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Stoya est la raison d’être de ce site, mon icône, ma femme, ma maîtresse, mon but, ma suprême ; et ce dernier post sur le blog de James Deen couplé au What We All Want de Gang of Four (« Could I be happy with something else, I need something to fill my time ») m’ont redonné foi au porn. L’amour existe, il est dans ces deux mains qui s’accrochent et se parlent ; dans ce regard et ce sourire gêné.
it is terrifying how good we are and having sex with each other. we are so good at having sex with each other we actually got banned from banging on camera for three years. ok, that isn’t what actually happened. we just didn’t bang for three years for various reasons. i was always busy, or she was only banging girls, or she wasn’t performing or the plot of the movie we were in called for us to be banging other people. whatever the reason was we haven’t really seen or banged each other for like three years. i prefer to think of it as, we were so good it was unfair to all the other people in porn so there were forces put in place to keep us apart. doesn’t matter the reason, point is we are back and we are awesome and i banged her in the butt because that’s what i do and stoya took it in the butt from my penis because that is what she does. it was a good day.
J’ai encore replongé dans l’amat récemment, le sale, parfois le triste, j’ai délaissé les grosses prods pour fouiner toujours plus loin les tubes à la recherche du tag parfait, du détail qui ferait la différence, qui serait plus fort qu’une sextape reçue par Dropbox. Pourtant il n’est pas loin, il est dans les gens qui baisent en s’aimant et pas les cuisses écartées à regarder les trains qui passent.
James et Stoya n’avaient pas explosé l’écran depuis bientôt trois ans (il ne faut pas se fier aux dates de sortie des prods de Digital Playground, il se passe parfois plusieurs années entre la production et la distribution, ndlr) et ils viennent enfin de s’y remettre. Ils sont beaux ces petits agneaux, on aimerait être à côté d’eux ; les regarder arrêter la course du temps.
Qu’on se le dise : le rétrofuturisme (avant les années 60, et surtout très marqué science-fiction, techno, steampunk et cie) et le vintage (années 60-70), c’est quand même autrement plus classe que cette affreuse rétromania double-décennique (années 80-90, donc) avec laquelle se pâment les tendanceurs en manque de papier mâché.
Non, Jizzkov n’est pas venu pour beurrer les serviettes et affirme haut et fort ses positions iconoclastes, boum badaboum à la Bebel. L’heure est à l’audace et aux gifs enchanteurs.
Et d’humeur généreuse, tout de go (bien qu’il en fut dépourvu – tu l’as ? danse des mots !), il partage avec vous ce tumblr sympathique au doux nom picaresque : filth of the future, soit en français dans le texte : « obscénité du futur » (?) Résumé en quelques tags : du sexe rétrotechnologique, très orienté sci-fi d’antan, avec un soupçon d’informatique balbutiante. Autrement dit, plein de martiens tripoteurs et autres robots crapouilleux ; une plaisante source de what-the-fuck, en somme.
Seul regret : on se rendra vite compte, à cause de ce tumblr rétro, que le « future ain’t what it used to be » (Yogi Berra). Et que notre vieux monde exclusivement terrien et rationnel est quand même un peu naze, non ?
Ceci est un premier jet.
La forniphilie est l’art du meuble érotique.
« Forni » est du vieux français qui signifie meuble. Ça ressemble à « furniture » en anglais.
Bref, nous sommes ici dans le meuble vivant, coquin, allumant.
Forniphilia – The art of human furniture
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