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«Porno», «pornographi(qu)e»… Des termes qui répandent une aura sulfureuse. Ainsi la pornographie a effrayé, le porno effraie et, semble-t-il, continuera à effrayer longtemps. Les moyens mis en œuvre pour s'en débarrasser (ou pour le moins confiner la pornographie là où elle ne nuira point) sont pléthoriques. La pornographie ne semble pas pour autant vouée à disparaître. Chaque fois que ses opposants – et ils sont nombreux – l'ont cru morte, elle renaît de ses cendres, tel un phénix de chair et de sexe. La tâche est en effet délicate car autour de la pornographie gravitent des libertés fondamentales. Or il ne s'agirait pas de les égratigner en tentant de faire sombrer la pornographie. Le principe même du libéralisme et la libération des mœurs suivant la fin des années soixante, empêchent toute censure affichée. «Il est interdit d'interdire». Cela est bien gênant car dans le paysage politique français, le porno fait effet de poil à gratter. Ses défenseurs sont rares et la masse politique commence à souffrir de quelques démangeaisons au vu du succès du porno au cinéma. Des mesures sévères se profilent à l'horizon. De fait, le 30 décembre 1975, la loi de finances pour 1976 entérine cette volonté de frapper le porno du sceau de l'immondice. Si le premier assaut est fondé sur des velléités moralistes à peine déguisées (les bonnes mœurs par exemple), le second est plus insidieux, puisqu'il repose sur la protection de l'enfance. Malgré tout, la censure est niée. Valéry Giscard d'Estaing déclarera lors de son mandat que la censure n'existe pas puisqu'il n'est pas interdit de faire de la pornographie. Cette absence d'interdiction n'est en rien la preuve d’une absence de censure. De fait, la fiscalité exceptionnelle instituée par la loi de finances pour 1976, et le contrôle de la Commission ont tout de même le goût amer d'une censure déguisée... "Le classement X, de l'Art ou du Cochon" est le mémoire que Colin Vettier, scénariste de Ouvert 24/7, notamment, a rédigé pour l'obtention du master professionnel en droit des affaires. Les bénévoles de Sin'Art ont pensé que ce petit pavé de près de 80 pages intéresserait les membres de l’association et c'est la raison pour laquelle nous avons demandé à Wilfried Fourrez de se charger de la mise en page pour pouvoir l’éditer sous la forme d'un livre de poche.
On le commande ICI.
Denis Verlaine est un illustrateur fort doué avec ses pinceaux et Miss Kat, sans aucun doute possible, avec les mots. Les deux, ensembles, ont donnés naissance à un superbe conte pour adulte, « Les Amoureux Libertins ». Appréciant les illustrations à l’aquarelle de Denis depuis un certain temps, j’ai découvert Miss Kat et je l’ai tout de […]
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Pour la première fois, l’Afrique du Sud – et même le continent tout entier – compte un député noir ouvertement gay. Zakhele Mbhele, 29 ans, a prêté serment cette semaine devant le Parlement de Pretoria. Activiste LGBT et longtemps co-organisateur de la Pride de Johannesburg,il a été élu sur la liste de Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition à l’ANC de Jacob Zuma, dont il est l’un des porte-parole. DA compte déjà des personnalités LGBT, mais dans la communauté blanche.
Exemple
Mbhele a confié qu’il ne mesurait pas vraiment la dimension historique de son élection. «Je ne me balade pas en me disant que je suis le premier membre gay et noir d’un parlement africain ou en me définissant comme tel», explique-t-il à MambaOnline. Il espère toutefois servir d’exemple. «Ce qui fait le plus de dégâts avec l’homophobie, c’est sa capacité à détruire l’estime de soi chez les jeunes LGBT. Voir davantage de gays réussir dans la société peut remédier à cette situation.»
Bien que dotée d’une Constitution et de lois en pointe sur les droits des LGBT (mariage pour tous, dispositions antidiscrimination), l’Afrique du Sud doit faire davantage pour défendre les minorités sexuelles sur le continent, estime le nouvel élu. Notamment après l’adoption récente de lois antigay en Ouganda et au Nigeria. «[Le Parlement] aurait dû adopter une position forte pour les droits humains, conclut Mbhele, et exprimer sa désapprobation face à ces lois.»
Because Facebook won't take down the "Elliot Rodger is a Hero" page. Get your shit together, @facebook. #YesAllWomen pic.twitter.com/Ap89DAqJeD
— tellì (@telliproclaims) May 25, 2014
Image via Misty Copeland is the Baddest Chick in the Game, Cocoa Chicks Critiques
Dans les années 30, le code de production américain interdisait les baisers « excessifs ou lascifs » qualifiés d'obscènes par une élite bien-pensante. Mais l'obscénité se rapporte-t-elle exclusivement à la sexualité et à sa représentation ? Quelles différences existe-t-il entre l'obscénité et la pornographie, l'indécence et l'érotisme ?
Si tout écart par rapport au modèle de sexualité normée demeure une perversion aux yeux de notre société, la liste des interdits est souvent bien différente ailleurs dans le monde. Ainsi au Japon, le bondage, le sadisme et certaines pratiques extrêmes y sont admis alors que dans le même temps l'image de la pilosité est soigneusement évitée.
Le 14ème numéro de DARKNESS FANZINE, publié en décembre 2013 et rapidement épuisé, vous propose d'explorer certains des sujets les plus controversés sur grand écran mais aussi de voyager à travers l'histoire de la réglementation du cinéma et de la télévision aux États-Unis.
Sur plus de 150 pages, Agnès Giard (Libération.fr), Benjamin Campion (Libération.fr), Christophe Bier (Dictionnaire des longs métrages français pornographiques et érotiques en 16 et 35 mm), et de nombreux autres auteurs ont apporté leur contribution à ce numéro exceptionnel.
Édité par SIN’ART depuis 2010, DARKNESS #14 sera de nouveau disponible le 15 juin 2014 directement sur le site de l’association. Un numéro exceptionnel à réserver sans tarder en cliquant ICI.