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A mon tour de vous faire une sélection dominicale de gifs. Je vous propose cette semaine un voyage vers des visages, des figures, des tags et de l’amour pluriel. Y’a un peu de tout mais y’a surtout un dénominateur commun : le plaisir. Parce qu’on n’est pas là pour autre chose finalement. Le porno est une matière visuelle très positive si on veut bien mettre son viseur au bon endroit. En feat de luxe, Margode vous a aussi fabriqué un joli gif de ses East Boys d’amour.
Dans Female Ejaculation, Paulita Pappel (qu’on retrouve derrière Ersties) filme l’orgasme féminin avec délicatesse. Miracle de la petite mort, on a beau être tiraillé de plaisir et avoir l’impression d’imploser littéralement, on s’en sort toujours. Sauf peut-être si notre coeur lâche au même moment. Dans ce cas la petite et la grande mort s’embrassent et on part avec le sentiment du devoir accompli. On appelle ça l’epectase, comme quoi, les gifs de la semaine permettent aussi de s’instruire entre deux Miko.
Sadie Lune & Jesse Stryder – Female Ejaculation – Lust Cinema
Voilà à quoi ressemble le paradis : vivre dans le cul d’Ana Foxx et ne plus jamais en sortir. Manuel Ferrara a de la chance, ça donnerait presque envie de charbonner une vie comme hardeur avant d’en arriver là. En attendant que les sirènes américaines m’appellent, je vais me contenter de ce gif et de ces petites fesses rondes comme des melons sur un marché du Luberon.
Ana Foxxx & Manuel Ferrara – Anal Intensive – HardX
Si un snowball amoureux entre deux twinks à casquette n’est pas la combinaison de tags parfaite, qu’on me coupe les trompes à la machette. A mes yeux, l’échange oral de cet épais fluide figure parmi les gestes intimes les plus doux. Et vas-y que monsieur casquette à l’endroit rajoute une couche du sirupeux sur les lèvres déjà baveuses de son p’tit keum pour faire frémir les vicieux-ses. — Margode
Jacob Stone & Seth Roberts – Cum Eating Scally Boys 2 – LoadXXX
Je ne sais pas d’où vient ce gif (mon screener pour faire des gifs buggue salement depuis quelques jours) mais il est estival et liquide, donc totalement en accord avec votre samedi soir si j’en crois les fantasmes que j’ai de vous. Je ne sais même pas s’il vient d’un porno ou d’un film classique mais quoi qu’il en soit, il me donne envie de retourner en vacances tout en vous avouant un truc : l’eau froide me donne l’impression qu’on me lacère avec un couteau. Mauvais plan.
Source : LackingPrivacy
Se faire sucer par deux femmes c’est le feu, se faire lécher par deux hommes c’est le feu aussi. Malheureusement, l’industrie du porn a décidé que la bisexualité ne serait réservée qu’aux hommes, laissant les femmes sur le banc de touche du plaisir. Mais petit à petit les choses changent, grâce au porn indépendant notamment. Ici Lucie Blush filme ses fantasmes et joue dedans, ouvrant une fenêtre à une pornographie joyeuse et positive, le rouge aux joues.
Lucie Blush & Bishop Black & Parker Marx – Remember that one time? – Lucie Makes Porn
Après le test du godemichet éjaculateur, j’avais bien envie de vous faire un test des lubrifiants imitation sperme. Hu ???? Oui, vous avez bien lu, il s’agit de lubrifiants qui ont la même apparence et consistance que le sperme. De quoi bien s’amuser si l’on est dans le délire d’aimer les grandes qualité de sperme sur…
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Les Friedman, une famille modèle juive de la classe moyenne, des américains sans histoire dont le petit monde va pourtant basculer. Nous sommes en 1987 quand Arnold, le père, est arrêté pour détention de revues pédophiles commandées aux Pays-Bas. Quelques jours plus tard, il est accusé d’avoir violé des dizaines d’élèves de son cours d’informatique. Son fils Jesse, âgé de 18 ans, est interpellé à son tour, après avoir été désigné comme son assistant, encore plus sadique avec les garçons abusés. Dans le tumulte général, les Friedman subissent un déchaînement médiatique sans précèdent où les faits sont dénaturés. Malgré la folie ambiante, il n’arrête pas de se mettre en scène, de se filmer ou de s’enregistrer. Plus on découvre la réalité d’une famille qui se déchire sur le dos de la mère, plus elle nous échappe. Tous déraillent, le père surtout qui reste insaisissable et qui ne tombe jamais le masque même à la veille de son procès.
Coup de chance
A l’origine, Andrew Jarecki, le réalisateur de Capturing the Friedmans voulait réaliser un film sur les clowns d’anniversaire de New York. Mais au fil de ses discussions avec le plus célèbre d’entre eux, Silly Billy (David Friedman), il découvre que la famille de ce dernier a volé en éclats suite à la condamnation pour pédophilie de son père Arnold Friedman et de son frère cadet. Il est évident pour Andrew Jarecki que son sujet sur les clowns est mort. Du coup, il reprend l’affaire Friedman. Grâce à des témoignages subjectifs avec les interviews des acteurs de l’enquête, et des plans objectifs avec les images de l’époque, qu’il s’agisse des nombreux films des Friedman ou des archives de l’enquête et du procès, il s’efforce de démontrer comment une situation en apparence limpide (un crime, deux coupables) cache des réalités complexes au point que le spectateur finit par y perdre son latin. Le cafouillage judiciaire, le manque de preuve factuelle, l’hystérie collective, le comportement de la famille, sont autant d’éléments qui brouillent les pistes. On passe sans cesse d’une conviction de culpabilité à une conviction d’innocence pour finalement ne rien savoir.
Cette fluctuation de conviction est la force principale de ce documentaire. Primé au Festival de Sundance, nommé à l’Oscar du Meilleur Film Documentaire, «Capturing the Friedmans» a fait couler pas mal d’encre en 2003. Après ce premier long métrage, Andrew Jarecki n’a pas repris son idée sur les clowns. Bien au contraire, en 2015, il signe la série documentaire «The Jinx», «The Life and Deaths of Robert Durst». Encore une histoire criminelle (dont nous avons parlé dans ces pages) où la justice américaine joue un bien drôle de rôle.
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Francis Ases connaît tout le monde et tout le monde le connaît… Les noctambules du moins. Cela fait plus de trente ans qu’il sort… Et les soirées, il ne fait pas qu’y aller, mais les organise aussi, notamment les Blitz à l’ABC, la petite salle du D!Club à Lausanne. Si vous ne le connaissez pas, vous l’avez déjà croisé, c’est sûr. C’est un bel homme grisonnant aux traits fins, cheveux et barbe bien taillés, assez baraqué et habillé avec goût. On comprend vite, en le voyant, que l’esthétique revêt une certaine importance à ses yeux. On ne se trompe pas: Francis est maquilleur professionnel. Il travaille pour des magazines, de la publicité et de l’événementiel, principalement en Suisse, mais à l’étranger aussi.
Enfance valaisanne
Cette passion pour la mode remonte loin: quand il était enfant, sa mère – décédée très jeune – l’habillait et prenait des photos qu’elle envoyait à ses tantes d’Espagne. Son jeu favori en grandissant: transformer sa chambre en studio photo, coiffer, habiller sa sœur, prendre des clichés. La suite semblait évidente.
Francis est né à Martigny, de parents espagnols. Peu intéressé par l’école, il veut voler de ses propres ailes et commence rapidement à gagner sa vie en travaillant dans une boutique de vêtement dans laquelle il organise régulièrement des défilés. Car avant de devenir maquilleur professionnel, ce qui faisait vibrer Francis, c’était le stylisme, mais au fil du temps, cette passion a cédé sa place à une autre… Grâce à son savoir-faire et à ses connexions, il a pu voyager beaucoup: Barcelone, les fashion weeks de Paris, le festival de mode de Hyères, la cime des alpes, la maison Bulle de Pierre Cardin, etc., il est allé partout.
Lorsque le Lausannois parle de maquillage, il évoque son lien intime avec les mannequins, le rôle d’apaisement et de conseiller qu’il remplit auprès des jeunes gens dont il s’occupe. Contrairement à la majorité de ses confrères, Francis se sert beaucoup de ses doigts: «Je suis très tactile, j’aime faire des massages, faire du bien à la personne.» Il a un petit côté papa altruiste. Alors, ce travail, une passion? «J’aime bien maquiller oui, mais dans le fond, tout cela n’est pas si important… Ce n’est qu’un travail.» Francis l’avoue, il n’aime pas se tuer à la tâche. Un constat sans doute inexact: Francis a de l’énergie, mais surtout pour ce qu’il aime. Et son boulot, il le chérit avant tout pour l’indépendance qu’il lui garantit. «La stabilité et le confort des autres m’ennuient prodigieusement. 42 heures par semaine, des impôts infinis, des patrons cons, des collègues incapables… non ça ne m’intéresse pas du tout.»
Amour de l’ivresse
Les amis, les bonnes discussions, la musique, les soirées, ça, c’est ce qu’il aime. À 45 ans, cela fait plus de trente ans que Francis sort. «J’aime ce moment qui rassemble sans distinction l’avocat et le mec au social», raconte-t-il, «l’ivresse, cette douce énergie qui détend tout le monde, les échanges légers, la rigolade, la drague, la danse…» Il a vécu le début de la house, mélodieuse, jusqu’à l’hégémonie de la minimale actuelle. C’est d’ailleurs la monotonie de la programmation qui l’a décidé à organiser des soirées à l’ABC (dès 2006), en collaboration avec Dasko, un ami berlinois au courant des dernières tendances musicales. Ses soirées, il les a souhaitées ouvertes à tous. Les jeunes, les vieux, les homos, les hétéros, tout le monde… Non, il n’organise pas de soirées gays. «À présent, les ghettos c’est terminé et c’est très bien comme ça.»
«Rien n’est artificiel en soi. Tout dépend du plaisir que tu y mets, que tu y prends» Francis Ases
C’était différent pour lui, dans sa jeunesse. L’homosexualité, on n’en en parlait pas, «il n’y avait même pas de placards desquels on aurait pu sortir». Alors, à 16 ans, lorsqu’il sort pour la première fois dans une boîte gay, Le Négociant, à Lausanne, c’est la libération: «Je suis rentré dans la salle, j’ai regardé les mecs qui étaient là, puis l’ami qui m’accompagnait – Simon, qui avait plus du double de mon âge – et je lui ai demandé: Ils sont tous PD? Quand il m’a répondu oui, c’était la libération. Je n’étais plus seul.» Mode, maquillage, photo, danse, drague… Francis ne serait-il pas un brin superficiel? «Rien n’est artificiel en soi. Tout dépend du plaisir que tu y mets, que tu y prends. Tant que tu fais quelque chose profondément, avec sincérité et concentration, ce n’est plus superficiel.»
Racaille esthète au bord du lacFrancis est un fêtard, oui, mais un contemplatif, aussi. L’un de ses endroits préférés est la buvette de la plage de Lutry. «C’est super beau, ça m’apaise… il y a une vue incroyable, de la pizza, des grands cyprès et le lac».
Adepte du style streetwear, le Lausannois se rend souvent au shop Cornwell à Lausanne (242 Shop), car Francis aime s’habiller façon «caillera».
A la Placette, sur Saint-Roch, une petite galerie où sont exposés de jeunes artistes locaux: installations, photographie, sculpture. Francis, en grand fervent de photo d’art, s’y rend souvent même s’il avoue, en riant, toujours préférer les vernissages aux expositions en elles-mêmes.
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En attendant d’être grande, c’est l’histoire de Chloé qui grandit et découvre ce que c’est d’être une fille, une adolescente. Du plaisir de courir toute nue à la plage en jouant dans le sable, à celui de se retrouver nue dans un lit dans les bras d’un homme, il n’y a souvent qu’un pas, appelé l’âge.… Lire la suite
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