spectacle Eurêka, c’est presque le titre, où se déploient les multiples avatars de la danseuse Marie-Caroline Hominal. Surtout, on a très hâte d’y rencontrer Soya the cow, la « vache drag queen sex-positive, féministe et vegan libérée du genre et de l’espèce »: l’alter-ego de l’artiste Daniel Hellmann se produira dans deux spectacles Try walking in my hooves et Dear human animals les 22 et 24 septembre.
Petite nouveauté, le festival propose une équipe bien-être « formée à recueillir la parole de toute personne ne se sentant pas en sécurité, à l’aise ou respectée » pour certains événements. Le festival fait aussi une place aux récits audio avec une séance d’enregistrement en public du podcast JINS, dédié « au genre et aux sexualités des Arabes/musulman·es » le 15 septembre au Point Ephémère. Le samedi 16, le collectif queer les Contes à Paillettes animera une lecture d’histoires inclusives pour les petit·es (mais les plus grand·es sont bienvenu·es, et c’est gratuit). Et pour ce week-end des journées du matrimoine/patrimoine, quoi de mieux que s’intéresser plutôt à la création contemporaine avec une belle soirée de danse programmé au Regard du Cygne ? Dans Echine, la danseuse Jehane Hamm fusionne les mouvements humains et animaux dans une même pièce de chair en mouvement. Le duo Simon Peretti et Marius Barthaux prendront sa suite avec leur performance parasite et bottes-de-plume.
Le mardi 20 septembre la Flèche D’Or accueille une riche soirée (à prix libre) avec la performance Between the lines de l’artiste tunisien·ne exilé·e Ayoub Moumen qui sera suivie de la discussion « être queer dans l’espace public ». Enfin, à ne pas manquer surtout, il y a deux représentations du spectacle des performeuses Romy Alizée et Marianne Chargois, Gaze·s les 21 et 22 septembre, manifeste radical pour un « sex worker gaze ». Et si vous ne pouvez pas vous libérer sur ces dates, le festival à peine terminé, Jerk Off revient avec deux programmations au début du mois d’octobre à l’Etoile du Nord et à La Briqueterie CDCN.
Découvrir l’ensemble de la programmation
Image à la Une: Daniel Hellmann © Violette Canitano
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Il s’agit d’une étude récente publiée dans le Journal of Sexual Medecine ( 7 août 2023). Selon cette étude portant sur 975 hommes essentiellement Gays et Bisexuels (moyenne d’âge : 32 ans, 1 rapport sexuel par semaine), le plaisir anal augmenterait avec la fréquence des rapports. Ainsi à mesure que la fréquence des sodomies étaient … Continuer la lecture de « Sodomie et plaisir anal? »
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Les feuilles au vent de la saison de la Vierge X Rétrograde sèment leurs grains de rigueur et de folie avec une précision mathématique dans les sillons de nos petites cicatrices. Une forêt pour guérir et sourire.
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Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement. Il y a un an, la Cour Suprême des États Unis portait un coup redoutable contre ce droit fondamental. En Europe, Malte et Andorre interdisent totalement l’IVG. En Pologne et en Hongrie, les restrictions majeures confinent à l’interdiction. En Italie et en Espagne, […]
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Pour ouvrir la sixième saison des Couilles sur la table, Victoire Tuaillon recevra Rose Lamy, militante féministe derrière le compte Instagram @preparez_vous_pour_la_bagarre et autrice notamment de l'essai En bons pères de famille (éd. JC Lattès, 2023).
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 14 septembre 2023.
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L’endométriose est une maladie féminine dont on s’intéresse depuis vraiment peu de temps !
Une maladie méconnue mais répandueOn considère aujourd’hui qu’elle touche 1 femme sur 10. Un chiffre considérable ! Cela fait près d’1,5 à 2,5 millions de femmes en France et près de 200 millions dans le monde ! C’est aussi une grande cause nationale portée par le gouvernement français depuis quelques années. Des moyens publics sont alloués pour renforcer la recherche, améliorer l’offre de soins et popularisé les connaissances autour de cette maladie.
On ne savait pas qu’elle existait ? En fait, si ! Les symptômes étaient déjà décrits depuis près de 4000 ans, notamment à l’époque de l’Égypte antique. En 1860, un médecin pathologiste autrichien utilise en premier le terme d’endométriose. Et pourtant, elle reste encore largement méconnue et mal comprise. La preuve? Il y aurait une moyenne de sept ans d’errance médicale par femme avant d’avoir ce diagnostic.
Concrètement c’est quoi cette maladie, l’endométriose ? C’est une maladie chronique gynécologique de la femme qui se caractérise par le développement d’une muqueuse utérine, l’endomètre, en dehors de l’utérus. Cet endomètre colonise parfois les organes avoisinants....Lire la suite sur Union
Cet article C’est quoi l’endométriose et comment la gérer dans sa sexualité ? est apparu en premier sur Union.
Dans la suite de cet entretien, Iris Brey expose le coeur de sa thèse sur le regard féminin à l’écran : à quoi peut-on le reconnaître ? Qu’est-ce que cela change à notre expérience de spectateurice ? Pourquoi est-ce qu’il ne s’agit pas d’une censure, mais au contraire d’une chance pour l’art cinématographique ?
Le female gaze n’est pas l’inverse du male gaze, il peut être produit quel que soit le genre du réalisateur ou de la réalisatrice. Il ne s’agit pas d’objectifier les hommes comme on objectifie les femmes, mais bien de tout réinventer : la manière de filmer, de raconter des histoires, de les évaluer en terme critique… et d’enseigner le cinéma !
[Cet épisode a été diffusé initialement en février 2020]
Ressources
Toutes les ressources et références sont à retrouver sur le site de Binge Audio : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/female-gaze-ce-que-vivent-les-femmes
Crédits 2020
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e). Prise de son et réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Vous vous êtes toujours demandé de quoi était composé le sperme et comment fonctionne l’éjaculation ? NouveauxPlaisir.fr va vous expliquer tout cela dans un nouvel article de la série La Science de l’Orgasme. Un cours de rattrapage sexy, sexo et par Adam Un peu d’anatomie pour comprendre ce qu’il se passe Voici une…
L’article La science de l’orgasme : composition du sperme et mécanismes de l’éjaculation est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Quand on parle de BDSM, tout le monde a déjà des images en tête. Le bandeau, bien sûr, qui permet d’instaurer des jeux de privation sensorielle en y ajoutant derrière une plume, un glaçon, des chatouilles. Mais aussi les jeux d’entraves avec les menottes et les cordes qui permettent de contraindre le corps dans une certaine position. Ces pratiques sont très connues tant le roman « 50 Nuances de Grey » a popularisé certaines pratiques !
Mais voici des petits jeux un peu moins connus, à reproduire dans son couple.
L’edging, le jeu de masturbation par excellenceL’edging par exemple, consiste à faire monter l’orgasme jusqu’au bord de la jouissance sans jamais l’accorder à votre partenaire. Ce jeu invite à masturber très doucement le sexe de son ou sa chéri(e), à assurer quelques variations, mais à ralentir dès que le moment fatidique se fait sentir. C’est aussi une pratique que l’on retrouve parfois dans la catégorie du « slow sex » car elle invite à découvrir le corps de l’autre d’une façon plus lente et plus douce. Et aussi, à mieux maitriser ses énergies !
Se déguiser pour se redécouvrirAutre élément qui appartient au monde BDSM et qui est parfois sous-côté : les...Lire la suite sur Union
Cet article Trois idées originales pour s’initier au BDSM ! est apparu en premier sur Union.
Anaïs, professeure d’anglais, propose à ses élèves de réécrire les contes traditionnels. Bénédicte, professeure de littérature, intègre à son programme de très nombreux textes d’autrices féministes. En cours d’espagnol, Sébastien, invite ses élèves à réfléchir aux notions de masculinités et de virilité. Natacha, enseignante de SVT, étudie avec elles et eux les différences biologiques entre hommes et femmes, qui sont vraiment peu de chose si on compare aux différences socialement construites…
Au lycée Léon Blum, une petite équipe d’enseignants et d’enseignantes déterminées, ont décidé de porter les questions d’égalité au cœur du lycée. Avec leurs élèves, ils et elles mettent en place de nombreux projets : semaines de l’égalité, affiches informatives sur les questions de genre, actions et manifestations dans l’établissement pour sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles. Avec une vingtaine d’élèves, ils et elles ont aussi créé les égaux délégués : profs et élèves se réunissent régulièrement pour échanger sur les questions d’égalité, de féminisme et de genre. Un aperçu des réflexions en cours sur ce que pourrait être une école féministe dans une institution pourtant souvent encore frileuse.
Avec :
- Des professeurs et des élèves du lycée Léon Blum à Créteil.
- Vanina Mozziconacci, philosophe
- Gabrielle Richard, sociologue
- Lila Belkacem, sociologue
- Naïma Anka Idrissi, sociologue
Lectures :
- « Americanah », Chimamanda Ngozi Adichie, Éditions Gallimard, 2015
- « Le musée mal rangé », Houyem Rebai, à paraître chez Shed publishing
Remerciements :
- Houyem Rebai
- Francine Nyambek-Mebenga, sociologue
Liens :
- « Qu’est-ce qu’une éducation féministe ? », Vanina Mozziconacci, Éditions de la Sorbonne, 2022
- « Hétéro, l’école ? », Gabrielle Richard, Éditions du remue-ménage, 2019
- « J’enseigne l’égalité filles-garçons », Naïma Anka Idrissi, Fanny Gallot, Gaël Pasquier, Editions Dunod, 2023
- « Penser l’intersectionnalité dans le système scolaire ? », Lila Belkacem, Fanny Gallot, Nicole Mosconi, Editions La Découverte, 2019
- « Chère Ijeawele ou un manifeste pour une éducation féministe », Chimamanda Ngozi Adichie, Éditions Gallimard, 2017
- « Entrer en pédagogie antiraciste », SUD Education 93, à paraître chez Shed publishing le 22/09/2023
- « Entrer en pédagogie féministe », Audrey Chenu et Véronique Decker, Éditions Libertalia, 2023
- « L’antiracisme après le « printemps noir » 2020 : avancées mitigées et espérance fragile en des changements durables », Francine Nyambek-Mebenga, Les cahiers de la LCD, 2023 Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
La plus haute juridiction de Hong Kong a estimé que le gouvernement allait à l’encontre de la reconnaissance des droits des couples de même sexe, refusant toutefois qu’ils se marient.
L’article La justice hong-kongaise favorable à la reconnaissance des droits des couples de même sexe, mais pas du mariage est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la Bulgarie pour avoir refusé de reconnaître l’union l'union de deux de leurs ressortissantes, Darina Koilova et Lilly Babulkova, mariées en 2016 au Royaume-Uni, où elles vivaient depuis sept ans, avant de s'installer à Sofia.
L’article La CEDH condamne la Bulgarie pour avoir refusé de reconnaître l’union à l’étranger d’un couple de lesbiennes est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
En Suisse, toutes les familles arc-en-ciel ne sont pas logées à la même enseigne lorsqu’il s’agit d’accueil scolaire. Dans cette nébuleuse territoriale hétérogène, Vaud se démarque par son volontarisme en matière d’accompagnement.
L’article Rentrée scolaire pour les familles queer: Vaud premier de la classe est apparu en premier sur 360°.
Il existe autant de définitions précises que de personnes !
Le baiser avec la langue est très récentDéjà, les Romains distinguaient trois façons d’embrasser différentes ! Le basium, baiser qu’on échangeait entre parents ou entre membres de la même famille, l’osculum qui permettait de préciser sa classe sociale, et le suavium, un peu plus langoureux, qui est le baiser des amants.
Si vous vous posez la question, c’est sûrement le troisième qui vous intéresse ! Ce type de baiser, très sensuel, n’a pas toujours été pratiqué de tout temps et dans toutes les cultures. Saviez-vous qu’on ne l’a romantisé que très récemment, il y a un siècle à peine, grâce à Hollywood ?
Dans les années 50 et 60, les scènes cultes où l’on voit les personnages principaux dans un film sur grand écran s’embrasser passionnément sur la bouche, c’était une façon d’expliquer aux spectateurs qu’ils allaient faire l’amour et de contourner la censure.
Et depuis, le baiser est devenu petit à petit un incontournable des relations amoureuses.
Quelques techniques pour bien réussir son baiser !Déjà, il n’y a aucune obligation pour se lancer dans un « french kiss », le bisou avec la langue. Les lèvres peuvent simplement se toucher et cela...Lire la suite sur Union
Cet article Est-ce qu’il y a une « bonne » façon d’embrasser ? est apparu en premier sur Union.
D’après une étude publiée en 2020 dans la revue Royal Society Open Science , les femmes qui à l’approche de la ménopause ont des rapports sexuels fréquents, auraient une survenue plus tardive de leur ménopause. Une moyenne d’1 rapport sexuel par semaine réduirait le risque de survenue de 28% par rapport à celles qui ont … Continuer la lecture de « Fréquence des rapports sexuels et ménopause »
Cet article Fréquence des rapports sexuels et ménopause est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
C’est une très bonne question et cela peut être une vraie source d’appréhension !
Le gynécologue, c’est un rendez-vous à la cartePour évoquer certains sujets de votre sexualité, vous n’êtes pas obligé d’aller chez le gynécologue. Une sage-femme ou un médecin généraliste peuvent aussi faire l’affaire. D’ailleurs si vous souhaitez consulter auprès d’un homme ou auprès d’une femme, c’est laissé libre à votre choix.
La première consultation a lieu quand vous en avez besoin. Cela peut être à 12 ans, 15 ans ou 20 ans voire même après. Attention, s’il y a une urgence, par exemple si vous ressentez des douleurs intenses, qu’il y a eu un rapport sexuel non protégé ou un retard conséquent de règles, là il convient de prendre un rendez-vous sans trop traîner. S’il n’y a pas vraiment d’âge pour commencer, des rendez-vous réguliers peuvent s’organiser par la suite pour prendre régulièrement soin de sa santé.
La bonne astuce pour vous rassurer ? Demander à quelqu’un, un ami ou un parent, de vous accompagner durant ce premier rendez-vous. D’ailleurs, il n’y a aucune obligation d’en parler à vos parents, même si vous êtes mineurs. Les professionnels de santé sont tenus au secret professionnel et ce que vous direz pendant la consultation restera confidentiel.
Aussi, il n’y a pas de « moments particuliers » à éviter. Vous pouvez y aller si vous vos règles, si vous n’êtes pas épilée ou si vous n’avez pas de relation stable en ce moment.
Lire la suite sur UnionCet article Comment ça se passe la première fois chez le gynéco ? est apparu en premier sur Union.
Bravo ! Mais voyons la suite…. La LDIF approuve la fermeté des propos tenus par le Ministre de l’Education Nationale, Gabriel Attal, qui sont en total accord avec la position laïque et universaliste de la LDIF. Reste à savoir comment cette « règle » sera appliquée sur le terrain ? Le ministre promet de former […]
L’article « L’abaya n’a pas sa place dans nos écoles » ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Dans cet épisode, il est question de cinéma et de séries télévisées vues par le prisme du genre. Victoire Tuaillon s’entretient avec Iris Brey, spécialiste de la représentation du genre et des sexualités à l’écran, critique de séries et de cinéma, enseignante à l’université de Californie à Paris, et autrice de « Le regard féminin : une révolution à l’écran » (éditions de L’Olivier).
Dans cette première partie, elles discutent de ce qu’est le male gaze, c’est à dire le regard masculin : à quoi est-ce qu’il correspond concrètement, en terme d’esthétique, de choix de mise en scène et de cadrage ? Où en est-on de la parité dans l’industrie cinématographique et pourquoi aujourd’hui encore, la majorité des films produits sont financés et réalisés par des hommes ?
[Cet épisode a été initialement diffusé en février 2020]
RESSOURCES
Toutes les ressources et références sont à retrouver sur le site de Binge Audio : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/male-gaze-ce-que-voient-les-hommes
CRÉDITS 2020
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e). Prise de son et réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Juillet 2023 • Après un an d’enquête auprès d’associations d’Outre-mer, En avant toute(s) dévoile les résultats d’un rapport sur les violences faites aux femmes et aux personnes LGBTQIA+ dans ces territoires. Le constat principal : alors que leurs besoins sont accrus et spécifiques, les territoires d’Outre-mer ont moins de moyens. Des solutions numériques, telles que […]
L’article Violences sexistes en Outre-mer : davantage de besoins et moins de moyens est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Alors que le dimanche 3 septembre marquera le quatrième anniversaire du Grenelle des violences conjugales, la Fondation des Femmes alerte : les associations d’aide aux femmes victimes de violences sont exsangues. Les femmes parlent et c’est une bonne nouvelle. Grâce à la mobilisation politique et sociale sans précédent contre les violences faites aux femmes, les […]
L’article Baisse de 25% du budget de l’Etat par femme victime de violences : La Fondation des Femmes lance un fonds d’urgence est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le 31 août 2023, la Cour Européenne des droits de l’Homme, saisie sur la question de la pénalisation des clients prostitueurs de la loi de 2016, a acté la recevabilité de la demande des requérants, sans se prononcer sur le fond, renvoyant la décision à plus tard. Comme indiqué dans le communiqué de la Cour, […]
L’article Pénalisation des clients prostitueurs : La Cour européenne des droits de l’homme va-t-elle abandonner les dizaines de milliers de personnes prostituées pour qui la pénalisation des clients est une avancée considérable ? est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Véritable phénomène culturel apparu aux USA il y a bientôt 15 ans (bonjour le coup de vieux!), RuPaul’s Drag Race essaime ses franchises nationales sur les petits écrans des quatre coins du globe. Après l’Espagne, la Suède, la Thaïlande, le Mexique ou encore la Belgique, le plus époustouflant des concours drag revient en France pour une deuxième saison qui met en lumière la première compétitrice suisse: Moon!
L’article «Drag race? Une opportunité phénoménale et urgente» est apparu en premier sur 360°.
Pour célébrer la journée mondiale de la santé sexuelle, le 4 Septembre, SEX-ED + fait une grande vente d’atelier qui sera ouverte à toutes et tous.
La vente d’atelier est généralement réservée aux abonné.e.s de l’infolettre, mais cette fois-ci on fait une exception.
Une vente d’atelier c’est quoi? Des outils SEX-ED + avec des défauts vendus à un prix TRÈS réduit.
Ça fonctionne comment? Vous allez sur cette page web (qui sera activée le 4 sept à minuit) , vous choisissez le kit qui vous intéresse et vous écrivez à magaly@positivesexed.org pour en réclamer la propriété.
RAPPEL 1: Comme toujours, les outils sont uniquement vendus aux professionnel.les de la santé et de l’éducation
RAPPEL 2: La première personne qui réclame l’outil en devient propriétaire. Trainez pas, ça part vite!
Si vous voulez savoir quand sera la prochaine vente, abonnez-vous à l’infolettre!
Le billet Vente d’atelier à l’occasion de la journée mondiale de la santé sexuelle apparaît en premier sur SEX-ED +.
Je m’appelle Sonia Marchalin, je suis bénévole au Planning Familial de Guyane. Je suis l’une des cofondatrices du planning familial que l’on a créée en 2005 suite à une formation au conseil conjugale et familiale qui avait été organisé par le Planning Familial confédéral. La Guyane est un département et une collectivité territoriale, mais à […]
L’article Sonia Marchalin : « Nous devons donner la parole et l’oxygène aux jeunes guyanais·es, de plus en plus oppressé·es » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Cet article J’ai couché avec un inconnu rencontré sur le quai du RER (et c’était vraiment bien) est apparu en premier sur Madmoizelle.
Sofia Doudine a un style reconnaissable immédiatement : un univers graphique coloré, aux contours élégants et fluides, qui reflètent une grâce et beaucoup de sensibilité. Ses illustrations éminemment féministes, représentent souvent des femmes qui dégagent une assurance et une pleine conscience de leur féminité. Et fait encore trop rare dans le monde de l’illustration, ces femmes ne sont pas exclusivement blanches, mais surtout d’autres diversités ethniques, notamment du continent Africain. Interview Sofia Doudine.
Sofia Doudine, qui es-tu ?Je suis une graphiste et illustratrice de 33 ans basée à Paris. J’ai d’abord grandi dans les Vosges jusqu’à l’âge de 11 ans et ensuite en région parisienne. Petite dernière d’une famille de 8 filles, je n’ai jamais quitté – j’espère – mon âme d’enfant curieuse, joueuse, aventurière et rêveuse. De part ma curiosité et mon envie constante d’apprendre, j’ai du mal à me contenter d’une seule passion, alors pour ne citer que celles qui m’accompagnent vivement ces dernières années, les voici : la littérature, le graphisme, l’illustration, les langues, le voyage, le roller et les jeux vidéos !
Quand et comment as-tu commencé à dessiner ?J’ai dessiné de manière sporadique durant toute mon enfance, et un peu plus quand je suis tombée dans l’univers des mangas et des animés durant mon adolescence. Puis, presque plus rien jusqu’en 2018, lorsque je me suis remise en question professionnellement. Je me suis -enfin- rendue compte que faire du webdesign et du web development ne me procurait plus aucun plaisir, je me suis donc recentrée sur mon point fort : la création graphique. Je suis indépendante depuis 2009 et souhaite désormais attirer des projets en accord avec mes aspirations, je décide – et non sans peine – de montrer ce que je sais faire sur mon compte Instagram.
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Il m’a fallu un certain courage pour publier mon premier dessin ! C’est ridicule, parce que c’est sans danger et au contraire j’avais tout à y gagner. J’ai rapidement compris que je ne serai jamais totalement satisfaite et que je devais l’accepter pour avancer, donc j’ai publié une première série de dessins imparfaits mais néanmoins terminés ! Le fait même de les publier était déjà un accomplissement en soi, cela m’a encouragé à poursuivre dans ce sens. J’ai été agréablement surprise et profondément touchée par l’accueil qu’ont reçu mes illustrations. Depuis, je ne me suis jamais arrêtée de dessiner.
Tu dessines exclusivement des femmes, dans un univers pop et coloré. Ce que j’adore notamment, c’est que tu représentes des physiques de tous types ethniques, une diversité encore trop rare, même dans l’illustration féministe !Grandir dans un milieu exclusivement féminin, de culture marocaine et dans une ville multiculturelle telle que les Mureaux (78) a indéniablement influencé mes créations. J’ai longtemps observé et admiré mes sept grandes sœurs, mais aussi les femmes que je rencontrais au quotidien, principalement originaires du continent Africain. Puis, la vie parisienne et les voyages m’ont permis d’élargir ce champ d’exploration, en gardant toujours un regard tendre sur les femmes.
Elles me fascinent par leurs originalités, leurs parcours de vie, leurs forces, leurs beautés, leurs personnalités complexes loin des clichés qu’on veut bien nous donner.
Le parti pris graphique coloré est venu naturellement. Quoi de mieux pour représenter la multiplicité des ethnies, des corps, des personnalités, des émotions, que la couleur ? Quand on me pose cette question, la phrase de l’artiste peintre Pierre Soulages me revient toujours : “C’est ce que je fais qui me dit ce que je cherche”. Ainsi, je crois que j’essaie simplement de transmettre mon regard que je porte sur les femmes qui peuplent ma/nos vies.
View this post on InstagramSi tu devais choisir 3 adjectifs pour décrire ta vision des femmes, lesquels choisirais-tu ?
Puissantes, Courageuses et Sublimes !
Sur Desculottées, comme tu le sais, on parle de sexualité ! Pour toi, quels sont les éléments importants pour une sexualité positive ?À mon sens, la sexualité ne devrait être que positive? car c’est un espace intime de bien-être, d’épanouissement, qui doit être fait dans la bienveillance, le respect de chacun et dans le consentement mutuel des partenaires. S’il en est autrement, il faut s’avoir se faire entendre, haut et fort. Peu importe le degré d’importance que l’on donne à la sexualité dans nos vies, il est primordial d’être en accord avec nos corps et nos pensées pour la vivre de manière positive et ce, malgré les injonctions multiples de la société qui polluent nos esprits. Prendre soin de soi, apprendre à s’aimer et se connaître à notre rythme, en cessant de projeter des images, des opinions – souvent erronées – que l’on prête aux regards d’autrui sur nous-même.
Un sort est jeté, tu n’as le droit de garder qu’un seul de tes dessins, lequel serait-il et pourquoi ?Knowing yourself is the key, la femme devant son ombre.
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C’est un des premiers dessins que j’ai publié sur Instagram, je me cherchais encore beaucoup graphiquement – c’est toujours le cas d’ailleurs –, et j’avais envie d’exprimer la quête de soi. Une espèce de quête mystique qui personnellement m’habite constamment. Je suis très à l’aise avec mon “moi” intérieur ce qui me permet de passer beaucoup – trop – de temps seule. Je ne m’ennuie jamais. Cependant, sur le chemin j’ai appris qu’interagir avec les gens que j’aime – mais pas que – était vital pour mon équilibre. Toutes ces énergies me nourrissent et font de moi la personne que je suis aujourd’hui. Pour être en harmonie avec son environnement, il faut l’être avec soi-même, car pour la plupart de nos problèmes, la solution est en nous-même.
Retrouvez le travail de Sofia Doudine sur son site https://www.sofiadoudine.com/
L’article Sofia Doudine, l’art d’illustrer les femmes de toutes les couleurs est apparu en premier sur Desculottées.
« Bonjour docteur, bonjour à tous. Moi c’est Antoine, 27 ans. Je suis tombé amoureux d’une fille alors que nous ne nous sommes encore jamais rencontrés. J’en ai quitté ma copine pour pouvoir être libre d’échanger avec elle sur Insta. Je jouis, en me masturbant devant la caméra de mon ordi selon ses indications et c’est divin. Elle vit seule avec sa petite fille dans les environs de Strasbourg, mais elle trouve toujours une excuse pour m’empêcher d’aller la voir. Pensez-vous qu’une relation virtuelle soit une vraie relation ? »
La réponse de notre sexologue :Question difficile, pour le moins, à laquelle je ne peux faire qu’une réponse de normand. À savoir, oui c’est une vraie relation, et non, ce n’est pas une vraie relation, en tout cas pas au sens habituel du mot.
Avoir une relation avec quelqu’un cela sous-entend un échange ! Donc on peut considérer qu’il existe une sorte d’échange entre cette femme et vous, puisque vous communiquez régulièrement avec elle.
En même temps, comme vous le précisez vous-même, il s’agit d’une relation virtuelle. Et c’est vrai, cet échange n’a jamais donné lieu à un contact réel entre vous, ni visuel, ni tactile.
Certes, vous utilisez les caméras des ordinateurs et vous vous “voyez” ainsi, mais un échange direct de prunelle à prunelle, croyez-moi, c’est autre chose.
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Retour sur ce phénomène qui fait autant flipper votre entourage que la peste ou le Covid : le célibat à 30 ans. Attention, alerte coup de gueule, je suis colère. Alors, au lieu de me venger sur le premier passant qui me jetterait un regard de travers -vivant à Marseille, c’est monnaie courante- ou sur mon paquet de Schoko-bons qui n’attend qu’une chose, que je l’éventre devant une énième retransmission des Desperate Housewives, je vais me confier à vous. Force est de constater qu’être une femme célibataire assumée à la trentaine est un sujet inépuisable. Un marronnier pour tout magazine féminin qui se respecte ou discussion en terrasse. Non, là Je vais vous parler du célibat vu comme une terrible tare, un virus même, dont visiblement on n’arrive pas à se dépêtrer et qui affole l’entourage, pour peu qu’il soit contagieux !
Marié.e, Séparé.e, Célibataire, cochez la bonne caseÊtre célibataire c’est soit un choix, soit une conséquence de la vie. Mais, en aucun cas un statut social. Pourtant, vivre sans partenaire est un statut juridique, oui oui, rappelez-vous de cette case à cocher quand vous remplissez votre fiche d’impôts ou votre carte fidélité Auchan.
Si je comprends la nécessité de savoir si on vit seul.e dans son foyer pour des besoins fiscaux, je pense qu’il faudrait changer “Célibataire” par un terme qui diffère de sa définition première. On a bien réussi à faire supprimer la case “Mademoiselle”. Car, au-delà de ces points de vue administratifs, être une femme célibataire à 30 ans, c’est aussi se voir refuser des prêts bancaires et faire la croix sur des projets perso, parce que c’est encore difficile d’avancer dans la société quand on est une femme seule.
Un mec célib’ à 30 ans c’est au mieux, un aventurier, un carriériste, au pire un Don Juan. Mais jamais un type désespéré. En revanche s’il a 30 ans et qu’il habite encore chez ses parents, c’est un Tanguy. Cela montre encore qu’aux yeux du monde (ou du cinéma français), être un homme bien vu dans la société se manifeste par la capacité à être indépendant financièrement et à quitter sa famille, tandis que pour une femme, la normalité veut que l’on soit casée et que l’on fonde une famille. On en parle du grand écart de position sociale ?
Etre une femme célibataire : ou l’art de devoir se justifier ou s’excuserCe n’est pas un mythe, quand tu dis à quelqu’un que t’es célibataire à 30 ans, tu es toujours obligée de te justifier ou d’expliquer les raisons pour lesquelles tu fais l’affront à la totalité de l’humanité de ne pas être maquée.
Pour ma part, je n’ai pas “fait exprès” d’être célibataire. Je veux dire, c‘est comme un coup de foudre ou la Covid-19, ça vous tombe dessus, parce que vous l’avez peut-être provoqué mais pas forcément prévu ou souhaité. Je suis tombée sur des hommes géniaux, on s’est séparés, et puis je suis tombée sur des mecs beaucoup moins géniaux qui m’ont appris que je préférais être seule que mal accompagnée. Et aujourd’hui c’est un choix.
Je viens fraîchement de déménager dans le Sud, et il n’y a pas une personne qui ne m’ait pas demandé si ce déménagement était lié à une rencontre, ou si je suivais un potentiel conjoint. Ces personnes éludent ainsi toute éventualité qu’une jeune femme de la trentaine puisse tout quitter et partir à l’autre bout de la France, sans que cela ne soit lié à sa vie sentimentale.
Photo by Min An on Pexels.com La femme célibataire, stéréotype de la loseuseEtre une femme célibataire aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est plus un problème pour les autres que pour soi. C’est un peu comme perdre son job, c’est considéré comme un énorme fail aux yeux de la société. L’intolérance, la pitié voire la cruauté n’est jamais aussi violente qu’envers une femme célibataire. On la prend forcément pour une nana à problème, une lesbienne (sacrilège !) ou une tarée.
J’ai re-maté tous les Bridget Jones l’autre fois – ne me jugez pas, j’adore la B.O et Colin Firth- et j’ai réalisé que toute ma vie, j’avais évolué entourée de références culturelles qui définissent les femmes célibataires de 30 ans comme des loseuses, des boulets un peu boulottes (on en revient toujours au poids) dans leur vie.
À la limite Bridget, je l’excuse, mais parlons de mon feed Instagram. J’ai eu le malheur de suivre une ou deux influenceuses enceintes ! Depuis, je suis constamment matraquée de photos de grossesse, de bébés ou d’allaitement. J’en viens à regretter le temps où Insta me suggérait des talons hauts et des extensions de cils. Algorithme ou simple hasard ? On dirait juste que le réseau social a été notifié que j’approchais la trentaine et qu’il fallait en remettre une couche supplémentaire.
Etre bien dans sa peau de célibataire, c’est être en accord avec soi-mêmeLe schéma classique veut qu’on passe son bac, qu’on fasse des études, qu’on ait des expériences sentimentales pendant notre jeunesse, pour arriver à la trentaine avec un CDI, un appart et un mec/meuf. Ainsi, on pourra dire aux apéros “Non mais j’ai quand même bien profité de ma jeunesse hein” clin d’œil appuyé, pour se rassurer d’aller dormir à côté de Jean-Mi et se conforter dans l’idée qu’on est dans les clous. Idem côté pro, dois-je raconter qu’il m’est arrivé à mes entretiens d’embauche qu’on continue à me poser la question d’une “éventuelle grossesse à prévoir”, sans même envisager le fait que 1) il est illégal de poser ces questions et 2) que je sois stérile, célibataire ou déjà mère ?
Mais quid de profiter de sa vieillesse ? Vieillesse qui visiblement débute dès 28 ans, car ma gynéco a employé le terme « grossesse gériatrique » en parlant de l’éventuel enfant que je n’aurais peut-être jamais. Pour mémo : une grossesse gériatrique est une grossesse chez une femme de plus de trente-cinq ans, et le terme gériatrie désigne la médecine des personnes âgées… sympa.
Aussi, je me suis récemment faite engueuler par une vendeuse chez Sephora quand je lui ai dit que “non, je n’ai pas commencé la crème anti-rides, encore moins depuis mes 25 ans. (Fouettez-moi, c’est maaaal). Suis-je la seule à avoir rêvé robe blanche et fiançailles très (trop) tôt, mais finalement me sentir plus que jamais adolescente aujourd’hui, n’ayant aucune envie de faire les compromis qu’imposent la vie de mère ou d’épouse ?
Photo by Antony Trivet on Pexels.com “Tu dis ça, mais quand tu rencontreras le bon, tu changeras d’avis”Bon, faut que je vous le dise maintenant, à vous qui sortez ces punchlines bateau, certes sans méchanceté apparente et surement en totale bien-pensance : arrêtez avec ce genre de phrases où rien ne va ! Nous ne sommes pas des oiseaux, des Inséparables qui ne peuvent rien faire sans leur moitié. Déjà, ça ne veut rien dire “le bon”. Heureusement pour la love sphère, il existe plein de “le bon”, pleins de mauvais, et ça dépend juste à quel moment ils ont décidé de traverser notre vie.
Ensuite pourquoi le bon et pas la bonne ? Peut-être ai-je envie de continuer à explorer ma sexualité et celles des autres. Peut-être ne suis-je pas obligée d’être figée dans une sexualité hétéronormée ? Chose qui a l’air d’en titiller plus d’un, car à l’instant où l’on ne s’affiche pas pendant un certain temps avec un mec, et que l’on s’affirme féministe engagée, les gens se permettent de questionner mon orientation sans gêne, puisque j’ose parler de sujets de sexualité librement.
Qui sont les gens, la société et le tic-tac gynéco pour dicter nos vies ?C’est si mal que cela d’envisager sa vie hors du spectre et des échéances qu’on nous impose ? De ne pas avoir envie de laisser les autres me dire que c’est trop tard, “au pire tu pourras penser à la congélation d’ovocytes, j’ai vu qu’en Espagne ils faisaient ça très bien”. Et si on avait juste envie d’être heureuses avec l’idée de se marier demain ou jamais, l’idée d’avoir des enfants avec un vieux, un jeune, une femme, d’en adopter 1, 2 ou 3 si on a la capacité de les élever décemment ?
Photo by Elina Fairytale on Pexels.comAlors s’il-vous-plaît, cessez d’afficher cet air désolé quand quelqu’un vous expose son célibat. Généralement, nous ne le sommes pas du tout, nous, désolées. À part quand on est encore amoureuses d’un.e ex, ou qu’il fait froid, qu’on n’a pas fait les courses, qu’on vit un coup dur et qu’on a juste envie de câliner un corps à 37 degrés. Et pour toutes les courageuses qui traversent ces périodes en vivant tête haute, entourons-nous de nos ami-es, les frères et sœurs que l’on choisit, ils-elles font le travail même mieux que les autres, et font aussi 37 degrés.
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Je me suis présentée comme Switch sur FetLife. C’est ce qui me semble le plus correspondre à ce que je ressens. La soumission, c’est pour moi se confier, s’offrir. Qu’on prenne soin de moi, qu’on me fasse jouir. J’aime tant jouir. Et offrir le spectacle de mon plaisir. Je sais que je suis belle quand…
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« Bonjour moi c’est Jean-Marie, 50 ans. J’ai 50 ans, je suis célibataire et sans activité sexuelle, mais j’aime bien renifler les flatulences. J’ai vu un film dernièrement où le mec était menotté, la bouche close par un sparadrap et trois nanas s’asseyaient à tour de rôle sur son visage, son nez dans leur raie des fesses. Les femmes pétaient bruyamment. Il respirait le pet pendant une vingtaine de secondes et rebelote, changement de femme. Cet homme, gazé pendant cinq minutes d’affilée, a-t-il pris des risques pour sa santé ? J’ai envie de tenter la même expérience, me le conseilleriez-vous ? Peut-il y avoir des conséquences (gaz toxique, bactéries…) ? Sommes-nous beaucoup d’hommes dans le même cas ? Salutations et merci ! «
Les conseils de notre sexologue :Rassurez-vous, la pratique que vous décrivez ne présente aucun risque particulier pour la santé. En ce qui concerne le risque infectieux, les bactéries ou virus qui vous contaminent par la respiration sont des germes aériens, c’est-à-dire ayant besoin d’air pour rester actifs, et vous imaginez bien qu’après un séjour de plusieurs heures à l’intérieur de votre intestin où ils ont été en contact avec l’acide chlorhydrique de votre estomac, ils ne sont plus très vaillants.
Les autres germes, ceux qui sont éventuellement contenus dans l’intestin, et peuvent être responsables...Lire la suite sur Union
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Dans le cadre du festival Le Bureau des questions importantes, à Nyon, des ateliers originaux proposent aux jeunes de créer des visuels animés à leur image.
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Phobies de pénétration, des peurs pas si irrationnelles que ça ! titre Magalie Guerrier-Benoit, sexologue et autrice de cet essai, issu de ses recherches pour son doctorat en psychologie. C’est en allant étudier l’impact de la PMA sur la sexualité des couples et notamment sur les dysfonctionnements sexuels féminin, qu’elle découvre qu’un certain nombre de femmes souffrent déjà de ces dysfonctionnements, sans pour autant souffrir de vaginisme ou de dyspareunie. Ce livre expose chapitres par chapitres les réflexions et la mise en place d’un traitement thérapeutique, autour de « la phobie de pénétration pénienne » ou PPP.
Livre Phobies de pénétration de Magalie Guerrier-Benoit Phobies de pénétration pénienne, de quoi s’agit-il ?À première vue, avoir peur qu’un pénis nous pénètre, ça peut faire penser au vaginisme. Pourtant, les huit femmes qui ont participé au groupe de parole et à l’étude menée par Magalie Guerrier-Benoit, affirment pouvoir vivre des auscultations gynécologiques, mettre un tampon, se masturber avec un doigt ou un sextoy pénétrant. La doctoresse nous explique que la différence entre ces deux troubles réside dans l’objet de la peur de la patiente.
[…] la PPP pourrait se définir comme une peur panique de la pénétration par le sexe de l’homme, conduisant la femme qui en souffre à adopter différentes stratégies pour éviter toute pénétration.
Phobies de Pénétration, Magalie Guerrier-Benoit
L’autrice souligne que dans la PPP ce n’est pas la douleur qui est au premier plan, mais la peur irrationnelle d’être « blessée », « déchirée », « tuée » par le pénis, d’où l’utilisation du terme « phobie ». Ces mots sont ceux utilisés par les patientes qui ont témoigné. Cela montre bien l’intensité et la démesure de cette peur, souvent exacerbée par un manque d’informations concernant l’anatomie des deux sexes.
Tableau comparatif des ressemblances et différences entre phobie de pénétration pénienne et vaginisme, extrait de Phobies de pénétration de Magalie Guerrier-Benoit Aux origines du troubleTout au long de l’ouvrage, on retrouve des encarts avec différents témoignages anonymisés des huit femmes suivies pour les recherches. Bien qu’ils aient été retravaillés, ils n’en restent pas moins difficiles à lire. Les histoires vont de la pression psychologique aux mutilations physiques, souvent pour des raisons de traditions culturelles, de répression sexuelle et/ou de contrôle familial, le tout largement motivé par le patriarcat.
Le couteau et le fourreauParmi les transmis dans ces différentes cultures, c’est le fait même que la « femme soit faite pour souffrir », un proverbe qui sonne comme une malédiction de naître. La femme, du simple fait de naître femme, souffrira lors de ses premières règles, elle souffrira lors de son premier rapport sexuel, elle souffrira lorsqu’elle enfantera. Cette doctrine sera transmise de mère en fille. Des grands-mères aux petites filles. C’est la destinée propre pour être femme.
Phobies de pénétration, Magalie Guerrier-Benoit
Magalie Guerrier-Benoit ne s’est pas arrêtée aux faits qui ont pu traumatiser ses patientes. Elle s’est aussi intéressée à l’étymologie des mots « pénis » et « vagin » et à l’imaginaire qu’ils évoquent, tant par la forme que la fonction.
Pour résumer ces quelques chapitres quasi philosophiques, on pourrait dire que dans l’inconscient collectif, si le pénis est le couteau, le vagin en est son fourreau. Le pénis est une arme blanche, qui peut blesser, causer de la douleur, faire couler du sang voir même blesser ou tuer symboliquement. On retrouve cette image guerrière, tranchante, puissante du sexe masculin dans des rituels, des expressions ou encore de l’argot.
Le braquemart, qui désigne en argot l’organe masculin particulièrement développé, est en fait un couteau du Moyen-Âge. La lame est longue et large avec un tranchant. Il désignera aussi une épée. Le fourreau de toutes ces armes tranchantes que représente le sexe de l’homme ne serait pas le « fourreau », le vagin fait de chair et de sang ?
Phobies de pénétration, Magalie Guerrier-Benoit
Bien que l’ouvrage ne me paraisse pas tout à fait abouti dans sa forme, il n’en reste pas moins passionnant dans le fond, et propose des réflexions qui vont au-delà du sujet de la Phobie de Pénétration Pénienne.
Phobies de pénétration est un livre qui semble s’adresser principalement à celleux qui pourraient se sentir concerné-es, qui se posent des questions sur d’éventuels dysfonctionnements sexuels, ou pour les personnes amenées à travailler avec un public victime de ce type de troubles. Vous ne pourrez pas tout résoudre avec cette lecture, mais l’autrice nous donne la possibilité de mieux comprendre notre corps et notre société, et donne sa méthodologie de traitement de sexologie.
Se renseigner c’est déjà faire une partie du chemin ! Si vous vous reconnaissez dans ce trouble ou dans les autres troubles sexuels évoqués, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé qui pourra vous guider sur cette voie de la guérison.
Le livre Phobies de pénétration de Magalie Guerrier-Benoit est disponible aux Editions de L’Eveil. 17€.
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Un an à la tête de 360° et toujours la même sensation inconfortable de marcher
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il risquait jusqu’à dix matchs, selon le règlement, mais la Commission de discipline de la LFP a pris compte de ses « excuses publiques et immédiates », lui infligeant qu'une sanction formelle avec un stage de sensibilisation.
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Etes-vous du genre gênée devant un livre érotique, mais curieuse d’essayer ? La règle de trois est une porte d’entrée idéale pour les timides de la lecture érotique, qui séduira aussi les plus averties. Ce roman pop propose une narration joyeuse et légère, où l’excitation se mêle avec brio à l’humour. L’autrice Chloé Saffy réussit son pari d’une histoire fun, attachante, qui célèbre une sexualité positive et libre.
Livre « La règle de trois » de Chloé Saffy Une histoire moderne d’amitié et de polyamourOphélie et Livia sont amies et colocs dans un appartement. L’arrivée d’un troisième coloc masculin, Milo, va modifier la dynamique du quotidien et y introduire plus de tentations que prévu. Le roman La règle de trois tourne autour de l’amitié, de l’amour et du sexe passionné qui vont rythmer la vie de cette triade.
Une fois la lecture entamée, impossible de poser le livre, le désir de connaître la suite nous brûle les doigts ! On rit parfois, on a chaud souvent, et on prend plaisir à lire tout le temps. L’histoire est joyeuse et les personnages si réalistes qu’on pourrait penser qu’il s’agit de nous ou de nos potes.
« Je voulais que ça soit vraiment un livre fun, stimulant et drôle. Tout en étant le plus crédible possible, et surtout du sexe joyeux ! »
Chloé Saffy
La complicité des personnages est belle et représente cet idéal auquel aspirent les relations polyamoureuses. Pour autant, l’autrice ne loupe rien des blessures, des questionnements et doutes, qui approfondissent la beauté des expériences humaines. Amitiés, jalousie, désirs incontrôlables, plans à plusieurs, bisexualité féminine ou masculine, ruptures amoureuses… différents thèmes sont abordés, sans jamais oublier de nous exciter au détour d’une page. Chloé Saffy magnifie avec simplicité la jolie légèreté des sexualités libres et joyeuses.
La règle de trois est un roman édité aux éditions La Musardine. 18€.
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Cet article Station Électronique est le rendez-vous incontournable de cette rentrée provient de Manifesto XXI.
Avec sa sélection d’artistes pluridisciplinaires exigeant·es, la septième édition de Station Électronique présente une des programmations les plus excitantes et défricheuse de l’été.Durant deux soirées, les 8 et 9 septembre, l’équipe de la Station nous invite à plonger dans le bouillon des mutations actuelles de la dance music. Comme chaque année, Station Electronique fait la part belle à des esthétiques nouvelles et à leur traduction visuelle, et cette édition prévoit plusieurs lives AV inédits.
Le vendredi, la Station accueille le producteur irlandais Iglooghost qui présentera une nouvelle pièce audiovisuelle entre 2-step, grime, ambient et pop. L’artiste qui conçoit conjointement sa musique et son expression visuelle développe un univers mystique. Natif de la ville de Dorset, il s’est inspiré des mythes locaux pour concevoir son dernier album, sorti en 2021, Lei Line Eon. Cette soirée réunira aussi la productrice filipino-australienne Corin, une occasion unique de découvrir en live son album Lux Aeterna sorti cet été chez UIQ, le label fondé par le compositeur Lee Gamble. Zero Crossing Point, qui était à l’affiche de Positive Education l’année dernière, se produira également en live.
La soirée de samedi sera marquée par Evita Manji qui joue pour la première fois à Paris. Lae musicien·ne et chanteur·euse basé·e à Athènes, publiait l’année dernière l’album SPANDREL? sur le label PAN, un disque pop à fleur de peau, nourri par une conscience écologique inquiète et un riche travail sonore (relire notre interview ici). Ce sera aussi le premier live en France du duo berlinois ENXIN / ONYX. Enfin on a hâte de viber sur le DJ Set de Marwa Belha Youssef. Artiste pluridisciplinaire tunisienne, elle est résidente de Movement Radio (Athènes).
Billets et programmation complète
Image à la Une : Station Électronique 2022 © Raphaël
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Gauthier P. a subi au début de l'été une attaque homophobe et raciste en plein centre de Nancy. Aidé dans son combat judiciaire par SOS Racisme et Stop Homophobie, avec le soutien de l'édile de Nancy, Mathieu Klein, il témoigne.
L’article Un jeune homme agressé en plein centre de Nancy par une dizaine de supporters homophobes et racistes de l’ASNL est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
La violence masculine, un phénomène “naturel” et inévitable chez les mammifères ? Souvent rebattue pour justifier la domination genrée dans nos sociétés, cette rengaine s’appuie sur des comparaisons simplistes entre humain·es et animaux. Loi de la jungle, rivalité des mâles, instinct dominateur… Ces notions tirées des études comportementales des animaux restent largement mal comprises et véhiculent des clichés récupérés par des discours sexistes et transphobes.
Qu’est-ce que c’est, vraiment, un mâle alpha ?
Comment l’androcentrisme influence nos croyances scientifiques ?
Qu’est-ce que l’observation des primates peut nous apprendre de l’espèce humaine ?
Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit le primatologue Frans de Waal. Passionné par les comportements des grands singes et leur culture, l’invité prend nos biais culturels à bras le corps dans son ouvrage Différents : le genre vu par un primatologue (éd. Les Liens qui libèrent, 2022). En restituant les résultats de son étude de la vie sociale des bonobos, chimpanzés et autres babouins – espèces avec lesquelles nous partageons 96 % de notre patrimoine génétique – Frans de Waal nous offre de nouveaux angles de vue sur les questions de pouvoir, de fluidité de genre, d’éducation ou encore de sexualité.
Épisode initialement diffusé en novembre 2022.
RESSOURCES
Les références et la version retranscrites de l'épisode sont à retrouver sur binge.audio : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/male-alpha-gros-beta
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le jeudi 3 novembre 2022 dans les locaux des Éditions Les liens qui libèrent (Paris, 11e). Prise de son, réalisation et mixage : Elisa Grenet. Production et édition : Naomi Titti. Marketing : Jeanne Longhini. Communication : Lise Niederkorn et Justine Taverne. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le gouvernement canadien « met en garde » les voyageurs LGBT+ souhaitant se rendre aux États-Unis, les invitant notamment à « vérifier les lois et coutumes sociales locales » qui pourraient les affecter.
L’article « Tourisme LGBT » aux États-Unis : le Canada appelle à la prudence est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Succédant à Sophie Élizéon, en place depuis 2021, Olivier Klein a été nommé ce mercredi à la tête de la Délégation interministérielle à la Lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT+.
L’article L’ex-ministre du Logement Olivier Klein nommé à la tête de la DILCRAH est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Dans un entretien à l’Obs le ministre délégué chargé des Transports s'est prononcé pour une évolution législative « à l’avenir » de la GPA, que le président de la République n'a pas souhaité légaliser sous ses mandats.
L’article Clément Beaune favorable à la légalisation de la GPA, mais « pas dans cette législature » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Alors que les épidémies d’IST progressent continuellement, l’accès aux dépistages est aujourd’hui mis à mal pour des raisons administratives. En effet, une prise de position récente de Swissmedic remet en question l’accès facilité aux dépistages des IST majeures.
L’article L’accès aux dépistages, un enjeu de santé publique mis à mal est apparu en premier sur 360°.
BFMTV a pu s'infiltrer dans un séminaire organisé par l'association protestante Torrents de vie, mouvement dit évangélique, pour prétendument « aider les personnes chrétiennes à tendance homosexuelle, qui se sentent mal à l’aise dans leur identité ». La ministre Bérangère Couillard a saisi le procureur de la République.
L’article Malgré leur interdiction, les thérapies de conversion toujours pratiquées en France est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Drift, « une façon de dériver comme artiste dans le monde » provient de Manifesto XXI.
Les diplômé·es des Beaux-Arts de Marseille présentent leurs travaux lors d’une exposition intitulée Drift, dérapage contrôlé, du 31 août au 22 octobre à la Friche Belle de Mai. Une plongée dans les préoccupations d’une génération qui cherche à dévier des chemins tout tracés. Interview avec la commissaire d’exposition, Karin Schlageter.Comme souvent à Marseille, l’art de la débrouille ouvre la voie vers de nouveaux possibles. C’est naturellement guidée par l’énergie d’une promotion avide d’alternatives que la commissaire d’exposition Karin Schlageter en est venue à la thématique du drift. Pour la deuxième année consécutive, les diplômé·es des Beaux-Arts de Marseille présentent leurs travaux lors d’une exposition hors-les-murs, à la Friche Belle de Mai du 31 août jusqu’au 22 octobre, intitulée Drift. De considérations environnementales aux violences sociétales, en passant par l’alimentation, les communs ou le postcolonialisme, les œuvres présentées par ces 36 jeunes artistes et designeur·ses témoignent d’un ancrage fort de cette génération dans des préoccupations contemporaines. L’imaginaire du « dérapage contrôlé » que propose la commissaire offre un écrin de circonstance à leur volonté farouche de questionner les normes pour mieux les contourner.
© Hosana SchornsteinManifesto XXI – Ce n’est pas habituel de curater une exposition avec une liste d’artistes déjà donnée, et aussi longue ! Comment avez-vous appréhendé ce challenge ?
Karin Schlageter : C’est un défi à plein d’égards ! Parce que c’est rare, en tant que curatrice, que je ne choisisse pas les artistes avec lesquel·les je travaille. C’est habituellement ce qui caractérise le travail curatorial. Cela va à contre-courant de mes habitudes de travail et de ce que je valorise d’ordinaire, à savoir la prospection, le fait de faire connaître des artistes. Je n’aime pas dire « découvrir » car iels existent sans moi, mais je cherche à les promouvoir, à les mettre en lumière. Après, ce projet m’a permis de découvrir beaucoup de travaux et c’était super excitant de rencontrer toute cette promotion. Ce sont de jeunes artistes et designeur·ses très sensibles, qui sont en questionnement. Iels cherchent leur place dans le monde, donc sont très à l’écoute des battements de cœur de notre société : l’écologie, le postcolonialisme, le féminisme, tout est là.
Selon vous, qu’est-ce qui marque cette génération ?
Il y a des pratiques axées autour des questions culinaires, de ce que l’alimentation dit de notre rapport au monde, comment elle le façonne, dans une perspective souvent écologique mais aussi postcoloniale. C’est par exemple le cas de la designeuse Azalina Mouhidini : elle vient de Mayotte et s’interroge sur la préservation des savoir-faire de son île, qui ont tendance à disparaître sous l’influence extérieure des pratiques qui découlent de la colonisation. Elle est très inquiète pour les potier·es qui fabriquaient auparavant des cruches, remplacées par les bouteilles en plastique. Elle cherche à préserver ces savoir-faire en leur trouvant de nouveaux débouchés. On peut aussi citer le travail de Lily Barotte, designeuse qui a présenté pour son diplôme un foodtruck. Elle se questionne sur les circuits courts, à travers un prisme écologique mais aussi communautaire, autour de ce que la cuisine met en commun. Lily a beaucoup travaillé avec d’autres diplômé·es : ce foodtruck a déjà voyagé l’été dernier à travers la France pour être installé dans des festivals et pas mal des diplômé·es y ont travaillé, comme Victor Giroux qui était très investi dans ce projet. À l’endroit des pratiques culinaires, on peut aussi parler du travail de Lolita Perez ou encore de Laurence Merle. Laurence présente une sculpture imposante, qui est un système d’alambic pour fabriquer de l’absinthe ; et Lolita, qui travaille sur les communs, a installé dans le jardin de l’école un pressoir à olives pour produire de l’huile à partir des oliviers du parc national des calanques. C’est un pressoir communautaire destiné à être utilisé par les habitant·es de Luminy et dont le mode d’emploi est accessible via un QR code présenté dans l’exposition.
La pesanteur et la grâce, 2023, supports en grès de Saint Amand émaillé et en cuivre de plomberie, absinthes séchées, pain de sucre marocain, verre de Baccarat teinté d’autunite, carafe de Biot, boutures d’absinthe, inclusion de Pavot de Californie dans la résine, alambics en verre et grès et marmite en cuivre, 90 x 90 x 210 cm © Laurence MerleTrouve-t-on une certaine cohérence esthétique entre tous les travaux présentés ?
Non, c’est assez hétérogène. Il y a des « familles » conceptuelles ou formelles : des artistes très minimalistes qui rejoignent certain·es designeur·ses de la promotion et, a contrario, d’autres choses plus touffues, baroques. Dans l’accrochage, j’ai essayé de mettre en dialogue les personnalités qui ont des sensibilités communes, entre lesquelles il y a des familiarités ou des échos. Ainsi, un ensemble d’artistes qui sont présenté·es dans la même zone de la salle d’exposition abordent des questions de structuration d’espace, par le regard ou le geste : Théo Anthouard, Etta Marthe Wunsch, Clare Poolman, Milan Giraud, mais aussi la designeuse Mahira Doume. Dans son travail par exemple, l’héritage minimaliste trouve certains développements dans le temps présent, en alliant la géométrie moderniste à des matériaux de récupération. D’une toute autre manière, le jeu vidéo présenté par Ryan Jamali permet une déambulation au sein de la foire internationale de Tripoli au Liban – la ville où il a grandi – aujourd’hui abandonnée et partiellement interdite d’accès, de façon à transmettre tout à la fois la mémoire des lieux et leur histoire politique.
Le drift n’est pas seulement une histoire de dérapage en voiture ou de navigation poétique, mais aussi l’idée de se trouver à la marge de la norme, à côté du chemin tout tracé, de trouver une voie de sortie à des routes sans issue.
Karin Schlageter
Y a-t-il une « patte » Beaux-Arts de Marseille ?
Je ne crois pas ! Mais dans la section design, par rapport à d’autres écoles plus orientées sur le design d’objets et où l’on forme à travailler dans des agences de design ou d’objets, ce sont ici des designeur·ses très poreux·ses aux questionnements contemporains, sur l’écologie ou la postcolonialité. Iels s’inscrivent davantage dans une vision du monde. Leur pratique pose question et en ce sens elle est très proche de celle des artistes. Iels sont plus dans une recherche de solutions, de réponse à ces questions qu’on se pose, mais malgré tout il y a dans leur démarche quelque chose de très méta et conceptuel. C’est accentué par le fait qu’iels travaillent ensemble : la promo design est composée d’une douzaine de personnes seulement, et l’école permet cette porosité entre les sections art et design. Ce sont des personnalités qui se rencontrent, se lient d’amitié. Ce qu’on retrouve aussi dans les formes : Valentin Vert a une pratique extrêmement sculpturale, Oliver Salway aussi a une démarche très artistique, avec des montages photographiques…
zm_lostfair, depuis 2020, installation-jeu vidéo, dimensions variables © Ryan JamaliPourquoi avoir réuni cette promotion sous le thème du drift ?
C’était mon enjeu d’arriver à avoir une forme de vision à distance qui puisse parler de toutes ces pratiques dans leur individualité et en même temps montrer la force de ce collectif. L’idée du drift m’est venue parce que ce mot veut dire plein de choses, il a beaucoup de résonances poétiques. Ce n’est pas seulement une histoire de dérapage en voiture : il y a l’idée de la dérive, à la fois en termes de navigation (qui emmène vers un imaginaire vraiment poétique), mais aussi l’idée de se trouver à la marge de la norme, à côté du chemin tout tracé, de trouver une voie de sortie à des routes sans issue. Plusieurs travaux se situent dans le champ de l’intime, comme Nathalia Golda Cimia, Christian Garre et Manon Monchaux. L’intime est politique, ce peut être le lieu privilégié de la construction d’une utopie personnelle, à la marge des normes sociales. Un moyen d’y échapper peut être de se constituer une mythologie personnelle, comme c’est le cas dans les travaux de Zoé Sinatti. Il y a chez cette génération une grande angoisse à propos de l’avenir, notamment de l’éco-anxiété. Comment sortir de cette impasse ?
C’est aussi une école de la débrouille, parce qu’elle se situe dans une ville qui brille par ses alternatives. Il y a donc beaucoup de créativité à l’endroit de comment bricoler sa vie pour la rendre plus supportable.
Karin Schlageter
C’est aussi un motif qui fait écho au parcours même d’artistes en formation qui doivent bien souvent contourner le système, imaginer des déviations…
Exactement, le drift est aussi une façon de dériver comme artiste dans le monde. C’est même beaucoup de ça dont il s’agit. On forme de plus en plus d’artistes, le milieu de l’art est très compétitif, violent et précaire, et on sort difficilement de cette précarité. Il y a déjà une façon chez elleux d’appréhender leur place en se cherchant aussi dans les marges, dans la déviation. Je ne sais pas si c’est Marseille qui fait ça – je n’ai pas un état des lieux de tous les diplômes donc je ne voudrais pas asséner des vérités contestables ! – mais il me semble que c’est particulièrement frappant ici quand même. L’école de Marseille est aussi une école de la débrouille, du bricolage, parce qu’elle se situe dans une ville qui brille par ses alternatives, qui en produit de nombreuses. Il y a donc beaucoup de créativité à l’endroit de comment bricoler sa vie pour la rendre plus supportable. Il y a une forme d’ingéniosité opportuniste chez Justine Porcheron, qui propose d’employer des algues échouées massivement sur certaines plages pour fabriquer des parasols. Le travail d’Oliver Salway à ce propos est assez marquant également : il est anglo-saxon et a été très inspiré par l’opportunisme des Marseillais·es par rapport à la construction. En Provence, il y a une tradition de fabrication de tuiles un peu évasées, comme un tube coupé en deux, qui étaient traditionnellement moulées sur une cuisse. En arpentant Marseille, il a été très marqué par ce réemploi des tuiles dans la maçonnerie, qui viennent remplacer des matériaux plus nobles : on va remplir des trous dans les murs avec du mortier combiné à des tuiles brisées par exemple.
Fahafahana, 2023, vidéo numérique, 10’ © Adriano Dafy RazafindrazakaLes violences sont au cœur du propos curatorial : comment cela occupe-t-il une place dans le travail des jeunes artistes aujourd’hui ? Par quels moyens s’en emparent-iels ?
Les travaux parlent beaucoup de violences, par exemple l’installation de Sarah Fageot : elle s’intéresse à la question du conflit, en retranscrivant des situations conflictuelles à travers des enregistrements sonores, dans les transports en commun mais aussi au sein de sa propre famille, dans lesquels on entend des propos très durs. Dans l’exposition, elle présente une vidéo d’un moment de dispute assez violent dans sa famille, enregistré à leur insu, où des femmes et des hommes s’écharpent sur la répartition des rôles, sur des problèmes au sein de la famille. On pourrait aussi citer la vidéo de Adriano Dafy Razafindrazaka, qui réalise un portrait de sa tante. Elle y parle de son parcours de femme racisée, des violences qu’elle a pu subir dans sa vie sentimentale, mais aussi au sein de la société. Il y a également le travail d’artistes comme Hosana Schornstein ou Amaria Boujon, qui répondent à la violence par la violence. Aujourd’hui, on entend beaucoup parler de l’éthique du care comme une solution féministe, mais chez ces deux artistes, au contraire, il y a une réappropriation de la violence dans une perspective féministe.
Justement, on se demandait dans quelle mesure le drift, avec son imaginaire tuning et cette parade un peu virile, pouvait s’envisager dans une perspective féministe ?
Il y a beaucoup de travaux qui déjouent justement les écueils binaires de la masculinité/féminité. On peut citer le travail de Joséphine Gélis qui décompose et déconstruit ce binarisme viril masculin versus délicat féminin. C’est aussi le cas de Kylian Zeggane, qui s’interroge sur les représentations de la masculinité. Il détourne des éléments d’univers présupposément masculins comme le monde du travail. Son installation est composée de moquette en dalles qu’on trouve dans les architectures de bureau standardisées, associées à une sculpture faite de coquilles d’huîtres qui crache de la fumée. Depuis la fin des années 1990, on modifie génétiquement les huîtres afin de les rendre stériles et qu’elles puissent être consommées toute l’année, et par cette intervention sur leur génome, d’une certaine façon, les huîtres triploïdes échappent à la binarité masculin/féminin. Certaines propositions déjouent ainsi les catégories trop simplistes et binaires. Encore une fois, ça drifte ! Ce thème vient bien dire cela : on ne fonce pas tête baissée dans des catégories toutes faites ou des raisonnements trop simplistes. Au contraire on s’échappe, on trouve des voies de sortie.
Propos recueillis par Sarah Diep et Soizic Pineau
Relecture et édition : Anne-Charlotte Michaut
Image à la une : BabyWolf13006, 2023, installation-vidéo composée de vidéo numérique, moquette de faux gazon et chaises, dimensions variables ; vidéo : 19’23’’ © Joséphine Gélis
Drift, dérapage contrôlé – Exposition des diplômé·es du DNSEP 2023 en art & design des Beaux-Arts de Marseille INSEAMM. Commissaire d’exposition : Karin Schlageter. Avec : Théo Anthouard, Lily Barotte, Amaria Boujon, Miguel Canchari, Nathalia Golda Cimia, Mahira Doume, Sarah Fageot, Alexandre Fontanié, Louison Gallego, Garance Gambin, Christian Garre, Joséphine Gélis, Milan Giraud, Victor Giroux, Ryan Jamali, Célia Leray, Carla Lloret-Palmero, Miao Luo, Déborah Maurice, Laurence Merle, Manon Monchaux, Azalina Mouhidini, Lolita Perez, Clare Poolman, Justine Porcheron, Adriano Dafy Razafindrazaka, Jeanne Yuna Rocher, Lola Sahar, Oliver Salway, Melisa Yagmur Saydi (melagro), Hosana Schornstein, Zoé Sinatti, Fabian Toueix, Valentin Vert, Etta Marthe Wunsch, Kylian Zeggane.
Vernissage le jeudi 31 août à 17h avec les performances de Garance Gambin, Adriano Dafy Razafindrazaka, Hosana Schornstein
Friche La Belle de Mai, La Tour, 5e étage, 41 rue Jobin Marseille 3eme
Ouverture de 14h à 19h pendant le weekend d’Art-o-rama
Toutes les informations pratiques ici
Cet article Drift, « une façon de dériver comme artiste dans le monde » provient de Manifesto XXI.
Caroline Pukall est une experte dans le domaine de l’étude du comportement sexuel humain. Pendant des décennies, elle s’est intéressée à la santé sexuelle et aux douleurs pelviennes génitales. Récemment, elle s’est penchée sur un phénomène souvent moqué : les “couilles bleues”, également connues sous le nom d’hypertension épididymale. Ce phénomène se manifeste par une…
L’article La première étude sérieuse sur le phénomène des couilles bleues est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Bientôt en tournée en Suisse et à l’étranger pour présenter son solo, Élie Autin performera en septembre lors du festival La Bâtie, à Genève. Artiste pluridisciplinaire, ses œuvres sont exposées au Centre d’Art Contemporain Circuit à Lausanne.
L’article «Je déteste les garçons qui en font des tonnes pour m’impressionner» est apparu en premier sur 360°.
Ah, l’art italien ! Michelangelo, De Vinci, Gentileschi, Vivaldi, Pasolini, Bertolucci, Danika Mori et… MySweetApple ! T’en veux encore ? Eh bien, voici des bonnes nouvelles… L’année dernière, Arden & Tommy ont lancé leur projet pornartistique, TATE. Tu vas te régaler. Ce jeune couple italien voyage beaucoup et filme ses « œuvres d’art » en chemin. Ils essayent de saisir la beauté de chaque espace visité. Et ça les excite ! Surtout dans les lieux publics… Nous sommes ravis de vous présenter, en exclusivité, leur première interview.
COMMENT VOUS ÊTES-VOUS RENCONTRÉS ?
TOMMY : Nous sommes entrés en collision lors d’un concert. La musique était forte, la file d’attente pour les toilettes interminable.
ARDEN : Je buvais un verre avec une amie quand j’ai eu besoin d’aller aux toilettes. Alors que j’attendais mon tour, Tommy a commencé à me parler en prétendant qu’il m’avait déjà rencontré ailleurs.
TOMMY : J’ai vu la plus belle fille du club et j’ai décidé qu’il fallait absolument que je la rencontre. Il me fallait juste le bon moment et… qu’y a-t-il de mieux que la file d’attente pour les toilettes ?
ARDEN : Un instant, nous nous serrions la main pour la première fois, l’instant d’après, je lui demandais de passer le week-end avec moi à la montagne.
QUAND AVEZ-VOUS TOURNÉ VOTRE PREMIER PORNO ? QUE POUVEZ-VOUS NOUS DIRE À CE SUJET ?
TOMMY : Je ne me rappelle pas du moment exact. C’est arrivé comme ça.
ARDEN : Ça a commencé de manière spontanée. Un soir, en baisant, j’ai pris le téléphone et je lui ai dit d’essayer de nous filmer pour qu’il puisse regarder la vidéo quand je lui manquerai. Quelques jours plus tard, alors que j’étais à l’université, il m’a envoyé un texto pour me dire que la vidéo était super excitante ! Je lui ai répondu en plaisantant : « Cool, on pourrait la mettre sur Pornhub », et c’est ce qui s’est passé.
COMMENT DÉCRIVEZ-VOUS VOS CONTENUS AUJOURD’HUI ? POUVEZ-VOUS DÉFINIR VOTRE PORNO EN UNE PHRASE ?
ARDEN : J’aime les appeler des « œuvres d’art », pas seulement des contenus.
TOMMY : En une phrase ? La qualité. Nos contenus sont absolument de haute qualité et authentiques. Nous essayons d’avoir la qualité de caméra des grandes productions et l’authenticité de l’amateur. Ces éléments, associés à notre vision artistique personnelle, rendent nos contenus uniques et remarquables.
VOUS AIMEZ VOUS AMUSER EN PUBLIC. QUELS SONT VOS LIEUX PRÉFÉRÉS OÙ BAISER ET POURQUOI ? VOTRE MEILLEUR SOUVENIR DE SEXE EN PUBLIC ?
TOMMY : Peu importe l’endroit, si nous voulons sexer, nous le faisons. Les contenus les plus difficiles sont ceux en public, mais ce sont aussi les plus remarquables.
ARDEN : Je deviens vraiment excitée dans les lieux publics, surtout ceux où il y a du monde. Une nuit, dans le jardin d’une maison de luxe privée, nous nous sommes amusés sous la pluie, entourés de caméras de sécurité. C’était comme un cocktail composé d’adrénaline et de dopamine.
VOUS ÊTES EN LIGNE SUR TOUS LES FRONTS ! PORNHUB (3 COMPTES), XVIDEOS, ONLYFANS, FANSLY, MANYVIDS, RÉSEAUX SOCIAUX… COMMENT FAITES-VOUS ?
ARDEN : Nous essayons toujours de nous amuser. Cela nous permet d’être prolifiques et d’avoir beaucoup de contenus que nous pouvons utiliser sur différentes plateformes.
TOMMY : Nous essayons de publier du nouveau contenu chaque semaine. Évidemment, nous publions beaucoup moins de contenu sur les plateformes gratuites que sur les plateformes payantes comme OnlyFans.
ARDEN : Nous avons divisé les tâches pour mieux gérer la création de contenu.
QUELLE EST VOTRE STRATÉGIE DE CROISSANCE ?
TOMMY : Tous nos contenus sont 100% réels. Nous sommes producteurs, réalisateurs et performeurs dans tout ce que nous faisons.
ARDEN : Nous sommes autodidactes. Au fil du temps, nous avons essayé différentes stratégies afin de trouver celle qui pourrait le mieux promouvoir notre vision artistique.
TOMMY : Nous essayons d’investir pour améliorer la qualité du contenu. Cela nous a permis d’être remarqués par d’importantes productions et de travailler avec de nombreuses compagnies dans le monde entier.
PARLONS DE VOTRE MARQUE : POURQUOI « TATE » ET « A KIND OF ART » ?
ARDEN : C’est une anecdote amusante à laquelle Tommy doit répondre.
TOMMY : Après avoir décidé de suivre cette voie, nous avons essayé de trouver un nom pour le projet mais nous n’avons pas pu en trouver un qui nous satisfasse tous les deux. Tout était inadéquat. Un jour, en regardant une paire de lunettes, j’ai lu le nom du modèle, d’où TATE.
ARDEN : “a Kind of Art” est notre mantra. L’idée qu’il faut s’efforcer d’être plus qu’une simple paire de jambes et bras. Tout peut devenir une forme d’art, même les contenus pour adultes.
VOTRE PORNO EST MAGNIFIQUE, ARTY ET SEMBLE TRÈS PRO ! AVEZ-VOUS DES SOURCES D’INSPIRATION ESTHÉTIQUES ?
ARDEN : Nous sommes tous les deux très connectés à l’univers artistique de différentes manières, nous passons des journées entières à lire des livres et à écouter de la musique. Évidemment, notre propension à la beauté nous inspire et nous influence dans notre vie quotidienne (TOMMY : Arden essaye même d’améliorer l’apparence de la nourriture, même si je tente de lui faire comprendre qu’une fois ingérée, ce n’est rien de plus qu’un bol alimentaire) et aussi dans notre travail.
TOMMY : Sur les réseaux sociaux, nous ne suivons que des artistes : photographes, peintres, sculpteurs, etc. Chaque fois que nous ouvrons Instagram, nous trouvons plein d’idées créatives. Parfois, nous nous surprenons aussi à regarder des films de manière analytique, nous essayons toujours d’apprendre des plus grands. Nous aimons nous améliorer et nous remettre en question en permanence.
LE PORNO EST-IL VOTRE TRAVAIL PRINCIPAL OU COMPLÉMENTAIRE ?
ARDEN : En fait, oui, c’est notre travail officiel.
TOMMY : Arden cherche aussi à faire carrière dans l’industrie de la mode.
POUR VOUS, QUELLES SONT LES PRINCIPALES DIFFÉRENCES ENTRE LE SEXE DEVANT LES CAMÉRAS ET LE SEXE HORS CAMÉRAS ?
TOMMY : Nous adorons les prises de vue en POV donc la grande différence entre le sexe filmé et le sexe non filmé est que, pendant le tournage, je n’ai qu’une seule main.
ARDEN : Il n’y a pas vraiment de différence entre les deux car notre but est de montrer aux gens ce qui se passe réellement dans notre chambre à coucher. Comme nous l’avons déjà dit, il est extrêmement important pour nous que notre contenu soit complètement authentique. Il est évident que certaines positions sont un peu complexes à filmer. Sans caméra en main, vous n’êtes pas obligé de vous limiter dans vos mouvements.
COMMENT LE PORNO A-T-IL INFLUÉ SUR VOTRE RELATION ? VOTRE VIE A-T-ELLE CHANGÉ ?
ARDEN : Essentiellement, nous gagnons plus d’argent donc notre vie a changé. Maintenant, nous avons plus de temps libre à passer ensemble.
TOMMY : Notre relation était solide dès le départ, sinon nous n’aurions pas pu créer un projet ensemble. Faire du porno nous a rendus encore plus complices.
QUEL PORNO AIMEZ-VOUS REGARDER ? QUELS SONT VOS TAGS PRÉFÉRÉS ? EST-CE QUE VOUS EN REGARDEZ, LE PLUS SOUVENT, SEULS OU ENSEMBLE ?
ARDEN : Cela peut paraître absurde mais je ne regarde pas de porno, du moins pas pour les mêmes raisons que les autres. J’ai vu quelques films pornos dans ma vie avec Tommy comme objet d’étude, pour mieux comprendre quels types de plans nous aimons le plus, quelles caméras sont principalement utilisées pour l’enregistrement, les lumières, etc.
TOMMY : La plupart des contenus sont ennuyeux mais Internet est immense et, en cherchant bien, on peut trouver des contenus de qualité.
TRAVAILLERIEZ-VOUS AVEC D’AUTRES MODÈLES ? AVEC QUI ?
TOMMY : Pour l’instant, nous n’avons pas réussi à organiser des collaborations mais nous sommes en contact avec quelques créateur·ices que nous espérons rencontrer au plus vite.
ARDEN : Si nous devions penser à un autre couple avec lequel faire du contenu, je pense que vous savez déjà à qui nous pensons… : Leolulu ! Nous attendons juste le moment où ils découvriront nos contenus.
EN DEHORS DU PORNO, QU’AIMEZ-VOUS FAIRE ?
ARDEN : Comme je l’ai déjà dit, nous avons beaucoup de centres d’intérêt dans le domaine artistique. Je commence également à travailler comme modèle photo. Pendant la période de confinement, j’ai découvert que j’étais une modeste cuisinière et j’aime expérimenter, essayer de nouvelles choses dans la cuisine.
TOMMY : Outre notre passion commune pour l’art, nous aimons tous deux pratiquer toutes sortes de sports : le ski, le skateboard, l’escalade, les arts martiaux, etc. Quand je trouve un moment de calme, je passe mon temps à lire et à écrire.
QUELS SONT VOS PROCHAINS PROJETS ? RÊVES ?
TOMMY : Nous pourrions être nominés pour un Pornhub Award ou peut-être un AVN, on ne sait jamais.
ARDEN : Je n’aime pas penser à l’avenir, je préfère vivre le présent. Comme l’a dit quelqu’un : « it’s better to burn out than to fade away. »
A KIND OF ARTJe vous explique comment la pratique d’un sextoy, avec le temps et la pratique, me procure de plus en plus de plaisir et me fait découvrir encore mieux mon clitoris. Heureusement qu’il ne sait pas en plus faire la conversation et les compliments, sinon mes prétendants auraient sérieusement du souci à se faire ! J’ai testé pendant plusieurs semaines le Satisfyer Pro 2 Generation, grâce au vendeur SexyAvenue et je veux vous crier mon amour.
Ne jamais juger sur les apparences, jamais !Je dois bien avouer que ce ne fut pas le coup de foudre au premier regard. L’emballage est un peu girly, c’est-à-dire rose des pieds à la tête. Et le visuel de pochette est cheap : une femme brandissant un drapeau inconnu au bout du bras, telle une Marianne des temps modernes, vêtue de rose (encore) et en culotte (certes Marianne était un sein à l’air, mais a-t-on vraiment besoin de dénuder les cuisses de cette égérie ?), avec des talons de 15 cm ? Le message derrière le visuel est intéressant : les femmes, prenez en main votre plaisir… mais l’effet “femme émancipée” est raté.
On aurait apprécié une ouverture par le devant comme un coffret (c’est souvent le cas avec d’autres marques). Aussi, une pochette en tissu aurait été appréciable pour voyager avec (et je vous garantis que vous aurez envie de voyager avec). Le sextoy se recharge grâce à un câble USB fourni.
Le jouet fait partie de la famille des stimulateurs clitoridiens à air pulsé. Le manche est court avec un embout rond que l’on place autour du gland du clitoris. Au fond de cet œillet, on retrouve une valve qui produit une stimulation grâce à de l’air pulsé.
Pourquoi le Satisfyer Pro 2 Generation est-il si satisfaisant ?On aime parce que ce jouet propose 2 fonctions : la valve, dont vous pouvez contrôler l’intensité de 1 à 11 (perso, je n’ai jamais été au-delà du niveau 2) et le vibreur, dont vous pouvez également contrôler l’intensité et la séquence (10 choix de modes vibreur).
Les 2 fonctions (valve et vibreur) peuvent être actionnées simultanément ou de manière dissociée, permettant plein de combinaisons à tester et à apprécier. Plus je les découvre, plus je me fais plaisir. C’est un jouet totalement étanche à utiliser aussi sous la douche ou dans le bain. Enfin, le format compact et la discrétion du bruit en font un parfait complice de voyage.
Un bon compagnon pour (re)découvrir le potentiel du clitorisSaviez-vous que le gland du clitoris est si sensible qu’il peut être douloureux au toucher pour certaines personnes ? Grâce à la stimulation indirecte à air pulsé, c’est tout le potentiel de jouissance qui est libéré !
Mais là où le Satisfyer Pro 2 Generation est très fort, c’est que la valve en mode vibreur me permet d’explorer les autres parties de mon clitoris qui sont sensibles à la stimulation externe : la tige, le gland et les petites lèvres. Je peux mieux comprendre comment je réagis à une stimulation de la tige, des petites lèvres, quelle est l’intensité de vibration ou le mouvement (circulaire, latéral, etc.) qui me conviennent le mieux.
C’est un jouet pédagogique, car en testant la vibration, les mouvements, il m’aide à apprivoiser toute ma vulve, que j’ai bien conscience de connaître encore très mal. Vous l’aurez compris : je suis fan. Et, après plusieurs semaines d’utilisation, je continue à comprendre plus précisément comment toutes les parties de mon clitoris aiment être stimulées.
Le Satisfyer Pro 2 Generation coûte 69,95€ sur le site de la marque Satisfyer.
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Difficile de passer à côté du phénomène Barbie, réalisé par Greta Gerwig et sorti le 19 juillet en France. Déjà présenté comme le plus gros succès de l’histoire de la Warner, le film a déjà dépassé les 1,342 milliards de dollars au box-office mondial. Le film Barbie a comme particularité de nous plonger dans un univers Barbieland dominé par les Barbie, mis en opposition avec un real world patriarcal. Sur le papier c’est féministe, en réalité, on marche sur la pointe des pieds.
Margot Robbie incarne le rôle principal de Barbie Barbieland féministe VS le vrai monde patriarcalBarbieland, c’est le monde imaginaire des petites filles où tout devient possible grâce aux Barbie, représenté en grandeur nature dans le film. Ce lieu est un monde parallèle, qui coexiste à côté de notre vrai monde d’humains. À Barbieland, les femmes détiennent tous les postes de pouvoir, les maisons leur appartiennent et les Ken n’existent que grâce à elles. Barbie existe sans Ken, mais pas de Ken sans Barbie ! La Barbie Stéréotype et le Ken Stéréotype sont admirablement joués par Margot Robbie et Ryan Gosling. On ne peut que saluer ce choix d’acteurs, qui incarnent avec consistance leurs rôles volontairement creux.
Margot Robbie et Ryan Gosling en Barbie et KenUn matin, Barbie se réveille avec les pieds plats et non plus sur la pointe, elle a des émotions négatives et des pensées morbides. Elle doit se rendre dans le monde réel pour redevenir une vraie Barbie « parfaite », et y découvre la réalité de la société patriarcale. Choquée de réaliser qu’elle est un modèle irréaliste et que les hommes dominent le vrai monde, elle remet en question son existence et son rôle. De retour à Barbieland, elle découvre que Ken y a instauré le patriarcat, gargarisé par sa découverte de la position dominante des hommes dans le real world. Les Barbie vont-elles réussir à reprendre le pouvoir et revenir à une société matriarcale ? Voici en résumé le pitch du film.
Parler de féminisme suffit-il à faire un film féministe ?On ne peut nier que Barbie soit le premier blockbuster à mettre des idées féministes au coeur de sa narration. L’objectif n’était sûrement pas de proposer un film militant, mais un divertissement, donc il faut savoir raison garder et le prendre pour ce qu’il est. De ce point de vue, Barbie n’est pas inintéressant, c’est pop, humoristique et rend central le féminisme dans un film grand public à travers le monde. Bravo pour ce coup de maîtresse à Greta Gerwig !
Barbie et Ken dans le film de Greta GerwigCependant, le sujet du féminisme reste trop épineux dans nos sociétés, pour n’y voir que de la rigolade légère. Après un énorme coup de projecteur sur les violences systémiques patriarcales durant #MeToo, on a tendance à assister à un backlash ou retour de bâton du patriarcat. Trop de personnes se complaisent à penser qu’il n’y a plus de patriarcat, que les femmes ont déjà des droits égaux et que les féministes sont des « casseuses d’ambiance ». Or, les inégalités de genre subsistent et les femmes continuent d’être discriminées et violentées, pour la seule raison qu’elles sont des femmes. Rappelons que 94 000 femmes sont victimes de viol ou tentatives de viol chaque année. Ainsi, qu’on le veuille ou non, tout film qui se prétend aborder le féminisme, devient malgré lui militant.
Par conséquent, certaines formes de dérision, les incohérences de discours et la morale absurde du film posent question. Parmi les éléments relevés qui font hérisser le poil des jambes :
Le film partage plein de message, trop de messages, disséminés à-tout-va, sans réelle cohérence ni réelle profondeur. En conséquence, on ne comprend pas bien le fond du message souhaité, malgré les bonnes intentions. Tout le monde y va donc de son interprétation, comme le Liban et le Koweït qui interdisent le film accusé de promouvoir l’homosexualité, pour les cas extrêmes.
Visuellement, rien à dire, c’est réussi. On doit admettre que certaines scènes font sourire voire rire, et sont sûrement hilarantes pour le public jeune ciblé. Globalement, c’est creux et long, mais c’est divertissant et régressif à souhait.
Néanmoins, il en sort un sentiment d’abrutissement généralisé, comme dans beaucoup de blockbusters me direz-vous. La différence avec le film Barbie, c’est qu’il a l’audace d’aborder le féminisme, un sujet politique, en mettant les deux pieds plats dedans. Or, en se moquant du machisme, il finit par se moquer aussi du féminisme, en poussant à l’excès le second degré et l’absurde. Encore une fois, que penser du choix de la scène finale du film ? C’est une vraie question.
L’ère post MeToo tend trop à vouloir présenter les revendications féministes comme des caprices de meufs, une lubie de femmes frustrées, une volonté de détruire l’harmonie entre les sexes, une exagération. Quand on sait que les femmes touchent 28,5% de moins en salaire que les hommes et qu’1 femme sur 2 a déjà subi une violence sexuelle en France 1, on est en droit de se demander si tourner à la dérision un combat aussi important, n’est pas entrer dans un jeu pervers qui arrangerait parfaitement le patriarcat.
Heureusement, il y a quand même des scènes qui valent le coup d’être soulignées, et dont la portée féministe n’est pas questionnable. La première scène est le discours de Sasha (l’actrice Ariana Greenblatt), où elle affronte Barbie en lui expliquant tous les torts qu’elle a causé dans l’imaginaire sur la représentation de l’idéal féminin. La seconde scène est le discours de sa mère (l’actrice America Ferrera), qui entame une longue tirade pour dénoncer un ensemble d’injonctions contradictoires subies par les femmes et qui les font constamment se sentir imparfaites. Ces deux personnages incarnent les femmes ordinaires, celles qui vivent l’oppression patriarcale et la déconstruisent.
On est toutes d’accord pour dire que la pureté militante n’est pas toujours la solution. Vulgariser le féminisme et planter des graines dans l’esprit de tous-tes pour espérer un monde plus juste est important. Cependant, attention à ne pas céder à des effets poudre aux yeux ! À ce jeu, le patriarcat a bien plus de coups d’avance que nous. Et le film Barbie semble trop se débattre sur ce terrain extrêmement glissant.
Le film Barbie est un pur produit de féminisme washingCe n’est un secret pour personne que derrière Barbie, on retrouve la deuxième plus grosse société de jouets Mattel. Le film est issu d’une commande de la marque et n’est donc pas à l’initative de la réalisatrice. D’ailleurs, leur présence à l’écran n’est pas franchement discrète, aussi bien par la mention de leur nom qu’au sein de l’intrigue. C’est franchement d’un point de vue commercial, un coup de génie marketing pour renouveler l’image de leur poupée star, à l’image devenue rétrograde. Faire rentrer Barbie dans un moule féministe était la meilleure idée à faire pour Mattel. On peut voir positivement le fait qu’une entreprise se sente obligée d’inclure du féminisme dans sa stratégie de vente, pour améliorer son profit, mais ça relève clairement du féminisme washing.
Le féminisme washing, c’est le fait pour une entreprise, de créer des campagnes de publicité engagées sur la place des femmes, l’égalité entre les genres, grâce à des mots, des images, qui sont actuellement à la mode.
Comme l’explique la journaliste économique et présidente de l’association française Prenons la Une, Léa Lejeune, dans son livre Féminisme Washing, quand les entreprises récupèrent la cause des femmes, le féminisme washing est néfaste car il retire leur substance aux mouvements féministes. Alors que le féminisme est politisé et remet en cause l’ordre établi, en se révoltant contre les oppressions de genre, de classe et de race, et contre le système capitaliste, des entreprises revêtent les couleurs du féminisme pour séduire, voire berner la nouvelle génération féministe. Le discours est sucré, séducteur, les bons mots sont employés, mais dans le fond, il n’y a aucune volonté de modification du statu quo.
Au sein du film Barbie, on remarque très vite la volonté de Mattel de promouvoir sa gamme de jouets. Parle-t-on de la scène où Ken jette les habits de Barbie par la fenêtre, et qu’un court arrêt sur images sur chaque vêtement permet d’en noter la référence ? Ou encore de la mention de différentes Barbies qui n’ont pas eu le succès escompté à l’époque de leur sortie ? On apprécie le second degré dont Mattel fait preuve sur sa propre boîte (les dirigeants sont vraiment dépeints comme des abrutis dans le film), mais ça ne masque pas le fait que ce film Barbie soit une publicité de 2h sur grand écran. D’ailleurs, la production a noué des partenariats commerciaux avec plus de 100 marques pour s’assurer d’une visibilité maximale du film. 2
Seulement, ce qu’on retient à la fin du film, c’est que Mattel ferait une « Barbie ordinaire », uniquement car elle se vendrait bien (et pas pour des questions de valeurs féministes); que le monde réel continue et continuera d’être patriarcal et qu’il n’y a que dans un monde imaginaire que les femmes ont le pouvoir; que Barbie décide de quitter son monde parfait où elle vit en pleine possession d’elle-même, dans la sororité et le règne matriarcal, pour finalement rejoindre la société patriarcale en tant qu’humaine…
Si c’est un film féministe, ça l’est tout autant que notre société, c’est-à-dire qu’on y est pas encore du tout, et qu’on avance sur les talons.
1 https://www.noustoutes.org/comprendre-les-chiffres/ 2 https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/le-film-barbie-dernier-tour-de-force-de-mattel-pour-redorer-l-image-de-sa-celebre-poupee_220735.htmlL’article Féminisme washing : le film Barbie n’est pas un film féministe est apparu en premier sur Desculottées.
Qu’est-ce qui relie le patriarcat et la catastrophe écologique planétaire que nous sommes en train de vivre ? Y a-t-il des mécanismes, des causes et des conséquences communes entre la domination masculine et la destruction du vivant ?
Jeanne Burgart-Goutal, agrégée de philosophie et professeure de yoga, est l’autrice de “Être écoféministe : théories et pratiques” (éd. L’Echappée, 2020). Elle raconte dans cet épisode une partie de l’histoire et des théories des mouvements écoféministes : comment celles-ci permettent de repenser la masculinité et le patriarcat ? Quelles pistes ouvrent-elles pour repenser la féminité, et donc la masculinité, sans verser dans l’essentialisme ? En quoi les pensées et pratiques écoféministes révèlent-ils l’androcentrisme de notre société, ce monde construit au masculin neutre ?
Programme initialement diffusé en juillet 2020.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références et recommandations citées sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/le-patriarcat-contre-la-planete
CRÉDITS 2020
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e) le 15 juillet 2020. Prise de son : Adel Itel el Madani. Réalisation : Quentin Bresson Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Il aurait eu des « rapports sexuels illégaux » avec un homme de 41 ans, délit passible de la peine de mort en vertu de la loi anti-homosexualité adoptée en mai dernier par le pays. Son avocate a dénoncé l'inconstitutionnalité de la loi dans son ensemble, déjà contestée devant les tribunaux.
L’article En Ouganda, un homme de 20 ans inculpé d’« homosexualité aggravée », passible de la peine capitale est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Dr. Hazbi œuvre dans l’enseignement universitaire, l’économie, l’art et la politique. Son téléphone est bourré de réflexions qu'iel s'empresse de retranscrire, couche par couche.
L’article Une d’ces couches! est apparu en premier sur 360°.
Dans cet épisode d’éducation sexuelle, on s’intéresse à l’anatomie et au fonctionnement du pénis, des testicules, de la prostate et du périnée.
Du côté des vulves, on part de très, très loin dans l’ignorance, même si heureusement ces dernières années les initiatives se multiplient pour mieux connaître l’anatomie et le fonctionnement de l’appareil génital féminin (Connais toi toi-même de Clarence Edgar-Rosa, le livre Notre Corps Nous Mêmes, des comptes Instagram comme @thevulvagallery…). Les organes génitaux masculins restent eux aussi assez méconnus, parce qu’on a souvent la fausse impression qu’ils ont un fonctionnement simple et évident.
Pourquoi est-il impossible d’agrandir un pénis ? A quoi ça sert d’entraîner son périnée, et comment faire ? Quels gestes d’hygiène faut-il apprendre aux petits garçons ? La circoncision est-elle une mutilation sexuelle ? Comment comprendre les dysfonctionnements érectiles ? Que faire en cas d’accident (rupture du frein, fracture, paraphymosis…) ? Qu’est-ce que la maladie de Lapeyronie ? Comment éviter d’attraper des condylomes ? Faut-il se faire vacciner contre les HPV ?
Pour répondre à ces questions, Victoire Tuaillon s’entretient avec le docteur Marc Galiano, médecin urologue, andrologue et cancérologue.
Précision : dans cette conversation, en utilisant le terme “hommes” et “garçons”, nous faisons référence aux personnes assignées hommes à la naissance du fait de la forme de leurs organes génitaux (même si, dans le cas des personnes trans, tous les hommes n’ont pas de pénis, et toutes les femmes n’ont pas de vulve.)
Programme initialement diffusé le 25 juin 2020.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références et recommandations citées sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/tout-sur-la-bite
CRÉDITS 2020
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré en juin 2020 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e). Prise de son : Thomas Plé. Réalisation et mixage : Mathieu Thévenon. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Elles viennent de Paris, de Rennes ou d’ailleurs; elles sont célibataires, mères ou grand-mères ; elles ont entre 22 et 58 ans et ont toutes accepté de répondre à nos questions concernant leur rapport au maquillage. Meilleur ami ou meilleur allié, le make-up est pour certaines une obligation, un gilet de sauvetage, une passion mais aussi parfois une contrainte. Par des notes vocales très touchantes, des direct messages sur Instagram, de jolis mails ou des messages Whatsapp, voici ce qu’elles ont accepté de nous dévoiler.
Cet article est le deuxième d’une série de trois articles sur le rapport au maquillage des femmes. Lire le premier article sur les femmes et le maquillage.
Le maquillage-carapace, la meilleure des protections en société« Je me sens bien quand je me maquille », une phrase que j’ai entendu dans plusieurs témoignages. Notamment celui de Nancy et d’Annabelle, qui apprécient ce rituel beauté, ce moment pour elles pendant lequel elles avouent sans narcissisme “aimer se regarder”, “se faire belles”, mettre de belles couleurs sur leur visage et en prendre soin. Pour elles, c’est une chance d’être une femme et pas un homme pour ça, pour avoir la possibilité de s’embellir, voire carrément de changer les traits de son visage par un simple coup de pinceau. De pouvoir adapter son humeur à un maquillage, d’avoir un look différent.
Je pense qu’il y a une vraie nuance entre la personne qui ne peut pas sortir sans maquillage, car sinon elle se sent mal dans ses baskets et celle qui peut s’en passer, mais qui ne le fait pas car elle se sent mieux avec »
Témoignage de Nancy
Marie, fraîchement diplômée en ostéopathie, a conscience que cela peut être un outil permettant de se cacher et s’oblige, malgré de récentes poussées d’acné hormonale, à limiter les dégâts tout en restant naturelle, “c’est mon mot d’ordre”. L’acné, un sujet qui a pourri la vie de Louise, que j’ai connu au collège. Elle m’avoue qu’à cette époque, très complexée par son acné d’adolescente, elle ne nous faisait pas la bise et préférait étouffer dans son pull plutôt que de l’enlever, pour ne pas risquer de retirer son fond de teint.
Caroline, qui disait se maquiller très peu ou seulement pour cacher ses éventuelles marques de fatigue, s’interroge tout de même sur la femme qu’elle serait sans aucun « trompe l’oeil », et explique l’importance de celui-ci notamment dans le cadre de la séduction :
Photo de Kim Kardashian avec un rouge à lèvre rouge de sa marque KKW Beauty Le maquillage, une façon de s’imposer dans l’espace public et rayonnerQuand je veux attirer l’oeil, mon arme fatale c’est mon rouge à lèvres rouge. C’est ce que je mets pour séduire, c’est sensuel le rouge, c’est la passion. Je sais qu’avec cela on me remarque. »
Ce côté tape-à-l’oeil est aussi un effet recherché par Mathilde, une photographe et influenceuse avec qui je travaille. Elle m’explique qu’elle n’ose pas sortir lorsqu’elle n’est pas maquillée et que lorsque cela lui arrive, elle rase les murs. Alors que maquillée, elle ose plus facilement aller vers les autres. Ce sentiment de force et de courage une fois maquillée est partagé par ma meilleure amie Juliette, qui compare le fait de se maquiller avec le port d’un masque, qui ferait rayonner le meilleur d’elle-même en société :
Je ne me maquille que lorsque je suis en représentation, lors d’une soirée ou lorsque je rencontre des gens pour la première fois par exemple. Et là je mets le paquet : eye liner, mascara, anti-cernes, blush…afin de donner la meilleure image de moi. J’ai alors l’impression d’être moi en mieux et me sens plus forte. »
Dans le cinéma, la symbolique du maquillage fait référence à notre place et notre rôle dans la société. On se souvient de cette scène de fin symbolique dans « Les Liaisons Dangereuses » de Stephen Friars. Glenn Close campe magistralement le rôle de la Marquise de Merteuil, qui lui a d’ailleurs valu une nomination pour l’Oscar de la Meilleure Actrice en 1989.
À la fin du film, toutes les manigances de la Marquise sont enfin dévoilées. En allant au théâtre, elle se fait donc huer par toute la haute-société. Honteuse, elle rentre chez elle et se retrouve face à elle-même, seule et laide. Le maquillage étant un signe visible de la bourgeoisie, le réalisateur a choisi d’imager cette chute du personnage par un démaquillage à la fois lent, triste et pathétique : en enlevant son maquillage, elle perd sa place dans la société et se retrouve détestée de tous, ce qu’elle avait fui toute sa vie.
Annabelle, quant à elle, fait un lien beaucoup plus “feelgood” original en comparant son rapport au maquillage avec son rapport à la nourriture :
Le retour au naturel aka « no make-up »L’attention et le soin avec lesquels je choisis les produits que je vais appliquer sur ma peau est le même que je donne à mon corps pour se nourrir, c’est une façon d’en prendre soin.
Cependant, certaines ont décidé de s’affranchir de ce poids, mais aussi de leurs propres peurs face au regard des autres. Ce fur le cas de la chanteuse Alicia Keys qui, en 2016, a lancé une vague no make-up. Sa revendication consistait à sortir des carcans de la mode et de la beauté imposés notamment dans les médias, au dépend du bien-être de sa peau et de son corps. Elle confiait dans une lettre ouverte publiée sur Lenny, la newsletter féministe de Lena Dunham : « Je veux cultiver ma force intérieure (…) et je me suis promis d’avoir une approche différente des choses par rapport à mon image, et surtout d’accepter le vrai moi et de le laisser transparaître. »
Alicia Keys sans maquillage sur la cover de l’album « Here »Grâce à elle, il y eut une vague de stars sans-make-up. Toujours aussi canons (si ce n’est plus que maquillées), elles ont permis à beaucoup de femmes de se libérer de tout cela et au fur et à mesure, d’abandonner leur maquillage. Une vague qui serait arrivée un poil trop tard pour notre génération à l’approche de la trentaine. Nancy appuie mon propos en disant :
C’est vrai que plus jeune j’aurais aimé pouvoir avoir accès à cette notion de beauté au naturel. Mais si je suis honnête aujourd’hui, je dirais que je suis tiraillée entre ma passion pour le maquillage et mon attrait pour cette notion de beauté au naturel.
Témoignage de Nancy
Pour se rapprocher de ce Saint Graal de beauté naturelle, cela peut aussi passer par la consommation de maquillage responsable et de produits plus qualitatifs. C’est le cas de Coline, la petite soeur d’Aurore :
Arrêter de se maquiller peut prendre la forme d’un combatIl y a 3 ans, j’ai revu toute ma routine pour une version plus green. Etant touchée par la maladie de Basedow, je fais une psychose autour de la présence de perturbateurs endocriniens dans les produits cosmétiques. Du coup, je n’utilise que des produits bio et éco-responsables, et du maquillage cruelty free. J’ai donc automatiquement dit adieu aux marques de grandes surfaces.
Témoignage de Coline
Le non-maquillage peut parfois être la conséquence de parcours de vie difficiles. Ainsi, arrêter de se maquiller prend la forme d’un acte de résistance, de résilience même. Les femmes victimes de violences conjugales arrêtent parfois de se maquiller après être sorties des griffes de leur agresseur, après avoir été habituées à se maquiller pour cacher les marques de coups et blessures. D’autres ont trop souvent camouflé les ravages d’un cancer par le maquillage et en gardent un souvenir malheureux. C’est dans le cas de la maladie que Juliette a arrêté le maquillage :
Photo by Thirdman on Pexels.com La flemme de se maquillerJ’ai été gravement malade il y a trois ans. C’est à ce moment-là que j’ai arrêté de me maquiller, quand j’ai commencé à m’accepter moi-même avec mes faiblesses. La traversée de la maladie m’a sûrement appris à m’accepter sans fard.
Pour d’autres, le no make-up résulte juste d’un savant mélange entre flemme, manque de temps et apprentissage de l’amour de soi. C’est le cas d’Héléna, qui me livre ce témoignage : « Je me souviens être rentrée de soirée il y a cinq ans et avoir réalisé que rien ne m’embêtait plus que de me démaquiller. Du coup, j’ai arrêté comme ça, du jour au lendemain. L’avantage n°1, c’est de gagner un temps considérable le matin. Pas besoin de refaire à l’infini mon trait de liner ni d’acheter des cotons-tiges tous les trois jours et la planète me dit merci. L’avantage n°2, non négligeable, c’est que j’accepte ma tête au réveil. Mais attention, je ne suis pas du tout anti-maquillage, au contraire. Je ne manque jamais de dire à mes amies, quand je les vois au naturel, qu’elles sont magnifiques. Une femme belle c’est avant tout une femme qui sait se regarder dans une glace et voir, plutôt que ses défauts, ses atouts. C’est essentiel pour savoir comment se maquiller sans avoir l’air d’un clown triste.«
Si on doit dire le mot de la fin, je dirais que si on a toutes un peu commencé à se maquiller pour les autres, aujourd’hui on agit davantage pour notre bien-être, on s’écoute. Et finalement, ce qui importe pour la totalité des femmes que j’ai interrogé, ce n’est pas si elles portent ou non du maquillage, c’est qu’elles sont heureuses et bien avec elles-mêmes en en portant ou pas. Et ce n’est pas Marilyn qui me contredirait.
L’article Le maquillage, obligatoire pour se sentir belle ? 3/3 est apparu en premier sur Desculottées.
Dans une lettre ouverte, ils réclament la démission de Michel LEGUERET, tout récemment élu à la tête de l'association, s'insurgeant de sa « proximité politique avec l'extrême droite et plus particulièrement avec Eric ZEMMOUR ».
L’article Des policiers et membres fondateurs de FLAG! dénoncent l’élection de la nouvelle présidence est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Comment faire l’amour sous la douche sans risquer la fracture du coccyx est apparu en premier sur Madmoizelle.
Lorsque vous êtes soumis(e), choisir un Maître ou une Domina approprié(e) est essentiel pour une expérience positive et sûre. Cependant, la recherche d’un(e) partenaire n’est carrément pas évidente, surtout si l’on débute ou si on déménage dans une région que l’on ne connait pas. Il est donc est primordial de prendre des précautions pour éviter…
L’article Comment choisir un Maître ou une Domina ? – Les règles de base est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Des hommes se réclamant des « soldats de Dieu », un groupuscule extrémiste chrétien, ont attaqué un bar qui accueillait un drag show à Beyrouth. Plusieurs personnes auraient été blessées. Des associations dénoncent une escalade anti-LGBT+.
L’article Un bar qui organisait un drag show attaqué par des « soldats de Dieu » à Beyrouth, au Liban est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Direction le grand Est, dans des villages à la campagne. Le sociologue Benoît Coquard y a passé trois années à fréquenter un groupe d’une vingtaine de personnes, pour la plupart des hommes, entre 18 et 40 ans, surnommés “la bande à Boris”. Il a partagé leurs “apéros entre potes”, s’est entraîné avec eux au club de foot, a écouté et observé ces hommes ouvriers, employés, artisans, peu représentés dans les médias ou les oeuvres culturelles.
Comment se structure la masculinité dans un milieu populaire et rural ? Qu’est-ce qui sépare le “bon gars”, “le vrai pote sur qui on peut compter” de la figure méprisée du “cassos” ou du “schlag” ? Une réflexion fascinante sur la classe et le genre.
Programme initialement diffusé le 8 novembre 2018.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
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CRÉDITS 2018
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori
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La Cour suprême du Brésil a voté à une large majorité pour un durcissement de sa législation contre l'homophobie, notamment étendue aux injures commises envers une personne qui seront désormais passibles d'une peine de deux à cinq ans de réclusion.
L’article Au Brésil, les injures homophobes désormais passibles d’une peine jusqu’à cinq ans de prison est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Le joueur du FC Metz avait reproché à ses coéquipiers de jouer « comme des tapettes ». Il a présenté ses excuses mais a été convoqué par la Commission de discipline de la LFP.
L’article Ligue 1 : N’Doram risque 10 matches de suspension après ses propos homophobes à la mi-temps de Metz-OM est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Le gouvernement allemand a adopté un projet de loi visant à « faciliter le changement de genre et de prénom à l’état civil pour les personnes transgenres, intersexes et non binaires » par simple déclaration. La précédente législation, datant des années 1980, était beaucoup plus contraignante.
L’article L’Allemagne adopte un texte sur « l’autodétermination du genre » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
On en parle beaucoup dans les media actuellement, même sur France Culture ( Les pieds sur terre). C’est possible, mais peut-on vraiment parler de sexualité? Je vais y revenir un peu plus loin. Une sexualité sans pénétration ne peut se concevoir qu’en absence de désir d’enfant. Il est bien sûr possible de recourir à l’insémination … Continuer la lecture de « Une sexualité sans pénétration? »
Cet article Une sexualité sans pénétration? est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
Dans le monde moderne des relations Dominant/soumis (D/s), la technologie peut jouer un rôle de plus en plus important, surtout si la relation est une relation à distance ou non 24/24. Aujourd’hui, nous allons explorer une application mobile qui permet de faciliter le conditionnement et l’obéissance d’un(e) soumis(e) dans une relation D/s, l’application Obedience. C’est…
L’article Test de l’app mobile Obedience, traqueur d’habitudes BDSM est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
L'Irak veut durcir sa législation contre les personnes LGBT+ et envisage jusqu'à « la peine de mort » pour les relations homosexuelles, et au moins 7 ans pour toute « promotion de l'homosexualité ».
L’article Le parlement irakien envisage « la peine de mort ou la réclusion à perpétuité » pour les relations homosexuelles est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Laura Ann Carlton, 66 ans, mère de 9 enfants et propriétaire d'un magasin de mode, a été abattue de plusieurs balles par un homme de 27 ans qui n'appréciait pas le drapeau arc-en-ciel qu’elle avait affiché devant sa boutique pour le mois des fiertés.
L’article En Californie, une commerçante et mère de famille abattue pour un « rainbow flag » devant sa vitrine est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Dans Anatomie d’une chute, visible dès mercredi dans les salles romandes, Justine Triet brosse le remarquable portrait d’une femme bisexuelle complexe que tout accuse de la mort de son mari. Le film a remporté une incontestable Palme d’or.
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Docteur, nous sommes censés vivre une époque égalitaire entre les sexes. Alors pouvez-vous m’expliquer pourquoi les mecs sont toujours surpris lorsque l’on ne commence pas par les sucer et qu’ils sont tout aussi surpris quand on leur demande la même chose ? (Magalie, 31 ans, Martigues)
Voici la réponse de notre spécialiste :S’il n’est pas question pour moi de douter des expériences dont vous faites part, je me dis que vous n’avez vraiment pas de bol de tomber chaque fois sur la même catégorie de mâles aussi machos. C’est-à-dire des hommes peu partageurs, axés
essentiellement sur la recherche de leur propre plaisir plutôt que celui de leur partenaire. Et c’est quand même un comportement un peu passé de mode à l’heure où, effectivement, on parle autant d’égalité entre les sexes et où il est de bon ton de moduler les rôles masculins ou féminins et de sortir de la caricature du mâle dominant et de femelle soumise.
De fait, les enquêtes récentes sur la sexualité montrent bien que les préliminaires sont beaucoup plus pratiqués qu’auparavant par les hommes hétérosexuels. En conséquence de quoi il paraît difficile de tout mettre...Lire la suite sur Union
Cet article Mâle dominant et femelle soumise est apparu en premier sur Union.
Bonjour, j’ai très envie de me masturber mais je n’aime pas toucher mon sexe. Comment puis-je faire?
L’article Le plaisir, avec ou sans les mains est apparu en premier sur 360°.
Bonjour, j’ai très envie de me masturber mais je n’aime pas toucher mon sexe. Comment puis-je faire?
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Une association de femmes lesbiennes noires obtient une mesure phare de santé publique, l'accès gratuit et universel au dépistage du chlordécone, à Paris. Un pesticide mortel pour l'Homme.
L’article Santé : Des lesbiennes noires obtiennent le dépistage gratuit et universel d’un pesticide mortel à Paris est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.