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Je suis en couple depuis 3 ans et je n’éprouve plus de désir pour mon partenaire. Au début, tout fonctionnait parfaitement, nous faisions l’amour dès que nous étions ensemble, pratiquement tous les jours. Et depuis déjà quelques mois, je n’en ai plus envie… Lui me sollicite comme avant, mais de mon côté, je trouve des excuses, des prétextes pour différer l’acte sexuel. Ce qui me gêne le plus, c’est que je suis toujours amoureuse de lui. Savez-vous ce qu’il m’arrive ?
Anne-Lise, 31 ans
Je sais bien ce qui vous arrive, en effet, car ce problème survient très fréquemment chez les femmes quand elle sont en couple de façon stable. Cela n’est pas du tout lié à une diminution de l’amour envers le partenaire, c’est uniquement lié au processus d’activation du désir sexuel, lequel varie d’une personne à l’autre. Il faut savoir qu’en règle générale le désir sexuel fonctionne différemment chez l’homme et chez la femme, même si certains individus se démarquent nettement du modèle que je vais décrire. Dans l’ensemble, le désir sexuel masculin est plus direct, plus physique et plus visuel. Par exemple, il suffit à votre compagnon que vous soyez présente à ses côtés, surtout si vous êtes de bonne humeur et pas trop couverte, pour que cela lui donne des idées coquines. Le désir sexuel féminin est plus compliqué à mettre en route. Il lui faut de la nouveauté, un jeu de séduction, une ambiance, des...Lire la suite sur Union
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Lundi 19 septembre 2022, de 14h15 à 18h au Conseil économique, social et environnemental (CESE), 9 Place d’Iéna, 75016 Paris. Inscription obligatoire à ellesaussi@orange.fr avant le 15 septembre 2022. Elles aussi
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« Je suis hétérosexuel pratiquant. Je n’ai jamais eu de désir pour les hommes. J’ai pourtant ressenti quelque chose de très bizarre en regardant une vidéo où deux hommes faisaient l’amour. J’ai zappé, pour y retourner quelques
jours plus tard, avec toujours ce même choc. Peut-on être excité par deux hommes qui font l’amour sans pour autant être homosexuel ? »
Basile, 37 ans
Évidemment ! Une personne homosexuelle est une personne qui a des relations sexuelles avec quelqu’un du même sexe. Il peut arriver que l’on ne soit jamais passé à l’acte, par gêne ou par tabous, mais dans ce cas les désirs ressentis sont tournés uniquement ou presque vers un individu du même sexe que soi. En revanche, et c’est votre cas, on peut être complètement hétéro et avoir des fantasmes d’homosexualité. Voir deux hommes faire l’amour sur un écran vous a troublé, et cela est tout à fait normal. L’excitation que vous avez ressentie est le fruit de votre imagination à l’idée de ce qui pourrait être une découverte différente, en particulier de se projeter dans un rôle féminin et de se faire pénétrer. Il y a même des hommes, ou des femmes, dont les fantasmes...Lire la suite sur Union
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Il n’y a pas grand chose à dire du bisou, si ce n’est que depuis quelques temps avec le Covid, il est moins fréquent. Le Baiser profond ou « French Kiss, ou encore le baiser amoureux » pour les anglo-saxons, ce contact des deux langues représente toujours la première étape du contact fusionnel entre deux personnes qui … Continuer la lecture de « B comme BAISER »
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Pourquoi lorsque l’on parle d’amour, l’idée de couple nous vient tout de suite en tête ? Comment se fait-il que celui-ci soit perçu avant tout comme un rapport entre individus, alors même qu’il s’inscrit dans un contexte anthropologique - historique, politique, familial et économique - très fort ? Au-delà des sentiments amoureux, qui existent évidemment, qu’est ce qui se joue au sein de la conjugalité ? Quels rapports de pouvoir se reproduisent ? Et que se passe-t-il lorsque l’on se sépare, ou lorsqu’on fait le choix d’être célibataire ?
À travers les histoires d’Eléonore, qui s’est accrochée coûte que coûte à l’idée de couple avant de déchanter, et celle d’Anna, qui n’en a jamais voulu mais a été rattrapée, cet épisode interroge le couple d’un point de vue féministe. Avec comme toujours des éclairages de chercheuses et des lectures choisises par Charlotte Bienaimé.
Avec :
- Eléonore et Anna
- Claire-Lise Gaillard, historienne
- Mélanie Gourarier, anthropologue
- Marie Bergström, chargée de recherche à l'Institut National d'Etudes Démographiques
- Céline Bessière, professeur de sociologie
Textes :
- « Le coût de la vie », Deborah Levy, Eidtions du sous-sol, 2020.
- « L’éloge du risque », Anne Dufourmantelle, Editions Rivage, 2021.
Remerciements : Vx et tous les habitant.e.s de son village rencontré.e.s pour cette émission.
Liens :
- « Au-delà du personnel , pour une transformation politique du personnel », Corinne Monnet et Léo Vidal
- « Le genre du capital », Céline Bessière et Sibylle Gollac
- « Pourquoi le patriarcat ? », Carol Gilligan
- « Les nouvelles lois de l’amour », Marie Bergstrom
- « Apha Mâle », Mélanie Gourarier
- Le genre des célibats
- « Nos amours radicales », Léane Alestra, Anaïs Bourdet, Sabrina Erin Gin, Lou Eve, Axelle Jah Njiké, Sharone Omankoy, Emanouela Todorova, Nanténé Traoré
- « Réinventer l'amour », Mona Chollet
- Le cœur sur la table, Victoire Tuaillon Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Prise dans une tension entre réalité épidémiologique et risque de stigmatisation de la communauté gaie, l'information autour du monkeypox (variole du singe) patine… au risque de perdre de vue ses cibles
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Femmes et hommes sur le marché du travail Sur la place des hommes et des femmes dans le monde du travail, que peut-on dire aujourd’hui, ici et maintenant ? En ce début de XXIe siècle, la situation des femmes sur le marché du travail est faite de paradoxes, de contrastes, de contradictions. On assiste à une transformation […]
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Les philosophes Fabienne Brugère et Guillaume le Blanc présentent leur essai Le Peuple des femmes sur RFI. Cet ouvrage aborde le féminisme sous un prisme international. Il est ainsi question des différents mouvements féministes, qui prennent place dans le monde. Ces mouvement sont parfois concentrés sur des problématiques locales, comme le droit à l’avortement, ou croisent […]
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Je vous plante le décor : le monde est vaste et vous avez souhaité partir à l’aventure ! Deux semaines de vacances aux Caraïbes ou trois ans à vadrouiller autour du monde. Cela marche aussi pour un week-end en Picardie ! Vous commencez à souffler des bulles, vous allez sur une application de rencontre, ou vous croisez les yeux ardents du boulanger et bim, ça accroche tout de suite. Oui mais voilà, après de fort satisfaisantes galipettes, il vous faut repartir. Tout ça était fort sympathique, mais aucun de vous deux ne souhaite s’engager dans une relation. Est-ce qu’on garde contact et on se lance dans un plan cul à distance ? J’ai envie de dire, pourquoi pas ! Mais à une condition très importante :
Garder la communication constamment ouverteTout d’abord, il semble important de préciser que cette personne doit être une personne en qui vous avez confiance et avec laquelle vous vous sentez bien. C’est important, même si vous n’avez pas envie d’en faire un partenaire amoureux. Un plan cul, après tout, est une sorte d’ami.e qui a pour fonction principale de vous donner un gros plus dans la chambre à coucher (ou ailleurs). Que vous partagiez plus que du sexe ou non, il est important que vous soyez très clairs tous les deux sur le type de relation que vous entretenez. Et que cela ait le droit de changer à tout moment : si l’un des deux développe des sentiments pour l’autre, ou bien rencontre quelqu’un d’autre, libre à lui de vouloir faire évoluer, ou mettre fin à ce plan cul à distance. Mais, pour ne pas faire souffrir l’autre, il me semble très important de régulièrement ré-aborder le sujet et d’être honnête avec soi-même et avec l’autre. Surtout qu’à distance, l’imagination gambade librement et les fantasmes – et donc potentiellement la jalousie – entrent très rapidement en jeu.
D’accord, mais à quoi va bien pouvoir servir ce plan cul à distance ?A se faire plaisir pardi ! Mais c’est vrai qu’on est en droit de se poser la question. Garder contact en tant qu’ami.e.s ou vouloir entretenir le désir dans une relation amoureuse à distance on le conçoit tous.tes. Mais, pourquoi continuer un plan cul alors qu’on ne se verra sûrement plus jamais en vrai ? Est-ce que ça ne va pas finir par être plus frustrant qu’autre chose ? Bon, on souffle et on reprend. Tout est une question de désir mutuel et consenti. Peu importe que vous vous revoyiez ou non, l’important c’est ce qui vous fait du bien, ce qui vous fait vibrer, ce qui vous fait envie. Niveau plaisir, le porno peut lasser et tout le monde n’a pas le budget pour s’acheter de la littérature érotique de façon régulière. C’est là que le plan cul à distance prend tout son intérêt ! Pourquoi ne pas recontacter cette personne avec qui c’était si bien sous la couette ?
Que vous fantasmiez sur des souvenirs réels ou que vous réinventiez des situations possibles et excitantes, il y a un plaisir à jouer physiquement seul, mais savoir qu’une autre personne prend également du plaisir, au même moment, en pensant à nous. Pour ce qui est des questions techniques, je vous renvoie au mode d’emploi du bon sexto. De plus, rien ne vous empêche de dépasser le fantasme et de vous organiser une rencontre à mi-chemin. Pourquoi pas secrète, mais dans tous les cas purement coquine !
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Quand on pense Brésil, il est impossible de ne pas penser automatiquement à la samba ! Quand on pense samba, on visualise souvent ces danseuses sculpturales à moitié nues qui dansent en tête de cortège durant le carnaval. Personne ne pense au machisme inhérent à la samba et pourtant il est bien là. Dans son documentaire Breaking The Circle, l’américain Tobias Nathan part à la découverte des musiciennes en lutte contre le sexisme et l’invisibilisation des femmes dans ce milieu.
La samba : une musique afro longtemps marginaliséeLa roda de samba désigne au Brésil, une réunion de musicien.nes qui jouent de la samba en cercle dans la rue. Cette activité, reconnue comme un élément d’héritage culturel du Brésil par l’Unesco, est très présente au Brésil, et notamment à Rio où c’est possible d’en découvrir à tous moments dans les rues ou les bars.
Groupe de samba féministe Moça Prosa. Crédit photo : Cris Vicente© .Cependant, ce n’est qu’en 1930 que le gouvernement brésilien a reconnu la samba comme élément d’identité nationale. Avant cela, il fallait « blanchir » tout ce qui pouvait avoir des origines africaines et le marginaliser. Restes d’une société qui s’est construite sur l’esclavage des Africain.es.
Aujourd’hui, la samba est un symbole positif du Brésil, qui valorise sa diversité, et qui est adulé par l’ensemble des Brésiliens. Cependant, un point noir souvent ignoré subsiste : la présence forte du sexisme.
Les femmes entrent dans le cercle pour briser les codesBreaking the Circle, nous informe que durant les quarante dernières années, les musiciens des rodas de samba ont quasi exclusivement été des hommes. Les femmes y ont toujours été mises à l’écart, considérées comme n’ayant pas assez d’endurance ou de talent pour jouer aux côtés des hommes. Par ailleurs, les chansons étant chantées et produites par les hommes, leurs paroles sont bien souvent machistes, réduisant les femmes à des « salopes », « prostituées » ou « mauvaises femmes d’intérieur ».
Le groupe de samba féministe Sambada. Crédit photo : Marina Wang ©Ces dernières années, trois groupes exclusivement composés de femmes se font remarquer sur la scène samba, suivant les pas d’un mythe local de la roda de samba féminine, Tia Cida. Elles prennent la parole dans le documentaire pour nous expliquer le rôle que tient la samba dans leur vie, comment le fait de créer des groupes exclusivement féminins joue un rôle féministe, politique et social. Elles veulent montrer que la samba ne se limite pas à l’objétisation du corps des femmes noires durant le carnaval, et revaloriser la position et l’histoire de la femme dans la musique brésilienne.
Le groupe déjà mythique Samba Que Elas Querem. Crédit photo : Maria Magdalena Arréllaga ©Dans un pays qui détient un des taux de féminicides les plus importants dans le monde (10 786 cas sont restés impunis en 2017 selon le documentaire) et où le Président actuel a pu dire d’une collègue qu’il« ne la violerait pas car elle ne le mérite pas », on comprend l’affirmation de Silvia Duffrayer « exister c’est défier », créatrice du groupe « Samba Que Elas Querem ». Jusqu’en 1991, un brésilien pouvait invoquer « la légitime défense de l’honneur » quand il était accusé de meurtre sur sa femme !
Des groupes de samba composés uniquement de femmes, avec différentes origines ethniques à l’image du Brésil (africaines, indigènes, blanches) est plus qu’un divertissement enchanteur et l’écoute d’une musique d’extrême qualité, c’est un combat féministe !
Regarder le documentaire Breaking the Circle ci-dessous :
Pour lire plus d’informations sur l’histoire de ce documentaire, rendez-vous sur la page dédiée de Breaking The Circle.
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