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Paulina a 65 ans. Quand elle en avait 23, elle a rencontré l’amour de sa vie et depuis elles ne se sont plus séparées. Elles font partie de cette génération qui est sortie dans la rue pour réclamer l’égalité des droits pour tous. «Nous, les gens de plus de 60 ans, nous avons vécu dans une société très conservatrice. Nous savons ce que ça veut dire de ne pas être libre et de devoir se battre pour l’être. Aujourd’hui, nous avons le droit de nous marier et vivre ouvertement, mais on a l’impression que «le placard» risque de se refermer. Je suis mariée et je vis avec ma femme, mais si un jour, pour des questions de santé, je dois aller dans une maison de retraite ou un hospice, pourrais-je y vivre librement? Pourrais-je y habiter avec ma femme et exprimer ma vie émotionnelle sans aucune crainte ni restriction?»
Marià a 87 ans. Il voit sa vie comme une succession de phases chaotiques et amères. Il s’est marié parce qu’il avait besoin de définir son rapport aux femmes. «Je pensais que si je me mariais, les gens arrêteraient de s’intéresser à ma vie privée et ne me poseraient plus des questions. Au début tout allait plus au moins bien. Mais avec le temps, le peu d’homme macho et viril qu’il y avait en moi s’est usé. Quand j’étais marié, je rêvais souvent des hommes. Et une fois j’ai parlé dans mon sommeil. Je disais : Quel joli corps tu as, comme tu me plais, je voudrais te toucher… je suis tout à toi. C’est comme ça que ma femme a découvert que j’étais gay, et après de longues discussions, on a décidé de se séparer. Mes deux filles ne m’ont jamais pardonné». Depuis, Marià n’a aucun contact avec ses filles. Il vit seul et se trouve dans une situation économique très précaire. Il y a 6 ans, un ami lui a laissé son ancien bureau. Il fallait installer une douche et une cuisine, et Marià a pu y emménager. Pour lui, c’était une solution parfaite, puisqu’il devait payer seulement l’électricité et l’eau. Mais le problème réside plus dans le fait que personne d’autre ne vit dans cet immeuble abandonné. Si quelque chose lui arrivait, personne ne s’en rendrait compte.
Une forme de peur
La réalité de Marià, n’est pas très différente de n’importe quelle autre personne âgée. Mais dans le cas des personnes homosexuelles, souvent la solitude et la vulnérabilité se manifestent plus intensément. Pour le moment Marià arrive à s’occuper de lui-même. Il fait tout tout seul : la cuisine, la lessive, les achats. Mais un jour, il devra peut-être aller dans une institution, et il appréhende ce moment avec une certaine angoisse. «Quand je rencontre quelqu’un de nouveau, je dois d’abord l’observer un peu, voir comment il pense pour savoir si je peux me sentir à l’aise et en confiance avec lui. Dire à quelqu’un «je suis gay» peut me causer des problèmes. Une personne peut s’éloigner de moi, ne plus vouloir savoir quoique ce soit de moi… Ce n’est pas parce que nous avons maintenant des lois plus avancées que tout va parfaitement bien. Changer les mentalités, ça prend beaucoup de temps… Moi, je n’ai pas pu me réaliser pleinement. Ma vie a été très compliquée et j’ai dépensé toute mon énergie à essayer de me faire comprendre et me faire accepter comme je suis. Maintenant je suis fatigué. Un vieux n’est pas contestataire. Un vieux, c’est quelqu’un qui veut juste passer ses derniers jours en toute tranquillité.»
«Un vieux n’est pas contestataire. Un vieux c’est quelqu’un qui veut juste passer ses derniers jours en toute tranquillité.» Marià
Pako, c’est l’extrême opposé. Il a 72 ans et dit qu’il a surtout peur de ne pas avoir assez de temps pour faire tout ce qu’il a envie de faire. Pour lui, c’est la meilleure époque de sa vie. Il se sent enfin libre, en accord avec lui-même, et il n’a plus peur de se montrer au gens comme il est. Il fait ce qu’il aurait dû faire quand il avait 18 ans, parce que maintenant personne ne peut le lui interdire. Mais le chemin vers une vie pleinement ouverte n’a pas été facile pour lui non plus. Quand il était jeune, il pensait que l’homosexualité était contre nature et qu’en faisant un effort il pourrait contrôler «ses pulsions» et devenir hétérosexuel. Il en a parlé avec le curé de son village et il a décidé de se marier. «Fonder une famille a toujours été la plus grande illusion de ma vie. Et après avoir parlé avec le curé, je me suis dis que je pouvais le faire. Je l’ai cru, à tort. Chaque fois que je succombais à mes pulsions, je rentrais à la maison et je prenais une longue douche… je frottais mon corps très fort… Et plus le temps passais, plus tu commences à comprendre que tu ne peux rien n’y faire, t’es comme ça… mais t’as déjà un enfant et tu ne sais pas comment sortir de cette situation. Donc tu continues… jusqu’au jour où tout explose et là, tu ne peux plus faire marche arrière.» Aujourd’hui, Pako vit dans un petit village où il donne des cours de crochet dans une maison pour personnes retraitées. Dans sa classe il n’y a que des femmes bien sûr. Toutes savent que Pako est homosexuel et disent n’avoir absolument aucun problème avec ça. Et les hommes ? «Comment me traitent les hommes dans cette maison de retraite? Je n’ai jamais eu de problèmes», dit Pako. Mais force est de constater que dans les couloirs ou dans la salle de jeux, aucun homme ne lui dit bonjour.
La meilleure période de sa vie
J’ai demandé à Pako s’il avait peur de retourner dans «le placard» si un jour il devait aller vivre dans une résidence. Il m’a regardé, et il a dit avec une force presque inquiétante : «Pour rien au monde je n’y retournerai. Comme beaucoup d’autres personnes de mon âge, j’ai passé une grande partie de ma vie coincé en marge de mon identité. Ça m’a coûté beaucoup pour arriver jusque là… je ne suis pas prêt à y renoncer, en aucun cas, pour rien au monde.»
Ça m’a coûté beaucoup pour arriver jusque là… je ne suis pas prêt à y renoncer. Pour rien au monde.» Pako
Dernièrement, le Conseil municipal de Barcelone a pris conscience de ce phénomène et essaye de connaître mieux les besoins et les problèmes des personnes âgées homosexuelles. Au cours de ces dernières années, dans plusieurs villes d’Espagne, différents collectifs LGBT ont planché sur la construction d’une résidence pour les personnes dans cette situation. Mais l’idée n’a finalement pas été retenue, faute de financement ou par peur de ghettoïsation. En 2010, dans la capitale catalane, un programme de formation pour les professionnels travaillant dans les résidences et les hospices a été mis en place. Il est mené par la fondation Enllaç (crée par et pour les personnes LGBT âgées) sous l’égide du Conseil municipal et d’un programme européen contre l’homophobie. Quelques séances de formation et un ciné forum sur le sujet ont été organisés, mais, pour l’instant, l’initiative n’est pas allée beaucoup plus loin.
Vu sur Lisbeth-la-Rouge, Gilles Milo-Vacéri
Lisbeth-la-Rouge portait un titre bien plus long lorsque Gilles Milo-Vacéri m’a adressé son manuscrit. Il s’agissait de Lisebeth, capitaine, flibustière et femme. Les trois qualificatifs s’appliquent en effet au personnage, mais bien d’autres encore : elle est fille (la relation qu’elle entretient avec sa mère est au cœur de l’intrigue), amante d’hommes et de femmes et […]
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Vu sur Poupée de chair, Isabelle Lorédan
Je pense que Poupée de chair est le texte le plus abouti d‘Isabelle Lorédan. Du moins parmi ceux que j’ai lus. La collection e-ros et Isabelle Lorédan, c’est déjà une longue histoire puisque un court texte de l’auteure a fait partie de la sélection réalisée pour la toute première publication, eXercices stylistiQues, il y a […]
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Vu sur Mon interview sur le site de Gilles Milo-Vacéri
Il y a deux semaines environ, Gilles Milo-Vacéri m’a adressé plusieurs questions sur mon travail au sein des éditions Dominique Leroy, sur la collection e-ros, le choix des manuscrits, etc. J’ai manqué de temps pour répondre plus tôt et ne suis venue à bout de ce questionnaire que dans le courant de cette semaine. L’interview […]
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« Cette anthologie n’est ni une somme, ni une compilation, encore moins une énumération des lieux emblématiques de la cité. Un anti-guide ? Peut-être. Si Marseille Noir trouve son homogénéité, c’est surtout parce que les auteurs placent la ville au cœur du récit, qu’elle y est omniprésente, tel un personnage à part entière et récurrent. » Cédric Fabre
Cédric Fabre est journaliste free-lance et écrivain. Il anime aussi des ateliers d’écriture. Son dernier polar est sorti en 2013, Marseille’s burning (éditions La Manufacture de Livres)
Extraits choisis
De Le silence est ton meilleur ami (Patrick Coulomb)
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Je ne sais plus si je ou si je suis éveillé, j’ai un livre à la main, un livre comme une arme. Une bonne grosse arme. Un bon gros volume. Six cent pages au moins. Oui, à coups de pages plutôt qu’à coups de poing. Plus d’allonge. Plus de force. Taper, taper…
Non, j’ai bien l’impression que cette fois je n’ai pas rêvé. J’ai tapé et retapé, je lui ai écrasé la glotte sous la tranche épaisse du bouquin, un polar, tiens, quoi de plus normal ? Je crois bien que le mec est mort, là, à mes pieds. Je tâte son pouls, je sens rien qui bouge. Je colle mon oreille contre son cœur. Silence. J’attends. Rien ne vient, pas un mouvement, pas une respiration… J’ai suivi des cours de secourisme, il y a longtemps, je sais reconnaître la mort quand elle est là.
Elle est là.
Dingue. J’ai pas pu faire ça. Pas moi. Je suis un mec calme, tellement calme. Le plus placide des hommes. Le plus cool, le plus souple. Tout le monde le dit. J’ai pas tué quelqu’un, c’est juste impossible. Impossible.
Pourtant, pas de doute, le mec bouge plus, là, il s’est affaissé dos au mur, comme s’il avait trop picolé, il s’est avachi comme une crêpe, tout ramollo, tout raplapla, tout immobile. J’en reviens pas.
C’est quoi déjà le bouquin ? Je l’ai encore en main. J’en ai lu une cinquantaine de pages. Ou plutôt j’ai essayé. Avec ce boucan, pas moyen de lire vraiment. Random, de Mathieu Croizet. Du lourd… J’ai vu sur la quatrième de couv que l’auteur était avocat. Tiens, je pourrais l’appeler. Le quidam à mes pieds, on l’a tué ensemble, pas vrai ? S’il faut quelqu’un pour me défendre, quoi de mieux qu’un complice avocat ?
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de Le problème du rond-point (Philippe Carrese)
Le problème de Kevin, c’était la table de sept. Les mathématiques en général et les multiplications en particulier. Mais surtout la table de sept. C’était ça, son vrai problème. Les soustractions, il y arrivait plutôt bien. Par exemple, taxer en douce trois doses à un dealer de la Paternelle et en retirer quatre fois le prix du marché à la livraison à son client de la rue Rodocanacchi était une opération qu’il savait faire à peu près correctement. Dans ce cas précis, la table de quatre n’était pas un problème. De même pour additionner le prix des barrettes fourguées dans la journée et recompter le nombre de billets sa poche… Mais la table de sept était son problème du moment. Les flics avaient démantelé son réseau de grossistes de la Castellane, à l’autre bout de la ville. Kevin avait dû emprunter de grosses quantités de cocaïne d’excellente qualité à sept revendeurs différents, et maintenant il devait rembourser. Sept fois. Le chiffre le dépassait, comme la situation. L’autre problème de Kevin, c’était sa pusillanimité. Et son manque de vocabulaire aussi, mais il n’en avait pas conscience.
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de Joliette Sound System (Cédric Fabre)
Il avait le regard, sûr et avide, acéré et sombre, de ceux qui savent depuis longtemps que la chair est triste, sans avoir jamais lu aucun livre. Il était chauve, n’avait pas de sourcils, et sa chair à lui était blessée, ratatinée et broyée en maints endroits, sur les bras et le visage. Une balafre lui courait d’une oreille à l’autre, comme si on lui avait ouvert le crâne en deux. Il portait un tee-shirt faisant la promotion d’une de ces îles exotiques qu’à l’intuition j’aurais située dans un océan tout sauf pacifique si des gars comme lui y passaient des vacances. Je serrai les poings en observant les pieds des trois colosses assis à la table de jeu, agités de tics nerveux comme s’ils battaient un rythme de façon synchronisée. Ils devaient tous avoir dans la tête le même morceau de métal. Pas moins de 160 bpm, j’aurais dit. Malgré le vent frais qui s’engouffrait par l’un des battants ouvert, nous transpirions tous ; les parois du conteneur qui servait d’estaminet avaient chauffé sous le soleil tout l’après-midi. Le comptoir était fait d’une planche posée sur deux bidons, et des caisses de bières étaient entassées derrière. Le gros m’avait été présenté comme étant à la fois le tenancier de ce débit de boisson improvisé et une sorte de chef pour cette communauté qui fleurissait sur les docks depuis quelques semaines. Des Gitans, des truands en cavale, des dealers tombés en disgrâce, des réfugiés, des altermondialistes et de punks à chiens, mais aussi des familles ordinaires, expulsées de chez elles, qui occupaient des conteneurs abandonnés aménagés en abris provisoires. Des dizaines de « boîtes », comme disent les professionnels du transport maritime, disséminées entre l’esplanade J4 et le silo d’Arenc. Tout un village de fortune qui s’était développé sur les quais du port industriel.
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de Verts, légèrement grisés (Serge Scotto)
A Paris, ce serait Montmartre. A Marseille, c’est la Plaine. Là où s’aplanit une butte, qui attire les artistes comme du papier tue-mouches. Si des hauteurs de Montmartre bien des enfants de la muse prenne leur envol, dans les bas-fonds de la Plaine ils se contentent de s’engluer. Il faudrait être capable d’en repartir… Mais la Plaine est une maladie contagieuse, qui s’attrape au comptoir de bistrots improbables où les artistes maudits refont le monde, refont le monde, refont le monde tous les jours avec la bouche, sans bientôt ne plus rien faire d’autre de leurs dix doigts que lever les verres, où le talent et la bonne volonté se noient dans la bière et le pastis. Eux qui croyaient soulever le monde… Clochards magnifiques qui se croient célèbre parce qu’ils se célèbrent entre eux, qui se croient puissants chaque début de mois parce qu’ils paient leur tournée aux collègues avec le RMI, qui se croient beaux parce qu’ils plaisent aux ivrognasses et aux drogués de l’autre sexe, qui se croient des génies parce qu’ils ne vendent rien et qui se croient drôles parce qu’ils le sont !
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Mon avis
Dans Marseille Noir, ils sont quatorze auteurs à conter des quatorze histoires inédites dans cet ordre d’apparition : Christian Garcin, François Thomazeau, Patrick Coulomb, René Frégni, Marie Neuser, Emmanuel Loi, Rebecca Lighieri, François Beaune, Philippe Carrese, Pia Petersen, Serge Scotto, Minna Sif, Salim Hatubou et Cédric Fabre.
Tous les auteurs de ce recueil sont Marseillais de naissance ou d’adoption. Chacun nous entraîne dans un quartier de la ville : Endoume, Stade Vélodrome, le Panier, Château-Gombert, le Frioul, l’Estaque, Longchamp, la Belle de Mai, la Cayolle, Vieux-Port, la Plaine, Belsunce, la Solidarité et la Joliette. Chacun nous raconte un instant de vie - la mort n’est jamais loin - chacun nous dépeint aussi et surtout Marseille en noir, plus ou moins sombre. De quoi donner au lecteur l’envie de descendre là-bas visiter les rues et les ruelles pour y retrouver l’ambiance du recueil, y respirer les odeurs et les parfums, y entendre les différents accents de cette ville millénaire et cosmopolite.
Les quatre extraits que j’ai cités sont issus des quatre nouvelles que j’ai préférées. MAIS toutes mériteraient d’être choisies, toutes méritent d’être lues.
Marseille noir… Après avoir lu ce recueil, qui pourrait encore affirmer que les meilleurs écrivains habitent à Paris ?
Marseille Noir, François Beaune, Philippe Carrese, Patrick Coulomb, Cédric Fabre, René Frégni, Christian Garcin, Salim Hatubou, Rebecca Lighieri, Emmanuel Loi, Marie Neuser, Pia Petersen, Serge Scotto, Minna Sif, François Thomazeau, Asphalte éditions 256 pages 21 €
Des propos homophobes lancés un jour peuvent s’avérer impossibles à effacer. C’est la morale que doit méditer la cantatrice Tamar Iveri. La célèbre soprano géorgienne n’en finit pas d’avoir des ennuis à cause d’un post brièvement apparu sur sa page Facebook, en mai 2013. Juste après une marche LGBT dans les rues de Tbilissi, on pouvait y lire une lettre ouverte au président géorgien. La diva s’y disait «fière» d’avoir vu des gens cracher sur les manifestants gay – certains militants avaient été tabassés. «Il faut arrêter ces tentatives d’amener les masses fécales de l’Ouest dans la mentalité des gens», ajoutait-elle.
C’est pas moi, c’est mon mari
L’association LGBT géorgienne Identoba avait contre-attaqué avec une lettre à l’Opéra de Paris, où Tamar Iveri devait se produire, pour dénoncer les propos homophobes de l’artiste. Cette dernière avait alors fourni des excuses contrites plutôt surprenantes: c’est son mari, «un homme très religieux avec une attitude dure envers les personnes gay», qui avait rédigé la lettre ouverte et l’avait postée sur son profil sans l’en avoir avertie. Elle aurait été furieuse en la lisant, et l’aurait effacée. «Je respecte tous les êtres humains et je suis contre toute forme de discrimination et de violence.» Début juin 2013, Identoba avait écrit sur son site que la réponse était satisfaisante et que l’affaire était close.
Hélas pour la diva de 42 ans, les écrits restent. Surtout sur le Net. Actuellement en Australie, où elle répète le rôle fétiche de Desdémone dans «Otello» de Verdi, Tamar Iveri est de nouveau sous le feu des critiques pour son post de mai 2013. La soprano a publié un nouveau communiqué pour raconter l’étrange piratage de son compte Facebook par son propre époux, déclenchant cette fois une avalanche de commentaires incrédules et hostiles, relève le site LGBT Same Same. «Vous avez oublié de dire qu’une attaque de zombies vous a empêché d’effacer le post», a ironisé l’un d’eux. Une pétition a été lancée sur Change.org pour révoquer son visa et son permis de travail en Australie. Elle a recueilli 2500 signatures à ce jour.
Mise à jour du 23 juinOpera Australia a annoncé ce lundi avoir cassé son contrat avec la soprano géorgienne après des discussions avec cette dernière. L’institution lyrique a qualifié les propos de Tamar Iveri d’«inadmissibles». La Monnaie, l’opéra de Bruxelles, a aussi annoncé que l’artiste n’était plus dans la distribution d’ «Un bal masqué», une production prévue pour 2015.
J’ai découvert l’apéro littéraire érotique un peu par hasard, j’aime les livres, l’érotisme et ces apéros m’avaient l’air vraiment sympathiques. Du coup, je m’y suis rendu une première fois sur le thème « nourriture et érotisme », puis une seconde fois pour rencontrer MissKat qui présentait son nouveau livre Les amoureux libertins. Ayant adoré son livre (la […]
Cet article L’apéro littéraire érotique des soirées de Cerise est apparu en premier sur NXPL.
Après la diffusion réussie des huit épisodes de la série télévisée La Bible sur History Channel en 2013, Hearst Entertainment a investi 22 millions de dollars pour produire sur grand écran une énième adaptation du Nouveau Testament. Les organisations religieuses américaines sont enthousiasmées par le projet, dès le départ, et elles le font savoir publiquement pendant le tournage. Le niveau d'excitation est à son comble à l'annonce de la sortie en salles de Son of God, le 28 février 2014 : « Diverses organisations religieuses à travers le pays ont loué des écrans et distribué des billets à des milliers de personnes » explique le Hollywood reporter. À Cincinnati, l’Église évangélique Crossroads a même prévu de faire venir des milliers de fidèles au complexe Cinemark, où Son of God sera diffusé dans 13 salles en même temps : « Notre Église a racheté tous les écrans du théâtre » déclare son porte-parole, Brian Wells, dans un communiqué : « Si quelqu’un vient au théâtre pour voir un autre film ce soir-là, il n’aura pas de chance, à moins que nous ayons quelques billets supplémentaires à donner ! » La première semaine d'exploitation du film aux États-Unis est un véritable succès, rapportant plus de 25 millions de dollars, même si Satan n'apparait plus au cours de l'histoire. En effet, après que de nombreux téléspectateurs aient souligné l'étrange ressemblance de l'acteur Mohamen Mehdi Ouazanni, incarnant Satan, avec le Président Barack Obama durant la diffusion de la série, les producteurs Mark Burnett et Roma Downey, ont finalement décidé de supprimer les scènes litigieuses pour son adaptation au cinéma afin d'éviter toute polémique.
Malgré son succès incontestable et une distribution dans une vingtaine de pays – le film ayant déjà rapporté près de 68 millions de dollars –, Son of God ne devrait pas sortir au cinéma en France.