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Briser le tabou du sang des règles, c’est ce que le collectif HIC EST SANGUIS MEUS souhaite faire avec cette exposition. En attendant de vous faire un retour sur l’expo elle-même, en voici l’idée. Les menstrues sont le seul sang non-violent qui coule de notre corps. Savez-vous pourquoi les femmes saignent chaque mois ? D’où vient...
The post Exposition HIC EST SANGUIS MEUS du 25 janvier au 5 février 2017 à Paris appeared first on Le Cabinet de Curiosité Féminine.
Non, Svakom n’est pas le nom d’une armoire en kit ou d’un fauteuil de bureau suédois, mais d’un fabricant de vibromasseurs hauts de gamme, dont fait partie Leo. Jane et Tarzan l’ont testé pour Sexpress.
« Highway to heaven »
Leo, de Svakom : plus chic qu’un tabouret suédois
Avec Leo, le premier contact est le packaging : simple et sobre. J’ai eu l’impression de déballer le dernier iPhone. La housse de protection permet un rangement discret dans la table de nuit, le vide-poche de la voiture, ou le sac à main que l’on apporte à la messe.
L’objet lui-même est très classe, de taille moyenne, affichant une couleur pourpre très seyante, 3 boutons bien intégrés dans la coque et une discrète prise pour l’adaptateur secteur. Car Leo fonctionne sur batterie, et d’après les spécifications du constructeur, elle tient la charge pendant 48h. Sans aller jusque-là, je peux confirmer qu’en effet on ne risque pas d’être prise au dépourvu en pleine utilisation, ce qui est toujours franchement désagréable, vous en conviendrez. Ajoutez à ça que Leo résiste à l’eau et à vous les douches qui durent 20 minutes au moins.
Maintenant me direz-vous, que se passe-t-il quand on le met en marche? D’abord il faut avoir lu la notice car il dispose de 6 modes de fonctionnement proposant tous différents types de vibrations. Différents par leur fréquence, leur intensité, et supposés s’adapter à toutes les étapes du plaisir. Un mode «intelligent» réalise lui un passage automatique d’un mode à l’autre. La boîte auto du vibro, quoi, mais qui aurait de la reprise ! Il faut reconnaître que ce n’est pas toujours heureux et qu’il avait tendance à passer en 6ème alors que j’étais encore au ralenti. J’ai donc préféré une sélection manuelle des modes, qui se fait d’une simple pression sur un bouton, un autre réglant l’intensité. C’est facile à contrôler, on est maître du jeu et de son plaisir.
« This is the sound of silence »
Le plaisir d’ailleurs est aussi vaginal que clitoridien, et accru par la sensation de douceur et le contact soyeux de l’objet, bien loin des vibros soi-disant «réalistes» à l’ancienne et qui sont au final froids et plastiques. Sa forme permet une pénétration douce et qui vient naturellement pendant l’utilisation.
Il est important de préciser que tout cela se fait dans un bruit réduit : c’est en effet l’un des plus silencieux qu’il m’ait été donné d’utiliser. Et pour toutes celle qui ont déjà eu l’impression de se caresser avec une perceuse à percussion, c’est un confort non négligeable.
Pour résumer l’expérience, une fois passée la période d’adaptation aux différents modes, Leo saura certainement réconcilier celles qui ont pu avoir une mauvaise expérience de godes froids, bruyants et rustres. Celui-ci n’apporte pas (encore) le petit déjeuner au lit, mais il faut reconnaitre qu’il tient bien ses promesses.
Note de Camille : j’ai bien essayé de caser un « Leo, des câpres, yo ! » dans le titre de cet article, mais sans succès. Mes excuses.
C’est toujours un moment de grâce lorsque qu’on se retrouve face ce que le cinéma offre de mieux. D’autant que la grâce parcourt le film d’Olivier Assayas de part en part: du jeu d’acteurs aux propos abordées, jusqu’à sa photographie.
Pourtant, une première fois présenté en compétition au dernier jour du Festival de Cannes, Sils Maria a laissé derrière lui un public divisé. Certains l’ont calqué de « long et ennuyeux », lorsque d’autres, criaient au chef d’œuvre. Pour les premiers, cela s’explique peut-être par l’épuisement en fin de festival suite à une surconsommation d’œuvres, à la va-vite. Quant aux seconds, difficile de se sentir étranger à leur enthousiasme.
Cette fiction qui poétise les paysages rocailleux des montagnes suisses, ne touche pas à proprement parler au thème de l’homosexualité. Même si, l’héroïne jouée par Juliette Binoche doit y interpréter dans une pièce de théâtre, une femme d’âge mûre éprise de sa jeune assistante dont l’emprise la conduit au suicide. Un rôle qu’elle avait incarné à 18 ans, mais, de l’autre côté du miroir. Et auquel, elle doit son succès d’aujourd’hui. Non, Sils Maria, fruit d’une coproduction entre la France, l’Allemagne et la Suisse, invoque un thème plus vaste, celui de la perception de soi-même à travers les années. Sommes-nous semblable à celui ou celle que nous étions à 18 ans ? Avions-nous conscience de qui nous étions alors, et savons-nous qui nous sommes devenu(e)s ? L’acceptons-nous ? Voilà les questions que soulève le scénario parsemé de références, exquisément frêle et d’une intelligence folle élaboré par Olivier Assayas. Et partant de ce point crucial, la perception de soi, le réalisateur livre ici, une ode à l’amour du cinéma et au métier d’acteur.
Mais pour éviter de spoiler le film et de gâcher le plaisir de cette première suisse aux festivaliers, restons-en là pour l’heure. L’analyse complète est à venir juste avant la sortie romande de Sils Maria, le 27 août. Et d’ici là, bon film à ceux qui auront la chance de découvrir, ce soir, la région de Sils im Engadin/Segl sous les auspices bienveillants d’Assayas.
Projection de Sils Maria d’Olivier Assayas, avec Juliette Binoche, Kristen Stewart et Chloë Grace Moretz, le vendredi 15 août sur la Piazza Grande de Locarno à 21h30.
Pour plus d’infos: www.pardo.ch
Image via Cats That Look Like Pin-Up Girls.
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