Il vient, emplit, prend le contrôle de mes coups de reins, sort en des gémissements de plus en plus libérés, je me colle à elle, la sens monter, trembler, son sexe me broie, je jouis de plus en plus à me retirer tellement il se fond avec moi, mes couilles se trempent de jus, je tente de durer, je voudrais qu'elle explose en même temps, je la sens proche ,si proche, mais mon corps ne peut tenir, il me hurle de perdre le contrôle, d'oublier l'autre, de jaillir en elle, d'ensemencer ce con qui m'aspire, de l'inonder pour éteindre son feu.
je tremble, plonge ma bouche dans son cou, hurle sur sa peau. De mon dos la décharge part, elle se propage en chaque point de mon être, j'expulse la tension de nos ébats, de mes retenues, c'est des chevaux libérés qui courent dans une plaine de l'ouest américain ivre de la liberté de l'immensité.
Elle reçoit cette onde qui saute dans son corps, me serre pour mieux la déguster, je tente de reprendre conscience, de la fourrager pour qu'elle explose aussi. Mais mon plaisir est trop fort pour décider il m'abandonne à la descente de L'explosion, j'oublie tout en respirant son odeur, bercé par ses bras qui ont la tendresse du bonheur d'avoir donné.
Deux mois de confinement, deux mois sans sexe, virginité qu'elle m'a offert, cul pluggé pour plus de perversité, instant de grâce, où j'ai lu à la pointe de mon dard les variations de son émois intime. Union, fusion, évidence non évidente pour une 1er rencontre d'inconnus. magie du sexe qui est une langue universelle, espéranto sensuel.
Bien sur il y eu les chocolats , le jeux buccal et anal de leur fondant. Mon jeu buccal, nos allers et venus en staccato, du sensuel à l'animal. son abandon malgré l'appréhension.
Mais ces jeux de corps auraient été bien banals s'il n'y avait pas eu plus.
le sexe m'a ouvert ses cuisses, et j'ai lu son âme, ses combats passés et gagnés, la soif de vie de ceux qui savent qu'elle est fragile, dure, méchante, mais merveilleuse quand on peu parfois la croquer.
Le virus nous entourait et nous avons baisé pour triompher de thanatos.
Mais ce virus n'était pas ce qui l'emprisonnait.
Je fus l'inconnu choisi dans un site au choix pléthorique, pour un déconfinement qui n'était pas que sanitaire, c'était en réalité un acte de détachement.
La bondageuse était en fait plus attachée que ses soumis !
Sa confiance m'a ému, c'est parfois la magie des baises entre inconnus, on s'y découvre plus que mille discours.
Curieusement ce détachement nous a attaché.