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Vu sur VIII, Harriet Castor
Roman grand format d’un peu plus de quatre cents pages, VIII a été publié en mai 2013 et dort depuis ce temps dans ma chambre. Je l’ai lu hier. VIII, pour Henry VIII, ce roi anglais contemporain de François Ier et de Charles Quint qui a eu tant de femmes… Je m’attendais à un livre […]
Cet article provient de chocolatcannelle
* * It’s time to wish you a Merry Xmas!!! *
* Best wishes from IRÈNE * *
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(Picture by Ren Hang) *
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Les Anges Déchues c’est N/notre bébé. Mais c’est un bébé envahissant. Comme N/notre appartement est petit, N/nous devons tout sous traité au niveau de la fabrication, autant dire que l’on gagne peu. Surtout que N/nous voulons de la qualité et la qualité cela coute cher. Donc fini les soirées à buller à la maison. Il faut, une fois la journée de travail fini s’atteler pour Les Anges Déchues. Pour les show il a fallut faire les accessoires. Certes c’est Monsieur qui fabrique tout. Mais moi je gère l’aspect commercial, marketing, communication. Heureusement N/nous sommes plein d’énergie mais N/nous laissons N/notre vie de côté. Le blog demande des recherches, d’y consacrer du temps. Certes N/nos efforts sont payant car N/nous avons tout de suite trouvé un public mais parfois je me sens très fatiguée. j’essaie en parallèle de constituer un dossier pour acheter un appartement plus grand mais je me heurte à la rigidité des banques. Les banques regardent l’année 2009 qui n’a pas été bonne, j’ai fait des mauvais choix et je l’ai payé cher. j’ai embauché deux personnes qui après la formation m’ont laissé tombées. Former quelqu’un à un coût, et je n’ai pas pu les rentabiliser donc mon CA et par conséquent ma rémunération à baissée l’année suivante. Même si cela est loin les banques vu que j’exerce en profession libérale me demande mes 5 derniers bilans. Et tout les prétextes sont bons pour ne pas avoir à me prêter l’argent dont j’ai besoin. Quand à l’ouverture d’un compte en banque pour Les Anges Déchues je n’en parle même pas. Le CIC m’a même expliqué que leurs responsables sont tellement cons qu’ils ont refusé d’ouvrir un compte à la boutique de lingerie de Clara Morgane, parce qu’ils ne veulent pas que leur image soit associée à ce type de commerce. Donc adieu le contrat VAD (vente à distance) il n’y aura que Paypal. je travaille beaucoup mais j’investis beaucoup dans N/notre bébé. Le site qu’il a fallut entièrement recommencer. Le premier site ne permettait pas d’acheter en ligne. Et il était impossible de le transformer. Donc il a fallut tout recommencer. les prototype qui coutent cher. Pour faire un manteau, il faut déjà faire le dessin, puis du dessin il faut faire le patron, et enfin du patron faire le modèle. Ensuite aller voir un professionnel. Qui refait un patron et du patron il faut le modèle définitif ou pas. Car c’est lors de l’essaye que l’on se rend compte de ce qui va et de ce qui va pas. Et j’ai créé 3 manteaux. Le manteau en cuir pour les sorties fétish et dans les bois en été. Le manteau en fourrure pour les sorties dans les bois en hiver. Le manteau en daim pour les sorties au printemps et en automne dans les bois Bref tout ceci demande du temps et de l’argent. Conclusion Les Anges Déchues N/nous prennent N/nos soirées, N/nos week end, N/nos vacances. O/on s’endort avec et O/on se réveille avec. je suis sa chienne depuis plus de 2 ans et je n’ai pas eu la cérémonie des anneaux. La fatigue fait qu’il y a parfois des tensions entre N/nous. Le soir quand je suis totalement épuisée, je suis irritable et je deviens insupportable. Monsieur ne comprend pas que ça arrive brutalement. En faite Il ne voit pas les signes avant coureur. Ces signes qui montrent que je vais bientôt craquer. N/nous sommes en 2011, N/nous voyageons beaucoup pour promouvoir N/nos créations. Chercher des magasins qui acceptent de vendre N/nos produits. Découvrir des soirées en dehors de la France pour s’amuser mais aussi pour montrer ce que signifie le petplay. Une vraie vie de Bohème. Monsieur aussi est fatiguée. je participe de plus en plus à la vie à la maison. Depuis ces soucis de santé, je suis plus attentive. Lui aussi quand Il est fatigué, Il est moins patient. je commence à le connaître de mieux en mieux. Oui je peux le dire, je L’aime de plus en plus.
Réalisé par Robert Nathan, Lucky Bastard est un mélange entre thriller et film d’horreur type found footage, sauce porno : l’action de Lucky Bastard se déroule dans la fameuse San Fernando Valley. Le film nous raconte l’histoire de Dave, l’archétype du mec inoffensif, timide et trop gentil. Le sympathique Dave a gagné un concours organisé par un site Internet appelé Lucky Bastard. Son gros lot : coucher avec Ashley Saints, porn star de son état. Bien sûr, tout est filmé. Mike, l’organisateur du concours, compte bien gagner beaucoup d’argent avec le film qu’il va tirer de cette rencontre – quitte à humilier le fragile Dave. Au fond, c’est même l’idée principale de Lucky Bastard. Contrairement à Ashley, Mike ne s’inquiète pas une seule seconde de la santé mentale clairement instable de l’heureux élu. Tant pis pour lui ! Tout ce qui compte, c’est le spectacle. Bien sûr, piégé par les caméras et ridiculisé par Mike et toute son équipe, Dave finit effectivement par péter un câble…
Cliquez pour voir la bande-annonce non censurée
La première projection de Lucky Bastard aura lieu à New York, le quatorze février prochain. C’est à dire pour la Saint-Valentin, c’est tellement romantique ! Le film, classé NC-17, est strictement réservé aux adultes. On est donc en droit d’attendre de véritables scènes pornos. Du sang, des nichons, du frisson et un psychopathe, il y a de quoi faire un véritable Pornormal Activity. Lucky Bastard a ce qu’il faut pour être une bonne surprise, ou un film digne des MTV Creeps.
Il y a quelques jours, Indiewire.com a révélé l’affiche du film :
Niveau films qui s’inspirent de l’industrie pornographique, après Lovelace (teeellement profond), nous avons quelques suggestions à vous faire.Voici une petite liste de purs produits du septième art qui méritent bien un paquet de pop corn (ou deux, à vous de voir) :
Au Tag Parfait, on tient à ce que vous passiez du bon temps devant votre écran.
Traduit de l’anglais depuis cet article par Le Serbe
Jezebel, la partie « célébrité, sexe, mode pour femmes, sans brushing » du conglomérat Gawker, propose à James Deen de s’exprimer dans ses pages. La rédaction a ouvert une adresse mail au nom de l’acteur pour que chacune et chacun posent les questions qui taraudent son âme de fappeuse, de fappeur.
James Deen est un gentil garçon, j’imagine qu’il répondra à tout le monde avec son humour tout aussi percutant que l’engin qui l’a rendu célèbre. L’adresse, la voici : jamesdoesjezebel@gmail.com
Entre deux tranches de foie gras et une volée de Pyrénéens frappés, vous trouverez bien le temps de convoquer vos meilleures notions d’anglais afin de savoir si les chats de Deen vont bien, s’il compte venir en France pour tourner avec le Tag, si Stoya ronfle, etc. Les réponses devraient être publiées après les vacances.
Personnellement, j’ai deux questions. En premier, j’aimerais connaître la signification de cette étrange image postée ce jour par Danny Wylde. James Deen commencerait-il à choper la grosse tête et prendrait-il un plaisir narcissique et pervers à coucher avec lui-même ?
James Deen x 4
En second et pour finir, quand a-t-il prévu d’arrêter sa carrière ? Parce que j’en ai ras le bol de sa génialitude, le mec est parfait, y en a marre.
Forêt de moules – crédit Camille
Avec French Coqs, le « redressement productif » français n’a jamais aussi bien porté son nom. A la fin de cet été, j’ai reçu ce mail dans ma boîte : « Je vais lancer un service en ligne de « reproduction d’organe (mâle) » dans n’importe quelle taille grâce à l’impression 3D. Ca s’appellera Photocopine et le principe sera très simple : à partir de 3 à 5 photos, je réalise un modèle 3D de ‘Monsieur’. Je fabriquerai ensuite un moule en 3D dans la taille que le/la client(e) désire, entre 10 et 35 centimètres. »
Le logo de French Coqs – capture d’écran
Je me souviens alors immédiatement de mon article sur le moulage de bite, qui avait affolé les services juridiques de l’Express et la société des journalistes (pourquoi pas le Comité d’Ethique ?) et me dis qu’il faut vivre avec son temps. Puisque l’heure est à la fabrication maison grâce à une imprimante 3D, au « made in France » et à l’artisanat re-brandé « tricolore » (tel le Slip français), je me dois de me renseigner sur Photocopine. Et que quitte à ce qu’on m’ait justement reproché un certain mauvais goût à parler de bite pour la fête des pères, autant enfoncer le clou à Noël. D’autant que ça peut toujours servir d’idée cadeau de noël improbable de dernière minute (coucou Renée).
Ingénierie 3D
C’est donc la version 2.0 de la reproduction de phallus que propose la société French Coqs avec son produit phare, la Photocopine. Voilà qui devrait plaire à ceux qui veulent s’offrir la possibilité de jouer avec leur double. Ou pourquoi pas, ériger à leur compagnon un souvenir de sa grande forme.
Ceci est une banane. Pour voir un sexe masculin modélisé en 3D, cliquez dessus (à vos risques et périls) – flickr/robin_25
Comment cette idée saugrenue est-elle née dans l’esprit de Guillaume ? « Ca m’est venu à une soirée, quand une fille m’a parlé des kits de moulage parce qu’elle voulait profiter de son mec même en son absence et dans différentes tailles selon son appétit. Ca m’a intéressé, je me suis penché sur la question. J’ai découvert un marché du sextoy inondé de produits de basse qualité fabriqués en Chine et vendus ici à des prix exorbitants. »
Mais quel est l’intérêt de cette méthode 3D à partir de photos quand il existe déjà des kits de moulage ? « L’avantage c’est qu’il n’y a pas besoin de la garder dure pendant 2 ou 3 minutes dans un liquide tiède : tout le monde n’y arrive pas forcément. Ca rend aussi possible de le faire tout seul en se prenant en photo, alors qu’avec les kits il faut être au moins deux voire trois. Et la taille finale du sextoy moulé en 3D n’est pas forcément à l’échelle 1:1, on peut choisir de s’agrandir ou de se miniaturiser. »
Auguste donne toujours de sa personne
Pour confirmer tout ça, il me fallait un test grandeur nature. J’ai refait appel à Auguste, qui n’avait pas hésité à se mouiller pour se faire reproduire l’année dernière. Au départ, Auguste avait une petite réticence sur le fait de transmettre des photos de son sexe à un inconnu. « Evidemment, tout sera confidentiel et anonymisé, pas question d’exploiter ces photos de quelque manière que ce soit ! » m’assure Guillaume. Auguste finit par se lancer : « de toutes façons, la NSA et le gouvernement ont déjà accès à ces photos de ma bite via mon compte gmail, je n’en suis plus à ça près. »
Il a quand même fallu 4 essais photographiques à Auguste pour obtenir un résultat probant : trop floues, pas le bon angle… Ce sont les aléas des bêta-testeurs. Grâce à cette mise au point, le site de Photocopine est du coup très explicite sur le cahier des charges des clichés : une vue du dessus, et deux vues de profil (une de chaque côté).
Après une modélisation en 3D par un designer, vient le temps de l’impression du moule et du remplissage de silicone. French Coqs porte un soin particulier au choix des matières afin que leur texture soit douce et 100% respectueuses de la santé.
Casser laaaaaa biiite
Auguste a ainsi reçu ses doubles encore non démoulés et a pu avoir la joie de briser le moule lui-même. « C’était drôle de casser ma propre bite sur le plancher avec un marteau » dit-il. Chacun ses fantasmes.
Moulage à l’identique ou design farfelu
Le résultat est assez bluffant de réalisme, que ce soit la reproduction à l’échelle 1 :1 ou l’agrandissement. « On dirait un totem », d’après le testeur en chef. En effet Auguste a maintenant une forêt de ses verges, qu’il peut disposer sur un plateau lorsqu’il reçoit des invités. Sacré Auguste.
Si vous voulez aussi vous improviser designer de sex-toy, le site vous propose aussi de dessiner votre propre profil de gode ou de plug et de le fabriquer pour vous. Ca peut aussi être utile si vous voulez faire une surprise personnalisée à votre partenaire ou si vous n’arrivez pas à prendre son sexe en photo à son insu.
French Coqs a étudié tous les moyens pour améliorer ses impressions. Outre sa propre imprimante 3D expérimentale, leur service passe par un prestataire français lui permettant d’imprimer dans de plus grandes quantités. Et trouver ce dernier ne fut pas une mince affaire, car les premières entreprises contactées étaient gênées aux entournures lorsqu’il fallait imprimer des verges. De même, l’ouverture d’un compte en banque ou d’un compte Paypal se sont révélées problématiques. « C’est très exaspérant une telle hypocrisie de la part de gens qu’on retrouverait probablement à des soirées échangistes avec un petit masque sur le nez pour ne pas que Dieu les reconnaisse. »
Sur ce joyeux Noël à tous, et particulièrement à Eric Mettout et à tout le service juridique de l’Express (qui je l’espère cliquera sur la banane).
Lire aussi : A la fête des pères, offrez-lui un mako-moulage de sa bite!
Lire aussi : Impression 3D à la Poste : n’insérez pas ces objets n’importe où!
(Décembre, c’est le joyeux temps des reprises. En voici une de 2010, fraîchement rééditée pour vous.)
C’était la soirée de Festivus, un peu avant minuit, à l’heure où tous les esprits s’échauffent, même ceux des souris. La perche d’aluminium, préalablement extirpée de l’entretoit où on l’avait rangée l’an dernier, trônait fièrement, dépourvue de cotillons et de clinquant (qui sont, comme chacun sait, beaucoup trop agaçants) au centre du salon. Sur la table, gisaient les reliefs du repas et il ne restait que des miettes du traditionnel gâteau surgelé McCain décoré avec amour avec des M&M’s par la maîtresse de la maison. Tous avaient bien mangé, avaient un peu trop bu, lorsque Magali, l’hôtesse, se leva le verre à la main et lança les festivités.
— La tradition de Festivus commence avec la formulation des griefs, dit-elle, d’une voix légèrement empâtée par l’alcool. J’ai un tas de problèmes avec vous tous et c’est maintenant que vous allez en entendre parler! À commencer à toi, Daniel. Nous deux, c’est fini. Je te quitte.
Le pauvre Daniel faillit s’étouffer dans son verre de Caballero de Chile.
— Quoi?
— Ne fais pas cette tête. J’ai seulement décidé de passer à autre chose.
— Mais… mais… qu’est-ce que ça signifie? Qu’est-ce qui te prend tout à coup?
— Je vais être honnête avec toi, Daniel. Côté sexe, c’est parfait, mais nous n’avons rien en commun. Lorsque nous ne sommes pas à poil, nous ne faisons que nous engueuler. Il n’y a aucune vraie intimité entre nous. Je ne veux pas m’investir dans une relation basée uniquement sur l’attirance physique. Tu me traites comme un morceau de viande!
Daniel jeta sa serviette par terre, frappa la table de ses deux poings et se leva.
— Ne joue pas à la victime, Magali. C’est toi la salope, je te ferai remarquer. «Daniel, baise-moi dans la cabine d’essayage… Daniel, mets-moi les pinces à seins et le bâillon… Daniel, filme-nous et poste le tout sur YouPorn…» Fuck! Je ne savais même pas ce que c’était, l’anulingus, avant que tu me le fasses!
Les invites, en état de choc, écoutaient sans broncher. C’était sans contredit une fameuse formulation des griefs, probablement la meilleure des dix dernières années, du moins depuis la fois célèbre où tante Sonia avait accusé oncle Hector de lui avoir filé les morpions.
— J’admets que tu as raison sur ce point, répondit Magali. Laisse-moi donc reformuler : je ne veux PLUS m’investir dans une relation basée uniquement sur l’attirance physique. Ça va? Je veux du romantisme ! Je veux un engagement sérieux ! Et ça, je ne peux visiblement pas l’obtenir de toi. On a bien rigolé tous les deux, mais maintenant, c’est terminé.
Daniel s’effondra sur sa chaise.
— Tu es sérieuse?
— On ne peut plus sérieuse.
Il y eut alors un long moment se silence. Un silence magique, comme il ne peut y en avoir qu’à Festivus.
— Qu’est-ce que tu dirais d’un quickie avant que je fasse mes valises? demanda Daniel avec hésitation.
— Oui, bien sûr, répondit Magali, une lueur maligne dans les yeux.
Se déroula alors l’exploit de force le plus impressionnant de toute l’histoire de Festivus.
(Décembre, c’est le joyeux temps des reprises. En voici une de 2010, fraîchement rééditée pour vous.)
C’était la soirée de Festivus, un peu avant minuit, à l’heure où tous les esprits s’échauffent, même ceux des souris. La perche d’aluminium, préalablement extirpée de l’entretoit où on l’avait rangée l’an dernier, trônait fièrement, dépourvue de cotillons et de clinquant (qui sont, comme chacun sait, beaucoup trop agaçants) au centre du salon. Sur la table, gisaient les reliefs du repas et il ne restait que des miettes du traditionnel gâteau surgelé McCain décoré avec amour avec des M&M’s par la maîtresse de la maison. Tous avaient bien mangé, avaient un peu trop bu, lorsque Magali, l’hôtesse, se leva le verre à la main et lança les festivités.
— La tradition de Festivus commence avec la formulation des griefs, dit-elle, d’une voix légèrement empâtée par l’alcool. J’ai un tas de problèmes avec vous tous et c’est maintenant que vous allez en entendre parler! À commencer à toi, Daniel. Nous deux, c’est fini. Je te quitte.
Le pauvre Daniel faillit s’étouffer dans son verre de Caballero de Chile.
— Quoi?
— Ne fais pas cette tête. J’ai seulement décidé de passer à autre chose.
— Mais… mais… qu’est-ce que ça signifie? Qu’est-ce qui te prend tout à coup?
— Je vais être honnête avec toi, Daniel. Côté sexe, c’est parfait, mais nous n’avons rien en commun. Lorsque nous ne sommes pas à poil, nous ne faisons que nous engueuler. Il n’y a aucune vraie intimité entre nous. Je ne veux pas m’investir dans une relation basée uniquement sur l’attirance physique. Tu me traites comme un morceau de viande!
Daniel jeta sa serviette par terre, frappa la table de ses deux poings et se leva.
— Ne joue pas à la victime, Magali. C’est toi la salope, je te ferai remarquer. «Daniel, baise-moi dans la cabine d’essayage… Daniel, mets-moi les pinces à seins et le bâillon… Daniel, filme-nous et poste le tout sur YouPorn…» Fuck! Je ne savais même pas ce que c’était, l’anulingus, avant que tu me le fasses!
Les invites, en état de choc, écoutaient sans broncher. C’était sans contredit une fameuse formulation des griefs, probablement la meilleure des dix dernières années, du moins depuis la fois célèbre où tante Sonia avait accusé oncle Hector de lui avoir filé les morpions.
— J’admets que tu as raison sur ce point, répondit Magali. Laisse-moi donc reformuler : je ne veux PLUS m’investir dans une relation basée uniquement sur l’attirance physique. Ça va? Je veux du romantisme ! Je veux un engagement sérieux ! Et ça, je ne peux visiblement pas l’obtenir de toi. On a bien rigolé tous les deux, mais maintenant, c’est terminé.
Daniel s’effondra sur sa chaise.
— Tu es sérieuse?
— On ne peut plus sérieuse.
Il y eut alors un long moment se silence. Un silence magique, comme il ne peut y en avoir qu’à Festivus.
— Qu’est-ce que tu dirais d’un quickie avant que je fasse mes valises? demanda Daniel avec hésitation.
— Oui, bien sûr, répondit Magali, une lueur maligne dans les yeux.
Se déroula alors l’exploit de force le plus impressionnant de toute l’histoire de Festivus.