Un rapport de l'Inspection générale de l'Education nationale, révélé mardi 16 janvier par Mediapart, rapporte des « dérives » homophobes et sexistes et des pratiques non conformes avec la loi à l'école privée catholique Stanislas, à Paris.
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Difficile de passer à côté du célèbre Kamasutra, surtout dans le monde de l’édition.
Les réinterprétations modernes de ce traité indien, datant du VI et du VIIe siècle, sont actuellement la grande tendance littéraire et chaque maison qui a un rayon « érotique » a publié le sien. Parmi elles, le « Kamasutra Queer » de Lou et Léontin, sorti l’année dernière chez Hachette, a marqué les esprits. Citons également le recueil « Jouissance Club« , une cartographie du plaisir paru en 2020 chez Marabout, offrant une exploration linguistique et tactile qui a connu un succès retentissant, au-delà même des frontières française.
Il y a quelques années, le « Kamasutra Lesbien » des éditions La Musardine, publié en 2018, dépoussiérait la vision hétéronormée du Kamasutra.
L’idée sous-jacente est claire : le Kamasutra traditionnel à la papa-maman ne suffit plus. Ce que nous recherchons, ce sont de nouvelles idées de positions, des façons créatives de se toucher, se lécher et se caresser. C’est dans cette optique que le « slow Kamasutra » se démarque, faisant l’éloge des positions favorables à la détente et à la paresse.
Slow Kamasutra : pour les paresseux du sexeSi l’on souhaite découvrir des suggestions pour faire l’amour sans trop d’efforts, que ce soit après une nuit agitée ou étendu sur le sable par une journée caniculaire, ce guide semble parfait. En substance, chaque position préconisée offre un répit à au moins l’un des partenaires, lui permettant de rester allongé et détendu, laissant place à la flemme et à la délectation.
Parmi ces positions, on trouve même la « pillow princess », où la femme adopte une position de levrette totalement décontractée, sans appui sur...Lire la suite sur Union
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Pour conclure une année 2023 riche en succès collectifs et personnels, l’espagnole remporte la meilleure distinction individuelle concédée par la Fifa. L'anglaise Mary Earps remporte quant à elle le prix de meilleure gardienne pour la deuxième année consécutive.
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Cet article Glee, la série queer d’une génération provient de Manifesto XXI.
Dans ce cycle de 5 chroniques, l’auteur et journaliste Hanneli Victoire décrypte certains phénomènes pop des années 2010 qui ont marqué la culture des jeunes queers, à l’aube d’une décennie de luttes et de conquêtes politiques.En 2009 apparaissait sur nos écrans Glee, un ovni télévisuel à destination des ados, entre la comédie musicale déjantée et le teen drama du lycée. Alors que la production télévisuelle pour les jeunes adultes se cantonnait aux déboires de bandes de jeunes sexy et populaires, dans Glee, les personnages principaux sont des loosers avec un grand L. Harcèlement, coming-out, suicide, validisme ou encore racisme sont autant de sujets évoqués au fil des six saisons, le tout arrosé de reprises des meilleurs tubes de la planète. Retour sur la série qui a changé la vie d’une génération queer.
La série qui fait du bien aux jeunes en quête de représentationsImaginé par le showrunner gay Ryan Murphy après le succès de sa série Nip/Tuck, le pitch de son nouveau projet est ultra-simple : des jeunes marginalisé·es d’un lycée d’une petite ville américaine se retrouvent ensemble pour chanter au Glee Club, la chorale du bahut, menée par un gentil prof d’espagnol au faux air de Justin Timberlake. Si l’offre télévisuelle nous avait déjà habitué aux teens séries avec leurs lots de dramas à la 90210, aucune n’avait encore abordé les problématiques des lycéen·nes loosers avec autant d’efficacité. Pour Aline Mayard, journaliste culturelle, ce succès tient d’abord à son créateur : « Ryan Murphy est un des premiers showrunners gay qui le revendiquait et qui voulait représenter les gens queer/outsider, il a toujours eu ça à cœur. »
Effectivement, avant Glee, rares sont les séries à mettre en scène autant de personnages LGBT+, elle développe : « Cette série s’est justement illustrée par son grand nombre de personnages queer, mais aussi issus d’autres types de minorités, sans en faire une série communautaire. Contrairement à Queer as Folck ou the L World, il y a dans Glee plein de personnages cis-hétéro également. » Avec le pari d’en faire une série musicale, le showrunner y injecte une bonne dose de pop avec des reprises de tubes devenues quasiment aussi célèbres que les originales. Un pari gagnant qui a su séduire une jeune génération en quête de modèles. Léa, qui avait quinze ans à l’époque de la première saison, se souvient : « Glee pour moi, c’était une vraie révolution, je regardais solo le soir en rentrant chez moi, personne au lycée ne savait que j’étais lesbienne. J’étais harcelée, mal dans ma peau, j’avais l’impression de retrouver des ami·es. »
Une diversité à l’écran historiqueÀ l’instar de Léa, les personnages de Mercedes, Tina, Rachel, ou encore Arty se font régulièrement malmener par les « populaires », à base de « slushis » (sorte de smoothie) envoyés à la figure et commentaires moqueurs en ligne. Mais si ces humiliations résonnent beaucoup avec celles vécues par nombre d’entre nous, c’est le personnage de Kurt, jeune homme gay fan de mode et de comédie musicale qui d’emblée, a retenu toutes les attentions. Harcelé par l’équipe de foot, régulièrement balancé dans la benne à ordure, Kurt n’en reste pas moins fidèle à lui-même tout le long de la série, et ne change ni son apparence ni son attitude d’un iota. Pour Xavier, alors collégien mal dans sa peau, la série est une révélation : « Je me suis immédiatement identifié à Kurt, au point de copier ses vêtements et ses manières. Comme lui, j’étais fan de mode et de comédies musicales, j’étais content d’avoir un modèle à qui m’identifier à l’époque, car je me faisais pas mal harceler au collège. »
Même son de cloche pour Ana. Cette jeune femme lesbienne d’origine mexicaine confie s’être immédiatement attachée au personnage de Santana, pom-pom girl latina qui refuse farouchement d’avouer ses sentiments pour sa meilleure amie Brittany. « Je crois que c’est vraiment l’une des rares séries que je regarde en boucle encore maintenant. Santana a réellement été une énorme inspiration pour moi qui me sentais seule au monde dans ma peau de fille d’immigré·es et de lesbienne dans le placard. » Léa abonde : « Avec le couple Santana et Brittany, c’était la première fois que je voyais des lesbiennes à l’écran, je ne connaissais pas du tout The L Word, j’étais trop jeune. Avec Glee, on avait l’impression que tout le monde avait enfin accès à son petit quart d’heure de gloire, c’était incroyable. » Et pour sûr, la série met en lumière au fil des saisons de nombreuses discriminations, du validisme avec Arty, le jeune homme en fauteuil roulant, à la transidentité avec le personnage de Wade, en passant par la précarité et le travail du sexe avec Sam. Taxé de « série Benetton » par ses détracteur·ices, Ryan Murphy en a-t-il trop fait ? Aline Mayard nuance : « Oui, bien sûr, on a l’impression que certains personnages sont là pour cocher des cases, mais tout de même, c’était historique ! La série montre que, si on additionne tous les outsiders, en fait, on est en majorité et on doit s’unir. Ce n’est pas du tout subtil, mais c’était revendiqué, ça a fait tellement de bien à l’époque, le pouvoir de sensibilisation était énorme. »
Dix ans plus tard, le bilanNéanmoins, après des débuts titanesques, des tournées live dans les stades et quatre saisons à succès, le show subit un premier revers avec le décès brutal par overdose d’un de ses leaders, Cory Monteith, interprète du sympathique quaterback Finn Hudson dans la série. Le scénario étant basé sur sa relation avec Rachel Berry (jouée par Lea Michele, compagne de Cory Monteith) la série a du mal à se relever, et termine tant bien que mal avec une sixième saison coupée en deux, aux audiences catastrophiques. Suivent les accusations de commentaires racistes de la part l’actrice Lea Michele pendant le tournage, ainsi que le suicide de l’interprète de Puck, Mark Selling, inculpé pour détention d’image pédopornographiques dégradent durablement l’image progressiste de la série. Clap de fin en 2015 pour ce show d’anthologie qui, malgré ses travers, reste l’un des préférés de nombreuses personnes queers à travers le monde. Pour Aline Mayard, ce succès dans le temps tient surtout à son statut de pionnière : « Il faut se dire que c’est l’une des premières séries sur l’intersectionnalité qui reste hyper ancrée dans des problématiques que rencontre toujours aujourd’hui un grand nombre d’ados. Elle a définitivement permis de faire bouger les choses. » Et à Xavier de conclure « sans Glee, je serais resté dans le placard tellement plus longtemps, vraiment, cette série m’a tout appris. »
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Illustration © Léane Alestra
Cet article Glee, la série queer d’une génération provient de Manifesto XXI.
Survivante du viol comme arme de guerre, Tatiana Mukanire a été soignée et accompagnée dans sa longue reconstruction par le Prix Nobel de la Paix, le gynécologue Denis Mukwege. Elle est aujourd’hui coordinatrice nationale du Mouvement national des survivantes des violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC) et au-delà de la RDC, elle parcourt […]
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L'irruption d'un mur entre Haïti et la République Dominicaine vient encore compliquer les vies difficiles des personnes LGBT+ haïtiennes en butte au racisme, alors qu'elles cherchent à tirer parti de ce qu'il y a de mieux des 2 côtés de l'île.
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