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Un groupe ultraconservateur australien a mobilisé ses adhérents pour saboter un bal destiné aux mineurs LGBT, dans l’Etat de Victoria. Le Same Sex Gender Diverse Formal permet aux moins de 18 ans d’exprimer leur orientation et leur identité librement dans un cadre festif.
La Stop Safe Schools Coalition, un obscur lobby chrétien, ne l’entendait pas de cette oreille. La semaine dernière, elle a prié ses amis sur Facebook d’acheter en masse des billets pour l’événement, afin d’empêcher les jeunes de s’y inscrire. «Mettons fin à cette folie avant qu’elle ne consume tout le secteur de l’éducation et que vos enfants ne reçoivent à l’école que de l’endoctrinement… Plus on aura de billets, plus on aura protégé de jeunes», a lancé l’administrateur de la page.
Émerveillement
En fait de sabotage, la coalition ultraconservatrice a dirigé ses sympathisant sur la page de crowdfunding du groupe Minus18, organisateur du bal, qui combat l’homophobie et la transphobie en milieu scolaire. Celui-ci a vu avec émerveillement les fonds affluer. Mercredi, elle avait récolté 36’500 dollars (soit environ 23’000 euros ou 25’000 francs) – plus du double de son objectif, fixé à 15’000 dollars.
Résultat: le fameux bal prévu le 9 avril à St. Kilda, un quartier de Melbourne, fera entrée libre pour les jeunes LGBT. «C’est l’effet inverse de ce que Stop Safe Schools voulait», s’est félicité Micah Scott, contacté par «The Guardian». Ceux qui avaient déjà acheté leur billet seront remboursés.
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Au titre d’un objet social commun, les droits des femmes en général et la lutte contre les violences faites aux femmes en particulier, et comme la loi le leur permet, cinq importantes associations féministes : Chiennes de garde, Collectif Féministe Contre le Viol, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes Solidaires et Mouvement Français pour le Planning Familial. ont engagé une procédure contre les textes sexistes d’Orelsan en août 2009.
Jeudi 18 Février 2016 2016-18-02-OrelsanA peine croyable dans l’Europe de 2016. Les autorités sanitaires de la capitale tchèque ont pris l’initiative, le mois dernier, de porter plainte contre 30 hommes séropositifs, accusés d’avoir eu des relations sexuelles non protégées. Bien qu’aucune victime ne se soit manifestée, ces individus risquent 10 ans de prison pour avoir transmis sciemment une maladie infectieuse, en vertu des articles 152 et 153 du Code pénal.
L’affaire, entre les mains de la police, n’a encore donné lieu à aucune inculpation, note Edwin J Bernard sur le site HIV Justice Network.
A l’origine de ces poursuites, le Département de la santé de Prague, qui aurait récolté les noms des 30 individus ayant contracté une autre infection sexuellement transmissible après avoir été testés positifs au VIH. La preuve, selon cet organisme public, que ces hommes ont eu des rapports sexuels non protégés.
«La conséquence de tout cela, c’est que les gens qui sont séropositifs éviteront les docteurs à l’avenir, quand ils contracteront une IST»
L’Aide tchèque contre le sida se mobilise. Elle a offert un soutien juridique aux personnes concernées. Ces dernières, sous traitement, avaient pour la plupart une charge virale indétectable. Ces hommes n’étaient donc pas en mesure de contaminer leur partenaire, en général également séropositif. En outre, certaines maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis peuvent être contractées malgré l’utilisation d’un préservatif, rappelle l’ONG. «La conséquence de tout cela, c’est que les gens qui sont séropositifs éviteront les docteurs à l’avenir, quand ils contracteront une IST», a expliqué Jakub Tomšej, juriste auprès de l’Aide tchèque contre le sida, à Gay Star News.
«Je n’ai jamais entendu parler d’une telle chasse aux sorcières contre les personnes vivant avec le VIH et d’une telle violation du secret médical pour la mener à bien», a commenté Jaime Todd-Gher, chercheuse dans le domaine de la santé sexuelle auprès d’Amnesty International, interrogée par BuzzFeed. La démarche des autorités tchèques fait l’objet d’une pétition adressée à la Commission européenne par le European AIDS Treatment Group. Elle rappelle que la criminalisation des séropositifs met en péril les politiques de prévention et de dépistage.
Homophobie
Les milieux associatifs ont aussi relevé le caractère homophobe de la dénonciation des 30 hommes, apparemment tous gays. La réaction de la cheffe du département de la santé pragois n’a fait que confirmer ce pressentiment. «La campagne qui met en cause nos pratiques vise clairement à asseoir les droits d’une minorité aux dépens des droits de la majorité, à savoir le droit à la santé», a indiqué Zdeňka Jágrová. «Nous considérons comme très dangereuses les tentatives de créer un groupe privilégié qui serait dégagé de toute responsabilité», a-t-elle ajouté.
- Il était une fois le slut-shaming…
– Mais grand-mère, c’est quoi le slut-shaming ?
– C’est un homme, et parfois une femme, qui décide que tu es une « pute » (sans pour autant que tu gagnes de l’argent avec ta sexualité) ou « une fille facile » ou « une salope » et que pour cette raison, tu ne mérites pas son respect et tu devrais en avoir honte.
Toi, en règle générale, tu es plutôt une jeune femme et l’écrasante majorité de tes relations sexuelles ont été consenties dans les deux sens, et se sont déroulées dans le respect de tes partenaires ainsi que de tes propres envies. Ce qui devrait suffire à faire de toi quelqu’un de respectable sur ce point là.
Mais parfois, certaines choses annexes que tu fais – tu as « trop » eu de partenaires, tu couches « trop » rapidement, tu te mets « trop » en valeur – éveillent chez les autres le mythe de « la pute ».
– C’est quoi une pute, grand-mère ? Ca ne donne pas très envie de le devenir…
– Il n’y a pas de raison ma chérie. Les putes et les salopes, c’est comme les fées et les dragons, ça n’existe que dans les contes pour enfants. Le Petit Chaperon Rouge par exemple, raconte l’histoire d’une jeune fille qui se promène seule dans la forêt et qui rencontre un loup. Tu sais ce qu’il lui arrive ? Elle se fait manger par la bestiole parce qu’elle ne s’est pas assez méfiée et qu’elle était trop apétissante. La morale de l’histoire dit que c’est de sa faute, quelque part, elle l’a bien mérité.
Dans La Belle Au Bois Dormant ? Elle se pique le doigt à la pointe d’une queue-nouille à l’aube de ses 16 ans sans avoir attendu le prince. Quelle bêtasse, elle est condamnée à un sommeil très long ! Mais elle l’a bien cherché quand même, quelle idée d’aller foutre ses petites mimines n’importe où.
Blanche-Neige ? Elle n’a pas pu s’empêcher de croquer dans la pomme rouge avant de rencontrer le prince… t’imagines un peu ? -Hop- Rupture d’anévrisme sévère pour Madame afin qu’elle comprenne la leçon. « On ne croque pas dans la première pomme qui tombe de l’arbre ! » Non mais.
Et si tu es dans un pays où ces contes de fées n’existent pas, la religion est parfois un parfait substitut.
– On est forcément puni quand on a une relation sexuelle « trop » rapidement dans la vie ?
– Eh bien non ma chérie, tout simplement parce qu’il n’y a pas de « trop ». Le bon tempo, c’est le tien. Mais parfois, certaines personnes croient tellement aux contes de fées qu’elles s’imaginent que les femmes sont des princesses, un petit être fragile en haut d’une tour à conquérir. Si la conquête n’est pas assez longue et assez difficile, alors elles perdent leur valeur et deviennent « une fille facile ». C’est une façon un peu bébête de voir le monde à travers des mythes archaïques.
Sais-tu qu’au Moyen-Âge, on brûlait les femmes parce que c’était des sorcières ?
– C’est pas très gentil. Les sorcières, ça n’existe pas !
– Eh bien ça n’existe pas non plus les putes, les filles faciles et les salopes.
Pourtant, plus de cinq siècles après, on les montre encore du doigt sur la place publique.
******************************************************************
Je tiens encore une fois à préciser que dans ce post que le mot « pute » est employé comme une insulte qui va bien au delà de la prostitution, c’est pourquoi il est assimilé à « fille facile » et à « salope ».
Les travailleurs du sexe existent bien évidemment dans la vraie vie et… heureusement !
– Il était une fois le slut-shaming…
– Mais grand-mère, c’est quoi le slut-shaming ?
– C’est un homme, et parfois une femme, qui décide que tu es une « pute » (sans pour autant que tu gagnes de l’argent avec ta sexualité) ou « une fille facile » ou « une salope » et que pour cette raison, tu ne mérites pas son respect et tu devrais en avoir honte.
Toi, en règle générale, tu es plutôt une jeune femme et l’écrasante majorité de tes relations sexuelles ont été consenties dans les deux sens, et se sont déroulées dans le respect de tes partenaires ainsi que de tes propres envies. Ce qui devrait suffire à faire de toi quelqu’un de respectable sur ce point là.
Mais parfois, certaines choses annexes que tu fais – tu as « trop » eu de partenaires, tu couches « trop » rapidement, tu te mets « trop » en valeur – éveillent chez les autres le mythe de « la pute ».
– C’est quoi une pute, grand-mère ? Ca ne donne pas très envie de le devenir…
– Il n’y a pas de raison ma chérie. Les putes et les salopes, c’est comme les fées et les dragons, ça n’existe que dans les contes pour enfants. Le Petit Chaperon Rouge par exemple, raconte l’histoire d’une jeune fille qui se promène seule dans la forêt et qui rencontre un loup. Tu sais ce qu’il lui arrive ? Elle se fait manger par la bestiole parce qu’elle ne s’est pas assez méfiée et qu’elle était trop apétissante. La morale de l’histoire dit que c’est de sa faute, quelque part, elle l’a bien mérité.
Dans La Belle Au Bois Dormant ? Elle se pique le doigt à la pointe d’une queue-nouille à l’aube de ses 16 ans sans avoir attendu le prince. Quelle bêtasse, elle est condamnée à un sommeil très long ! Mais elle l’a bien cherché quand même, quelle idée d’aller foutre ses petites mimines n’importe où.
Blanche-Neige ? Elle n’a pas pu s’empêcher de croquer dans la pomme rouge avant de rencontrer le prince… t’imagines un peu ? -Hop- Rupture d’anévrisme sévère pour Madame afin qu’elle comprenne la leçon. « On ne croque pas dans la première pomme qui tombe de l’arbre ! » Non mais.
Et si tu es dans un pays où ces contes de fées n’existent pas, la religion est parfois un parfait substitut.
– On est forcément puni quand on a une relation sexuelle « trop » rapidement dans la vie ?
– Eh bien non ma chérie, tout simplement parce qu’il n’y a pas de « trop ». Le bon tempo, c’est le tien. Mais parfois, certaines personnes croient tellement aux contes de fées qu’elles s’imaginent que les femmes sont des princesses, un petit être fragile en haut d’une tour à conquérir. Si la conquête n’est pas assez longue et assez difficile, alors elles perdent leur valeur et deviennent « une fille facile ». C’est une façon un peu bébête de voir le monde à travers des mythes archaïques.
Sais-tu qu’au Moyen-Âge, on brûlait les femmes parce que c’était des sorcières ?
– C’est pas très gentil. Les sorcières, ça n’existe pas !
– Eh bien ça n’existe pas non plus les putes, les filles faciles et les salopes.
Pourtant, plus de cinq siècles après, on les montre encore du doigt sur la place publique.
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Je tiens encore une fois à préciser que dans ce post que le mot « pute » est employé comme une insulte qui va bien au delà de la prostitution, c’est pourquoi il est assimilé à « fille facile » et à « salope ».
Les travailleurs du sexe existent bien évidemment dans la vraie vie et… heureusement !