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avril 08, 2019
23:05
Test de la cage de chasteté Lock A Willy
» ‎ NXPL

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Les cages de chasteté sont des sextoys originaux qui peuvent servir à ajouter beaucoup de piment dans le couple que l’on soit dans une relation purement BDSM ou simplement pour s’amuser. Aujourd’hui je vais tester la cage de chasteté Lock A Willy, une cage de chasteté 100% en silicone. Voyons si elle est confortable à…

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16:40
Agression transphobe à Paris : un rassemblement en soutien à Julia (VIDEO)
» ‎ ASSOCIATION STOP HOMOPHOBIE | RELAIS - INFOS

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La jeune femme a été violentée verbalement et physiquement, par plusieurs individus, ce dimanche 31 mars, place de la République à Paris, alors qu'elle tentait simplement d'accéder au métro.

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13:36
Hello world!
» ‎ chocolatcannelle : tout

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10:53
Balthus peut-il "déclencher" ?
» ‎ Les 400 culs

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Un “trigger warning” est un avertissement visant à prévenir une personne dite "souffrante" voire "traumatisée” que tel tableau ou tel film contient des éléments susceptibles de réveiller de mauvais souvenirs. Jusqu'où cette mode de la mise en garde va-t-elle s'étendre ?
Trigger warning peut se traduire littéralement «mise en garde de déclencheurs de traumatisme». Il s’agit d’empêcher qu’une personne affectée par des expériences de discrimination (racisme, sexisme, islamophobie, transphobie ou “capablisme”, entre autres) s’expose à des contenus qui pourraient lui causer du malaise, susciter un sentiment d’insécurité ou générer une crise de panique.
Faut-il fournir un manuel de survie aux étudiants en lettres ?
Comme je l’expliquais dans cet article, les étudiants anglo-saxons, en nombre croissant, veulent que les livres soient accompagnés, comme les médicaments, d’une liste d’excipients à effets notoires : attention, Mrs Dalloway (Virginia Woolf) contient des propos misogynes, Le Marchand de Venise (Shakespeare) est antisémite, il y a des mots racistes dans Les aventures de Huckleberry Finn (Mark Twain). «Tous les aspects les plus perturbants de la réalité se retrouvent dans le miroir de la littérature, grossis, critiqués ou distordus», raconte une jeune chercheuse (Michelle Smith) qui demande avec ingénuité s’il est vraiment possible de fournir les livres avec des trigger warnings : il y en aurait trop et la liste serait toujours incomplète. Maintenant, «n’importe quoi peut servir de déclencheur», dit-elle, sans même remettre en cause cette idée.
Qu’est-ce qu’un «déclencheur» ?
Emprunté au discours de la psychologie comportementaliste, le mot «déclencheur» se dit en anglais trigger, qui signifie au sens premier : «gâchette», «détente». Dans La Dictature des identités, Laurent Dubreuil note que le mot est popularisé en 1994 dans le DSM (la Bible des psychologues), lorsque les soldats de la Guerre du Golfe se mettent à rentrer du front. Il est associé au PTSD (Désordre lié au Stress Post-Traumatique) : «Souvent, un stress psychologique intense se développe quand la personne se retrouve exposée à des événements déclencheurs qui ressemblent à un aspect de l’événement traumatique ou le symbolisent.» (1)
La psychiatrisation des sociétés occidentales
Dans les années 1990, les trauma studies ont le vent en poupe. «La psychiatrisation, de son côté, diagnostique de plus en précocement des pathologies auxquelles les jeunes sont ramenés. […] Par supplément, l’insistance sur la verbalisation du traumatisme, de la blessure, de la honte, qui provient largement de la doctrine psychothérapeutique, prend corps dans la société.» Les Cellules d’Urgence Psychologiques deviennent populaires. Comme par un fait exprès, le concept de trauma –jusqu’ici limité aux expériences «sortant du cadre des expériences humaines habituelles»– est redéfini au début des années 2000 comme «tout ce qui peut physiquement ou émotionnellement faire du mal… avec des effets durables sur le bien-être de l’individu.» Pour les jeunes de la génération Internet, n’importe quoi devient traumatisant.
Et toi, qu’est-ce qui te «déclenche» ?
Un mot les offense ? Une idée les dérange ? Prenant appui sur le DSM qui banalise l’idée du trauma, les nouvelles générations affirment volontiers que cela «déclenche». Par effet de réaction, l’expression «déclenché.e» (triggered) est devenue un meme, pour se moquer des personnes qu’un simple mot ou qu’une image peuvent mettre en état second.
«Triggered» s’applique par exemple aux féministes, ironiquement assimilées à des hystériques…
Mais «triggered» s’applique aussi à Jésus : les péchés (sin), c’est mal.
… ou les hommes politiques comme Trump, soupçonnés de réagir comme des chiens de Pavlov à tout ce qui concerne leurs sujets de prédilection.
Par extension «triggered» s’applique également aux personnalités dites perverses (avec des effets différents).

Bien que le mot «triggered» fournisse matière à rire (de façon plus ou moins réjouissante), il ne contribue cependant guère à faire bouger les mentalités. De fait, le discours du «déclenchement» reste majoritaire et peu questionné. L’idée selon laquelle un texte, un spectacle ou un film peuvent être «violents» est populaire. Par abus de langage, il est courant d’appliquer cet adjectif à des idées ou à des représentations, sous prétexte qu’elles sont «blessantes». Reste à savoir si tout cela ne relève pas du mythe ?
Ne pas tomber dans le panneau
C’est ce que Laurent Dubreuil dénonce dans son livre : par paresse et par conformisme, il nous arrive d’utiliser les mots que les médias véhiculent. Mais qu’en est-il au juste des “déclencheurs” ? «S’il était vrai que n’importe quelle représentation se rapportant à un événement traumatique déclenche une crise d’angoisse, la prostration, la dépression ou une envie de suicide, alors la création d’un jeu d’avertissements serait raisonnable […]. Sauf que rien de cela n’est établi, que même le DSM ne va pas tout à fait dans ce sens, et que l’extraordinaire prévalence du syndrome de stress post-traumatique aux États-Unis est le résultat conjugué de la psychiatrisation massive des esprits et de la paranoïa sociale.» Méfiance donc avec ces panneaux d’avertissements. Ils accréditent l’idée qu’il n’existe pas de différence entre une opinion et un acte, entre une représentation et la réalité qu’elle désigne. Ils favorisent la police de la pensée. Ils infantilisent. Mais surtout : sous couvert d’intégrer «certaines demandes “existentielles” […] à l’arsenal du leadership “éclairé” (ainsi que le formule Laurent Dubreuil), ils contribuent à escamoter l’absence de toute souveraineté populaire et l’impossibilité «de réparer les torts par le vote ou la mobilisation.»
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CITATION : «La chose publique et le bien commun se trouvent comme dissous sous les assauts des revendications individuelles. L’obnubilation des citoyens sur leurs droits et libertés est au demeurant à certains égards commode pour le système, car elle les détourne de l’idée même qu’ils pourraient avoir prise sur la société et ses évolutions. Chacun se donne comme tâche la plus urgente de défendre son pré carré de droits et libertés, en ayant perdu de vue que ceux‐ci dépendent plus fondamentalement encore du type de société dans laquelle on vit.» (L’institution de la liberté, Muriel Fabre-Magnan, éditions PUF, oct 2018)
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A LIRE : La Dictature des identités, Laurent Dubreuil, Gallimard, 21 mars 2019.
L’institution de la liberté, Muriel Fabre-Magnan, éditions PUF, oct 2018
Les excellents, mordants, méchants articles du critique d’art Etienne Dumont : «Un tableau victorien censuré par une conservatrice féministe» ; «La plate-forme Tumblr interdit la pronographie dès le 17 décembre 2018» ; «Censure sur Tumblr, je fais le point», «Twitter censure les photos d’art romain» ; «Egon Schiele affole la censure».
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER CONSACRE AUX IDENTITES ET AUX LIBERTES : «Trigger warnings : des «avertissements» sans dangers ?» ; «Balthus peut-il “déclencher” ?» ; «Se faire tatouer une publicité : possible ?» ; «Faudrait-il signer un contrat avant de faire l’amour ?»
NOTE 1 : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders [DSM IV],Washington, American Psychiatric Association, 1994, p. 424, § 309.81.

10:11
Edito – 9 ans et deux mois
» ‎ Le Tag Parfait

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Le 8 mars je vous annonçais sur Twitter ma décision de reprendre la direction du Tag Parfait. Après quelques formalités administratives nécessaires, nous pouvons officiellement reprendre les publications sur le magazine, désormais géré par une association indépendante dont je suis la Présidente.

Je ne vais pas vous le cacher, prendre cette indépendance est un pari risqué, puisque cela signifie repartir de zéro au niveau financier. Le Tag Parfait est un site d’information qui comme beaucoup d’autres peine à trouver un business model stable dans un secteur difficile. De plus, nous traitons d’un sujet dénigré que beaucoup voudraient glisser sous le tapis, et qui nous ferme des portes : parler de porno cela veut dire pas de subventions, pas d’investisseurs, pas d’annonceurs. C’est pour cela qu’aujourd’hui je vous demande votre soutien afin que le site puisse continuer à faire ce qu’il a fait de mieux pendant ses dix premières années d’existence : sortir de l’ombre la pornographie, la traiter comme une culture à part entière et participer à la reconnaissance de ceux qui la font.

Nous avons mis en place un crowdfunding avec l’aide de l’équipe d’Ulule pour que chacun·e puisse participer à hauteur de ses moyens et de ses envies. Les contreparties sont symboliques, ce afin de consacrer la totalité de la cagnotte au fonctionnement du magazine. L’idée est de pouvoir tenir quelques mois grâce à votre aide et de tenter pendant ce temps de recréer un environnement économique prospère pour faire avancer le site et améliorer son contenu.

En tant que nouvelle rédactrice en chef, j’ai l’intention de continuer à analyser les pornographies et leur impact sur nos sociétés, à parler des géants du secteur mais aussi des petits studios indépendants, à décrypter les nouvelles tendances et vous faire connaître les nouveaux acteurs du marché. Mais surtout, je veux donner une plateforme d’expression aux performers·ses, aux travailleur·ses du sexe, aux femmes, et à toute minorité en manque de visibilité, respect et reconnaissance. Je souhaite que le Tag Parfait continue d’être un espace de parole libre à une époque où on en manque de plus en plus.

Découvrir le Tag Parfait a complètement transformé ma vision de notre monde, et je suis persuadée que c’est le cas pour d’autres parmi vous. Pendant les six ans où j’ai écrit pour le site, j’ai eu la chance de travailler avec une équipe passionnée et experte et de rencontrer les professionnel·les qui ont fait de ce milieu si particulier leur lieu d’expression artistique. Au fil du temps, nous avons réuni une communauté de gens pour qui parler de porno était aussi important que pour nous. Ensemble, on a fait une différence. Pour toutes ces raisons, je suis persuadée que le Tag Parfait est un magazine indispensable dans le paysage médiatique français et européen, politique par essence, et je ne suis pas disposée à le regarder disparaître sans rien faire. J’espère que vous non plus.

Carmina.

3:17
Plaintes des associations LGBT après l’agression transphobe de Julia à Paris
» ‎ ASSOCIATION STOP HOMOPHOBIE | RELAIS - INFOS

Tags: [éditer]

STOP homophobie, Mousse et SOS homophobie déposent plainte contre X du fait de violences en réunion envers une personne à raison de son identité de genre.

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3:09
What happened with Amazon, and decoding “tasteful”
» ‎ violet blue ® :: open source sex

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Just so there’s a public record of my recent experience with Amazon Associates, I’m putting it all on one place below. The short version: Amazon terminated my Associates account with vague language about unsuitable content on one of my websites (this one). After reaching out to tell me it was a mistake, but asking me to change a few images, and then going unresponsive, Amazon eventually reinstated my account just over a week later. I discovered that Amazon is doing random, somewhat automated reviews on Associates accounts, but they are fine with nudity on partner website — as long as it is “tasteful.”

Now, the long and more detailed version.

On Tuesday, March 26th, I got an email from Amazon saying my Associates account was terminated “because the content [on this website, tinynibbles.com] promotes unsuitable activity.” The email also said the company would not pay the outstanding fees owed to me. My account was reinstated eight days later on Wednesday, April 3rd. What happened in the middle of that, in today’s environment of unprecedented sex-negativity by internet companies, is worth an examination. Especially because Amazon was mature, accountable, and sex-positive about the situation.

I’ve been an Associate since 2003, linking from many websites, and have a lot of author-related business with the company in general. My first feelings were confusion (what changed?), panic (this is writer income), and hopelessness (we’re in a dark time for sexual freedom and expression). Amazon Associates is a huge part of my author income; it makes the time and effort put into my book review posts worth it. Associates is also how I make up for the many titles I got swindled out of royalty income for when a major erotic publisher sold its catalog of books without telling any of us authors. Plus, after 17 years my Associates links are everywhere, like other sites I run such as Digita Publications.

I tweeted about the account termination and seizure of my funds. I listed a number of very common, very necessary online business tools that everyone takes for granted, and noted that I was not allowed to use them because of their regressive, discriminatory sex rules (some new under FOSTA, some not).

On Twitter I found lots of sympathy and support; I also got attacked by right-wingers who thought I deserved it for articles I’ve written saying that Facebook should stop defending and disseminating the provably dangerous speech of neo-fascist conservatives. I’m well aware that the war on sex is nothing more than malfeasant security theater, and refuse to be silent about it. The right-wingers’ assumptions that this might be my first experience with sex censorship proved to me just how ‘amateur hour’ the whole conservative-censorship charade really is.

<le sigh> Totally with Violet on this. Been 'adding exposure' to this for years, to no effect: https://t.co/yxdTbP9edZ At @makelovenotporn we're in the same boat. Trying to socialize sex to make it better for all of us, being shut down by the business/finance world at every turn

— Cindy Gallop (@cindygallop) March 30, 2019

My tweet (and thread) was widely-shared. On April 1st I was surprised by an email and phone message from Amazon Executive Customer Relations. I initially suspected that I was going to get what I call “a PR massage” — when tech companies dislike factual but negative coverage in reporting, they often try to talk journalists like me into changing words in an article to be more favorable to the company (or the company’s lawyers). I’ve had a number of company reps try this over the years. Facebook is the worst; in my experience they’ve tried to get me to change my reporting to something less problematic for them, but also less true. It never works (on me, anyway). I just figured Amazon wanted to tell me bad news in a different way and I anticipated a waste of everyone’s time. Still, I wanted to try and get some answers about their sex content policy.

The rep called me again. She chatted me up for a few buttery minutes then said that Amazon has millions of Associates accounts, which get randomly flagged for review. In this instance, their review system had failed, and they were sorry. They also said they wanted to acknowledge that Amazon does sell “sexual wellness products and smut,” and were fine with nudity, like what was on my website.

I wasn’t expecting to hear that. But then the rep told me that there were a few specific images that had caused their review team to mark my account as violating the operating agreement. Images that were what the team thought were over the edge, not as “tasteful” as everything else, which they said was not a problem. The rep said that before the call, she had tried to find a technical solution — she didn’t know how to code, she said, but had tried to find a way I could just blur a few of the images. I said this was very thoughtful, but that hey, this is an easy fix. I speak code. “If you’re comfortable with looking at my site,” I said, “if it’s within your comfort zone, can you tell me which images to change?” I said I could do it in the next twenty minutes. She said that was great; after the call she’d send me a wrap-up email, and I could respond when the changes were made, and my account could be reinstated that evening.

(I told her I was writing down what she was saying on the call. She told me the call was being recorded. I said, “Oh in that case, please tell Amazon I said thank you for saving The Expanse.”)

There were only three specific images I was asked to change. Two were 300×300 sidebar link images, and one was a lead image for an Eye Candy post. The first was for Abby Winters: this image (not very explicit). Next was for Nubile Films: this image (not graphic). The other image was in a post about indie and “fair trade” porn, this photo (okay, fairly explicit but not in-your-face — certainly not like anything you’d see on the front page of a porn tube site).

As you might expect, I’ve been through situations like this before. It has unfortunately been my experience that what is “tasteful” with one team is not “tasteful” with another company’s team a year later. After Flickr sold to Yahoo, my account got hit in 2007 with the banhammer for having nudes in it; when I got public support, the Flickr’s founder Stewart Butterfield contacted me and I was reinstated with his okay on tasteful nudes. A year later I was banned again by a different team, and was lucky I had the founder’s emails to prove that I wasn’t afoul of the rules. It happened *a third time* in 2013, and again I referenced Stewart’s email to get out of user jail.

That said, I went ahead and changed more images than Amazon requested. I know that “tasteful” is subjective, but there are guidelines I’ve sussed out based on my experiences — it helps to use sex-positivity as a rule, to employ the female gaze, and to avoid anything you’d see as thumbnails on PornHub. My assessment of “tasteful” in this case, based on the three specific images, was that (apart from the obvious, no penetration, close-ups, or graphic nudity) it seemed like clear depiction of sex positions was generally off Amazon’s menu. Not difficult changes.

I got Amazon’s as-promised email confirming our conversation (screencap above). I emailed back within the hour saying changes were made, then … nothing. I emailed again that night to check in, and got an “out of office” response from a different rep. In the morning I emailed again — only to get another ‘she’s not in the office and I can’t help you’ response from yet a different rep. It appeared I was either being flaked on, or lied to.

I was despondent and didn’t know what to do. Imagine being an author, and Amazon doesn’t like you, won’t do business with you, or has put a mark on your record somewhere.

You can’t imagine it because it’s not really possible if you want to survive as an author, let alone be successful.

That same morning I was simultaneously sent a link to Techdirt’s superlative writeup on the whole mess. I was glad I waited to say anything publicly about Amazon telling me it would get fixed; maybe I did get that PR massage after all. I wrote a twitter update, at a total loss as to what I was going to do about anything.

The next day, Amazon Executive Customer Relations appeared in my inbox (and voicemail) again — a new representative. They reinstated my account — and apologized for the delay, and thanked me for “escalating the situation.” I was genuinely surprised, and … happy? Yes, happy. To get my account back, but also to know that Amazon isn’t following companies like Facebook, YouTube, or Apple in goose-stepping off the cliff of humanity, diversity, and sex-positivity by demonizing human sexual expression. Amazon wasn’t being added to the list of major service providers and business channels that are discriminating sexuality writers, artists, workers, and business people into a terrifying oblivion.

Right after my account was reinstated, Open Culture tweeted that they’d just had their Associates account suddenly terminated. Trust me: I looked EVERYWHERE on their website for porn, but I found nary a boob. So I’m inclined to believe the automated review screwup story that first rep told me. And I sure hope Open Culture gets it worked out.
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