L’article Le BEURRE de KARITE, un lubrifiant bio et naturel est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
]]>Le cinéma met à l’écran avec beaucoup d’habileté le désir sexuel et toute la palette des jeux érotiques de pouvoir. Dans tous les registres. Sur tous les tons. En toute discrétion subliminale ou de manière plus crue.
Dernière mise à jour de cet article : 20 décembre 2020.
Il n’y a pas plus voyeur et fétichiste que l’art du cinéma. Tous les artisans d’une production cinématographique se liguent en vue de nous faire vivre une émotion, provoquer une sensation en nous, réveiller une pulsion, nous faire revivre un souvenir, nous faire bander… Malgré tous leurs ressources et leurs savoir-faire, il leur arrive le plus souvent de se planter.
Il leur arrive aussi de réussir. Et nous marquer.
De nombreuses personnes vont souligner que tel film est à la source de leur curiosité pour une pratique, que tel personnage les inspire au point d’en adopter les codes, le langage, voire le nom afin d’en faire un pseudonyme.
Plusieurs thèmes liés aux jeux de pouvoir érotiques traversent tout ou partie de nombreuses histoires qui nous sont racontées au grand écran et même sur de plus petits : le désir, la violence sexuelle, réelle ou symbolique, la restriction, les tourments psychologiques, les fantasmes, les actes sexuels, etc.
Je parle ici de films de réalisateurs chevronnés, de la trempe de Brian De Palma, Philip Kaufman ou Pedro Almodovar. Je ne parle pas de Kevin1889 en banlieue de Houston qui fait boire un peu sa copine avant de la filmer le sucer avec les mains attachées dans le dos…
Une porno BDSM et fétichisteExiste-t-il un « cinéma BDSM et fétichiste » comme il existe des films de guerre ou des comédies?
On sait que la porno est un genre cinématographique à part entière, avec ses niches. Dans ce grand fourre-tout, on pourrait arguer qu’il existe une porno BDSM et fétichiste produite dans cette mouvance, avec ses propres codes, ses acteurs et actrices (venus de la porno vanille) et ses propres niches : fessée, restriction avec cordes jeux de pouvoir lesbiens, douleurs plus extrêmes, sexualité de groupe avec tout l’attirail du donjon, candaulisme.
C’est le cas de la production de l’empire kink.com. Dans ce contexte, leurs vidéos ne sont pas du cinéma, même si celui-ci dure 1h30. Ça s’apparente davantage au documentaire, au film pédagogique, au reportage gonzo, voire à une prise de position éditoriale. Mais est-ce du cinéma? Non.
C’est l’équivalent d’un segment télé consacré à la cuisson des asperges dans une émission de cuisine. Ce qui ne veut pas dire que les asperges ne peuvent être délicieuses!
Un cinéma BDSM et fétichiste?Au cinéma ou à la télé, on peut retrouver des éléments à connotation BDSM et fétichiste autant dans une comédie grand public, un film policier que dans un drame de moeurs ou une télésérie. À l’opposé, on ne peut vraiment classer tous les films et séries télé dont le sujet ou des scènes appartiennent au registre des pratiques dites BDSM, comme étant des oeuvres pornographiques.
Dans le court-métrage, il n’est pas rare de croiser des courts-métrages axés sur une séance, ou une pratique BDSM. Nous ne sommes pas loin ici des productions nipponnes mettant en scène des bakushi où l’on entre dans un poème à l’encre blanche. À mi-chemin entre le poétique esthétisant et la torture physique et cérébrale…
Une galerie de vignettes de cinémaCi-dessous figurent plusieurs galeries d’images. Elles sont tirées de films/séries ou de scènes ayant une thématique en lien avec l’échange de pouvoir érotique de près ou plus subtilement, ou ayant pour sujet le pouvoir, le désir, la perversion, la sexualité, les jeux des sens. Bien entendu, le choix de ces films est subjectif, plusieurs ayant inspiré des articles de ce blogue.
Il y en aura d’autres! Et cette galerie prendra de l’ampleur avec le temps.
Comme ils disaient dans la famille à la visite, au moment de quitter : « Vous reviendrez faire votre tour! »
Action! Tournez!L’article Les jeux érotiques de pouvoir et les pratiques BDSM au cinéma est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
]]>De longs gants en latex noir, une cascade de lubrifiant épais et translucide, de la salive mousseuse à profusion, des reflets bleutés de partout, des plans très serrés sur ces corps entrelacés, du sexe lent, très lent et silencieux, presque chirurgical : « Hydra » est de loin mon film favori du collectif Four Chambers. Lupa et Vex s’intéressent à ce phallus anonyme comme d’un sujet d’expérimentation ou de curiosité. J’attends encore et rêve de la nuit où elles viendront s’introduire inopinément dans mon lit, pour me prendre comme cobaye dans leurs prochains essais sexsurnaturels…
Une musique flippante, des transitions vidéo en fumée mystérieuse, du rouge en veux tu en voilà, une typographie tout droit sortie de la catégorie « horreur » sur DaFont, 3 copies conformes coiffées de masques lapin en latex : pas de doute, Burning Angel a pensé à nous pour Halloween ! Rien de bien nouveau à l’horizon, mais moi ça me remonte le moral cette petite orgie de meufs. Si vous avez un kink pour le latex, les masques, et les draps de satin couleur sang, foncez voir « I Know Who You Fucked Last Halloween » !
Choisir un film de Noel Alejandro, c’est déjà partir gagnant. Chaque cadre est harmonieux, les décors sont chaleureux, les performeurs authentiques, et le sexe est réel, simple et brut. C’est pour cela que j’adore sa série Bedtime Stories. Ici « After Cherries » met en scène les sublimes Sultan of Filth et Shay Noir. Il y a de la nourriture la pleine table basse, des couleurs pastels distillées à droite à gauche, du sex talk, un pénis qui se frotte contre un autre : vous comprenez mieux pourquoi j’aime ce film maintenant ?
Autant vous dire que j’envie désespérément Oliver : je garderais bien Isla que pour moi ! Ça fait déjà un bout de temps que j’avais craqué sur son joli sourire, sa peau douce et ses seins parfaits. Chaque nouvelle vidéo me fait tomber un peu plus amoureuse d’elle. Dans leur nouvelle production spécial Halloween « No Trick, All Treat » on peut l’apercevoir pour notre plus grand plaisir essayer plusieurs déguisements avant de porter son choix sur un divin maid body. Mais la voir dans cette petite tenue me rappelle que je suis confinée solo dans ma chambre, sans Halloween party, sans soubrette, mais surtout sans Isla…
Je ne sais pas si c’est l’effet Halloween qui me pousse à fouiller au plus loin des abysses pornographiques mais mon petit kink du moment c’est les costumes incongrus. Et je suis servie avec ce porny Péplum ! Tout est kitsch et tout est là : des décors studio carrément cheap, la musique orientale qui dépayse, un casting full blanc (pas d’appropriation culturelle à l’époque apparemment), le prince lubrique face à son petit harem, le déhanché qui passe crème, et bien-sûr des perles, des tissus précieux et des bijoux à gogo ! « Ancient Secrets of the Karma » à voir sur AdultTime est mon petit plaisir coupable de ce confinement bis.
Image à la une : Rae
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