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mai 07, 2016
16:55
La pipe est-elle politique ?
» ‎ Paris Derriere

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La fellation, pipe, turlutte, est une pratique finalement assez récente dans l’histoire. Peut-elle être un instrument de pouvoir d’un sexe sur l’autre ? Mais...

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16:27
Les Pussycat Dolls, plus féministes que Beyoncé ?
» ‎ Ladies Room Back-Room

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J’avoue tout : en réalité, cet article aurait dû s’appeler Pourquoi le féminisme des Pussycat Dolls me parle un peu plus que celui de Beyoncé. Et puis j’ai finalement de faire un titre un peu plus court, percutant, comme un grand coup de pied dans la fourmilière, et si vous me détestez par avance pour ça, je citerai un grand homme du siècle dernier : I think I told you ; I’m a lover not a fighter !

Pourquoi cet article d’ailleurs, me direz-vous ? Figurez-vous que je m’ambiançais OKLM comme dirait mon nouvel ami Booba (je vous parlerai de mon intérêt soudain pour le “Duc” une fois prochaine, c’est promis) dans mon salon, quand l’écoute aléatoire de ma playlist Spotify m’a repassé I Don’t Need A Man, des Pussycat Dolls. Pour rappel, ça donnait ça, à la mesure près :

Dans ce morceau qui a déjà 11 ans, les Pussycat Dolls chantent ceci, portées par la voix (lactée) de Nicole Scherzinger :

The more you try the less I bite

And I don’t have to think it through, you know if I’m into you

I don’t need a man to make it happen I get off being free

I don’t need a man to make me feel good, I get off doing my thing

I don’t need a ring around my finger to make me feel complete

So let me break it down, I can get off when you ain’t around oh!

Je me fends d’une traduction approximative pour vous donner l’idée :

Plus tu essaies, et moins je mords à l’hameçon

Pas envie d’y réfléchir ; si tu me plaisais tu le saurais

J’ai pas besoin d’un mec pour que ça le fasse, je me fais plaisir en étant libre

J’ai pas besoin d’un mec pour me faire du bien, je me débrouille très bien toute seule

J’ai pas besoin d’une bague à mon doigt pour me sentir accomplie

Donc laisse-moi résumer : je me fais du bien quand t’es pas là !

Qu’est-ce que j’ai retenu là-dedans, à part le fait que les Pussycat Dolls ont l’air de se faire pas mal plaisir toutes seules (grand bien leur fasse) ? La bague au doigt. Vous me voyez venir ? Oui, je vous parle bien de cette même bague au doigt que chante Beyoncé quatre ans plus tard, en body velours :

Je ne m’attarderai pas sur le féminisme de Beyoncé, qu’elle défend toutes griffes dehors depuis désormais quelques années, mais qui l’a toujours plus ou moins suivie, en catimini : souvenez-vous Independent Women ! Beyoncé a grandi avec nous, et au fur et à mesure des années, nous a dévoilé la femme, la business woman, l’épouse, la mère, la féministe qu’elle était devenue. Et cette découverte, ce partage, aussi markétés soient-ils, restent beaux tels qu’elle nous les a présentés.

Son féminisme, aussi bankable soit-il, n’en est pas pour autant moins valable ou authentique que d’autres : militantisme et marketing ne sont donc pas forcément incompatibles ! Cependant, le féminisme de Beyoncé, que je respecte infiniment, n’est pas le mien justement pour ce qu’il est, un féminisme “respectable”.

Et c’est là que les Pussycat Dolls représentent, selon moi, une véritable bouffée d’air frais pour toutes les femmes : avec leurs shows débridés, leurs tenues aff(ri)olantes, leurs paroles sans équivoque, elles nous secouent sous le nez l’idiotie de la bienpensance qui consiste à choisir pour quelqu’un d’autre comment s’habiller et/ou se comporter et valider ainsi la respectabilité de chacun-e.

Newsflash : la respectabilité d’une femme ne se mesure pas à ce qu’elle porte, ni à son métier, et encore moins à sa religion. Il en va de même pour ses valeurs, aussi pénible que ce soit de devoir le rappeler ici, compte tenu des temps qui courent. (Oui, polémique de mes deux sur la mode islamique, c’est à toi que je pense.)

Je le confesse, I Don’t Need A Man est mon hymne favori, et un parfait pied de nez au patriarcat. Car chacun-e peut tenter de le renverser à sa manière, ce foutu patriarcat : la mienne, c’est prendre les armes pour toujours plus de jouissance, je vous l’avais déjà dit ici. Parce que le sexe, lieu de toutes les envies, de tous les désirs, de toutes les pulsions, reste l’une des seules sphères sur laquelle notre société a, malgré tous ses efforts et quoi qu’elle puisse en penser, le moins d’emprise.

Quand les Pussycat Dolls chantent leur jouissance en solo, assumant leur sexualité avec panache, sans l’enchaîner au bon vouloir des bonshommes comme Mrs Carter a la fâcheuse manie de le faire, de toutes les facettes de ma personnalité, c’est sans nul doute la féministe pro-sexe qui est en moi qui crie victoire. Non pas dans un dessein d’annihilation complète des rapports amoureux entre les hommes et les femmes (vous faites ce que vous voulez hein, mais n’oubliez pas jamais que l’hétérocentrisme est un malotruisme) mais plutôt dans l’espoir d’y lire une émancipation de la femme au profit d’elle-même. Oui, nous sommes interdépendants. Mais nous sommes interdépendants entre êtres humains, pas nécessairement entre hommes et femmes ! Et ça, ce parti pris-là, c’est mon féminisme (entre autres choses). Sorry Beyoncé, don’t you ever for a second get to thinking you’re irreplaceable…

Rose H., critique pop les jours de grand vent.

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11:10
Désigner sans discriminer
» ‎ 360Â°

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Depuis 2013, la Ville de Genève profite de la Journée de lutte contre l’homophobie et la transphobie pour sensibiliser les genevoises et les genevois aux discriminations liées aux questions d’orientation sexuelle. Cette année, la municipalité – en collaboration avec le tissu associatif – rappelle les mots qui désignent, sans les stigmatiser, les personnes LGBT dans les six langues les plus parlées à Genève: outre le français, l’anglais, le portugais, l’espagnol, l’albanais et l’arabe. Des affiches seront visibles dans les rues de Genève du 9 au 25 mai. «Il est primordial de faire connaître et de veiller à utiliser les termes qui qualifient l’homosexualité et la transidentité de manière non-discriminante ou injurieuse», souligne Sandrine Salerno, conseillère administrative chargée de l’Egalité et de la Diversité.

Le lancement de la campagne aura lieu le mardi 10 mai à 19h à Uni Mail en collaboration avec le Service égalité de l’Université. Une table-ronde explorera les liens entre identité et langage et questionnera les dispositifs de catégorisation des personnes LGBT. Pour appuyer l’affichage, différentes actions et ateliers de sensibilisation sont proposés en collaboration avec l’Université populaire albanaise, le centre d’accueil pour les migrants La Roseraie, la Fédération genevoise des associations LGBT et l’Université de Genève, où les stands des groupes Think out, Law Clinic, Nomoslab, Be You Network et Les Indociles s’installeront le 17 mai (hall d’Uni Mail).

» Découvrez le programme complet sur le site de la Ville de Genève
«Mots pour Maux»
La campagne Mots pour Maux est déclinée en flyers.

Dans le canton de Vaud, le groupe jeunes de VoGay présente sa campagne Mots pour Maux jusqu’au 17 mai. Elle est basée sur des témoignages de violences, rumeurs, remarques et mises en question ayant trait à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre, et comment elles empêchent de se construire et de s’épanouir. Des clips seront diffusés dans les transports en commun vaudois. Point d’orgue de la campagne: un espace de discussion dans les locaux de VoGay, le mardi 17 à partir de 19h.

» La page Facebook de «Mots pour Maux»

9:40
Sex News: Sex slave fakery, Magic Mike IRL, porn dot com lawsuit, Japanese VR sex suit
» ‎ violet blue ® :: open source sex

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“… Another media outlet offered the even more lurid headline “Sex Slaves in Compton.” But press beyond the headline, and you’ll see that the “human traffickers” arrested were actually women selling sex themselves, along with men attempting to buy sex from an undercover police officer. Like most “human trafficking operations” these days, this was a vice sting dressed up in lofty and hysterical language.”
* Homeland Security, L.A. Police Team Up to Arrest Compton Sex Workers (Reason)

“The male strippers of “Magic Mike” and its sequel “Magic Mike XXL” are heading to Las Vegas in a new live show produced by Channing Tatum, who starred in both movies. Organizers announced on Wednesday that the new production — “Magic Mike Live Las Vegas” — is expected to begin preview performances at the Hard Rock Hotel & Casino by March 2017.”
* ‘Magic Mike’ coming to Las Vegas in 2017, courtesy of Channing Tatum (LA Times)

“A Windsor [Canada] man is among the defendants in a $10-million lawsuit involving piracy of hardcore pornography. David Koonar — described as the registrant and administrator of the website Porn.com — is accused of repeatedly uploading, displaying, and profiting from porn scenes protected by copyright. The suit was filed April 28 in Arizona by adult entertainment company AMA Multimedia, owner of such online porn brands as PornPros, Passion-HD, FantasyHD, CastingCouch-X.com, and Tiny4K.com.”
* Windsor man named in multimillion-dollar porn piracy lawsuit (Windsor Star)

“The Illusion VR sex suit gives the wearer simulated sexual encounters with an anime character. While she is seen through a pair of VR goggles, her cartoon breasts move if their plastic counterparts, which are attached to the suit, are fondled by the wearer. The haptic suit also creates physical sensations of heat (body warmth) and contact with the anime character on different parts of the wearer’s body. Finally, the male sleeve moves over the wearer’s penis in sync with whatever sex act appears on screen, completing the simulated sexual experience.”
* Japanese VR Sex Suit Lets You Feel Realistic Sex with Anime Women (Future of Sex)

This is a powerful, game-changing story; keep in mind that the @nytimes has until now been staunchly prohibitionist. https://t.co/WFj7UcslbD

— Maggie McNeill (@Maggie_McNeill) May 5, 2016

“Erotic sculpture park? Check. Bumper cars designed like genitalia? Check. Snack bar serving aphrodisiac recipes? Check. Sex on the premises? Uh, better not. Entrepreneurs in Brazil are seeking to build an adults-only theme park called ErotikaLand near the city of Piracicaba, about two hours’ drive from São Paulo, and they hope to open its doors by 2018.”
* Brazil Ponders an Erotic Theme Park, With No Sex Allowed (NYT)

“Labour’s relationship with sex workers gets more fraught by the day. Last week, the Scottish Labour party announced their support for criminalising the purchase of sex. ”
* Labour’s authoritarian wing is cracking down on sex workers (Politics UK)

“Various cloud storage services in China, including those operated by Huawei and Alibaba, are closing down — at least partially — as the government widens its crackdown on online content it considers inappropriate. Telecommunications giant Huawei … will close its DBank service, deleting all stored data, on July 1 to cooperate with “relevant authorities to clean up pornography and piracy that are spreading on the cloud services,””
* China’s Porn Crackdown: Domestic Cloud Services The Latest Victim (IB Times)

“As you might imagine, the origin story for our beloved warrior turtles changes drastically for the porn parody, Ten Inch Mutant Ninja Turtles. This revised history involves radioactive sperm getting into the sewers. How? We’re afraid to ask.”
* The NSFW Teenage Mutant Ninja Turtles Porn Trailer Needs To Be Watched (CinemaBlend)

“Federal bureaucrats are raising concerns about distracted driving in semi-autonomous cars that don’t require much input from the driver. And at least one expert is anticipating that, as the so-called ‘smart’ cars get smarter, there will eventually be an increase in an unusual form of distracted driving: hanky-panky behind the wheel. “I am predicting that, once computers are doing the driving, there will be a lot more sex in cars,” said Barrie Kirk of the Canadian Automated Vehicles Centre of Excellence.”
* Driverless cars would mean ‘a lot more sex’ behind the wheel (Toronto Sun)

“Canada-based Pakistani writer Zahra Haider wrote an article for VICE titled What I Learned Having Sex As A Young Woman In Pakistan hasn’t gone down well with many on social media, and the author is now facing voluminous backlash for it.”
* Pakistani writer faces social media backlash for article on country’s ‘sex culture’ (Indian Express)

Ladies and Gentlemen, I give you this absurd thing I found.https://t.co/91bBUrdW03

— micsha (@micsha_maha) May 6, 2016

Main post image via: Calvin Klein Spring 2016 Global Campaign By Harley Weir

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9:33
Trophées LGBT: «Dégoûtants» ou utiles?
» ‎ 360Â°

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http://yagg.com/2016/05/06/prix-lgbt-degoutants-ou-utiles/|«Que de tels prix existent me dégoûte. Quel progrès y a-t-il à décerner des récompenses aussi ghetoïsantes, aussi ostracisantes, qui clament que les films tournés par des gays sont des films gays?» avait déclaré le cinéaste canadien Xavier Dolan à propos de sa Queer Palm pour «Laurence Anyways». Depuis plusieurs décennies, des prix récompensent le cinéma ou les livres LGBT. Sont-ils vraiment utiles? A l’approche du festival de Cannes, Yagg a enquêté.

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Actualité X y » mai 7, 2016

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