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C’est Noël sur Pop Your Cherry ! Vous me connaissez, j’aime bien les s’expériences… eh bien c’est maintenant à vous de les vivre ! Je vous offre deux nuits dans un studio tout mimi à Deauville, au bord de la mer. De quoi roucouler peinard, et se faire des mamours nuit et jour.
Jusqu’au 20 décembre, envoyez un mail à flore.erotique@gmail.com intitulé le Jeu Concours Noel x Deauville avec votre nom + prénom + numéro de téléphone, le tirage au sort aura lieu les jours suivants, et le gagnant sera prévenu par mail le 25 décembre
Le gagnant peut habiter dans toute la France (un contact sur place à Deauville vous donnera les clefs), les dates de séjour sont à prévoir selon les disponibilités de Geoffrey, le charmant propriétaire.
Les photos du studioEt en plus, pas besoin de voiture, le studio est à 7 minutes de la gare… alors plus de raison pour ne pas participer !
Pour info, Geoffrey loue son studio toute l’année à partir de 55€ par nuits
Pour le contacter, il suffit de l’appeler (il est très sympa) : 06.75.37.22.73
PS : Message au futur couple gagnant :
+1 point si vous m’envoyez une carte postale
+2 points si vous m’envoyez une carte postale avec un bisou rouge à lèvres
+ 3 points si vous m’envoyez une carte postale avec un bisou rouge à lèvres et un selfie en bord de plage
C’est Noël sur Pop Your Cherry ! Vous me connaissez, j’aime bien les s’expériences… eh bien c’est maintenant à vous de les vivre ! Je vous offre deux nuits dans un studio tout mimi à Deauville, au bord de la mer. De quoi roucouler peinard, et se faire des mamours nuit et jour.
Jusqu’au 20 décembre, envoyez un mail à flore.erotique@gmail.com intitulé le Jeu Concours Noel x Deauville avec votre nom + prénom + numéro de téléphone, le tirage au sort aura lieu les jours suivants, et le gagnant sera prévenu par mail le 25 décembre
Le gagnant peut habiter dans toute la France (un contact sur place à Deauville vous donnera les clefs), les dates de séjour sont à prévoir selon les disponibilités de Geoffrey, le charmant propriétaire.
Les photos du studioEt en plus, pas besoin de voiture, le studio est à 7 minutes de la gare… alors plus de raison pour ne pas participer !
Pour info, Geoffrey loue son studio toute l’année à partir de 55€ par nuits
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PS : Message au futur couple gagnant :
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Ladies Room m’a envoyé comme saveurs d’automne quatre albums de l’écurie Naïve sortis en octobre 2015. Après l’album de VKNG et l’EP de Hein Cooper il y a quinze jours, je vais vous chroniquer aujourd’hui A.V.O. de Noiserv, sorti le 30 octobre, et Written in Scars de Jack Savoretti. Pour cette fois, je ne mettrais que des extraits du communiqué de presse, parce que les deux artistes sont présentés assez longuement.
Noiserv – Almost Visible Orchestra
La maison de disque dit : Noiserv est le projet solo de David Santos. [….] Après avoir expérimenté avec plusieurs groupes de musique au lycée, il crée Noiserv à l’âge de 22 ans, alors qu’il exerce encore le métier d’ingénieur informaticien. […] Malgré cette autonomie, il appartient à une nouvelle scène venue du Portugal, « la Californie de l’Europe » comme le décrivent souvent les Inrockuptibles…
Mon humble avis : Les titres des chansons sont PUTAIN DE TROP LONGS ! Exemple : Life is like a fried egg, once perfect everyone wants to destroy it (ceci est vraiment le titre de la 6e chanson…). Le communiqué de presse cite en influences principales Yann Tiersen et Sufjan Stevens. Force est de constater que, pour le coup, je suis totalement la piste d’écoute, tant j’ai l’impression d’une cohérence de platitude dans le son. Rien ne se détache sur le plan sonore. Ce n’est pas désagréable, loin s’en faut et on peut dire que l’album forme un ensemble très homogène.
Et c’est là que, selon moi, le bât blesse. Je suis peut-être dans un cycle où je suis la tendance commerciale de productions très boostées en termes de pop-rock, et A.V.O. me paraît être une anomalie en 2015. Je sais que 2014 nous a offert des artistes aux productions très brutes tels que Nick Mulvey, George Ezra ou même Peter Peter et que ça me plaisait. Le fait que cet album sorte en 2015 me paraît comme quelque chose d’anachronique en termes de production musicale. Ou alors j’ai été sourde, cette année (ceci est peut-être un début d’explication).
Ce côté DIY reste charmant et très frais et si le côté en décalage de la production m’a un peu brusquée au début – le Mari a même cherché à booster la chaîne, mais cela n’a rien changé – finalement, il faut se laisser entraîner dans une ambiance très intimiste où Noiserv se livre à cœur ouvert. Oui, vraiment, j’ai perdu cette habitude en 2015. Petit bonus : le dernier titre, Palco do tempo, est en portugais. Autant j’adore le portugais en termes de sonorités, autant là, ça sonne comme du pâté de foie industriel. La langue portugaise ne mérite pas ça.
Jack Savoretti – Written in Scars
La maison de disque dit : Un rien charmeur, un brin romantique et surtout plein de talent, l’Anglais Jack Savoretti est en train de conquérir l’Europe grâce à Written in Scars, un album piqué dans dans une irrésistible veine pop, teintée de folk avec beaucoup d’originalité. Classé à la 1ère place des charts indépendants au Royaume-Uni, en plus de monter à la 12e place du classement officiel mi-juillet, il dépasse désormais les 70 000 exemplaires vendus (soit la 2e meilleure performance d’un jeune artiste britannique derrière James Bay cette année), auxquels s’ajoute sa sortie en Italie, Suisse, Allemagne, Autriche, ainsi qu’en Scandinavie, confirmant l’émergence de ce fabuleux singer-songwriter attendu en France cet automne.
Mon humble avis : les premières notes de Back to Me m’ont littéralement mise dans un état d’hystérie, tant j’ai été immédiatement séduite par cette putain de voix cassée comme j’adore. Cette voix, comme la production générale, représente tout ce que j’aime, comme Paolo Nutini période Sunny Side Up. Chaque chanson me met une claque monumentale et m’enthousiasme, sans pour autant que j’aie l’impression d’écouter la même chose à chaque fois.
Chaque chanson a son ambiance particulière – pop anglaise, folk ou carrément americana sans être dégoulinant. On sent que Jack Savoretti soigne chaque détail des productions proposées : les cordes placées à bon escient, les sections rythmiques lourdes mais pas trop… Cet album est un cas d’école en termes d’équilibre. Je prends l’exemple des chansons très lourdes telle que The Other Side of Love et The Hunger : la section rythmique est très mise en avant dans le mix final, mais cela ne brise pas l’équilibre précaire de la chanson en noyant les autres sections.
Une chanson telle Nobody ‘Cept You – reprise de Bob Dylan – montre aussi la maîtrise du type au guitare-voix, facteur de vérité pour reconnaître un artiste dans lequel je peux m’identifier. Bref, un disque qui mélange tellement d’influences qu’il en donne le tournis. Chaque chanson est merveilleuse, mais l’écoute linéaire peut filer une sensation de trop-plein. Mais il faut bien écouter l’album jusqu’au bout. Ne serait-ce que pour cette bulle de fraîcheur qu’est Catapult, une ballade dans la pure tradition qui pourrait facilement faire chier, mais qui, à l’image de l’album entier, est produite au cordeau. Par contre, les remixes sont réellement malvenus et closent l’album avec une note de merdouille.
Encore merci Ladies Room de me faire un tantinet confiance et de me donner à chroniquer des disques qui me font évoluer !
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En vrac : mon actualité velue, l’hommage du tout Paris dévergondé à son photographe attitré, la naissance d’un magazine LGBT de proximité et enfin...
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Son nom annonce la couleur: impossible à traduire en français tant le jeu de mots fonctionne merveilleusement en V.O.; faisant la part belle à l’Armée du Salut (The Salvation Army) ainsi qu’à la précieuse salive, si utile dans beaucoup de circonstances qu’aucun queer digne de ce nom ne saurait nier sa toute-puissance en ce bas monde. This is the Salivation Army est un mythe épique contemporain par excellence. Réalisé selon les règles de l’art de tout fanzine qui se respecte, cet obscur petit bijou tout droit sorti d’une photocopieuse en noir et blanc est né au Canada en 1996, sous l’impulsion de Scott Treaven.
En seulement huit numéros étirés jusqu’en 1999, un joyeux freakshow a trouvé une tribune d’expression libre jonglant avec l’esthétique du queer, du punk, du goth, de la musique industrielle et d’une certaine littérature avant-gardiste à ne pas mettre entre toutes les mains. Parmi les illustres collaborateurs réguliers ou épisodiques de ce morceau d’anthologie underground, on trouve l’inénarrable Genesis P-Orridge de Psychic TV, dont la plume acerbe signe quelques éditoriaux bien envoyés. On y croise aussi AA Bronson, Kenneth Anger, Derek Jarman, William Burroughs et une quantité affolante d’autres stars ou d’intellectuels en devenir. Dénominateur commun de tout ce beau monde: ne pas marcher dans les rangs, et si possible le faire bruyamment.
Manifeste
Un extrait d’une lettre ouverte de Scott Trelaeven destinée aux New Queer Radicals en dit long sur son positionnement extrêmement lucide et sans détour quant aux travers retors de la classification sectaire à l’emporte-pièce du milieu queer alternatif: «Une fois pour toutes: il n’y a pas de scène, pas de membres en activité», déclare-t-il sans détour. Puis d’expliquer posément:«On s’est fait les tattoos, les coupes de cheveux, les cicatrices et les carapaces jusqu’à ce que tout le monde se ressemble, certifié underground tout ce que tu veux… Ce cirque est aussi vaste et varié que n’importe quel cabaret. Nous infiltrons tous les domaines. Nous allons et venons comme il nous plaît d’un cercle à l’autre, ne prenant que ce dont nous avons besoin. Charognards issus d’une école bien plus large que n’importe quel culte mesquin. Nous sommes des touche-à-tout, des dilettantes, des maîtres et des exemples, sans âge. Nous sommes le nouveau cirque. Le putain de monde entier nous envie», conclut-il stoïquement.
Synthèse simple et efficace à la façon d’un manifeste, uppercut servi de l’intérieur de la forteresse, cette lettre ouverte aux dogmatiques de l’underground en dit long sur la liberté de pensée dénuée de toute appartenance à la moindre caste sectaire qui caractérise ce fagzine. Bien plus qu’une simple publication polycopiée, il s’est d’ailleurs joliment vu couronner d’un court métrage éponyme parfaitement hallucinant, le faisant passer au rang de véritable légende urbaine. Présenté trois ans après la sortie du dernier numéro, il a rapidement enflammé tous les festivals de cinema «off» à travers le monde et peut être considéré comme le 9e opus de cette collection, suivi par le livre This is Salivation Army Black Book contenant la totalité des parutions, publié en 2006, pour le dixième anniversaire et qui compte pour sa part en tant que «Issue X». Le travail artistique de Scott Treleaven est encore régulièrement visible aujourd’hui, et la plupart de ses collaborateurs font eux aussi toujours autant parler d’eux sinon frémir le commun des mortels sans interruption depuis plus de deux décennies.