De loin je la reconnais, silhouette élancée avec ce pas de femme parisienne qui excite le provincial que je suis.
Je l'embrasse, et glisse mes doigts sous sa jupe, instructions suivies pas de culotte, juste le cordon de boules de geisha qui sort de ses lèvres glabres.
Pas un mot juste des regards plein d'envies.
Pas le temps d'aller chez moi, les émois sont des impatients qu'il ne faut pas faire languir.
Nous passons devant un hôtel, prenons une chambre, avec ce frisson des amants clandestins qui affrontent le regard du réceptionniste au sourire en coin.
Elle rougie au regard de celui qui dit hummm j'en profiterai bien.
Vite nus, je lui retire ses boules, les porte à ma bouche, elles sont trempes d'elle, je les avale et goute son jus, je bande d'excitation, elle attend , je les ressort nettoyées, les lui enfile à nouveau, l'embrasse pour qu'elle se goute.
Elle me tend son fessier et l'oeil obscur me sourit, je l'imagine bouche qui m'embouche et l'enfourche.
Son gémissement de soulagement met fait à la tension de ma coquine.
Alors lentement je me suis mis à jouer de mon sexe comme d'un archet, son cul était le chevalet, ses fesses les courbes d'un violon dont je tirais des notes de plaisirs, je me sentais Paganini faisant des miracles de son stradivarius.
Les sanglots longs des violons ne blessaient pas mon cœur, ils l'exaltaient à exploser.
je crois que nous avons atteint à ce moment là la table d'harmonie.
Nous nous pensions sans spectateur, c'était une erreur, les voisins de chambre nous ont ovationné de grand coups dans le mur, ils ne devaient pas être mélomanes.