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Dans le cadre des négociations internationales sur le développement, Le Planning Familial participe à une campagne pour défendre les droits sexuels des jeunes. Rejoignez-nous !
Le Planning Familial, membre de l'IPPF (International Planned Parenthood Federation) est actif dans la campagne internationale lancée en faveur des droits des jeunes. Le slogan : « C’est moi qui décide ! ». Rejoignez-nous dès maintenant en signant notre pétition pour un monde où tous les jeunes décident de leur vie.
Jeudi 16 Octobre 2014A la flotte les souvenirs Oncle perdu chat oublié Les rires de la rue du Moutier N’ont plus d’écho depuis longtemps A la flotte les feuilles mortes Les arbres de la haie Ont tous été coupés A la flotte les cousins Le bleu de la piscine Octobre vous assassine
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Le rêve de Cécile est une BD érotique et BDSM, fantasmagorique, sans dialogues où les dessins se suffisent à eux-mêmes. La Musardine m’a demandé mon avis. Le rêve de Cécile : une BD sans bulles. J’étais pressée de lire cette BD d’Erich von Götha, cet auteur qui me plait et dont le style me parle. ...
Cet article Le rêve de Cécile, Erich von Götha est apparu en premier sur Mlle-blog de Céline Messine.
Le rêve de Cécile est une BD érotique et BDSM, fantasmagorique, sans dialogues où les dessins se suffisent à eux-mêmes. La Musardine m’a demandé mon avis. Le rêve de Cécile : une BD sans bulles. J’étais pressée de lire cette BD d’Erich von Götha, cet auteur qui me plait et dont le style me parle. ...
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Ce soir a eu lieu le lancement du Carnet écarlate. Vous n’y étiez pas? Vous avez manqué quelque chose – je n’y était pas moi non plus et ce fut marvoulousse, croyez-moi sur parole. La divine poétesse Pascale Bérubé (envers qui je serai éternellement reconnaissante), qui avait été mandatée de me représenter, a lu un petit mot que je m’empresse de partager avec vous.
Bonsoir à tous et à toutes. Je m’appelle Pascale Bérubé et je suis Anne Archet. Depuis des années, à l’insu de mes proches, de mes amis, de ma famille, des forces de l’ordre, du petit Jésus et même de moi-même, je mène une double vie en perdant un temps incommensurable sur internet.
Bin Non. Je blague. Je ne fais que lire ce qu’Anne nous a écrit. Vous pouvez bien rigoler : je suis autant soulagée que vous. Parce que moi, je sais qui c’est et sincèrement, vous ne voudriez pas être coincée dans un ascenseur avec elle.
En tout cas. Le reste va comme suit :
«Chères amies, je vous présente toutes mes excuses. Encore une fois, je brille de la seule façon que je le peux – c’est-à-dire, par mon absence. Vous attendiez-vous vraiment à me voir ce soir? Vous pensiez qu’une petite chinoise maigre comme un jour de carême finirait par se pointer pour faire une crise de panique et d’incontinence urinaire live, devant vos yeux ébahis? Bien sûr que non. Allez, avouez que vous n’êtes pas surprises si j’ai préféré rester terrée dans mon mythique demi-sous-sol du vieux Hull, en compagnie de mes chats, de mon Hitachi Magic Wand modifié et de ma maladie mentale. Meilleure chance la prochaine fois. Tourlou, merci d’être venus, bonne soirée et portez-vous bien.»
Voilà. C’est tout ce qu’elle nous a écrit. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, je trouve ça franchement irrespectueux envers nous tous. Une auteur a le devoir de se présenter devant ses lectrices pour dédicacer des livres, répondre aux questions des journalistes et faire semblant que Guy A Lepage est comique. C’est pour cela qu’après mûre réflexion, j’ai décidé ce soir de la démasquer. Vous voyez la femme qui est à l’arrière, à côté du rayon des nouveautés…? Oui, celle qui fait semblant que ce n’est pas elle et qui fait non de la tête. Eh bien, croyez-le ou non, Anne Archet, c’est ELLE. Allez, Anne! Viens me rejoindre, ne sois pas timide. On l’encourage par une bonne main d’applaudissement ! Mesdames et messieurs, ANNE ARCHET!
Ha, ha, ha. Évidemment, ce n’est pas vrai pantoute, je suis encore en train de lire la note qu’Anne nous a fait parvenir. Je ne contrôle absolument pas ce que je dis, c’est elle qui me met les mots à la bouche : noune, plotte, totons, clitorissse, pwel, fromage de batte, glaire cervicale. Yesss ! Je me sens comme une ventriloque TOUTE PUISSANTE ! Je suis DIEU ! Wooohooo! Je suis presque aussi omnipotente que Fabienne Larouche et juste une peu moins épeurante!
Trêve de gnéseries. Que peut-on dire au sujet du Carnet écarlate… Vous avez lu la quatrième de couverture? Je pense que tout est là : c’est «le meilleur de moi-même». Je suis une femme de peu de talents : j’aurais aimé savoir résoudre des intégrales quadruples, cuire un soufflé qui ne s’effouère pas lamentablement, trouver un vaccin contre la fièvre Ebola ou simplement être douée pour vivre comme une personne normale et saine d’esprit – vous savez, le genre qui se présente en personne dans les lancements pour grignoter des petits fours. Hélas, je ne sais que faire de l’esprit, si possible en mots de cinq cents mots. Vous avez donc entre vos mains le meilleur de moi-même, mon moi profond, l’essence de mon être – et je vous prierais de ne pas vous servir de mon moi profond comme sous-verre, mon âme est déjà assez tachée par le vice pour en plus se retrouver avec des cernes de boisson.
Le Carnet écarlate est une collection de petits textes érotiques écrits sur une très longue période de temps. Les plus anciens datent du siècle dernier, c’est dire à quel point ils sont old school. Depuis que je sais écrire en lettres attachées, je remplis des carnets avec tout ce qui me passe par la tête. Ma puberté ayant été fort précoce, ce qui me passe par la tête s’est mis assez rapidement à s’organiser autour d’un thème unique : ce qui se passe dans et autour de ma culotte. Lorsque les dynamiques et séduisantes éditrices du Remue-ménage m’ont demandé si j’avais quelque chose qui traînait dans mes tiroirs, j’ai pris une grande respiration et j’ai plongé dans cet océan de lambeaux de textes pour en extraire la substantifique moelle, celle que je vous invite aujourd’hui à sucer sans vergogne.
(Ha ! Je lui ai fait dire : «sucer sans vergogne!»)
Le Carnet écarlate parle de sexe et comme la sexualité humaine, il est parfois drôle, parfois tragique, parfois jouissif, parfois traumatisant, parfois tendre, parfois cruel – parfois érotique, tendre et angélique, parfois porno, crade et vulgaire. Je vous invite à l’aborder comme un catalogue inachevé et (dé)raisonné de l’amour physique entre femmes. Comme une boîte de chocolats assortis dont certains sont à la ganache et d’autres au poivre noir. Comme un écrin à bijoux contenant des perles et des œufs de cafard.
Je voudrais en terminant remercier toute l’équipe du Remue-ménage, en particulier Valérie Lefebvre-Faucher qui m’a fait bénéficier de ses conseils et qui m’a permis de rendre ce fouillis libidineux publiable. Aussi bien l’avouer, puisque c’est un secret de polichinelle : Anne Archet, en réalité, c’est elle. Je m’en voudrais de ne pas remercier Anne Migner-Laurin, sans qui le bouquin n’aurait jamais vu le jour et qui depuis si longtemps se cache derrière le pseudonyme d’Anne Archet. La coquine : comment être surprise? Un immense merci à Mélanie Baillargé, l’extraordinairement talentueuse illustratrice du Carnet écarlate; je dirais bien qu’elle aussi est Anne Archet, mais ça serait faire trop d’honneur à ma petite personne. Disons le franchement : Mélanie est Anne Archet, mais en beaucoup, beaucoup mieux. Je tiens aussi à remercier Stéphane Rivard, alias SS Latrique, alias Anne Archet, mon partenaire dans la terreur et dans le crime qui a tant travaillé avec Mélanie pour organiser ce lancement. Enfin, merci à la Librairie Le port de tête de nous avoir accueilli ce soir ; dorénavant, je ne volerai plus jamais de livres chez vous. Promis.
Bonne soirée. Je vous embrasse, tous autant que vous êtes.
Anne Archet
Le Carnet écarlate est en vente chez tous les bons libraires et même les mauvais, en format papier, epub et pdf.
Ce soir a eu lieu le lancement du Carnet écarlate. Vous n’y étiez pas? Vous avez manqué quelque chose – je n’y était pas moi non plus et ce fut marvoulousse, croyez-moi sur parole. La divine poétesse Pascale Bérubé (envers qui je serai éternellement reconnaissante), qui avait été mandatée de me représenter, a lu un petit mot que je m’empresse de partager avec vous.
Bonsoir à tous et à toutes. Je m’appelle Pascale Bérubé et je suis Anne Archet. Depuis des années, à l’insu de mes proches, de mes amis, de ma famille, des forces de l’ordre, du petit Jésus et même de moi-même, je mène une double vie en perdant un temps incommensurable sur internet.
Bin Non. Je blague. Je ne fais que lire ce qu’Anne nous a écrit. Vous pouvez bien rigoler : je suis autant soulagée que vous. Parce que moi, je sais qui c’est et sincèrement, vous ne voudriez pas être coincée dans un ascenseur avec elle.
En tout cas. Le reste va comme suit :
«Chères amies, je vous présente toutes mes excuses. Encore une fois, je brille de la seule façon que je le peux – c’est-à-dire, par mon absence. Vous attendiez-vous vraiment à me voir ce soir? Vous pensiez qu’une petite chinoise maigre comme un jour de carême finirait par se pointer pour faire une crise de panique et d’incontinence urinaire live, devant vos yeux ébahis? Bien sûr que non. Allez, avouez que vous n’êtes pas surprises si j’ai préféré rester terrée dans mon mythique demi-sous-sol du vieux Hull, en compagnie de mes chats, de mon Hitachi Magic Wand modifié et de ma maladie mentale. Meilleure chance la prochaine fois. Tourlou, merci d’être venus, bonne soirée et portez-vous bien.»
Voilà. C’est tout ce qu’elle nous a écrit. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, je trouve ça franchement irrespectueux envers nous tous. Une auteur a le devoir de se présenter devant ses lectrices pour dédicacer des livres, répondre aux questions des journalistes et faire semblant que Guy A Lepage est comique. C’est pour cela qu’après mûre réflexion, j’ai décidé ce soir de la démasquer. Vous voyez la femme qui est à l’arrière, à côté du rayon des nouveautés…? Oui, celle qui fait semblant que ce n’est pas elle et qui fait non de la tête. Eh bien, croyez-le ou non, Anne Archet, c’est ELLE. Allez, Anne! Viens me rejoindre, ne sois pas timide. On l’encourage par une bonne main d’applaudissement ! Mesdames et messieurs, ANNE ARCHET!
Ha, ha, ha. Évidemment, ce n’est pas vrai pantoute, je suis encore en train de lire la note qu’Anne nous a fait parvenir. Je ne contrôle absolument pas ce que je dis, c’est elle qui me met les mots à la bouche : noune, plotte, totons, clitorissse, pwel, fromage de batte, glaire cervicale. Yesss ! Je me sens comme une ventriloque TOUTE PUISSANTE ! Je suis DIEU ! Wooohooo! Je suis presque aussi omnipotente que Fabienne Larouche et juste une peu moins épeurante!
Trêve de gnéseries. Que peut-on dire au sujet du Carnet écarlate… Vous avez lu la quatrième de couverture? Je pense que tout est là : c’est «le meilleur de moi-même». Je suis une femme de peu de talents : j’aurais aimé savoir résoudre des intégrales quadruples, cuire un soufflé qui ne s’effouère pas lamentablement, trouver un vaccin contre la fièvre Ebola ou simplement être douée pour vivre comme une personne normale et saine d’esprit – vous savez, le genre qui se présente en personne dans les lancements pour grignoter des petits fours. Hélas, je ne sais que faire de l’esprit, si possible en mots de cinq cents mots. Vous avez donc entre vos mains le meilleur de moi-même, mon moi profond, l’essence de mon être – et je vous prierais de ne pas vous servir de mon moi profond comme sous-verre, mon âme est déjà assez tachée par le vice pour en plus se retrouver avec des cernes de boisson.
Le Carnet écarlate est une collection de petits textes érotiques écrits sur une très longue période de temps. Les plus anciens datent du siècle dernier, c’est dire à quel point ils sont old school. Depuis que je sais écrire en lettres attachées, je remplis des carnets avec tout ce qui me passe par la tête. Ma puberté ayant été fort précoce, ce qui me passe par la tête s’est mis assez rapidement à s’organiser autour d’un thème unique : ce qui se passe dans et autour de ma culotte. Lorsque les dynamiques et séduisantes éditrices du Remue-ménage m’ont demandé si j’avais quelque chose qui traînait dans mes tiroirs, j’ai pris une grande respiration et j’ai plongé dans cet océan de lambeaux de textes pour en extraire la substantifique moelle, celle que je vous invite aujourd’hui à sucer sans vergogne.
(Ha ! Je lui ai fait dire : «sucer sans vergogne!»)
Le Carnet écarlate parle de sexe et comme la sexualité humaine, il est parfois drôle, parfois tragique, parfois jouissif, parfois traumatisant, parfois tendre, parfois cruel – parfois érotique, tendre et angélique, parfois porno, crade et vulgaire. Je vous invite à l’aborder comme un catalogue inachevé et (dé)raisonné de l’amour physique entre femmes. Comme une boîte de chocolats assortis dont certains sont à la ganache et d’autres au poivre noir. Comme un écrin à bijoux contenant des perles et des œufs de cafard.
Je voudrais en terminant remercier toute l’équipe du Remue-ménage, en particulier Valérie Lefebvre-Faucher qui m’a fait bénéficier de ses conseils et qui m’a permis de rendre ce fouillis libidineux publiable. Aussi bien l’avouer, puisque c’est un secret de polichinelle : Anne Archet, en réalité, c’est elle. Je m’en voudrais de ne pas remercier Anne Migner-Laurin, sans qui le bouquin n’aurait jamais vu le jour et qui depuis si longtemps se cache derrière le pseudonyme d’Anne Archet. La coquine : comment être surprise? Un immense merci à Mélanie Baillargé, l’extraordinairement talentueuse illustratrice du Carnet écarlate; je dirais bien qu’elle aussi est Anne Archet, mais ça serait faire trop d’honneur à ma petite personne. Disons le franchement : Mélanie est Anne Archet, mais en beaucoup, beaucoup mieux. Je tiens aussi à remercier Stéphane Rivard, alias SS Latrique, alias Anne Archet, mon partenaire dans la terreur et dans le crime qui a tant travaillé avec Mélanie pour organiser ce lancement. Enfin, merci à la Librairie Le port de tête de nous avoir accueilli ce soir ; dorénavant, je ne volerai plus jamais de livres chez vous. Promis.
Bonne soirée. Je vous embrasse, tous autant que vous êtes.
Anne Archet
Le Carnet écarlate est en vente chez tous les bons libraires et même les mauvais, en format papier, epub et pdf.
Peut-on être féministe et aimer le gang-bang ?
Êve de Candaulie : tout à fait et c’est mon cas. Dans cette pratique, c’est la femme qui a le pouvoir, si elle en prend conscience. Il suffit de dire non et tout le monde s’arrête, comme dans le libertinage en général.
Je suis une femme, bien sous tous rapports, jolie mais pas plus qu’une autre, équilibrée, avec une vie sociale normale et je suis fan de gang-bang, je pratique avec des gens sympas, ni dans des ghettos chics, ni dans des banlieues… juste chez moi, en forêt, chez des amis, très simplement. Et moi, je trouve ça épanouissant de sentir tout ces contacts charnels.
De mon point de vue, le sexe est un apprentissage de soi et des autres, une découverte sans fin. Il n’y a pas d’escalade dans ma pratique, juste un approfondissement du sujet. Je découvre sans cesse des passions différentes, des singularités, des magnétismes inexpliqués… je découvre tout simplement la vie en quelques heures d’insouciance.
Le gang-bang est souvent présenté comme avilissant pour les femmes, non ?
Le problème c’est que le mot gang-bang vient de l’industrie du porno et il fait peur aux femmes. Mais, franchement, être entourée, choyée, respectée et comblée par plusieurs mecs en même temps, c’est quand même ce à quoi rêvent beaucoup de femmes, non ? Au fond, si on tient à enrober l’idée d’un peu de guimauve, les filles qui craquent sur les boys-bands, elles auraient peut-être envie de se taper tous les membres du groupe en même temps… sans forcément savoir qu’on appelle ça un gang-bang.
En plus, le mot est abstrait et engendre des croyances populaires autour d’une pratique qui ne plairait qu’aux bourgeoises de Neuilly-sur-Seine. A l’opposée, elle renvoie aussi une imagerie liée au 93 et aux tournantes dans les caves. Ce qui est très stigmatisant pour les populations qui y vivent. Voilà pourquoi je trouve que l’expression « pluralité masculine », employée dans le libertinage, est plus séduisante.
Que ressens-tu avant ce type d’orgie ?
A mes débuts, quand j’attendais les mecs, je me demandais toujours si j’allais être à la hauteur. L’inconnu fait peur et cela peut révéler un manque de confiance en soi. Mais aujourd’hui, avec l’expérience, je me sens très à l’aise.
Que ressens-tu pendant ?
C’est comme un rapport sexuel « plus plus ». Par exemple, beaucoup d’instituts de beauté proposent des massages à 4 mains. Pour moi le gang-bang, c’est un peu ça, tu es caressée de toutes parts, tu ne sais pas d’où ça vient, c’est génial. Dans le surplus de sensation, on s’abandonne. Avec une queue dans la bouche et une autre ailleurs, je ressens une réelle plénitude.
Y a t-il un type d’amant que tu affectionnes ?
J’apprécie beaucoup les blacks. Ils sont très attentionnés.
Pourquoi ?
Parce que ceux que mon mari me présente ont une grosse queue, ils sont très énergiques tout en étant habitués à faire attention aux attentes de la femme, il n’y a pas de pression, ils sont super cool.
Est-ce que tu payes ou est-ce que tes amants payent pour l’organisation ?
Moi je ne fais que des plans gratuits, parce que mon mari passe un temps fou à les organiser, mais je dirais que c’est une question d’offre et de demande : parfois, certains organisateurs font payer les hommes, parfois, ce sont les femmes qui payent (par exemple si elles ont des exigences particulières sur les mecs qu’elles aiment, du type « plus d’un mètre quatre vingt, en costume, avec un masque noir »). Certains couples réclament aussi des scénarios bien particuliers et ils doivent mettre la main au porte-monnaie, ce qui paraît logique vu toute la logistique que ça demande de réunir toutes les conditions pour un gang-bang somptueux.
Certains pornos représentent des gang-bangs ou bukkakes très hard où la nana se fait humilier. Est-ce que ça existe vraiment ?
Oui, bien sûr, ce sont des femmes qui sont excitées en jouant les soumises. Parfois, lorsqu’elles sont recouvertes de sperme, elles peuvent être heureuses d’aller, toutes dégoulinantes, chez le rebeu du coin acheter leur petit rouleau d’essuie-tout. C’est leur délire et je ne juge pas. Moi perso, je ne suis pas encore assez réceptive aux rapports de domination/soumission. En revanche, par exemple, dans mon livre, je raconte comment, après le travail et après mon cours de yoga, j’ai retrouvé un groupe de mecs de nuit devant une boutique. Nous nous sommes glissés à l’intérieur pour baiser, éclairés par les néons polychromes du boulevard. Mais il n’y avait aucun scénario, on a tout improvisé et c’était génial comme ça. Chaque fois que je repasse devant cette boutique, j’ai le sourire aux lèvres.
Et toi, tu aimes qu’il y ait combien de mecs pour toi ?
Moi je n’aime pas la quantité à outrance. Un très bon ami à moi a offert 24 mecs à sa nana pour ses 24 ans. Elle a passé un super anniv (je le sais, mon mari était là pour filmer). Moi, j’aime bien qu’il y ait quand même un peu de feeling, 3-4 mecs c’est bien. J’aime aussi qu’il y ait un maitre de cérémonie ou un leader de groupe. Ce n’est pas mon mari, car lui aime bien être voyeur passif, comme tout bon mari candauliste.
En général, les mecs y vont comme des bourrins, comme dans les pornos ?
Oui, les mecs sont pour le coup énergiques et moi, j’aime ça. Quand c’est très intense physiquement, on peut se laisser aller, s’abandonner à la baise et ça me va très bien.
Est-ce qu’on pourrait quand même imaginer un gang-bang de Bisounours ?
Si on veut du soft, je conseille plutôt un trio (une femme et deux hommes). L’idée du gang-bang, c’est que quand un mec défaille, il est remplacé. Les pompiers sont souvent très bons dans ces plans-là. Ils ont l’esprit d’équipe.
Si vous voulez connaître la fameuse scène du gang-bang post-yoga, Eve la raconte sur son site ici. Cet extrait fait partie de son livre Mon mari est un homme formidable (disponible à la Musardine).
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