Cet article EXCLU. « Plenty To Remember », souvenir d’un amour révolu sur la compilation de Last Love Records provient de Manifesto XXI.
Après une première compilation,
Everything a Part of You sortie le 14 février 2022, et l’EP d’Amor Fati,
Mai, Le Joli Mai, en novembre, le label parisien
Last Love Records est de retour avec un deuxième
Various Artists, dont la sortie est prévue le vendredi 24 mars.
Somebody Held Me Too Close réunit 22 morceaux, plus sombres et club, pour consoler nos cœurs brisés. Manifesto XXI vous dévoile en avant-première le track « Plenty To Remember » de
CHORIBABY en feat avec
Sujigashira.
Co-fondé par les DJs et artistes Caroline et Clothilde, aka vendredear et Legit Girl DJ, Last Love Records a comme souhait d’explorer le langage du cœur et des émotions en s’entourant de talents issus de la musique électronique. Pour cette sortie, KimberlaiD, bdstf, Technopagan, ACAB@_@ROOKIE, digifae (Diana Starshine + Galen Tipton), Lisa More ou encore salome ont été invité·es à s’approprier et explorer musicalement les mots suivants :
« Time after time, like one big cycle going through the motions of love, I think of you.
Forgetting means nothing except getting lost, except getting free.
Night and days without your sweet embrace, I’m going crazy. »
© Caroline Drieu
À l’occasion de cette exclusivité, nous avons demandé à Caroline et Clothilde, ainsi qu’à Mia et Sammy – aka CHORIBABY et Sujigashira – de nous en dire plus sur la genèse de la compilation et sur l’interprétation du morceau « Plenty To Remember ».
Pour ce deuxième VA, nous avions envie de proposer une collection de morceaux orientés plus vers la musique club version Last Love, entre mélancolie, bittersweetness et bangers entêtants.
Caroline et Clothilde (Last Love Records)
Caroline et Clothilde (Last Love Records) :
« Via notre travail dans le label, notre intention est toujours de mettre en lumière les talents de la musique électronique nous entourant, en insufflant volontairement beaucoup de sincérité dans toutes nos sorties, qui tournent autour du champ lexical de la vulnérabilité émotionnelle et du langage amoureux. C’est d’ailleurs la motivation derrière notre idée : donner aux artistes un point de départ sous format textuel, et avoir la chance de découvrir la manière dont iels s’approprient nos mots pour les traduire en musique. Si le texte inspirant la première compilation était doux, amoureusement naïf et incertain, le deuxième est plus abrasif et direct, traduisant un désir explicite de prendre de la place – cette progression logique étant à l’image de notre évolution en tant que baby-but-not-so-baby-anymore label founders.
Pour ce deuxième VA, nous avions envie de proposer une collection de morceaux orientés plus vers la musique club version Last Love, entre mélancolie, bittersweetness et bangers entêtants. Que ce soit pour la 1ère ou la 2e, on envisage une compilation comme un espace de rencontre entre des artistes et leurs univers créatifs, mais aussi entre personnes. Comme une fête où on penserait les invitations, on sélectionne des artistes qui iraient bien ensemble – iels se sont peut-être déjà rencontré·e·s / ont peut-être déjà travaillé ensemble / ou au contraire se découvriront dans la compilation et peut-être collaboreront à l’avenir. Ça nous plaît d’être des matchmakers musicaux ! »
En l’écoutant, mon cœur a fondu, c’était de la pure mélancolie, ça m’a directement évoqué une forme d’épectase, un amour presque christique.
Sammy (Sujigashira)
Sammy (Sujigashira) :
« À l’origine, j’avais demandé des pistes de voix à Mia pour composer une instru avec. Dans le tas, il y avait « Plenty To Remember », qui était alors un a cappella. En l’écoutant, mon cœur a fondu, c’était de la pure mélancolie. Ca m’a directement évoqué une forme d’épectase, un amour presque christique. Ça a été très instinctif de tisser l’instrumental autour des voix. J’imaginais composer la BO d’une œuvre de dark fantasy du style La Caverne de la Rose d’or, en imaginant des bails d’amours tragiques et chevaleresques. »
Mia (CHORIBABY) :
« Quand j’ai écrit les paroles de « Plenty To Remember », j’étais dans une certaine phase d’acceptation d’une relation passée. J’en étais venue au moment où penser à la personne ne me rendait plus si triste, contrairement à ce que je ressentais quelques temps plus tôt. En repassant les images de cette relation, je n’avais plus cette sensation de vide, de nausée. Au contraire, je me sentais épanouie, comblée, assez simplement heureuse d’avoir vécu cette relation.
Pour moi, cette chanson c’est un soulagement, un souffle où l’on se dit : « Tout s’est bien passé et tout va bien se passer. » Life is good.
Mia (CHORIBABY)
Quand Sammy m’a fait la proposition avec l’instru, j’étais extasiée. Il a comme « trois dimensionné » le morceau, c’était une évidence : nos idées étaient complémentaires. C’est aussi la première fois que l’on a vraiment collaboré tous les deux. C’était sûr que ça allait marcher, on est deux grands mélancoliques. »
Image à la une : © Caroline Drieu
Cet article EXCLU. « Plenty To Remember », souvenir d’un amour révolu sur la compilation de Last Love Records provient de Manifesto XXI.