« C’est le plus délicieux, le plus goûteux, le plus parfumé, le plus voluptueux, le plus intime et le plus amoureux des baisers que celui que donne la bouche de l’homme au sexe de la femme et que le sexe de la femme rend à la bouche masculine », écrit le sexologue Gérard Leleu dans son truculent ouvrage L’Art du cunnilingus (Leduc.s éditions). Le cunnilingus est désormais une pratique répandue. 85 % des hommes affirment avoir déjà fait minette au moins une fois dans leur vie, selon la dernière enquête « Contexte de la sexualité en France ».
Pourtant, cela ne fait pas si longtemps que le cunni, considéré comme une pratique de bordel déviante, a acquis son droit de cité. Avant la libération des années 1970, il était assimilé à une perversion de l’instinct sexuel. Après tout, ce baiser lèvres contre lèvres n’avait aucune fonction procréatrice… Le cunni se trouvait même, aux côtés de la fellation et de la sodomie, au chapitre des comportements pathologiques dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, l’ouvrage de référence de la Société américaine de psychiatrie !
Pour un bon cunnilingus, explorez la vulve !
Est-ce à cause de ce parfum d’interdit que le cunnilingus possède tant de mystère… et de méconnaissance ? « La fellation est plus visible, tout simplement parce qu’elle est beaucoup plus facile à représenter que le cunnilingus »,...Lire la suite sur Union
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