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Vingt ans après la 4e conférence mondiale sur les droits des femmes, les Etats sont attendus à l’ONU. La France devrait saisir cette occasion pour porter sur la scène internationale son engagement affiché pour les droits des femmes.
Lundi 09 Mars 2015 2015-03-09_cp_8-mars.pdf«Egoïste», «dégoûtant», «irresponsable»… les réactions négatives n’ont pas manqué de pleuvoir sur un couple britannique de Doncaster à la suite de leur décision d’aider leur fils Kyle, 27 ans, à devenir père. Miles est né il y a 8 mois après avoir été porté par sa propre grand-mère. «J’ai pleuré et pleuré encore, je n’arrivais pas à le croire, a raconté le jeune employé de supermarché au tabloïd «Daily Mail». Je n’ai pas choisi d’être gay. Je suis né comme ça, incapable d’avoir des enfants. Je ne peux pas juste aller avec une femme pour avoir un rapport sexuel. Devenir papa était ma priorité numéro 1, et j’y suis arrivé.»
L’enfant a été conçu par un don d’ovule anonyme fécondé par le sperme de Kyle. «Il n’est pas lié à moi biologiquement autrement qu’en tant que petit-fils, précise Anne-Marie, 46 ans. J’ai adoré avoir des enfants et j’ai voulu que Kyle fasse aussi cette expérience.»
La loi britannique sur la fertilité accepte le recours non commercial à la grossesse pour autrui (GPA), dans la mesure où les parents finaux sont un couple stable. Ce n’est pas le cas ici, car Kyle est célibataire. Il y a une dizaine de jours, un tribunal a toutefois accepté de le reconnaître comme le père biologique de Miles. La juge a statué que l’adoption ne violait pas la loi parce que le bébé et son père biologique sont, d’un point de vue légal, frères. L’enquête des services sociaux a conclu que Kyle assumait, depuis la naissance, son rôle de père de manière irréprochable. La procédure, selon eux, «renforcerait le lien entre père et fils».
Hors-sujet
La décision a fait grand bruit au Royaume-Uni, où des parlementaires ont décrit l’affaire comme un «détournement de la loi sur la fertilité». Le spectre de l’inceste et de la consanguinité – pourtant totalement hors-sujet – a largement été exploité dans les commentaires de médias ainsi que sur les réseaux sociaux.
Le recours à un membre de la famille pour une fécondation artificielle est loin d’être unique au Royaume-Uni. «De tels arrangements sont encouragés par la loi britannique, étant donné les restrictions sur la GPA impliquant un tiers, relève un porte-parole du cabinet d’avocat qui a représenté Kyle et sa famille dans le «Daily Telegraph». Le caractère insolite de cette affaire n’est pas le contexte familial, mais le fait que le père est célibataire, et donc que son cas n’est pas couvert par la loi.»
Treats! Magazine is having fun with their new issue: Catching my eye tonight is The 8 loves of Picasso, where photographer Steve Shaw and artist Gregory Siff collaborate with their muses.
Content copyright © 2015 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Pourquoi voyons-nous les cîmes arrondies comme des seins et des courbes de femmes allongées dans les paysages ? Dans un numéro spécial «Erotisme», la revue L’Alpe explore le lien entre montagne et nudité, «grimper» et «grimper», froisser les draps et faire une ascension.
Le mot séduction vient du latin seducere qui signifie «emmener à l’écart», «détourner du droit chemin». C’est une des raisons peut-être pour laquelle les paysages tourmentés de montagne exercent une telle attraction, similaire à celle qu’exerce le paysage des draps froissés…
Suivant les chemins tortueux de leurs plis, on se prend à rêver de parcours détournés, ponctués d’embranchements en Y, de goulots ou de gorges dont l’énumération elle-même renvoie à l’idée des désirs : ils vont rarement tout droit. La revue L’Alpe s’interroge : pourquoi, dès les années 1880, certains photographes ont-ils déshabillé leurs modèles sur des corniches à flanc de montagne ? Pourquoi les affiches vantant les charmes des stations de ski ont-elles, rapidement, montré des seins plutôt que des pics ? Pourquoi les premières communautés nudistes se sont-elles établies en altitude ? Et surtout… pourquoi voyons-nous des topographies dans les empreintes textiles laissées par le corps ?
Pour l’artiste Cécile Beaupère et le poète et photographe Jean-Louis Roux, dont L’Alpe publie les œuvres sur six magnifiques pages, tout commence au lendemain d’une nuit d’amour. Leur histoire vient de commencer. Cela se voit au petit matin. Le lit défait garde d’étranges stigmates. Jean-Louis Roux décide de les photographier, en lumière rasante et gros plan. Le cliché évoque une étendue de crêtes enneigées à l’aube. Cécile se prend au jeu et décide elle aussi de dessiner ces massifs en trompe-l’œil dont le désordre évoque la violence des séismes et des spasmes.
«Un de ces récents étés, j’ai posé un trépied devant le lit défait […]. Cécile s’en est étonnée, s’est tue longtemps, puis m’a confié qu’étant enfant, elle se représentait des paysages, lorsqu’elle faisait juste dépasser ses yeux des draps bordés par les mains parentales. Elle distinguait des montagnes et des gorges, des déserts et des ravins, qu’elle animait de personnages imaginaires, en les projetant par la pensée sur le relief des draps. Bien au chaud dans la touffeur des couvertures, la petite fille bougeait insensiblement l’une ou l’autre jambe, afin de bouleverser la géologie du lit. Elle était la géante, qui donnait vie aux Lilliputiens.
Depuis lors, le temps a fait son oeuvre […] : les rêves font désormais route commune. Draps de lin et bras de l’Autre… Nous traversons des continents, en sombrant côte à côte dans le sommeil. Nous en avons ramené des carnets de voyage et des albums de photographies, en nous offrant réciproquement les images de nos géographies mentales […] Nous avons survolé de vastes cordillères et des fjords étroits, des vallées et des crêtes, des cimes et des gouffres, des rivages et des plages. Nous avons franchi des traversins vastes comme de hauts plateaux, des collines aux courbes aussi moelleuses qu’un édredon. Nous avons discerné au loin — presque aussi loin que nos pieds — des flots battants, des lames hautes, des landes rases, des regs arides, des steppes froissées par la bise.»
Transformant le drapé en image-miroir du monde, les amants effectuent chaque nuit leur voyage presque immobile en direction des cimes. «La lune brille aussi timidement qu’une lampe de chevet», dit Jean-Louis Roux par allusion à cette forme de magie qui consiste à reproduire le monde en miniature dans l’espace étroit d’un cadre qui vaut pour l’univers. L’infini à portée de main : voilà les hauteurs inaccessibles réduites à celles d’un corps humain. Dans ce décor «enchanté» qui est celui du lit les draps forment un labyrinthe mouvant dont on ne sait pas s’il mène vers le haut ou vers le bas. La légende raconte que le labyrinthe menant en direction du Minotaure, la bête de sexe, fut dessiné par un architecte nommé Dédale, qui s’était inspiré d’un autre labyrinthe : celui menant aux enfers.
Jean-Louis Roux et Cécile Beaupère ont montré pour la première fois leur travail lors d’une exposition intitulée «Cécile et Jean-Louis sont dans de beaux draps» (Galerie Alter-art de Grenoble, été 2014).
La revue L’Alpe numéro spécial «Le sexe des Alpes Numéro (presque) érotique» est en kiosque et en librairie.
Illustration : carte postale de la montagne appelée Jungfrau (La jeune vierge). Photos de Jean-Louis Roux.
Pourquoi voyons-nous les cîmes arrondies comme des seins et des courbes de femmes allongées dans les paysages ? Dans un numéro spécial «Erotisme», la revue L’Alpe explore le lien entre montagne et nudité, «grimper» et «grimper», froisser les draps et faire une ascension.
Le mot séduction vient du latin seducere qui signifie «emmener à l’écart», «détourner du droit chemin». C’est une des raisons peut-être pour laquelle les paysages tourmentés de montagne exercent une telle attraction, similaire à celle qu’exerce le paysage des draps froissés…
Suivant les chemins tortueux de leurs plis, on se prend à rêver de parcours détournés, ponctués d’embranchements en Y, de goulots ou de gorges dont l’énumération elle-même renvoie à l’idée des désirs : ils vont rarement tout droit. La revue L’Alpe s’interroge : pourquoi, dès les années 1880, certains photographes ont-ils déshabillé leurs modèles sur des corniches à flanc de montagne ? Pourquoi les affiches vantant les charmes des stations de ski ont-elles, rapidement, montré des seins plutôt que des pics ? Pourquoi les premières communautés nudistes se sont-elles établies en altitude ? Et surtout… pourquoi voyons-nous des topographies dans les empreintes textiles laissées par le corps ?
Pour l’artiste Cécile Beaupère et le poète et photographe Jean-Louis Roux, dont L’Alpe publie les œuvres sur six magnifiques pages, tout commence au lendemain d’une nuit d’amour. Leur histoire vient de commencer. Cela se voit au petit matin. Le lit défait garde d’étranges stigmates. Jean-Louis Roux décide de les photographier, en lumière rasante et gros plan. Le cliché évoque une étendue de crêtes enneigées à l’aube. Cécile se prend au jeu et décide elle aussi de dessiner ces massifs en trompe-l’œil dont le désordre évoque la violence des séismes et des spasmes.
«Un de ces récents étés, j’ai posé un trépied devant le lit défait […]. Cécile s’en est étonnée, s’est tue longtemps, puis m’a confié qu’étant enfant, elle se représentait des paysages, lorsqu’elle faisait juste dépasser ses yeux des draps bordés par les mains parentales. Elle distinguait des montagnes et des gorges, des déserts et des ravins, qu’elle animait de personnages imaginaires, en les projetant par la pensée sur le relief des draps. Bien au chaud dans la touffeur des couvertures, la petite fille bougeait insensiblement l’une ou l’autre jambe, afin de bouleverser la géologie du lit. Elle était la géante, qui donnait vie aux Lilliputiens.
Depuis lors, le temps a fait son oeuvre […] : les rêves font désormais route commune. Draps de lin et bras de l’Autre… Nous traversons des continents, en sombrant côte à côte dans le sommeil. Nous en avons ramené des carnets de voyage et des albums de photographies, en nous offrant réciproquement les images de nos géographies mentales […] Nous avons survolé de vastes cordillères et des fjords étroits, des vallées et des crêtes, des cimes et des gouffres, des rivages et des plages. Nous avons franchi des traversins vastes comme de hauts plateaux, des collines aux courbes aussi moelleuses qu’un édredon. Nous avons discerné au loin — presque aussi loin que nos pieds — des flots battants, des lames hautes, des landes rases, des regs arides, des steppes froissées par la bise.»
Transformant le drapé en image-miroir du monde, les amants effectuent chaque nuit leur voyage presque immobile en direction des cimes. «La lune brille aussi timidement qu’une lampe de chevet», dit Jean-Louis Roux par allusion à cette forme de magie qui consiste à reproduire le monde en miniature dans l’espace étroit d’un cadre qui vaut pour l’univers. L’infini à portée de main : voilà les hauteurs inaccessibles réduites à celles d’un corps humain. Dans ce décor «enchanté» qui est celui du lit les draps forment un labyrinthe mouvant dont on ne sait pas s’il mène vers le haut ou vers le bas. La légende raconte que le labyrinthe menant en direction du Minotaure, la bête de sexe, fut dessiné par un architecte nommé Dédale, qui s’était inspiré d’un autre labyrinthe : celui menant aux enfers.
Jean-Louis Roux et Cécile Beaupère ont montré pour la première fois leur travail lors d’une exposition intitulée «Cécile et Jean-Louis sont dans de beaux draps» (Galerie Alter-art de Grenoble, été 2014).
La revue L’Alpe numéro spécial «Le sexe des Alpes Numéro (presque) érotique» est en kiosque et en librairie.
Illustration : carte postale de la montagne appelée Jungfrau (La jeune vierge). Photos de Jean-Louis Roux.
Aujourd’hui, je vous donne à lire (et à caresser des yeux) un très beau calligramme écrit par un ami, Blaise Luc. Pour agrandir l’image, n’hésitez pas à cliquer dessus… Voilà qui m’a donné envie de relire les poèmes graphiques d’Apollinaire ! Peut-être même essaierai-je à mon tour ce genre si particulier… Comme dirait le Petit … Lire la suite →
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Je n’en attendais pas tant des voisins en face, des gens se promenant en char d’assaut en zone urbaine et ne prenant pas soin de leur maison, de leur environnement, laissant toujours tout traîner.
Une certaine conception de la propriété que je ne partage pas.
Ils ont vendu la maison récemment, les croûtons. Ils vident ce soir dans l’entrée jamais déneigée tout un bazar d’objets, mobiliers et… cette cage, dernier objet replié sur le bac à recyclage.
Je crois rêver! Sortant marcher, je la vois immédiatement une belle cage qui me semble assez grande pour une petite volière… (rire fauve)
Et boum, tout un torrent d’énergies se met à tournoyer autour de la Favorite!
J’ai rangé ladite cage à l’arrière de la maison, très content de cette découverte inespérée et inattendue (salut Ducharme!)
Merci voisins! :- )
–
Quelques jours plus tard… je reprends mes esprits et la déplie.
C’est bien ce que je pensais, elle est assez grande pour y laisser entrer des oiselles consentantes…
Photo : R/Valmont, hiver 2015.
Sur le même sujetPorter une petite culotte et la vendre ensuite ne vous est jamais venu à l’esprit ? Moi non plus, et pourtant c’est une activité qui existe et trouve acheteur. Eh oui, certaines personnes sont fétichistes de la culotte sale et sont prêts à mettre le prix pour en obtenir…
Le fétichisme de la petite culotte est né au Japon au début des années 90 avant de se propager dans d’autres pays. Il s’agissait d’abord de machines automatiques inventées par des hommes d’affaires et qui proposaient des petites culottes usagées de lycéennes.… Lire la suite
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