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Ces derniers temps, j’ai pu voir des fils de discussion sur Facebook qui m’ont un peu surprise. Pour le coup, je me suis posée une question : est-il possible d’être soumise ou esclave sans être dans le lâcher-prise ? A partir du moment où l’on s’est offert à son Maître, l’essence même de la soumission n’est-elle pas d’accepter tout ce qui vient de Celui que l’on a choisi ?
Une autre chose me surprend également, il existe de nombreuses manières de vivre une relation Bdsm, l’important étant d’y trouver un épanouissement tout à fait personnel. De la même façon, N/nous pouvons choisir d’évoluer seuls dans ce monde ou de N/nous intégrer à cette large communauté mais comme dans toute société, il y a des règles et des protocoles à respecter. Des symboles qui permettent à C/chacun de se sentir appartenir au même monde, alors pourquoi les refuser ? Pourquoi les rejeter avec (parfois) tellement de violence et de colère ?
Effectivement je n’ai qu’un Maître, mais cela ne m’empêche pas de montrer du respect aux autres Dominant(e)s que je peux croiser au fil des discussions en les appelant Madame ou Monsieur. Pour quelle raison le ressentir comme une humiliation ? J’ai choisi en toute conscience la place que j’occupe et je suis heureuse de pouvoir montrer grâce à ces quelques marques de politesse ce que je suis. Ce n’est pas pour cela que je suis prête à me donner à Tous, mais j’aime le continent de la D/s et comme partout, j’en respecte les us et coutumes…
(Il est évident que je parle de véritable Dominant et non-pas de cas pathologiques qui utilisent ce terme afin de pouvoir assouvir leurs plus bas instincts).
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Une fois passés les premiers émois, que reste-t-il de la passion quand on se met en couple ? Pour beaucoup, l’amour se réduit au flash initial. La suite ne serait-elle que «déclin ou trivialité» ? Faux, répond le sociologue Michel Bozon. L’amour à vie, c’est possible.
«Lorsque l’amour conduit à former un couple, on a souvent l’impression qu’il n’y aurait plus rien à en dire. Alors qu’ils étaient si diserts sur les débuts amoureux, voilà que les écrivains deviennent soudain muets. Quant aux sciences sociales, elles s’intéressent plus au fonctionnement du couple sous son aspect de petite entreprise conjugale ou familiale que comme cadre d’une vie amoureuse. N’y aurait-il d’amour que naissant ? C’est la thèse, devenue sens commun, des sociobiologistes qui affirment que l’amour est biologiquement programmé pour s’épuiser au bout de quelques années. Innombrables sont les discours qui content les effets délétères de la routine quotidienne sur les idéaux amoureux». Dans un essai intitulé Pratique de l’amour, fruit de 13 ans de réflexion, le sociologue Michel Bozon décrit l’amour non pas comme émotion ressentie, mais comme acte accompli. L’amour, c’est ce qu’on fait, dit-il. Que font les gens en couples lorsqu’ils s’aiment ? Que font-ils afin que l’amour dure «jusqu’au bout» ?
Est-ce que «le voyage s’arrête» quand on sait tout de l’autre ?
Au début, l’amour c’est le fait de dire un secret sur soi. Si l’autre confie à son tour un secret, alors la relation amoureuse s’enclenche. Quand ce que Michel Bozon appelle «la dyade» se stabilise dans la conjugalité, il n’y a rapidement plus de secrets. Le partenaire n’est plus à découvrir. Il devient «prévisible et sans surprise». L’amour, alors, change de forme. Il ne consiste plus à échanger des secrets, mais à «constituer une sphère commune, s’appuyant sur un environnement stable peuplé d’objets progressivement acquis en commun et l’élaboration d’habitudes conjugales». La fabrique de l’amour en couple, stylisée sous le nom de «conversation conjugale», consiste à créer de toutes pièces «une histoire et une réalité communes, qui réorganisent le monde personnel de chacun des partenaires», explique le sociologue, en citant les travaux de Berger et Kellner (1). Il cite aussi ceux de François de Singly (2), sociologue de la famille, qui montre que la force des couples repose en grande partie sur la constitution d’un espace douillet, chaleureux, «constitué par négociation et “frottement“».
L’achat du matelas et de la machine à laver
Pour s’aimer, il faut que le couple fasse son nid. On ne chantera jamais assez l’éloge des boutiques où les amoureux débutants peuvent venir tester les matelas. L’achat du lit, des oreillers ou des draps font probablement partie des plus beaux et importants souvenirs pour les couples qui s’installent ensemble. Michel Bozon souligne l’importance «d’objets, qui relient les partenaires […] mais qui n’ont pas nécessairement une grande valeur romantique». Les bols du petit-déjeuner, la marque de dentifrice et même les produits vaisselle font l’objet de négociations qui permettent aux amoureux de construire un univers commun marqué par cette épreuve de la différence surmontée et vaincue. Il s’agit de faire un. Même la machine à laver (3) permet de faire un, puisqu’elle brassera ensemble les slips et les culottes.
Plante verte, poisson rouge puis… bébé ?
S’aimer, c’est généralement cohabiter (même si les partenaires gardent un pied à terre) ou s’installer soit chez l’un, soit chez l’autre. Le lieu d’habitation «acheté ou loué nu, va rapidement se peupler d’objets, acquis ou récupérés (objets de cuisine par exemple, ainsi que canapé) et s’orner au goût des partenaires. La question de la décoration peut être un véritable enjeu de discussion et de débat […], même si ensuite le travail d’exécution est parfois discrètement effectué par un-e seul-e des partenaires». De façon très logique, après le canapé c’est la question de la plante verte qui se pose. Puis celle de l’animal familier. «L’arrivée d’enfants et/ou d’animaux domestiques peut être envisagée dans le cadre de ce processus d’acquisition d’objets communs», avance le sociologue, non sans humour. Le projet conjugal débouche donc souvent sur la décision de procréer ou d’élever ensemble des enfants dont l’éducation fera elle-même l’objet d’innombrables discussions. Il est d’ailleurs très révélateur que, lorsque des couples décident de rester à deux, ils éprouvent cependant le besoin d’évoquer la façon dont ils élèveraient leurs enfants… «s’ils en avaient».
Habitudes de vie commune
«A ce monde commun de plus en plus dense, s’attachent des habitudes et des actes, qui sont d’abord des manières d’en user, des usages des lieux et des objets, qui se standardisent peu à peu. La constitution d’une bibliothèque commune, qui se constitue par les apports de chacun des partenaires, ou bien les choix de musique à écouter produisent une socialisation par frottement. Il y a en somme une incorporation du monde commun. Les habitudes de l’un ne sont pas les habitudes de l’autre, mais elles finissent par former un ensemble, où ce que fait l’un n’est pas indépendant de ce que fait l’autre, ce qui constitue une division du travail assez stable. […] L’installation en couple correspond aussi à la constitution d’un réseau amical commun, voire d’habitudes sociales communes, de loisirs communs». Que faire ce week-end ? Qui descend la poubelle ? Comment aimes-tu tes œufs ? L’amour dans le couple se fait rituel : il repose sur une mise en forme codifiée d’actes quotidiens dont la répétition, si elle est soigneusement observée, donne à la vie commune l’allure d’une cérémonie intime, dont les amoureux sont les seuls à posséder la clé. Ils sont les deux seuls à savoir l’importance de tel geste ou de telle musique qui réveille immédiatement en eux le souvenir d’un moment partagé.
L’amour conjugal comme hyper-ritualisation de la vie
Tout rite est magique, ainsi que l’explique Olivier Ansart dans un article consacré aux «dispositifs de mise en forme des choses». La mise en forme de l’amour, c’est cette étonnante propension des gens qui vivent en couple à synchroniser leurs gestes : ils n’ont plus besoin de parler. Inutile de demander «Passe moi le sel», ni même «Passe moi le lubrifiant» quand on vit en couple (pas plus qu’on ne demanderait «passe-moi l’hostie» à un prêtre). Faut-il s’en inquiéter ? Non, répond Olivier Ansart : «Si l’on contraint l’animal à ignorer ces conduites rituelles, il est pris de panique (4). Cette fonction du rite comme mécanisme réducteur d’angoisse, on la retrouve chez ces patients des psychiatres qui, par exemple, marcheront en évitant les interstices des dalles. Mais est-il réservé, ce dispositif dissolvant de la peur, aux animaux et aux malades ? L’inconnu, le vide, l’informe, en un mot le non-ritualisé, suscitent la peur et l’angoisse. Tout geste appelle une forme, tout temps un rythme, tout espace des repères. Les gestes rituels, brique par brique, situation par situation, construisent notre vie, fut-ce arbitrairement, pour la tirer hors du chaos (5)». Dans l’inconnu, les rites permettent aux êtres vivants de jeter des marques. L’amour, c’est renouveler ces marques formelles de l’attention à l’autre.
«Le couple serait le lieu même du souci de l’autre»
Ainsi que l’explique Michel Bozon dans Pratique de l’amour, l’amour consiste à consolider «un monde affectif commun, fait de souvenirs, d’expériences passées, de références», qu’il s’agit de réactiver, à intervalles réguliers. Ce monde peut mourir s’il n’est pas régulièrement nourri en «mémoire». Il s’agit de «se créer des espaces de référence conjugaux, des espaces qui ont été fréquentés en commun, lors de voyages ou de vacances, voire de lieux où les partenaires reviennent régulièrement. Le monde commun est fait également d’idées sur le futur et de projets communs, discutés entre partenaires», explique le sociologue qui cite alors Claude Habib, fervente partisane de la vie en couple, dans Le Goût de la vie commune : «La vie de couple favorise la morale… en donnant lieu aux pensées bonnes. Ne roule pas trop vite. Ne prends pas froid. L’autre est ce reposoir : l’occasion du souci, de la prévoyance à court terme et de la bonté quotidienne. Il me permet de trembler pour lui. Il me permet de me demander : qu’est-ce qui pourrait l’aider ? Qu’est-ce qui lui ferait plaisir ?».
Le protocole de l’amour est-il compatible avec l’émotion ?
L’amour conjugal est affaire de familiarité : on se sent bien quand on reconnaît des odeurs d’enfance, des sons ou des goûts liés à des souvenirs puissants et le sentiment d’être «chez soi» quand on est à deux. Il s’agit de «créer un cadre de prévisibilité important pour les comportements, résume Michel Bozon. Chacun sait très largement ou pense savoir comment son partenaire va se comporter». Reste à savoir si la prévisibilité fait forcément bon ménage avec l’investissement affectif : n’y a-t-il pas risque d’ennui ? La réponse dans un prochain post.
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A LIRE : Pratique de l’amour, de Michel Bozon, Payot, 2016, 18 euros.
«Sur quelques dispositifs servant à la mise en forme des choses -les rites du nouvel an au Japon», d’Olivier Ansart, Ebisu, n°10, 1995. pp. 67-116.
NOTES
(1) «Le mariage et la construction de la réalité», de Peter Berger et Hansfried Kellner, Dialogue, n°102, 1988 [1964], p. 6‑23.
(2) Libres ensemble. L’individualisme dans la vie commune, de François de Singly, Paris, Nathan, 2000
(3) Au sujet de la machine à laver, Michel Bozon recommande vivement la lecture de La Trame conjugale par Jean-Claude Kaufmann.
(4) L’Agression, de Konrad Lorenz, Flammarion, Paris, 1994 [1969], p.74
(5) Le comportement rituel chez l’homme et l’animal, dirigée par Julian Huxley, Gallimard, 1971, p. 55. The social construction of reality, de Peter Berger et Thomas Luckmann, Penguin Books, Londres, 1991 [1966], p. 70.
http://www.federationlgbt-geneve.ch/2016/07/26/la-suisse-adhere-a-une-coalition-internationale-en-faveur-de-legalite-des-personnes-trans-lesbiennes-gays-et-intersexes/|A l’occasion de la Global LGBTI Human Rights Conference à Montevideo, la Suisse a adhéré à la coalition Droits égaux en faveur de l’égalité des personnes trans*, lesbiennes, gays et intersexes. La conférence a eu lieu pour la première fois en Amérique latine du 13 au 15 juillet 2016 avec pour thème «non-violence, non-discrimination et inclusion sociale», rapporte un communiqué commun des associations helvétiques.
On le sait, une mort atroce est promise aux homosexuels présumés, jetés du haut d’immeubles ou suppliciés en public dans les territoires d’Irak et de Syrie sous contrôle de Daech. Et pourtant, les «soldats du califat» semblent, plus souvent qu’à leur tour, porter en eux l’«abomination» condamnée par les jihadistes. Des témoignages ont décrit l’Américano-afghan Omar Mateen, auteur de la tuerie du Pulse Club, le 12 juin dernier, comme un gay non assumé. Quant à Mohamed Lahouaiej Bouhlel, qui a tué 84 personnes en lançant un camion sur la promenade des Anglais, le 14 juillet à Nice, sa vie sexuelle «dissolue», selon le procureur de Paris, comprenait aussi de multiples plans homos.
Pas si anecdotique
Dans un article très documenté du «Monde» (accès payant), le journaliste Soren Seelow revient sur cette surprenante coïncidence entre orientation sexuelle et jihadisme. Le phénomène n’aurait rien d’anecdotique, souligne-t-il. Chérif Kouachi, un des tueurs de «Charlie Hebdo», avait manifesté, selon une note des services de renseignements, des «penchants homosexuels».
Parmi les signalements de personnes radicalisées, un tiers «présentent des difficultés avec leur identité sexuelle», estime une psy de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste. Un rapport sur un aspirant «soldat de Daech» mentionne l’abondance de matériel pornographique (plus de 33’000 fichiers homo et hétéro) retrouvé sur son ordinateur personnel. Un autre candidat au jihad a été récupéré par les policiers turcs à Istanbul… alors qu’il faisait la tournée des bars gay de la ville.
Désir ambigu
De fait, l’article décrit un désir ambigu, entre l’envie «de se racheter» par le sacrifice et… «la fascination par rapport à la figure du soldat viril», de «l’entre-soi masculin», comme le suggère le psychiatre Serge Hefez. En témoigne le parcours d’un jeune français converti, interrogé par les services français à son retour de Syrie. Lors de sa conversion, raconte-t-il, «j’ai compris que l’islam était fait pour moi, et depuis plus d’une année je ne me sens plus homosexuel. Je n’ai plus eu de rapport sexuel depuis.» «Outé» dès son arrivée à Rakka, il est jeté en prison. «Peut-être que le jihad servait de prétexte pour entrer en contact avec ces gens, admet-il. Avec du recul, je me rends compte qu’il pouvait s’agir d’une forme de drague.» Il finira par échapper à la mort, Daech préférant l’expulser.
L’enquête du «Monde» relève, par ailleurs, que le recrutement des jihadistes exploite souvent cette dimension homoérotique (comme l’a récemment montré un procès au Royaume-Uni). Les conversations interceptées dans les filières jihadistes sont parfois plutôt «romantiques», voire carrément «hot». Le récit d’une nuit entre un recruteur et sa recrue laisse songeur: «Tu as passé ta main sous mon tee-shirt, tu t’es retrouvé avec ta main sur ma poitrine».
» «L’orientation sexuelle à l’épreuve du djihad», à lire sur lemonde.fr
Pendant toute la durée de l’éducation d’Indiana beaucoup de choses avaient changé. Mais d’autres étaient restées. Vvous me direz lesquelles. Qu’est ce qui n’avait pas changé ? Le Vous bien sur, je n’ai jamais tutoyé mon Maitre. Demander la permission pour faire ses besoins mais il fallait aller aux toilettes. Ne pas se précipiter sur la nourriture même si je devais manger à table mais toujours dans ma gamelle au lieu de par terre dans ma gamelle. Ma gamelle est une magnifique assiette creuse en porcelaine. Très jolie, et très profonde. Parfaitement adapté à ma morphologie. L’appeler aussitôt sortie de la maison, veiller à ce que mes chargeurs soient avec moi pour pouvoir rester en ligne toute la journée, jusqu’à mon retour. Le rituel du matin, Il me lave, Il m’habille, Il prépare mon petit déjeuner, un repas équilibré dès le matin.