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Manger des chattes, ce n'est pas inné. Voici un tutoriel de cunnilingus richement détaillé pour déguster ce plat dans une ambiance conviviale, avec Queen Camille, Charlie et Éléonore Costes. Miam miam !
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Bonjour à tous·tes, ravie de vous retrouver cette semaine encore ! Enfin sortie de mes quelques jours de migraine (oui, sympa les vacances au Canada), je me penche sur les dernières nouveautés et envies du moment. Nous resterons cette semaine dans du 100% hétéro – enfin, pas tout à fait parce qu’il y a, bien évidement, des scènes à plusieurs. Maintenant que tout est clair, petit conseil hebdo : Toutes les pratiques ici présentes sont à reproduire chez soi. Plus fun que le yoga et moins long qu’une cure de jus de carottes, toutes ces positions vous permettrons d’avoir un joli teint et de vous relaxer rapidement. Je vous ai dit que j’aimais mon travail ?
J’écoutais l’épisode « Arsène, partout partout » de Voxxx et j’ai un peu fait une fixette sur ce moment délicat où son·sa partenaire s’arrête sur la poitrine. Toute la concentration se fait sur cette excroissance qui se durcit sous le plaisir et les coups de langue. Le réseau de sensation se démultiplie et prépare le corps à recevoir encore plus d’attention et de douceur. Kissamorous nous en donnent un avant-goût et vous préparent à la suite.
Hier j’ai eu la chance d’aller au Jardin Botanique de Montréal lors du couché du soleil. Des lumières étaient disposées un peu partout afin de magnifier la nature sublime qui nous entoure. Je passais du jardin chinois au jardin Inuit en repassant à ce gif. Nikki St. Sasse nous offre un court-métrage époustouflant où les corps se marient à merveille avec la végétation luxuriante et colorée. L’humidité de l’environnement transpire sur leurs corps à mesure où l’excitation progresse.
Owen Gray s’est refait tatouer, non ? J’ai l’impression de voir son corps évoluer à chaque vidéo que je regarde. En revanche, s’il y a bien une chose qui ne change jamais, c’est la fougue de ses rapports sexuels. En compagnie de la splendide Kira Noir (delamourquejaimetrop), Owen Gray continue de nous émerveiller. Les deux partenaires s’échauffent le bassin pour une séance torride emplie de caresses et de baisers brulants.
Je cherchais une vidéo pour me masturber et je n’ai, encore une fois, pas été déçue par la dernière production Blacked. Cette vidéo concentre tout ce qu’il faut : un grand espace de jeux, quatre personnes, des trous à remplir partout, de l’huile en veux-tu en voilà et une copine qui veut bien filmer la scène avec son téléphone intelligent. Ça donne beaucoup d’idées et ça demande une somme assez conséquente pour prévoir une salle de jeux dans ma future maison. Si jamais il y a des architectes dans le coin, n’hésitez pas à me faire signe, on pourrait bien trouver un arrangement.
Je tente de limiter le tag #POV dans les gifs sinon je ne mettrais quasiment que ça. Mais faisons une exception pour Maru Karv parce qu’elle vaut le détour. Avec un déhanché pareil, des lèvres entrouvertes, un piercing au nez et un eye-liner aussi bien appliqué, comment ne pas tomber sous son charme ? Je ne parle même pas de ses longs cheveux roux qui ne feront que ravir les amateurs·trices du tag #redhead. Et puis c’est une belle sodomie qu’elle nous offre ici alors profitons-en comme il se doit.
Image en une : Maru Karv
La Fondation Scelles et la DGCS ont rendu publique ce matin l'étude de terrain menée par les sociologues Jean-Philippe Guillemet et Hélène Pohu, sur 4 villes test, Narbonne, Bordeaux, Strasbourg et Paris, entre janvier 2018 et juillet 2019. Celle-ci vient confirmer que lorsqu'elle est pleinement appliquée, la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, est la seule politique qui permet des avancées en faveur des personnes en situation de prostitution.
Les principaux résultats de la loi sont les suivants :
Des chiffres en constante progression
L'approche non partisane et scientifique des deux sociologues qui ont rencontré tous les acteurs/trices de terrain, a permis de constater une progression constante de l'application de la loi.
Sur les 4 villes étudiées :
Pour autant, même si elle s'accélère depuis 18 mois, l'application de la loi sur l'ensemble du territoire n'a pas encore une ampleur suffisante, constate la Fondation Scelles.
« Elle repose encore trop souvent sur les volontés individuelles et demande ainsi une véritable impulsion interministérielle et des moyens à la hauteur du changement d'échelle que représente son application intégrale ».
La Fondation publie donc des recommandations, qui rejoignent celles formulées régulièrement par le Mouvement du Nid.
Des jeunes ont répondu à des sondages du magazine JAM concernant leur rapport à la sexualité. Consentement, pornographie, tabous... Voici une synthèse de leurs réponses !
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Dorcel a 40 ans ! Pour fêter dignement cet anniversaire, la marque solde ses sextoys pendant tout le mois d'octobre. Queen Camille a repéré pour toi les promos les plus excitantes, à partager à deux, ou plus, OU PAS.
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Dans de nombreuses cultures, la sociologue Cécile Charlap montre que lorsqu’une femme cesse d’avoir ses règles, c’est un événement heureux. Dans l’Occident contemporain, en revanche, “ménopausée” relève du stigmate.
Version remaniée d’une thèse de doctorat préparée sous la direction de David Le Breton, à l’université de Strasbourg, La Fabrique de la ménopause (éditions du CNRS, 2019) questionne le vocabulaire lié à la ménopause en Occident : «involution», «déficience», «dégénescence». Pourquoi la fin des cycles est-elle vécu comme la fin tout court ? Enquêtant sur ce qu’elle appelle «la culture de la ménopause» –une culture qui voit le jour au XIXe siècle, sous l’impulsion des médecins–, Cécile Charlap s’étonne : la représentation des femmes qui ne saignent plus est extrêmement différente selon les pays. «Dans certaines sociétés traditionnelles, la ménopause va de pair avec un accroissement des possibles et des pouvoirs.» Ainsi, chez les Baruyas en Nouvelle-Guinée, les femmes qui ne sont plus réglées peuvent s’arroger «des libertés de parole et d’action» qui leur permettent non seulement de jouer des rôles politiques mais de participer aux décisions lors de conflits et de guerres.
Femme ménopausée : libérée
Puisant dans les travaux d’ethnographie, Cécile Charlap donne plusieurs exemples significatifs de cette conception «positive» de la ménopause. «Au sein de la société Gouro, en Côte-d’Ivoire, les femmes ménopausées peuvent participer aux sacrifices pour les ancêtres. […] Chez les Indiens Piegan au Canada, à partir de la ménopause, certaines femmes peuvent devenir “femmes à coeur d’homme” et développer des pratiques réservées aux hommes.» Elles chantent des chants virils et interviennent dans les conversations d’homme, signe de leur émancipation. Chez les Lobi, au Burkina Faso, la cessation des règles marque de façon similaire le début d’une nouvelle vie, enfin libérée des tabous du sang : les femmes devenues infertiles acquièrent une position sociale plus élevée et le droit de manipuler les outils cultuels, à l’instar des hommes. «Une femme ménopausée, ce n’est plus une véritable femme», «c’est comme un homme» disent les Lobi. Entendez par là : un être puissant. Chez les Beti au Cameroun, on parle de nya mininga : une «femme importante», capable de siéger au tribunal coutumier.
Tabou du sang féminin : une histoire de pôles
Comment comprendre que la fin des règles marque si souvent l’accès des femmes au pouvoir ? Simple. Il suffit de relire Françoise Héritier ou Alain Testart. Suivant la loi de polarité, «les contraires s’attirent et les semblables se repoussent». Cette loi s’applique couramment dans l’univers symbolique du sang. C’est la raison pour laquelle les femmes menstruées sont exclues des activités qui visent à faire couler du sang : étant donné qu’elles saignent, elles feraient tout rater. Un autre sang ne peut pas couler en leur présence. Voilà pourquoi, pratiquement dans le monde entier, tuer est un travail d’homme. Les femmes sont écartées des activités guerrières ou chasseresses mais aussi des cultes religieux (car ils impliquent le sacrifice), du travail de la forge (car le métal en fusion évoque le sang), du travail de la vigne (car le jus de raisin est pourpre) et même du travail des ruchers (car le miel est le sang des fleurs). J’en avais déjà parlé dans un article sur la mayonnaise : le phénomène des menstrues est jugé, presqu’universellement, incompatible avec une fonction impliquant le contact avec du sang.
Ménopause : un mot issu du vocabulaire médical
Dans beaucoup de cultures, cet interdit posé sur les femmes fertiles est naturellement levé quand elles cessent d’avoir leurs cycles. Dès qu’elles sont ménopausées, elles peuvent brusquement prendre part aux activités d’hommes. Elles deviennent puissantes. Elles sont enviées. Au pire, leur ménopause est un non-événement. Dans certaines langues, aucun mot n’existe pour désigner la fin des cycles et les femmes n’y accordent aucune importance. Dans l’Occident contemporain, en revanche, les représentations courantes de la ménopause se nourrissent presque exclusivement des discours médicaux, qui assimilent la fin des règles à une forme de pathologie. «Avant le XIXe siècle, le terme “ménopause” n’existe pas. Jusqu’au XVIIIe siècle, dans les traités de médecine, on évoque la “cessation des menstrues”. La notion d’“âge critique” est ensuite utilisée […]. En 1821, le terme “ménopause” apparaît sous la plume de Charles de Gardanne, médecin français, dans son ouvrage De la ménopause ou de l’âge critique des femmes.»
Faut-il avoir peur de la ménopause ?
S’intéressant à la ménopause sous le seul angle physiologique, les médecins «l’appréhendent comme une carence hormonale, associée à un ensemble de troubles (comme les bouffées de chaleur) et de risques (comme l’ostéoporose) qu’il convient de limiter par des traitements adaptés». Dans sa préface à l’ouvrage La Fabrique de la ménopause, Vincent Caradec, professeur de sociologie à l’université de Lille, souligne l’aspect délétère de ce discours pathologisant, largement diffusé par les médias, et que Cécile Charlap retrouve dans les propos des femmes rencontrées au cours de son enquête. Pour la plupart d’entre elles, la ménopause est «une expérience de la perte et du déclin», un dysfonctionnement qui menace leur féminité et qui les exclut d’un monde où «les vieilles» sont disqualifiées. Il serait peut-être temps d’en finir avec cette culture, suggère la sociologue, invitant ses lectrices à prendre leurs distances par rapport au concept même de ménopause.
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La suite dans le prochain article, lundi.
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A LIRE : La Fabrique de la ménopause, de Cécile Charlap, éditions du CNRS, février 2019.
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES REGLES : «Ovulation = perturbation ?» ; «Pourquoi les femmes indisposées ratent la mayonnaise» ; «Retard des règles : peur et tremblements» ; «Pardon chéri, je suis souillée» ; «Saint Janvier, patron des menstrues ?» ; «Pour ou contre le congé menstruel» ; «Bloody Mary : un elixir d’immortalité ?» ; «Est-il normal d’avoir mal ?»
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER SUR LA MENOPAUSE :
«Ménopause : le début de la fin ?»
Dans de nombreuses cultures, la sociologue Cécile Charlap montre que lorsqu’une femme cesse d’avoir ses règles, c’est un événement heureux. Dans l’Occident contemporain, en revanche, “ménopausée” relève du stigmate.
Version remaniée d’une thèse de doctorat préparée sous la direction de David Le Breton, à l’université de Strasbourg, La Fabrique de la ménopause (éditions du CNRS, 2019) questionne le vocabulaire lié à la ménopause en Occident : «involution», «déficience», «dégénescence». Pourquoi la fin des cycles est-elle vécu comme la fin tout court ? Enquêtant sur ce qu’elle appelle «la culture de la ménopause» –une culture qui voit le jour au XIXe siècle, sous l’impulsion des médecins–, Cécile Charlap s’étonne : la représentation des femmes qui ne saignent plus est extrêmement différente selon les pays. «Dans certaines sociétés traditionnelles, la ménopause va de pair avec un accroissement des possibles et des pouvoirs.» Ainsi, chez les Baruyas en Nouvelle-Guinée, les femmes qui ne sont plus réglées peuvent s’arroger «des libertés de parole et d’action» qui leur permettent non seulement de jouer des rôles politiques mais de participer aux décisions lors de conflits et de guerres.
Femme ménopausée : libérée
Puisant dans les travaux d’ethnographie, Cécile Charlap donne plusieurs exemples significatifs de cette conception «positive» de la ménopause. «Au sein de la société Gouro, en Côte-d’Ivoire, les femmes ménopausées peuvent participer aux sacrifices pour les ancêtres. […] Chez les Indiens Piegan au Canada, à partir de la ménopause, certaines femmes peuvent devenir “femmes à coeur d’homme” et développer des pratiques réservées aux hommes.» Elles chantent des chants virils et interviennent dans les conversations d’homme, signe de leur émancipation. Chez les Lobi, au Burkina Faso, la cessation des règles marque de façon similaire le début d’une nouvelle vie, enfin libérée des tabous du sang : les femmes devenues infertiles acquièrent une position sociale plus élevée et le droit de manipuler les outils cultuels, à l’instar des hommes. «Une femme ménopausée, ce n’est plus une véritable femme», «c’est comme un homme» disent les Lobi. Entendez par là : un être puissant. Chez les Beti au Cameroun, on parle de nya mininga : une «femme importante», capable de siéger au tribunal coutumier.
Tabou du sang féminin : une histoire de pôles
Comment comprendre que la fin des règles marque si souvent l’accès des femmes au pouvoir ? Simple. Il suffit de relire Françoise Héritier ou Alain Testart. Suivant la loi de polarité, «les contraires s’attirent et les semblables se repoussent». Cette loi s’applique couramment dans l’univers symbolique du sang. C’est la raison pour laquelle les femmes menstruées sont exclues des activités qui visent à faire couler du sang : étant donné qu’elles saignent, elles feraient tout rater. Un autre sang ne peut pas couler en leur présence. Voilà pourquoi, pratiquement dans le monde entier, tuer est un travail d’homme. Les femmes sont écartées des activités guerrières ou chasseresses mais aussi des cultes religieux (car ils impliquent le sacrifice), du travail de la forge (car le métal en fusion évoque le sang), du travail de la vigne (car le jus de raisin est pourpre) et même du travail des ruchers (car le miel est le sang des fleurs). J’en avais déjà parlé dans un article sur la mayonnaise : le phénomène des menstrues est jugé, presqu’universellement, incompatible avec une fonction impliquant le contact avec du sang.
Ménopause : un mot issu du vocabulaire médical
Dans beaucoup de cultures, cet interdit posé sur les femmes fertiles est naturellement levé quand elles cessent d’avoir leurs cycles. Dès qu’elles sont ménopausées, elles peuvent brusquement prendre part aux activités d’hommes. Elles deviennent puissantes. Elles sont enviées. Au pire, leur ménopause est un non-événement. Dans certaines langues, aucun mot n’existe pour désigner la fin des cycles et les femmes n’y accordent aucune importance. Dans l’Occident contemporain, en revanche, les représentations courantes de la ménopause se nourrissent presque exclusivement des discours médicaux, qui assimilent la fin des règles à une forme de pathologie. «Avant le XIXe siècle, le terme “ménopause” n’existe pas. Jusqu’au XVIIIe siècle, dans les traités de médecine, on évoque la “cessation des menstrues”. La notion d’“âge critique” est ensuite utilisée […]. En 1821, le terme “ménopause” apparaît sous la plume de Charles de Gardanne, médecin français, dans son ouvrage De la ménopause ou de l’âge critique des femmes.»
Faut-il avoir peur de la ménopause ?
S’intéressant à la ménopause sous le seul angle physiologique, les médecins «l’appréhendent comme une carence hormonale, associée à un ensemble de troubles (comme les bouffées de chaleur) et de risques (comme l’ostéoporose) qu’il convient de limiter par des traitements adaptés». Dans sa préface à l’ouvrage La Fabrique de la ménopause, Vincent Caradec, professeur de sociologie à l’université de Lille, souligne l’aspect délétère de ce discours pathologisant, largement diffusé par les médias, et que Cécile Charlap retrouve dans les propos des femmes rencontrées au cours de son enquête. Pour la plupart d’entre elles, la ménopause est «une expérience de la perte et du déclin», un dysfonctionnement qui menace leur féminité et qui les exclut d’un monde où «les vieilles» sont disqualifiées. Il serait peut-être temps d’en finir avec cette culture, suggère la sociologue, invitant ses lectrices à prendre leurs distances par rapport au concept même de ménopause.
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La suite dans le prochain article, lundi.
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A LIRE : La Fabrique de la ménopause, de Cécile Charlap, éditions du CNRS, février 2019.
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES REGLES : «Ovulation = perturbation ?» ; «Pourquoi les femmes indisposées ratent la mayonnaise» ; «Retard des règles : peur et tremblements» ; «Pardon chéri, je suis souillée» ; «Saint Janvier, patron des menstrues ?» ; «Pour ou contre le congé menstruel» ; «Bloody Mary : un elixir d’immortalité ?» ; «Est-il normal d’avoir mal ?»
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER SUR LA MENOPAUSE :
«Ménopause : le début de la fin ?»