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Malgré les efforts des colleuses féministes qui, en 2014 et 2016, avaient tenté de rebaptiser de façon non-officielle certaines rues de Lyon, la capitale des Gaules, contrairement à Paris, Bordeaux, Metz ou Montpellier, ne compte aucun lieu ni équipement public nommé d’après une personne ouvertement lesbienne, gay, bi, trans ou intersexe. Cela pourrait bientôt changer grâce à une initiative de la mairie du 1er arrondissement, qui souhaite « rendre visibles dans l’espace public les femmes qui se sont illustrées par leur combat, leur engagement, leur créativité et leurs performances ». Au printemps dernier, elle a ainsi consulté associations et habitant·es pour savoir quelles femmes ils et elles souhaitaient honorer. «Toutes [les propositions] ont été retenues, à l’exception de celles évoquant des femmes vivantes ou déjà nommées dans la ville de Lyon », précise la mairie. Parmi la liste de quinze noms ainsi constituée, on trouve des femmes françaises ou étrangères, lyonnaises ou non, des artistes, des sportives, des combattantes… et deux femmes trans : Marsha P. Johnson (1945-1992) et Ovida Delect (1926-1996).
Désormais bien connue dans les milieux queers et LGBT+, la première a participé aux émeutes de Stonewall en 1969, co-fondé l’année suivante (avec Sylvia Rivera) une éphémère organisation d’entraide et d’hébergement des jeunes gays, trans et drag-queens sans-abri (le STAR) et milité à la fin de sa vie aux côtés d’Act Up New York contre le sida. Son nom a été proposé par l’antenne lyonnaise de l’association SOS homophobie.
Moins célèbre, Ovida Delect n’en a pourtant pas moins un parcours exceptionnel. Résistante à l’Occupation allemande dès son adolescence, elle est arrêtée en 1944 par la Gestapo, torturée puis déportée dans un camp de concentration, auquel elle survit. Poétesse, militante communiste, elle effectue sa transition sociale à l’âge de 55 ans, et fait l’objet d’un beau documentaire de Françoise Romand, Appelez-moi madame.
Outre Marsha P. Johnson et Ovida Delect, ont également été suggérés les noms de la militante contre l’apartheid Dulcie September, de la tenniswoman Suzanne Lenglen, de la chanteuse de rai Rimitti, de la combattante anti-esclavagiste Solitude, de la résistante lyonnaise Clémence-Annick Burgard, de la pionnière de l’écoféminisme Ellen Richards… Un beau panthéon au sein duquel les habitant·es du 1er vont devoir faire un choix difficile : seuls trois noms seront retenus pour baptiser le square de la rue Burdeau, le verger situé entre les rues Bodin et Magneval et le city stade (ou terrain multisport) de la rue Vaucanson. Le choix se fera par un vote en ligne (ici), jusqu’au dimanche 14 novembre. Dévoilement des plaques prévu mardi 8 mars 2022, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
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« Cher docteur, comme de nombreux lecteurs de notre revue, je suis à la recherche constante d’éléments naturels qui favorisent la vigueur sexuelle. De nombreux aliments sont connus pour favoriser les performances sexuels, les fameux aphrodisiaques : le cacao, les asperges, le gingembre, les huitres, etc. J’avoue que certains ne me donnent pas très envie, car ils ont un goût assez particulier. Cela dit, j’ai lu que manger pimenté pourrait être bon pour la libido. Qu’en pensez-vous ? » – Andreï, 31 ans
À la recherche de la substance miracleCher Monsieur, vous n’êtes pas le seul à chercher la substance miracle, et naturelle de surcroît, qui puisse favoriser la libido. Et je peux vous assurer que cela ne concerne pas que les lecteurs d’Union, peu s’en faut. Dans ce domaine la rumeur publique rivalise en permanence avec les auteurs d’articles ou de livres pour vanter les mérites de tel ou tel produit, avec une préférence notoire pour tout ce qui évoque de près ou de loin la force ou la puissance.
Et bien sûr, les piments entrent dans cette catégorie, si bien qu’il est fréquent de leur attribuer cette fonction.
Le piment est-il bénéfique sur la libido ?En réalité, il n’a jamais été prouvé d’effet bénéfique de la capsaïcine (c’est le nom chimique de la substance active des piments) sur la libido. Ce qui est...Lire la suite sur Union
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« Bonjour docteur, je m’adresse à vous car j’éprouve une petite gêne dans ma relation actuelle. J’ai l’impression que mon copain me manipule. Alors que j’accepte de faire tout ce qu’il me demande, la majorité du temps plus par peur de le perdre que par envie, il en réclame toujours plus. Par exemple, il veut que je tourne une vidéo dans laquelle je me sodomiserais avec des godes, alors que je n’en ai pas envie. J’ai essayé de lui en parler, de lui dire ce que je ressentais. Mais il m’a répondu que notre relation était trop monotone (ça fait quatre ans qu’on est ensemble) et que sans piment, ça ne valait pas la peine de continuer. J’ai de moins en moins envie de sexe, parce qu’il me force à faire des choses qui me déplaisent (lui lécher l’anus, par exemple). Je ne sais plus quoi faire, je ne veux surtout pas le perdre. Lorsque je lui dis que j’en ai marre, il me répond que je n’ai qu’à le quitter si je ne veux plus de tout ça. Mais il me dit également qu’il ne supporterait pas que je m’en aille. Et moi non plus, je ne le supporterais pas. Comment sortir de cette impasse ? »
Une relation saine nécessite le respect de l’autreDire que votre ami vous manipule est en dessous de la réalité. En fait, il vous manque clairement de respect. Il ne tient compte ni de vos remarques ni de vos désirs, et il vous fait du chantage en vous menaçant de séparation, séparation dont il vous laisse prendre l’initiative et la responsabilité. On dirait qu’il sait que vous êtes incapable de le quitter et qu’il en profite.
Plus vous resterez avec lui, plus vous...Lire la suite sur Union
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Grisé par la joie entêtante suite au grand «oui» accordé au mariage pour toutes et tous, je pousse la porte de l’immeuble cossu qui abrite VoGay, l’association vaudoise de défense des personnes LGBTIQ+. Direction le 4e étage, pour rencontrer Manu et Sara.
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