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Je commencerai en disant que mon corps n’est plus qu’un tensiomètre….
Jamais je n’ai senti mon sang circuler à cette vitesse folle… mes sens aiguisés comme la pointe du couteau qui se promenait sur mon épiderme. Un corps enflammé ou une poupée de chiffon? Moi qui, jusqu’à il y a une semaine, n’avait jamais rencontré celui qui me ferait sortir de ma tête pour ne plus être que chair et sang.
Comment pouvais-je même imaginer que l’excitation monterait à ce point… à la dernière rencontre, je croyais pourtant avoir atteint un sommet… hier, c’était de la haute voltige.
Photo : Ricardo.
Comment décrire la sensation de la pointe du couteau (du moins ce que j’en ai déduit) qui se promène sur mes cuisses, entre mes cuisses, sur ma gorge… le prolongement de ses mains, des griffes de l’animal, de son….
Comment décrire cette corde venant s’enrouler intimement, savamment autour de mes poignets… me privant du toucher… ce désir pourtant si fort de le toucher.
Comment décrire cette sensation d’être à sa portée, sans le voir, sentir son animalité grandissante… et moi devenir une bête sous son souffle, sous ses mains.
Comment décrire ce corps-à-corps m’excitant au point de…. le supplier de me prendre?
Non! Pas encore. Je me plais à savourer ce plaisir tantrique… cette attente… ce supplice… cette torture passionnelle…
Le supplier, je l’aurais fait. Mais ma voix n’avait pas besoin de l’exprimer… mon corps, ma tête, ma peau se tendaient vers lui.
Oui j’aurais voulu qu’il me prenne, qu’il me possède… oh oui, je l’aurais voulu mais….
Comment décrire la sensation du cuir passé à mon cou… de poupée de chiffon, je devenais chienne. Une chienne humide, vibrante, prête à le suivre partout…. prête à être corrigée pour ses fautes.
Comment décrire la douleur des morsures sur mes fesses qui paradoxalement me procure un sentiment réconfortant… telle la chienne qui connaît sa place aux pieds du Maitre et qui aime lui obéir. Comment décrire la fierté de porter ces marques sur ma croupe au point de vouloir les immortaliser en photo à mon retour, dans mon repaire (repaire qui n’en est pas un tellement mon esprit flotte encore).
Et même si l’ordre ne fut pas celui-ci…. comment décrire ce plaisir à enfin le goûter, le mériter, m’en abreuver tout en osant le toucher… le caresser avec pudeur… écoutant son rythme, respectant son ouverture. Son odeur, son goût, sa voix, sa peau…. une promesse d’intensité qui va bien au-delà de celle que je pouvais imaginer.
Comment décrire cette progression lascive… ce besoin tout à coup de lui appartenir… de me blottir à ses pieds… de souhaiter y être et de n’être que pour son seul plaisir. Que mon seul plaisir est de sentir son feu, son sang bouillir dans ses veines. Et que dire de ces simples mots, prononcés par lui, m’indiquant la suite, l’évolution, le rapprochement à ses pieds, le contrôle grandissant.
Comment décrire cette jouissance cérébrale que j’ai vécue… bien plus forte que toutes les jouissances que mon corps m’ait offert…
Ce matin, en me rappelant cette rencontre nocturne, mes seins se dressent, mon dos s’arque, ma croupe se balance sur la chaise… et, en fermant les yeux, mon cou se rappelle ses dents, son emprise, sa possession.
Comment expliquer que je ne suis plus que pulsions et impulsions.
C’est signé: d…vorante
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Cet article provient de Littérature érotique
Israël devrait se doter, d’ici la fin de l’année, d’un monument qui commémorera les victimes homosexuelles du nazisme. Les autorités de Tel Aviv ont donné leur feu vert à l’installation d’un triangle de béton, à l’intérieur duquel est gravé un autre triangle, rose, au sol du Parc Méir. Cet ancien lieu de drague gay historique, en pleine rénovation, est situé non loin du quartier gay de la rue Sheinkin. Coût du projet: 150’000 shekels (environ 31’000 euros / 38’000 fr.)
La sculpture sera accompagnée d’une stèle portant le nom de juifs homosexuels persécutés par les nazis – entre autres le pionnier allemand de la sexologie Magnus Hirschfeld, mort en exil en France en 1935, et Gad Beck, un des derniers survivants gay des camps de concentration, décédé l’an dernier.
Unique
L’idée émane d’un conseiller municipal Meretz (gauche laïque), Eran Lev. Pour lui, la localisation du monument, dans un parc, rappelle que «l’un des premiers lieux interdits aux juifs par les nazis étaient les jardins publics. Il s’agira d’un monument israélien, pas de quelque chose qui appartiendra seulement à la communauté gay», a-t-il ajouté dans les colonnes de «Ha’aretz». Il a précisé que ce serait «le premier et l’unique site mémoriel en Israël qui mentionne des victimes des nazis persécutées pour d’autres raison que leur judaïté». De nombreuses villes, telles que Sydney, San Francisco, Cologne, Montevideo, Barcelone, Amsterdam et Berlin disposent de monument qui rappellent les souffrances des homosexuels déportés sous le IIIe Reich, en Allemagne et dans les pays occupés.
Depuis trois ans, à l’approche de la rentrée, je publie une petite annonce gratuite sur leboncoin.fr dans laquelle je propose des services de baby-sitting et de cours particuliers.
Je publie avec une photo d’identité afin de rassurer les parents. Mais au milieu des réponses sérieuses qui m’ont permis, chaque année, de garder au moins un enfant régulièrement et de donner plusieurs cours particuliers à des collégiens et des adultes, je reçois régulièrement des réponses d’un autre type.
Elles apparaissent sous forme d’e-mails, de textos et d’appels privés de la part de ceux qu’on...
Le 29 août débute le Jugendkulturfestival, rendez-vous de la jeune scène musicale bâloise. Mais l’affiche ne plaît pas à tout le monde. Trois groupes, en particulier, font grincer des dents du côté de la Habs, la principale association LGBT de la cité rhénane. We Invented Paris, The Drops et St. Augustine seraient liés à une Eglise évangélique charismatique basée à Zurich, l’International Christian Fellowship (ICF). Cette dernière est accusée de promouvoir les thérapies fumeuses de «conversion» des homosexuels à l’hétérosexualité. Elle collabore avec Torrents de vie et le militant ex-gay alémanique Rolf Rietmann. «Nous ne voulons pas que des gens qui ne se sont pas distancés des positions hostiles vise à-vis des homosexuels se voient offrir une plateforme publique», a écrit la Habs dans un communiqué.
«Nous n’avons rien contre les homos»
Flavian Graber, de We Invented Paris, se défend de tout a-priori. Le groupe ne serait en rien une émanation de l’ICF, même si un des membres adhère à l’Eglise à titre privé, a-t-il expliqué à «20 Minuten». Dans un message adressé à «360°», il tient à signaler que le groupe rejette «toute forme de discrimination et d’exclusion, que ce soit l’homophobie, le sexisme et le racisme. Une telle chose n’a pas sa place dans notre collectif et n’en aura jamais». «Nous sommes un groupe de gens créatifs qui sommes très différents. Nous ne sommes pas noir/blanc. Nous avons des nationalités, des sexualités différentes, nous n’avons pas les mêmes goûts culinaires ou musicaux, nous avons des opinions politiques et des visions du monde différentes, nous vivons dans la liberté de religion… Ces différences font de nous ce que nous sommes. Nous suivons notre cœur et notre passion de créer de la musique.» We Invented Paris est une des têtes d’affiche du festival. Le quintet d’indie pop a notamment tourné en Allemagne et en Scandinavie, dernièrement.
Les organisateurs du festival ont aussi réagi pour souligner que les groupes, sélectionnés par un jury indépendant pour prendre part au festival, n’ont aucun message missionnaire ou homophobe. De son côté, l’ICF a démenti offrir des thérapies pour les homosexuels: «Nous offrons des conseils dans des workshops, également pour des relations entre personnes de même sexe.»
(article mis à jour le 24 août)
Image: from Pirelli Calendar from 2006 by Mert+Marcus (not in the Dazed gallery).
This month’s issue (September) of Dazed and Confused has a great article covering the erotic, artistic history of the notorious and coveted Pirelli Calendar. In FASHION ARCHIVE: PIRELLI CALENDAR Dazed Digital wraps the article around a large gallery of 30 choice shots featuring international supermodels nude and in varying states of sexyface for the iconic calendar’s 50th anniversary.
Past Pirelli Calendar photographers have included Herb Ritts, Karl (“The Cryptkeeper”) Lagerfeld, Mert+Marcus, Bruce Weber, Richard Avedon, Annie Leibovitz, Uwe Ommer, Sarah Moon, Terry Richardson, and more.
This shoot is being held to mark the 50th anniversary of the Pirelli Calendar. Everyone on-set is a Pirelli veteran: for models, booking the calendar is like winning an Oscar, while for photographers it’s a chance to exercise unbridled creative freedom. The Pirelli calendar holds cult status in the industry because it’s distributed in complete secrecy. In an era when it’s rare for a fashion image to be released into the world just in print, the idea that this editorial marvel is distributed quietly to cultural powerhouses, for the sake of creating photographs unlike any other, is pretty gobsmacking.
The piece was written from an on-set Dazed did during a shoot commemorating the calendar’s big 50, and still couldn’t get the staff or models to drop even a hint of what’s to come in this year’s calendar. No spoilers, sheesh…
Image: from Pirelli Calendar from 1999 by Herb Ritts (not in the Dazed gallery).
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