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Cet article PODCAST – Exposé·es, ce que le sida a fait aux lesbiennes provient de Manifesto XXI.
« Ce qui m’intéresse dans cette histoire, c’est comment on s’est mobilisées contre l’indifférence politique, l’homophobie structurelle, contre le fait qu’on laissait crever des populations dont on se foutait, quand bien même nous, on n’était pas en train de crever » déclare Clémence Allezard, journaliste et autrice de plusieurs enquêtes sur la place des lesbiennes dans la lutte contre le sida. Alors pourquoi, et comment, certaines lesbiennes ont-elles marqué la lutte contre le VIH/sida en France ? Et quels en sont les héritages dans le militantisme lesbien aujourd’hui ? C’est le sujet du premier épisode de notre podcast Exposé·es, produit en partenariat avec le Palais de Tokyo.Durant les années 1980-1990, l’épidémie de VIH/sida, d’abord qualifiée de « cancer gay » puis de « maladie des 4H » (Haïtien, Homosexuel, Héroïnomane et Hémophile), touche principalement les HSH (« hommes ayant des rapport sexuels avec des hommes ») et les usager·ères de drogue. Beaucoup moins vulnérables au virus, des lesbiennes s’engagent néanmoins dans la lutte contre l’épidémie.
Disponible aussi sur Apple podcast & Spotify
Elisabeth Lebovici, historienne de l’art, journaliste, militante féministe et lesbienne, est l’une d’entre elles. Elle a notamment rejoint l’association Act Up-Paris dans les années 1990. En 2017, elle publie Ce que le sida m’a fait. Art et activisme au XXe siècle, ouvrage dans lequel elle s’intéresse aux traces laissées par le sida dans les pratiques culturelles. Le virus, au-delà d’affecter les corps, a transformé les espaces sociaux, politiques et artistiques dans un contexte où la disparition et la mort sont des réalités quotidiennes. C’est à partir de ce livre que l’exposition, à découvrir jusqu’au 14 mai au Palais de Tokyo, a été pensée par le commissaire François Piron.
Dans cet épisode, nous avons voulu partager le récit des luttes lesbiennes d’hier et d’aujourd’hui. Nous avons tendu le micro à des militantes, afin de comprendre le rôle que les lesbiennes ont joué dans la lutte contre le VIH/sida et, surtout, ce qu’il en reste dans le militantisme actuel, des manifestations à l’art thérapie, en passant par les terrains de foot. Bonne écoute !
Intervenant·esClémence Allezard – documentariste radio et journaliste
Isabelle Sentis – activiste, Sœur de la Perpétuelle Indulgence, art thérapeute, fondatrice de Fabric’Art Thérapie et de Queer code
Cécile Chartrain – militante lesbienne et féministe, fondatrice des Dégommeuses, salariée à Sidaction
Veronica Noseda – militante lesbienne et féministe, membre des Dégommeuses
Mimosa – militante gouine, membre des Inverti·es
Écriture et conception : Anne-Charlotte Michaut et Soizic Pineau, avec l’aide de Hélène Carrier
Réalisation et montage : Soizic Pineau
Habillage musical et mixage : Talita Otović
Merci aux Inverti·es, aux Dégommeuses et à la Rainbow Cup. Merci à Sarah, Théo, Coco et Collin ainsi qu’à toustes celleux qui ont rendu le projet possible.
RessourcesOuvrages et articles
Podcasts et documentaires
Image à la une : Benoît Piéron, Flore hospitalière avec rehauts de cyprine, Dessin, 2022, courtesy Galerie Sultana (Paris) ; @ Benoît Piéron
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Lors de l’évènement du 29 mai organisé par SEX-ED +, une levée de fonds sera organisée au nom du Yellowhammer Fund. Pourquoi soutenir une organisation du sud des États-Unis depuis Montréal ?
C’est pour moi une façon de redonner aux communautés qui ont organisé la conférence Anarcha, Lucy, Betsey au mois mois de Mars. Les conférences sont une chose étrange: on s’envole vers un endroit qu’on ne connait pas, on passe quelques jours à partager des réalités, des luttes et des analyses avec des gens, puis on repart dans sa vie. Comment redonner ? Comment manifester son appréciation et faire preuve de solidarité active ? Je n’ai pas la réponse, mais j’ai des bandanas de clitoris brillants faits à la main qui seront vendus lors de l’évènement, et l’argent sera envoyé dans le Sud pour soutenir les actions menées par cette fantastique équipe.
S'INSCRIRESous-titres:
» Bonjour tout le monde, je m’appelle Jenice, et j’utilise le pronom elle. Je suis la directrice générale du Fonds Yellowhammer. Le Fonds Yellowhammer est une organisation pour la justice reproductive basée en Alabama. Avant la décision Dobbs, le Fonds Yellowhammer offrait du financement pour l’avortement, ainsi que le soutien pratique nécessaire pour accéder aux soins. Après la décision Dobbs, nous avons intensifié nos efforts et bonifié certains de nos programmes, comme le programme de livraison discrète et à domicile de contraceptifs d’urgence. Nous continuons également à offrir un programme de justice familiale, par lequel nous apportons un soutien aux personnes qui accouchent, que ce soit de gré ou de force. Cette année, nous cherchons à aider les personnes qui souffrent du manque de services dans le Sud. Nous envisageons, par exemple, mettre en place un fonds juridique permettant aux personnes d’être représentée par un.e avocat.e lorsqu’elles tentent de franchir les frontières d’un État pour avorter et se font prendre. Nous pensons également enseigner aux personnes à gérer elles-mêmes leurs avortements et à faire connaitre les meilleures pratiques de suivi post-avortement. Je vous remercie ! »
Le billet Levée de fonds pour Yellowhammer apparaît en premier sur SEX-ED +.
Les boules de geisha seraient nées dérouler en Asie, et plus précisément en Chine, il y a plus d’un millénaire. Elles ressemblent à deux perles reliées par un fil, dont les premières étaient fabriquées en pierre semi-précieuse, notamment le jade. La reine et les concubines du roi les portaient, avec pour idée de conserver leur santé et leur jeunesse, et de renforcer leur énergie sexuelle.
Les boules de geisha : des bienfaits à tous les niveaux ! Une santé amélioréeLe plancher pelvien, dont la tonicité est essentielle pour éviter les fuites urinaires, regroupe un ensemble de muscle dont ceux du périnée. Ce dernier pourrait subir un relâchement au cours de la vie ou suite à un accouchement par voie basse. Les inconvénients peuvent être très contraignants pour la vie quotidienne : risques de prolapsus, de descente d’organe ou de fuite urinaire.
Porter ces deux boules contribuerait à une sollicitation des muscles entourant la zone intime. Et en fonction du poids et de la grosseur des billes, elles tonifient et musclent toute la zone !
Un plaisir sexuel...Lire la suite sur UnionCet article Tout ce qu’il faut savoir sur les boules de geisha ! est apparu en premier sur Union.
Il y a des rencontres que la vie n’aurait peut-être pas dû mettre sur notre chemin. Des alliances que l’on sait vouées à l’échec, mais dans lesquelles on fonce, sans contrôler grand-chose, comme aspirées par la certitude de l’autre. Il y a des histoires dont on voudrait s’échapper mais dont les liens sont trop difficiles […]
L’article Bliss – Alice pour le meilleur et pour le rire est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Sur les dix dernières années, la place des femmes derrière la caméra a évolué et l’industrie connaît une transformation progressive, nourrie par une mutation des pratiques. Depuis la création du Collectif 50/50, différents outils ont été développés pour encourager la féminisation des équipes et notamment pour parvenir à un nombre bien plus évolué de cheffes […]
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En juin 2020 naissait, à la mairie de Bondy, en Seine-Saint-Denis, une toute nouvelle délégation. Celle pour l’égalité femmes/hommes. Transversale à tous les autres pôles de la vie bondynoise, elle fait partie intégrante du paysage politique et n’a cessé de se développer au fil des ans. Le chemin ne fut pas facile, il reste d’ailleurs […]
L’article Chanaz Rodrigues : « Nous voulons être une ville exemplaire en matière d’innovation portée sur les femmes. » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Quand une partie du corps, ou un objet qui l’évoque se charge d’une symbolique amoureuse, et devient indispensable à l’activité érotique, on parle alors de Fétichisme. Dans L’enfance d’un chef, Jean-Paul Sartre écrivait : » Tout peut être objet de désir sexuel, une machine à coudre, une éprouvette, un cheval, un soulier. » Le fétichisme nous renvoie au culte et … Continuer la lecture de « Le fétichisme (1ère partie) »
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