La SlutWalk France, c’est le 28 septembre… Be there :)
https://www.facebook.com/events/353537061416031/
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En République démocratique du Congo, le viol est utilisé comme arme de guerre. Dans la plupart des cas, les agresseurs ne sont pas poursuivis. Pour que cesse cette impunité, cinquante-deux femmes dont l’ex-ministre Roselyne Bachelot, Ingrid Betancourt ou encore l’ex-secrétaire d’Etat Rama Yade, appellent à la création d’un tribunal pénal international pour juger les crimes commis en République démocratique du Congo.
Un visuel sur le site ASDA dating, qui propose de rencontrer des célibataires en faisant ses courses… – flickr/ssoosay
Dans son dernier ouvrage, Misère-sexuelle.com, le livre noir des sites de rencontres, l’inénarrable Stéphane Rose tombe à bras raccourcis sur les sites qui vous promettent de trouver l’âme soeur ou simplement une aventure d’un soir, voire un coup d’un soir qui tourne mal et devient une histoire d’amour.
Son interview a fait bondir mon amie Justine (35 ans) qui a souhaité réagir. En revanche, son livre et ses constats ont été encensés par mon ami Matthieu (33 ans) qui voyait là une bonne analyse de son expérience. Il semblerait donc que les hommes et les femmes ne fassent pas du tout la même expérience de ces sites de rencontres.
Camille : Cher Stéphane, vous à qui les sites de rencontres ont tant apporté (que ce soit en tant que source d’inspiration littéraire ou en rencontres glanées), ce livre n’est-il pas une façon de cracher dans la soupe?
Stéphane : Je cracherais dans la soupe si je dénigrais unilatéralement les sites de rencontres, ce qui n’est pas le cas. J’affirme tout au long du livre qu’on peut en avoir une utilisation efficace et saine… Mais pas que. Et tout est dans le « pas que ». C’est un fait : beaucoup de personnes n’ont aucun succès sur les sites de rencontres, et parmi ceux qui ont du succès, beaucoup se laissent aller à des distorsions comportementales un peu flippantes (addiction, zapping relationnel, parano, flicage…) qui peuvent faire des dégâts sur leurs partenaires et sur euxmêmes. Mais c’est une expérience intéressante, c’est pourquoi je ne cherche surtout pas à dissuader les gens de s’y inscrire. On peut apprendre des choses précieuses sur soi en fréquentant les sites de rencontres. Comme les réseaux sociaux d’une manière générale, les sites de rencontres nécessitent parfois qu’on s’en fasse sa propre expérience, sa propre éducation avant de pouvoir les utiliser sainement (ou décider de ne jamais les utiliser).
Justine : je ne pense pas que les distorsions comportementales soient spécifiques aux sites de rencontres. Ce sont sûrement les mêmes personnes jalouses (par exemple) qui, en d’autres temps, auraient surveillé le courrier, qui se mettent à examiner le temps de présence en ligne.
Matthieu : le zapping relationnel lié aux rencontres en ligne est une réalité selon mon expérience. En ce qui me concerne, j’ai plutôt été le zappé. J’ai souvent vécu ce genre de configuration : j’envoie un premier message pour lequel je m’applique un peu, et la réponse que je reçois est souvent très positive et laisse entendre que j’ai suscité de l’intérêt. Mais après le deuxième message (pourtant pas torché, insultant, graveleux ou quoi que ce soit), plus aucun contact … Je ne comprenais pas les raisons de ces fins de nonrecevoir subites, et honnêtement, ça me laissait perplexe et frustré. C’est en lisant misère-sexuelle.com que j’ai pris conscience de ce phénomène de zapping, de « le prochain sera peutêtre mieux », qui pouvait exister chez les femmes. Après tout, le mâle est la marchandise sur les sites de rencontres, et l’offre surpasse largement la demande (par quel facteur ? les sites de rencontres se gardent bien de le dire). Les sites comme adopteunmec en font même leur principe fondateur.
Camille : Monsieur Rose, vous suggérez que les sites de rencontres, grâce à tous les critères renseignés sur les fiches des inscrits, ne sont que des entre-soi où l’on essaye de rencontrer son double…
Stéphane : La nouvelle tendance des sites « pour célibataires exigeants » comme Attractive World, le montre bien : voilà un site que l’on ne peut utiliser que si on a été admis par les membres de la communauté des utilisateurs sur la base de quelques indications sommaires et une photo. C’est l’inverse d’une démarche d’ouverture. Le boom des sites communautaires (rencontres par affinités religieuses, culturelles ou autres) va également à l’encontre de toute logique d’ouverture. Et sur les sites généralistes, ça n’est pas forcément mieux. Je connais et peux témoigner de votre propre ouverture, honorable Camille, mais je pense qu’elle est une exception qui ne reflète pas la réalité des sites de rencontres. Après, ces sites peuvent très bien servir aux exceptions pour se rencontrer entre elles… Ce qui revient au même : « l’ouverture » devient alors un critère de sélection comme un autre.
Justine : Justement, je trouve que c’est un des avantages des sites de rencontres. Ils permettent effectivement de rencontrer son double, ce qui est rarement possible la vie de tous les jours. Quelles sont les chances de rencontrer (au hasard) un homme un peu journaliste sur les bords, mesurant 1m85, barbu, aimant les poils et la randonnée dans un café?
Matthieu : Je ne cherche pas spécialement de double sur les sites de rencontres, étant au contraire plutôt plus attiré par des filles assez opposées à ce que je suis au moins en terme de tempérament. Et je suis encore moins intéressé par quelqu’un qui peut se résumer en deux adjectifs ou un centre d’intérêt. Mais je comprends que les gens d’un même milieu socioculturel s’attirent et se recherchent. Ca donne des conversations où le consensus peut être vite atteint, ce qui est relaxant. Et puis après tout, ça ressemble à ce qui s’est toujours fait avant les sites de rencontres: les gens se mariaient au sein d’un même milieu, d’un même culte, ou se rencontraient au travail ou dans le cadre de leurs hobbies … Non ?
Encore une inégalité hommes/femmes?
Justine, une fille qui aime à pouvoir sélectionner efficacement ses contacts, et Matthieu, un garçon qui a l’impression d’être noyé dans la masse des hommes prétendants, sont peut-être les archétypes de l’inégalité structurelle à tous les sites de rencontres : beaucoup d’hommes en recherche, et donc surreprésentés par rapport aux femmes. Le mot de la fin revient à Matthieu : « Ce qui est intéressant dans le livre de Stéphane Rose, qui relate une expérience mitigée par rapport au discours conventionnel et publicitaire autour des sites de rencontres mettant en avant les réussites, c’est qu’elle permet de relativiser ma propre expérience. Sans recul ni feedback, à certains moments tu te demandes si l’échec vient de toi uniquement. Maintenant, je sais que c’est un petit peu plus compliqué que ça ! »
Lorsqu’une femme est agressée, force est de constater que les réactions sont toujours du même type : elle l’a cherché.
Il est particulièrement stupéfiant de lire les réactions à l’agression d’une femme pour constater que nous ne sommes jamais à notre placez, toujours dans l’erreur, dans le mensonge ou dans l’exagération.
« il y a très, très longtemps, les femmes dirigeaient le royaume. Les hommes commencèrent à trouver que ce n’était pas une bonne chose, et appelèrent à une réunion pour discuter de ce qu’il y avait lieu de faire. Ils décidèrent de réunir les femmes et de les faire danser nues devant eux. Quand les femmes arrivèrent et que les hommes leur dirent ce qu’elles devaient faire, elles refusèrent car, dirent-elles, elles avaient honte de faire une telle chose. Les hommes répliquèrent que quand on dirige un royaume, on ne doit pas connaître une chose comme la honte. Il fut décidé d’avoir une autre réunion des hommes et des femmes ensemble afin de résoudre la question. Les femmes vinrent à la Réunion, en amenant leurs enfants. Elles discutèrent longtemps jusqu’à ce qu’il commença à faire froid et obscur. Une à une, les femmes partirent parce qu’elle avait peur que leurs enfants souffrent du froid. Cela trancha la question. Les hommes venaient de réaliser que non seulement les femmes avaient honte de danser nues devant eux, mais aussi qu’elles avaient peur. ils décidèrent que de telles personnes étaient totalement indignes de régner et que la meilleure chose qu’ils avaient à faire était de leur ôter le pouvoir »
Nicole-Claude Mathieu, L’anatomie politique. Mythe kikuyu.
Une femme voilée est agressée ? (pardon « dit avoir été agressée« ) Elle avait oublié la loi inexistante qui interdit le voile en France et qui justifierait donc qu’elle soit agressée pour cela, pour lui apprendre peut-être. On aime bien apprendre aux femmes, à coups de tartes dans la gueule où se situe leur place. Ainsi la place d’une une femme voilée est jugée par certains hors de l’espace public, confinée chez elle ; alors ils lui apprennent. Mieux que des islamistes dites-donc.
Pour autant, une femme en minijupe, n’a pas non plus droit de cité et si, elle est agressée, sera jugée coupable de l’avoir cherché, voire provoqué, voire aimé.
Il y aurait donc un entre deux entre la minijupe et le voile, entre-deux qu’on ne connait pas bien mais qui serait admissible, tolérable pour ne pas être agressée dans la rue ; entre-deux qu’on n’a toujours pas défini mais qui serait du domaine de l’acceptable, du non provocateur.
On nous demande d’obéir à des règles qui changent en permanence, qu’on ne connait pas, qui seraient implicites mais peu claires. Habille toi comme ceci mais pas comme cela.
Sois sexy mais pas trop ; où est le pas trop ?
Surtout ne sois pas trop couverte.
Surtout ne sois pas trop découverte.
Habille toi à destination des hommes mais sans trop le leur montrer.
Sois féminine.
Ne sois pas féminine.
Un femme voilée est agressée ? On renvoie à cette jeune femme violée hier.
Une femme est violée hier ? On renvoie à ces viols de masse ailleurs.
La souffrance d’autres femmes est toujours instrumentalisée pour nier celle de toutes.
Toujours plus grave, jamais assez.
Les femmes mentent sur leurs agressions.
Les femmes cherchent leurs agressions.
Les femmes provoquent. Trop habillées, pas assez.
Les femmes perdent des foetus. Que faisaient-elles dehors à cette heure là ?
Quand elles sont musulmanes en plus.
Qu’elles aillent vivre ailleurs.
QU’EST CE QU’ON FAISAIT DEHORS A CETTE HEURE LA.
Je crois qu’on ne mesure plus la violence de cette phrase qui nous dit que des lieux nous sont interdits à certaines heures. Qu’on n’a pas à y être. Qu’on cherche, si on y est. Pour certaines, toutes les heures et tous les lieux sont interdits. Leur présence était « une provocation ». Une incitation ? Que font-elles en France. Pas d’islamophobie ; merci Valls. pas de sexisme ; merci Fourest. Une femme voilée agressée est niée deux fois ; ni femme, ni musulmane.
Je les lis hurler à l’islam « cette religion rétrograde » et je les lis se demander ce qu’une femme faisait dehors à telle heure, et pourquoi était-elle là et qu’est ce qu’elle y faisait. Qui est rétrograde ?
Donnez nous les règles.
Dites nous comment nous habiller.
Dites nous comment nous comporter.
Dites leur quelle religion arborer.
Doit-on sortir ? Jusqu’à quelle heure ? Seule ? Accompagnée ?
Donnez des longueurs de vêtements acceptables, de cheveux, de couleur, de tissu.
Minijupe, voile ou pantalon, une femme ment. Une femme cherche. Une femme provoque. Une femme n’a eu que ce quelle méritait. Une femme ne respecte pas des règles non dites et qui n’existent pas mais qu’elle devrait connaitre.
Qu’est ce qu’elle faisait dehors à cette heure-là.
TweetAndrij Danylko, plus connu sous le nom de Verka Serduchka, a été écarté du très populaire show «Samedi soir» de Rossia 1. Il aurait été licencié de peur que sa présence à l’écran tombe sous le coup de la nouvelle loi contre la «promotion des sexualités non traditionnelles», a affirmé un collaborateur de l’émission. Serduchka, qui a connu la célébrité en Europe après un passage tonitruant à l’Eurovision, en 2007 (il avait décroché la 2e place avec le tube «Lasha Tumbai») pour son pays, l’Ukraine, n’a pas commenté l’information.
Comédien, chanteur et comique, le facétieux artiste travesti de 39 ans présentait l’émission avec le le ténor Nikolaï Baskov, lui-même objet de rumeurs sur son orientation sexuelle. Mais il avait disparu du show depuis plusieurs semaines. Son manager a confirmé que le contrat n’avait pas été renouvelé, mais que l’artiste se préparait à une tournée.
Homophobie en direct
Très proche du Kremlin (comme toutes les télévisions russes), la chaîne Rossia 1 est familière des dérapages homophobes, rappelle le site allemand Queer.de. Son directeur des programmes, Dmitriy Kiselyov, s’était en avril dernier lancé dans une défense délirante des lois antigay, proposant que les organes de gays décédés dans des accidents soient brûlés afin qu’ils ne soient pas utilisés pour des transplantations.
Vu sur Les Agonies de l’innocence, Violetta Liddell
Photographie de couverture qui ne m’inspire pas. Ce style gothique… J’étais sûre en ouvrant le livre que celui-ci ne serait pas à mon goût, mais le service presse m’était parvenu sans que j’aie pu dire qu’il ne serait certainement pas à mon goût ; le livre était là, je ne pouvais pas l’ignorer. J’ai donc […]
Cet article provient de Littérature érotique
Biiiiip
Vous avez bien joint la boîte vocale de Louis Berthier. Veuillez me laisser un message.
Biiiiip
Tu ne sais pas la différence entre diérèse et synérèse et tes poèmes sont à chier. Voilà, c’est dit. Et je ne suis pas la seule à le penser, d’ailleurs.
Ta sœur m’avait bien mise en garde au sujet de ton narcissisme mâtiné de machisme qui découle de ton œdipe non résolu. C’est pas facile de couper les ponts avec maman chérie, à ce que je vois. J’avoue ne l’avoir pas écoutée, parce que tu étais si fascinant et que j’ai toujours pensé que sous l’étrange se cache toujours une sagesse blessée. Sans compter que je te prenais pour un poète, un vrai, pur jus – ou du moins quelque chose qui s’y rapproche, une créature exotique publiée par des REVUES SUBVENTIONNÉES, ce qui ne veut rien dire, finalement, n’importe quel idiot peut être frappé par la foudre après tout. Bref, je me sentais en compagnie d’un génie, alors que tu n’étais qu’un pauvre type incapable de payer son loyer.
Oh, pendant que j’y pense. Tu sais, les vers où tu compares le ciel à un linge sale qui sert à essuyer la terre polluée? Tu as volé ça à Denis Vanier, espèce de faux jeton! Mais je te pardonne, parce que toute ton œuvre est du sous-Vanier insipide, alors quand on tombe sur une pépite authentique du modèle inavoué, on en devient presque reconnaissante.
Adieu, sous-merde! Inutile de me raccompagner, je connais le chemin!
Clic!
Biiiiip
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Contrairement à toi, je vaux quelque chose, moi! Je suis un être humain, bordel! Je refuse d’être ignorée!
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Biiiiip
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Ou effacée!
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Mon clito vorace refuse d’être domestiqué !
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Biiiiip
Salutre. Anne Archet à l’appareil. Expliquez-moi l’unicité de votre moi souverain. Si vous êtes suffisamment intéressant, j’irai peut-être jusqu’à retourner votre appel. Tentez votre chance on ne sait jamais.
Biiiiip
Anne, écoute, c’est Louis. Je sais que tu es là. Si tu n’étais pas si peureuse, si tu avais un millième du courage physique que tu te targues d’avoir, tu décrocherais le combiné. Avoue que j’ai raison. Anne… Anne… ma choupinette en sucre d’orge… je crois que je meurs.
J’ai écouté tes messages, tu n’es pas un être humain. Tu es une succube, une lamie à tentacules qui a empoisonné mon âme pour la faire sienne. Anne, je te veux. Tu ne peux pas savoir comment je te désire. Ce que je veux, c’est… comment dire… Je pense que ce que je veux vraiment, c’est… je veux dire, c’est de te…
Biiiiip
Salutre. Anne Archet à l’appareil. Expliquez-moi l’unicité de votre moi souverain. Si vous êtes suffisamment intéressant, j’irai peut-être jusqu’à retourner votre appel. Tentez votre chance on ne sait jamais.
Biiiiip
Anne!
Je veux lécher ma crème
Sur ta gaufre bleue
Rouler ma langue en sandwich
Dans ton petit pain fourré
Pourquoi es-tu si méchante?
Je veux être la cheville carrée
Dans le trou rond de ton cœur
Sucer ton grain de sucre
Pour le faire fondre en sirop
Sucer ta plaie toute la nuit
Pour en extraire le poison
Te remettre enfin à ta place
Pendant que je t’enfile comme un gant
Collée à mon visage comme un
Jambon portefeuille en masque à gaz.
Clic!
Biiiiip
Vous avez bien joint la boîte vocale de Louis Berthier. Veuillez me laisser un message.
Biiiiip
Tu veux fourrer
Ta petite saucisse pas cuite
Dans mon derrière, mon cher?
Me mettre ce petit lombric
Que tu oses appeler Moby Dick?
Tu penses avoir assez de jus
Pour barater ma crème en beurre ?
Chéri, chéri, pauvre chéri…
Tu peux bien aller te polir le chinois
Avec une poignée de thumb tacks
À la r’voyure, taré!
Clic!
Biiiiip
Ouin, c’est Anne Archet. Vous pouvez me laisser un message si vous n’êtes pas Louis Berthier qui, comme vous le savez déjà, est un gratte-papier sans talent dont le stylo est plus long et large que sa triste bistouquette. Croyez-moi sur parole, mon arrière-train a eu à subir les assauts maladroits de ces deux outils.
Biiiiip
Même le clair de lune
Cherche les vagues glacées du large
Qui reviennent toujours à toi
Clic!
Biiiiip
Vous avez bien joint la boîte vocale de Louis Berthier. Veuillez me laisser un message.
Biiiiip
Tu peux bien te prendre pour Éluard
Jamais tu n’approcheras ton braquemart
De ma moule marinière
Biiiiip
C’est le répondeur d’Anne Archet. Vous pouvez me laisser un message si vous n’êtes pas Louis Berthier qui pleure comme un bébé après avoir joui. Bouhouhou! Snif snif snif! Maman! J’ai fait du gluant sale! Bouhouhou! Pardon Maman! Ahreuu! Ahreuu!
Biiiiip
De baisers, je te bâillonne, ma chère.
Si tu cesses enfin tes billevesées
Je lécherai ta moule marinière
J’avoue avoir été celui, hier
Qui des condoms dans son lit a laissé
De baisers, je te bâillonne, ma chère.
Cesse de me faire tant de misères
Laisse tes cuisses un peu se desserrer
Je lécherai ta moule marinière
Oui, j’ai dû me rabattre sur ta mère
Mais c’est à toi toujours que j’ai pensé
De baisers, je te bâillonne, ma chère.
Enfin, si ta verve primesautière
Gentiment tu finis par refouler
Je lécherai ta moule marinière
Et puis, ta maman ne vaut rien au lit
Elle est froide et moche, alors je te dis :
De baisers, je te bâillonne, ma chère
Je lécherai ta moule marinière
Clic!
Biiiiip
Vous avez bien joint la boîte vocale de Louis Berthier. Veuillez me laisser un message.
Biiiiip
Bordel à queues, Louis, promets-moi de ne plus jamais refaire ça. Promets-moi de ne même plus y penser.
Et je ne parle pas seulement de baiser ma mère dès que j’ai le dos tourné, je parle surtout de cette villanelle horrible. C’est un vrai crime contre l’humanité! Je crois qu’elle a fait fondre l’hémisphère droit de mon cerveau, y’a du liquide grisâtre qui coule de mon oreille. Je te juge que je souffre; je vais en subir les séquelles pendant longtemps. Promets-moi que tu ne vendras jamais ce truc à la CIA, ils seraient assez cons pour s’en servir comme outil de torture à Guantanamo. Même les odes des Vogons sont moins douloureuses que ton truc. Tu me confortes dans mon athéisme : Dieu n’aurait jamais permis une telle abomination.
Ok, je te vois à onze heures. La deuxième cabine des toilettes des femmes du café. Je te conseille fortement de mettre des genouillères, salopard.
Clic!