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Etant plutôt de la génération Zara Whites, Fovéa ou même Brigitte Lahaie, je ne connaissais pas le talent de Sasha Grey, jeune et brune égérie du porno américain récent. Que pouvait donc apporter très jeune star du X (elle débute à 18 ans) au porno américain industriel et sans âme. De la finesse ? Un scénario ? De l’érotisme ? Non, à vrai dire, elle apporte du hardcore au hardcore et repousse les limites de l’extrême. Mais là où les féministes anti-porno crieraient à l’instrumentalisation de la femme, Sasha Grey se montre indépendante. Si elle se fait pénétrée par trois braquemards gonflés aux stéroïdes, c’est parce qu’elle en a décidé ainsi. Pire, à force d’en demander toujours plus, elle fait peur aux hardeurs les plus aguerris. Accessoirement, il faut avouer qu’elle est plutôt jolie et qu’elle a un physique “naturel”, une fraicheur intacte. Son visage faussement innocent lui donne un air de Jennifer Connelly.
D’après wikipedia France, Sasha Grey appartient à la communauté Alt Porn. D’après le Wikipedia anglais, ce n’est pas le cas. Et toujours d’après celui-là, la définition du mouvement Alt Porn est très floue et ses différents représentants ne sont pas d’accord ! Bref.
La jeune femme a débuté avec le maître étalon en matière de porno : Rocco Siffredi dans Fashionista Safado Berlin, une sorte de truc SM qui n’en a que l’étiquette. Dans ce film, elle prononce la petite phrase que tout le monde retiendra : “punch me in the stomach”. Une réplique qui dénote un peu dans le X classique. Même si les double ou triple pénétrations peuvent paraître violentes, Sasha Grey invite donc la brutalité sur une autre partie de son corps que les parties génitales, ce qui peut sembler paradoxalement choquant !
Dans la compil Girls of red light district, il faut bien huit bonshommes pour arriver à combler quelque peu la satiété de la vedette. Elle s’en prend plein les orifices et ne cesse d’en réclamer, accumulant les gorges profondes. Sasha Grey est une authentique fucking machine et ça fait peur.
Extrait en qualité pourrie :
http://www.youporn.com/watch/330525/sasha-grey-extreme-gangbang/
The perversion of Sasha Grey nous emmène du côté du BDSM. Ca reste tout de même très léger et prend comme base de la domination féminine sur une femme. Fringué un peu cuir et masquée, Sasha a donc sa petite esclave qu’elle traîne au bout d’une chaîne. Il faut attendre dix minutes d’ennuyeux déhanchements sur fond de musique d’ascenceur avant d’avoir un peu d’action. Après, rien que du très classique et très pénible. Mention spéciale aux décors : un fond blanc.
Même si Sasha Grey constitue un petit phénomène, les productions dans lesquelles elle figure contiennent toujours les mêmes tares : absence de scénario, situations prétextes, pénétrations façon “les temps modernes”, image vidéo surcontrastée et gros plans extrêmes sur les sexes rasés et dilatés.
Le film le plus intéressant se nomme Fetish Fanatic #4 où elle joue avec Belladonna. Avant le porno proprement dit, il y a une sorte d’entretien où l’on parle de sexe, ce qu’elle a déjà fait, comment ça s’est passé, etc. La discussion est très spontanée et les deux jeunes femmes n’ont aucun tabou, allant même jusqu’à évoquer la zoophilie. L’action n’est pas mal non plus, puisqu’il s’agit d’abord d’une exploration méticuleuse des zones érogènes. On plonge ensuite dans le hard avec insertions de plugs, de doigts, et masturbations mutuelles pour finir avec des lavements. Le plus troublant reste le goût de Sasha Grey pour les claques qu’elle reçoit sur les seins ou le sexe, ou même des coups de pied dans le visage, des choses qui semblent vraiment l’allumer. Cette fille est un peu folle.
Sasha Grey épuise le compresseur d’une machine :
http://www.youporn.com/watch/328426/kinky-sasha-grey-spreads-her-legs/
Entretien datant de 2009 chez les Inrock :