34739 éléments (3198 non lus) dans 75 canaux
Amélie Lallemand est une ancienne étudiante des Beaux-Arts un rien provocatrice qui se lance tout juste dans le stylisme. Sa collection de prêt-à-porter exploite l’imagerie pornographique pour interroger notre rapport à la sexualité et à sa représentation. Sur ses tee-shirts et ses tote-bags s’étalent des photographies plutôt explicites, censurées d’une manière complètement hypocrite. De légères broderies ne viennent couvrir que les sexes, sans rien changer à la signification ni à la force de ces images.
Ce mélange entre la sincérité brute des images pornographiques et la censure datée des broderies donne un résultat pour le moins intéressant. Une manière élégante de dénoncer l’omertà réactionnaire qui continue de peser sur notre conception de la sexualité et de sa représentation, en affichant aux yeux de tous ces créations insolentes – « l’oeuvre surgit dans l’espace public, où chacun devient tour à tour audience, voyeur et bien sûr juge. »
Chaque pièce de la collection est unique, confectionnée à la main par Amélie Lallemand, qui crochette et coud avec amour chacun des motifs. Les tee-shirts et les sacs sont également agrémentés de nominettes tout droit sorties de votre plus tendre enfance. Si vous partez en colonie de vacances à Coulon (ou à San Francisco) avec votre tee-shirt, vous ne risquez pas de le perdre à tout jamais. Ça tombe très bien, parce qu’on compte vous en faire gagner un. Pour ce faire, c’est facile : contentez-vous d’envoyer un e-mail à concours@letagparfait.com, on tirera au sort le gagnant. Bonne chance.
Récemment, le label Sub Pop a publié le nouveau clip vidéo du groupe d’indie pop, Dum Dum Girls. On y voit la chanteuse Dee Dee Penny apparaitre dans une tenue latex noir très simple mais efficace.
Tout d’abord, la vidéo commence sur les portes du paradis, où l’on trouve derrière des anges tout de cuir vêtus tenant des appareils électroménagers, l’air blasé. Puis, nous descendons dans le jardin d’éden, où l’on voit Dee Dee Penny, véritable lilith, dans sa tenue latex deux pièces se balançant doucement au rythme de sa chanson tandis qu’un serpent rampe à ses pieds. Puis la vidéo remonte vers les anges qui coupent les feuilles d’un arbre. Les saisons passent, l’hiver arrive, et les anges décident de descendre dans le jardin d’eden. L’orage gronde, et ces Anges déchus, qui ont perdu leurs ailes, se mettent à saccager le jardin. Au milieu de cette folie, Dee Dee se tient au centre, les mains en position de prière.
« Lost Boys And Girls Club » est le nouveau single du prochain album « Too True », dont la sortie est prévue pour janvier 2014.
Rocco Siffredi est un Européen convaincu. Le Jacques Delors du porno a donné beaucoup de sa personne pour que les républiques de l’Est entrent dans l’Union. Sa tournée des capitales de la Bohème aux îles espagnoles méditerranéennes prouve son attachement au rêve de Robert Schuman, Konrad Adenauer et Jean Monnet. On ne peut donc pas lui reprocher de traverser l’Atlantique pour revoir son mentor, toujours actif, John « Buttman » Stagliano pour un opus à sortir chez Evil Angel, le 2 décembre prochain.
Garçon tendre et drôle
Stagliano et Siffredi qui se retrouvent, ce sont deux vieux potes qui ne se sont pas vus depuis des lustres. Au lieu de faire une virée dans les bars de la ville et de se beurrer méchamment la fiole, ils appellent les actrices du moment pour que le (bientôt) quinqua étalon italien leur mette une dérouillée bien sentie avec son énorme pilon dopé à l’amour rough. Riley Reid, Maddy O’Reilly, Jada Stevens, Skin Diamond, Chanel Preston et d’autres subissent l’affection made in Rocco à base de baffes dans la gueule, de pied dans la bouche et d’étouffement en tous genres. Il est le bâtard sensible par excellence, il suffit de le regarder embrasser tendrement la demoiselle en pleurs, mais ravie, pendant qu’il la traite comme une moins que rien, pour comprendre qu’intérieurement se trouve un nounours tout doux.
Attention. Ne reproduisez pas ça chez vous, hein ! Les images que vous voyez sont réalisées par des cascadeurs professionnels, si vous déconnez le filtre porno va aussi débarquer en France et personne n’a envie de ça. Donc merci de vous tenir à carreau.
Sur ce, voici le trailer NSFW de « Rocco’s coming in America » en exclusivité pas du tout mondiale.
document.createElement('video');Leur formation, leurs compétences, leurs responsabilités leur donnent une place incontournable auprès des femmes dans un souci de prise en charge optimale et globale de leur santé, en termes de dépistage, d’accompagnement, de soins.
Professionnels-les de premier recours et de proximité en périnatalité, en gynécologie et obstétrique physiologiques, en orthogénie, elles interviennent tant dans l’accès à la contraception, que dans l’accompagnement pour une IVG ou lors d’un accouchement.
Mardi 19 Novembre 2013 CP soutien aux sages-femmesUn couple de gays qui sortaient d’une boîte de nuit de Riazzino (TI), dimanche à l’aube, ont trouvé deux gros bras installés sur leur voiture. Ils ont malgré tout pris place dans l’habitacle, mais les deux hommes refusaient toujours de bouger, malgré des demandes répétées. Au lieu de cela, le duo d’énergumènes a commencé à menacer le couple. Quand l’un d’eux est sorti du véhicule, les insultes homophobes ont fusé. Le jeune homme a été pris par une oreille et frappé au visage, rapporte «20 minuti». Une jeune amie du couple qui est arrivée pour tenter de calmer le jeu a elle aussi reçu un poing dans la figure.
La sécurité du club, le Piccadilly, est intervenue alors que trois ou quatre individus arrivaient pour se mêler à la bagarre. &171;Je suis resté stupéfait et consterné par ce type d’épisode, qui me semble de plus en plus fréquents», témoigne le compagnon du jeune gay, légèrement blessé, comme leur amie de 18 ans. Aucun n’a porté plainte, selon la police cantonale.
Vu sur Histoires de femmes, Marie Godard
Après la publication d’un premier roman et de quelques nouvelles dans des collectifs, Marie Godard revient avec un recueil de nouvelles érotiques intitulé Histoires de femmes. Chaque nouvelle met en effet en scène un (ou deux) personnage(s) féminin(s), avec parfois un jeu de proximité avec l’auteur entretenu par le choix du prénom « Marie », choix qui […]
Cet article provient de Littérature érotique
En 20 ans, la ville américaine de Detroit a perdu près de 30% de sa population. La fermeture des usines automobiles qui avaient fait la fortune de cette métropole dès le début du siècle dernier a entraîné la faillite de la municipalité. Et maintenant, on fait quoi? se demandent les leaders politiques et économiques de la ville désertée, sinistrée par un taux de criminalité galopant et un délabrement généralisé des services. Detroit réfléchit à vendre ses bijoux de famille: collection d’oeuvres d’art municipale ou même un parc public. D’autres idées émergent pour changer la ville. Entre autres, il s’agit d’attirer une nouvelle population, capable de payer des impôts et de contribuer au redéveloppement économique et social local. Le magazine en ligne «Slate» note, à ce sujet, que l’impact de la communauté LGBTQ commence à peine à être pris en compte par les décideurs.
Rôle moteur
Or les gays et les lesbiennes sont de plus en plus perçus comme les moteurs du processus de «gentrification» – l’installation dans les centres-villes d’une classe créative et mobile. Les LGBT sont plus désireux de s’installer dans les coeurs urbains, plus tolérants et culturellement vivants. Et puisqu’ils sont statistiquement moins d’enfants, ils sont moins rebutés par l’état des écoles locales quand ils choisissent un lieu pour vivre &150; un énorme handicap pour Detroit actuellement. De récentes recherches ont montré que la communauté a fortement contribué à la renaissance de quartiers entiers à Boston, Chicago, la Nouvelle-Orléans ou Washington.
L’urbaniste Richard Florida a même créé un «indice gay» pour mesurer l’attractivité des villes. Il avance que celles qui manquent d’homos et de groupes de rock sont en perte de vitesse. Pour lui, les LGBT sont les «canaris de la créativité économique», grâce à leur capacité à rendre des zones plus désirables en y amenant des habitants et des entreprises.
La house comme carte de visite
Il y a un hic de taille: Detroit n’a pas de quartier gay, contrairement à la plupart des villes américaines. «Il y a des gays ici. Mais ils ne sont pas logés dans un paquet avec un arc-e-ciel dessus», explique Curtis Lipscomb, fondateur de Kick, un centre noir LGBTQ. Ce leader communautaire s’est mis en tête de développer une enclave gay dans la ville. Et ceci à partir de néant. Il a rassemblé une dizaines de personnes du secteur bancaire et associatif pour réaliser ce projet un peu fou. D’après lui, la vie nocturne de Detroit, capitale de la house, son offre culturelle alternative et l’immobilier à prix cassé sont capables de séduire les gays et lesbiennes de tout le pays.
Detroit, plutôt que New York ou San Francisco? Le pari n’est pas gagné. D’autant que l’Etat du Michigan n’est pas un exemple en matière d’égalité des droits. Le mariage pour tous y est tout juste à l’ordre du jour. En attendant, Lipscomb espère que la municipalité va faire des efforts pour se profiler auprès de la communauté gay, notamment en établissant des personnes de liaisons dans les administrations municipales. Mais là encore, les postes sont difficiles à créer dans la situation de banqueroute actuelle.
Nouveau souffle
Question image, les autorités ont encore beaucoup à faire. L’ex-maire Kwame Kilpatrick (aujourd’hui en prison) ne se privait pas pour faire des remarques homophobes. Il a fallu attendre Mike Duggan, le maire fraichement élu le 5 novembre dernier, pour entendre dans la bouche du chef de l’Exécutif local une déclaration positive à l’égard des LGBT. «Peu importe désormais, si vous êtes noir, métis ou blanc; chrétien juif ou musulman; gay ou straight. Nous voulons tous vos talents, vous allez tous être également considérés et bienvenus, car c’est seulement ainsi que nous allons reconstruire Detroit.»
La différence entre le Taliban et moi dans la relation de pouvoir, c’est que moi, ma femme elle est sur le même pied que moi et qu’elle a toujours le choix.
Sur le même sujet