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Dans un texte publié le 19 octobre, vous vous indignez que la présence de Bertrand Cantat et Jean-Pierre Baro dans deux pièces au Théâtre national de la Colline que vous dirigez, suscite « une vive émotion ». Si vous défendez la liberté de créer, vous ne pouvez, au risque de vous désavouer, interdire la liberté de manifester et réagir aux créations que vous avez choisies de créer et de produire.
Vous ne pouvez attendre des réactions unanimes à vos choix de programmation sauf à appeler de vos vœux ce que vous fustigez ; une société totalitaire. Vous nous parlez d’ « inquisition » mais que faites-vous en nous demandant de nous taire ? Vous auriez la liberté de produire mais nous aucune de ne pas apprécier vos choix ?
Vous dites "adhérer sans réserve" aux combats pour l'égalité entre hommes et femmes mais n'avez pas un mot pour celles qui témoignent, courageusement, avec #MeTooThéâtre.
Vous comparez ensuite les mouvements féministes à des tenants d’un « catholicisme rance ». Le catholicisme et le puritanisme ne sont pas du côté des droits des femmes. Lorsque Marie Trintignant a été tuée par Bertrand Cantat, nombre de puritains l’ont accablée, elle, en disant que cette pécheresse avait bien mérité ce qui lui était arrivé. Le catholicisme n’a jamais, non plus, prétendu se préoccuper des droits des victimes de violences sexuelles ; le récent rapport Ciase le démontre une nouvelle fois. Le catholicisme condamne ce qui lui parait amoral (l’homosexualité, le sexe hors mariage, certaines pratiques sexuelles) mais pas les violences sexuelles, ni celles plus particulièrement faites aux femmes.
Programmez Tartuffe, cela ne vous mettra pas à l’abri des critiques, mais vous y gagnerez en cohérence.
Aux actes graves, grandes responsabilités. Bertrand Cantat a tué Marie Trintignant, il a été condamné et a purgé sa peine. Cela n’a jamais impliqué que ses actes soient effacés. Comme on attendrait d’un politique pris dans des malversations financières qu’il renonce à toute représentation publique, on peut attendre d’un Cantat qu’il fasse de même. Parce que le symbole d’être applaudi est énorme. Parce que le symbole d’être un personnage public avec ce que cela véhicule d’admiration est énorme.
Vous nous parlez d’ « inquisition » ; mais qui avons-nous torturé ? Quel bûcher avons-nous allumé ? Vous comparez nos protestations à des « coups de couteau » ; mais quel sang a coulé après nos mots ? Critiquer vos choix, vos castings, vos programmations, serait inquisitoire ? Êtes-vous certain que ce n’est pas, plutôt, blasphématoire ?
Personne n’interdit à qui que ce soit ce que vous appelez la « liberté de créer » ; est-elle d’ailleurs si pure et si totale au sein d’un théâtre subventionné par l’état ? Sont critiqués vos choix en tant que directeur de théâtre et que metteur en scène. Choisir c’est renoncer ; c’est aussi une forme de censure. Choisir Cantat et Baro c’est ne pas en choisir d’autres, sans doute aussi talentueux. Vous les avez choisis, souffrez qu’on critique ce choix.
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Le 25 mai 2021, le groupe média allemand RTL Deutschland lance « Princess Charming », une adaptation du programme de téléréalité américain « The Bachelor ». Le concept est simple: un cœur à prendre et des prétendant.es qui sont en compétition pour le ou la séduire. La seule différence, et pas la moindre, est que l’édition allemande rassemble uniquement des personnes lesbiennes. Retour sur cette première mondiale.
« Bonjour, ma question vous fera peut-être sourire, mais j’espère malgré tout que vous saurez me donner une réponse. Alors que beaucoup de femmes se plaignent de ne pas mouiller suffisamment, voire pas du tout, mon problème est à l’opposé puisque je mouille à longueur de journée. Bien sûr, c’est à des degrés divers et variables, et selon mes humeurs du moment, mais cela devient pénible et je ne sais pas quoi faire pour que cela s’arrête. Bien entendu, je pourrais éviter de penser aux hommes et au sexe en général, mais je ne suis pas certaine que ce soit la bonne solution. Que me conseillez-vous ? Dans la mesure où je pense être en bonne santé, je suppose qu’il y doit y avoir une explication rationnelle à ce phénomène. » – Sabine, 23 ans
L’utilité des sécrétions vaginalesLe phénomène de sécrétion vaginale a pour but de maintenir la muqueuse vaginale en bon état d’humidité. Lors des rapports sexuels, l’augmentation des sécrétions permet de mieux lubrifier le vagin et ainsi de faciliter la pénétration. Dans votre cas, il serait faux de croire que votre lubrification trop importante est uniquement liée au fait que vous pensez trop aux hommes. En réalité, vous avez un vagin trop sécrétant, y compris en dehors de l’excitation sexuelle.
Bien qu’assez peu répandue, cette anomalie est effectivement gênante, mais je vous rassure, il existe des traitements adaptés qui permettent une vie...Lire la suite sur Union
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« Bonjour docteur, j’ai 29 ans et j’aimerais aborder un sujet qui me préoccupe plus que je ne le souhaiterais. Ma question est un peu embarrassante, mais je me lance : comment puis-je mettre fin à mes orgasmes précoces ? Depuis déjà plusieurs années, je m’inquiète de la rapidité de ma jouissance, qui ne me donne finalement que très peu de plaisir. Aujourd’hui, j’aimerais savoir si ce problème peut réellement être résolu, l’a-t-il déjà été pour certaines femmes ? Il m’arrive de penser que mon cas est un cas beaucoup trop rare et malheureusement sans espoir… »
Un cas féminin dont on parle peuVous faites partie d’une catégorie féminine dont on parle peu, il est vrai, et c’est un tort. Car les femmes concernées ne savent pas bien comment trouver réponse à leurs interrogations. Pourtant, serait dommage de ne pas agir car certaines des méthodes conseillées aux hommes pour retenir leur éjaculation (et leur orgasme par conséquent) sont tout à fait adaptables aux femmes.
Quand la jouissance vient trop rapidement, elle perd en intensité et en qualité. Tout se passe comme si la montée en puissance du plaisir redescendait soudainement, après un orgasme réel mais incomplet. Cette rapidité, voire cette expédition de l’orgasme sans même le vouloir peut découler sur un sentiment de frustration.
Comment « contrôler » la montée en puissance de son orgasme ?Le meilleur moyen de modifier les choses serait de vous...Lire la suite sur Union
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La grossophobie, c’est « l’ensemble des attitudes et des comportements hostiles qui stigmatisent et discriminent les personnes grosses ». Cette définition n’a fait son entrée dans le Petit Robert qu’en 2019, preuve de la longue ignorance de l’oppression vécue par les personnes grosses dans notre société.
Dans une société occidentale caractérisée par la diet culture, les discours sur la grosseur et sur les personnes grosses sont pourtant présents en permanence. Il faut être mince, faire du sport, et surveiller son alimentation ; et la grosseur est décrite comme un échec, une menace terrible qui pèse sur chacun·e si iel se « laisse aller ».
Quid des personnes grosses dans ce discours ? C’est simple : elles sont stigmatisées, culpabilisées, accusées de faiblesse et de fainéantise, pathologisées, discriminées à l’embauche et médicalement, infantilisées, surveillées voire interpellées si elles osent manger en public. On interdit aux personnes grosses de se trouver belles et désirables, on les fétichise, on leur explique comment changer : le seul rapport à soi qui leur est autorisé est la honte d’elles-mêmes.
Et dans nos communautés LGBT+ ?Il n’y a pas de manière douce de décrire la grossophobie, parce que c’est brutal. Et que cette oppression a, plus que d’autres, la particularité de tenir les personnes victimes responsables de l’oppression qu’elles subissent. Alors souvent, dans les discours de lutte contre les oppressions, la grossophobie est oubliée.
Et nos communautés LGBT+, même celles qui se revendiquent les plus progressistes, ne sont pas épargnées. Si la grossophobie est réfléchie dans certains espaces lesbiens féministes, et que la figure de la butch n’est pas nécessairement mince ; si au sein des communautés gays, la figure du bear (quand elle n’est pas fétichisée) reconnaît une désirabilité et une séduction aux hommes gros, ces représentations restent très minoritaires. Dans les communautés trans, en butte à la transphobie médicale et à des médecins qui refusent d’opérer des personnes grosses, mais aussi à l’impératif d’avoir une transition « esthétique » dans une société dont les normes de beauté sont grossophobes, la représentation des personnes grosses est quasi inexistante. Or, cette absence de représentation ou de considération au sein de nos communautés n’est pas seulement discriminante : elle est aussi excluante, elle isole et fragilise les personnes LGBT+ grosses… Il y a de quoi faire mieux, politiquement.
Pour aller plus loinLe documentaire On achève bien les gros de Gabrielle Deydier disponible sur Arte VOD
Le site du collectif Gras politique : https://graspolitique.wordpress.com/
Leslie Barbara Butch sur Instagram : @barbarabutch
L’article “Les queers sont-iels grossophobes” sur le site de Barbi(e)turix : www.barbiturix.com
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