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Nous sommes un jeune couple de 25 et 22 ans qui vit en région parisienne. Nous ne sommes ensemble que depuis quelques mois bien que nous nous connaissons depuis de nombreuses années. Le plaisir et l’épanouissement sexuel sont très importants pour nous et nous nous amusons régulièrement à découvrir de nouvelles choses, en laissant nos […]
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Vous allez retrouver, ces prochaines semaines, d'anciens articles que je ré-écris, n'en soyez donc pas étonné-e-s.
Vous vous demandez sans doute souvent pourquoi les féministes préfèrent se qualifier comme telles plutôt que d'humanistes comme si nous choisissions de privilégier les femmes aux hommes.
Le féminisme est né parce que les femmes avaient à l'époque besoin de faire reconnaître qu'elles souffraient de discriminations légales. Par exemple, elles ne pouvaient pas voter, pas disposer de leur propre argent, pas travailler sans l'autorisation d'un homme et n'avaient pas l'autorité parentale sur leurs enfants. Il était important de pointer qu'elles souffraient de ces discriminations parce qu'elles étaient des femmes et que c'était ce point là et lui seul qui causait les discriminations.
Et ainsi aujourd'hui on continue de prendre cet angle là lorsqu'on réfléchit sous un axe féministe. Evidemment il n'est pas toujours suffisant et l'on en ajoute d'autres ; la classe sociale par exemple. Ainsi par exemple pour étudier les insultes faites à Taubira, il était important de prendre en considération plusieurs axes de discriminations. On n'aurait pu étudier ce qu'elle subit en se contentant de l'étudier sous l'angle féministe par exemple.
Il ne s'agit évidemment pas de dire que ce que les femmes vivent est pire ou plus grave que ceux que vivent les hommes mais de comprendre au mieux comment fonctionne une discrimination.
Si je dis que Ségolène Royal est une mauvaise ministre j'énonce une opinion. Si je dis qu'elle ferait mieux de retourner à ses casseroles, je la ramène à sa condition de femme et je tiens un discours sexiste.
Si vous êtes frappé dans la rue, que vous soyez un homme ou une femme parce que, par exemple, vous avez refusé de donner une cigarette c'est aussi grave qu'une femme qui serait frappée par son mari car elle a souri au voisin mais les causes ne sont pas les mêmes. Dans le cas de la violence conjugale citée, il y a une idée sexiste qui pré-existe et qui dit qu'une femme n'a pas à sourire à quelqu'un d'autre que son mari. Ainsi si vous luttez contre toute forme de violence en général, vous serez humaniste et si vous luttez contre les violences spécifiquement sexistes, vous serez féministe.
Afin de lutter au mieux contre les préjugés, les idées reçues il convient de comprendre d'où ils viennent.
Afin de combattre ce dont sont victimes les femmes, nous devons comprendre les discriminations sexistes en ce qu'elles ont de spécifique.
Si nous tenons à faire reculer le sexisme, il faut comprendre ce que ces discriminations ont de spécifique.
Si vous vous dites humaniste, c'est à dire que vous luttez pour tous les humains sans distinction c'est une très belle idée mais vous ne pointez plus les discriminations spécifiques dont on peut être victime.
Lorsque des homosexuels sont insultés en termes homophobes ou qu'une ministre noire est traitée en des termes sexistes et racistes, il est nécessaire, justement pour lutter contre, de montrer que ce dont ils ont été victimes n'est pas de la même nature. Cela ne signifie pas que l'un est plus grave que l'autre bien évidemment.
Nous sommes tous et tous faits de plusieurs identités. Toutes ces identités ne sont pas identiques ; être noir en France n'est pas comme être blanc. Etre femme n'est pas comme être homme. Etre une femme noire n'est pas comme être un homme noir, mais pas non plus comme être une femme blanche. Etre une femme pauvre n'est pas pareil qu'être une femme riche. Dans l'idéal, nous sommes égaux mais on sait bien que cela n'est pas vrai à l'heure actuelle ; parce que certains souffrent de discriminations dont ne souffriront pas d'autres.
Se dire humaniste est une très belle idée mais vous risquez d'oublier beaucoup de discriminations au passage. Ainsi le féminisme est né parce que les femmes avaient le sentiment justifié que ceux qui menaient des combats contre des injustices sociales ne se préoccupaient pas de celles les concernant.
Beaucoup de militants de gauche nous renvoient sans cesse au contexte économique en nous expliquant doctement que les autres inégalités disparaîtront lorsqu'il n'y aura plus d'inégalités économiques. C'est faire un sacré pari... et faire fi de l'histoire qui montre que sexisme et racisme, par exemple, n'ont pas attendu l'avènement du capitalisme pour exister.
L'humanisme serait une lutte contre toutes les discriminations. mais comment voulez vous lutter contre ces discriminations si vous ne les nommez pas ?
On tend ces dernières années à morceler de plus en plus les combats contre les discriminations; c'est indispensable dans la mesure où force est de constater que si l'on ne nomme pas un combat, on l'oublie.
Reprenons notre terme "humanisme". Comptez-vous englober là dedans les luttes contre le sexisme, l'islamophobie, la négrophobie, la transphobie, le racisme antijuifs, l'homophobie et j'en oublie des dizaines ? Comment voulez-vous lutter contre ces discriminations si l'on ne les étudie pas attentivement en les nommant et en les étudiant ?
Prenons deux exemples ; l'embauche d'une femme blanche et l'embauche d'un homme noir.
La femme blanche risque d'être discriminée à l'embauche par rapport à un homme blanc car beaucoup considèrent qu'une femme est moins efficace qu'un homme, peut tomber enceinte ou peut s'absenter pour cause d'enfants malades.
L'homme noir risque d'être discriminé à l'embauche par rapport à un homme blanc parce qu'il sera jugé plus paresseux, moins intelligent.
Dans les deux cas, vous avez des exemples flagrants de discriminations ; pour autant vous constatez bien que l'on ne discrimine pas sur les mêmes choses ; il importe donc d'étudier chaque type de discrimination de manière claire (tout en les liant aux autres si besoin bien évidemment).
Enfin l'humanisme tend à oublier que le sexisme est structurel c'est à dire que si on compare notre société à une maison, le sexisme fait partie des fondations de cette maison ; on pourra bien la parer de toutes les jolies choses qu'on veut, les fondations seront, elles, toujours les mêmes. Il tend à tout mettre sur le même plan et à considérer par exemple que les blancs souffrent autant de discriminations que les noirs, que les hétérosexuels seraient discriminés comme les homosexuels. Il nous dit que tout se vaut et que ne pas être augmenté parce que le patron ne nous a pas à la bonne revient au même que de ne pas l'être parce qu'on est une femme. Dans les deux cas c'est aussi injuste bien sûr, mais dans un cas on parlera de sexisme structurel alors que dans l'autre on a une inimitié entre un patron et son salarié (encore une fois complètement injuste).
Voilà pourquoi le féminisme ne peut être nommé humanisme parce qu'on a toujours constaté que, lorsqu'on englobe des luttes spécifiques dans un discours plus large, on tend à les oublier.
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Du noir et du rouge sang: Jean Paul Gaultier a fait défiler mercredi à Paris des filles à l’allure de vampire pour sa collection couture de l’hiver prochain, et parmi elles, le travesti barbu, Conchita Wurst, dans une grande robe noire en tulle.
Les invités attendent généralement la fin du défilé pour applaudir. Pas chez Gaultier. Plusieurs modèles ont été salués, et en particulier une robe cape de mousseline totalement transparente, avec des bandes de cristaux Swarovski rouge sang, pour cacher les parties les plus intimes.
Un mannequin a aussi été très applaudi : le chanteur travesti autrichien Conchita Wurst, qui s’est fait connaître en gagnant l’Eurovision en mai. Jean Paul Gaultier raconte l’avoir rencontré «il y a deux ans». «Je l’avais invitée à défiler puis je n’ai pas eu le temps de faire la robe». Conchita Wurst était finalement venu en invité. À l’Eurovision, «j’ai voté pour elle. J’ai envoyé 73 SMS!», raconte le couturier.
«Elle inaugure un nouveau genre: c’est un homme avec une barbe, avec les attributs de la virilité, mais d’une grande féminité. C’est un mélange incroyable. C’est un acte de courage et de beauté de vivre sa vie comme on a envie de la vivre», estime Jean Paul Gaultier.
Le casting du couturier, qui n’apprécie pas ces filles qui «marchent de façon robotique, un peu emmerdante», ne ressemble jamais à celui des autres créateurs: à côté des tops du moment, il peut faire défiler des femmes d’âge mûr, ou l’effeuilleuse Dita Van Teese et la starlette Nabilla, comme dans de précédents shows.
Plus d’un an après son ouverture formelle, le procès de deux responsables d’un camp de rééducation pour adolescents efféminés a franchi une nouvelle étape, la semaine dernière devant le tribunal de Vereeniging, avec la présentation des faits par l’accusation. Alex de Koker, 49 ans, responsable du camp Echo Wild Game Rangers, et Michael Erasmus, 20 ans, animateur, sont poursuivis pour meurtre, abus sur mineurs et coups et blessures. Leur victime s’appelait Raymond Buys. Il avait 15 ans. En 2011, l’adolescent a succombé à de multiples mauvais traitements: déshydratation, malnutrition et lésions cérébrales. Les médecins ont découvert des fractures du crâne, des hématomes et des brûlures de cigarettes sur son corps.
Les deux accusés plaident non coupables. Devant le juge, De Koker a simplement admis avoir été «négligent» pour n’avoir pas saisi la gravité de l’état de Buys, qui était entré dans le camp 10 semaines plus tôt. Il affirme n’être pour rien dans les blessures de l’adolescent. Diagnostiqué hyperactif, ce dernier aurait été bagarreur. «Quelqu’un le frappait», mais pas lui. En plus, selon le quadragénaire, Buys avait l’habitude de lui mentir: «Vous n’étiez pas là pour voir tous les tours qu’il me jouait!» a-t-il lancé au procureur. De Koker soutient que la victime avait cessé de s’alimenter et qu’il se souillait volontairement.
Bagne
Les jeunes pensionnaires d’Echo Wild Game Rangers ont raconté une toute autre histoire, faite de tortures infligées par les responsables d’un camp décrit comme un véritable bagne. Raymond Buys en était le bouc émissaire: forcé de manger de la lessive, privé de nourriture et d’eau, empêché d’aller aux toilettes, soumis à des pluies de coups. De Koker a juste admis avoir enchaîné l’adolescent à son lit. Mais selon lui, c’était après avoir pris connaissance de «rumeurs» selon lesquelles Raymond allait se suicider!
A la barre, le propre fils de De Koker a accablé l’accusé. Il a raconté que son père mettait en scène des séances de confessions où Buys devait prétendre s’être infligé lui-même des blessures. Le prévenu a fondu en larmes: «Mon fils me méprise», a-t-il balbutié.
Nostalgiques de l’apartheid
La promesse publicitaire de Echo Wild Game Rangers était de transformer «les garçons en de vrais hommes». Le véritable but du camp, étroitement lié au mouvement suprémaciste blanc d’Eugene Terre’blanche, n’était un secret pour personne: il s’agissait de corriger les adolescents perçus comme homosexuels. Raymond Buys n’en est pas la seule victime. Deux jeunes y avaient péri en 2007, un an après l’ouverture de la structure. Pour le décès de l’un d’eux, De Koker avait été condamné à la prison… avec sursis.
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