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Le Mouvement du Nid, c'est là où je trouve du soutien. C'est quelque part une famille, un nouveau commencement. C'est l'espoir de s'en sortir, de commencer une nouvelle vie sans la prostitution.
Nella
Nous qui sommes les témoins quotidiens de tant de violences et de souffrances, nous ne pouvons nous résoudre à rester impuissants. C'est ensemble, avec notre engagement et vos dons que nous pourrons démontrer à Nella, et aux milliers de personnes rencontrées chaque année, qu'une autre vie est possible.
Aidez-les à envisager l'avenir autrement, aidez-nous à mieux les accompagner, car c'est touTEs ensemble que nous gagnerons cette bataille pour le respect et la dignité de l'être humain.
Toutes ces personnes comptent sur vous, et en leur nom, nous vous remercions chaleureusement de l'aide que vous leur apporterez.
Jacques Hamon
Président du Mouvement du Nid-France
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Ce texte est une contribution d'Avant Tureuse (merci !)
La confiance… La chose la plus difficile semble-t-il, parfois la plus simple aussi, la plus naturelle…
Cet homme-là, je le revois, parce qu'il me fait envie encore. Il sait mes envies, mes attentes, mes fantasmes. Il les entend, il les écoute, il les comprend.
Savoir donner, et savoir prendre, trouver la bonne distance, ni trop ni trop peu, c'est compliqué.
Je lui dis que je ne peux être que la cerise sur son gâteau. Guère plus... Nos vies respectives sont déjà trop bien remplies.
Nous cherchons ensemble un endroit pour nous revoir. Nous tombons sur cette offre d'appartement à louer, un genre de résidence hôtel. Il réserve, mais nous convenons que j'y arriverai avant lui.
Jour J.
Je balise ma journée, j'organise tout, je prépare mes affaires. Je suis ravie de le revoir, cette fois-ci , nous allons prendre le temps.
Comme prévu, j'arrive bien avant lui. C'est donc seule que je découvre l'appartement.
J'adore découvrir de nouveaux endroits, telles des chambres d'hôtel par exemple.
Cet appartement est magnifique. Il y a une belle chambre, un salon, un coin cuisine tout équipé, une salle de bain avec une douche à l'italienne, et des toilettes séparées.
Nous prévoyons de dîner de sushis, qui seront livrés.
Il est aussi prévu que je l'accueille en dessous... Ni trop, ni trop peu, j'opte pour une guêpière, des bas, une culotte noire en dentelle, et des escarpins à talons.. Également un pull léger pour lui laisser le plaisir de déballer son cadeau!
Je vais donc prendre une douche et je monte le chauffage un peu partout dans l'appart parce que je me doute que nous allons explorer toutes les pièces de cet endroit.
J'ai largement le temps de me préparer, puisque mon amant est en train de déguster des petits fours à une réception pour son travail, il y en a qui ont une vie difficile.
Je me prépare, je me maquille, j'enfile ma lingerie, mes bas et mes talons. En même temps, je papote par SMS avec un de mes amants. Je lui parle de cet appartement, et de cette soirée qui se profile.
Il a très envie de se joindre à nous, le trio est quelque chose que je ne connais pas, mais qui me tente depuis très très longtemps.
J'en ai déjà parlé à mon amant de ce soir, de cette envie, de cette expérience.
Alors je lance une perche, je lui demande, en plaisantant, s'il a trouvé un troisième…
Pas de réponse à ce sujet, je laisse tomber… Et puis, je ne voudrais pas qu'il se vexe, et qu'il pense qu'il ne me suffit pas.
Finalement, il arrive, je le trouve beau. J'ai envie de lui plaire, de prendre du plaisir, de lui en donner.. Nous avons toute la nuit devant nous, elle promet d'être longue..
Mais avant, il faut régler cette histoire de sushis. Il pianote sur son téléphone, pour trouver un site de livraison à domicile, puis appelle, et passe commande. Trois quarts d'heure avant la livraison nous dit-on, c'est parfait.
Nous passons dans la chambre, pour démarrer les hostilités. Amateur de divers sex-toys, mon amant est venu avec sa valise remplie de jouets.
Il commence par installer une sorte de sangle autour du matelas à fin de pouvoir m'y attacher.
J'ai un masque avec moi, il me le met sur les yeux, entrave mes poignets, et les attache au mousqueton de la sangle. Je suis à quatre pattes, je ne porte que ma guêpière, mes bas et mes talons, et je ne vois plus rien...
C'est le genre de situation que j'affectionne particulièrement, quand je suis privée d'un ou plusieurs de mes sens.
Je commence, à avoir particulièrement chaud, d'autant plus qu'il commence à me caresser..
C'est à ce moment-là que le téléphone sonne, les sushis sont arrivés. Il me dit qu'il en a pour cinq minutes, qu'il revient tout de suite avec le dîner, et que je dois l'attendre dans cette position là sans bouger.
Il part chercher la livraison, et pendant ce temps, mon imagination commence à galoper. Que va-t-il me faire ? Comment vais je le vivre ? Cette situation m'excite terriblement. J'ai le cœur qui bat très vite, j'ai hâte qu'il revienne.
Quand j'entends la porte qui s'ouvre à nouveau, et le bruit de ses pas sur le parquet de l'appartement, je n'en peux plus.
Il dépose les sushis dans le salon, du moins je le suppose, et me rejoint dans la chambre. Il se colle contre mon dos et recommence à me caresser.
Puis il parle, il dit qu'il va me détacher une main, il le fait, et la guide vers l'extérieur du lit.
Je suis perplexe, je sens la présence d'un autre corps sur le côté du lit.
D'un seul coup je comprends: il y a quelqu'un d'autre que nous deux dans la pièce !
Je me redresse, je me retrouve collée à son torse, j'ai toujours les yeux bandés.
À ce moment-là, c'est un torrent d'émotions qui déferle dans ma tête. Mon dieu ! Il l'a fait ! Il a invité quelqu'un d'autre ! Saurais-je ? Pourrais-je ? Est-ce que je vais oser ?
Mon monde bascule sur son axe.
Alors que je suis toujours collée contre son torse, et qu'il sent mon trouble (et il y a de quoi !), il murmure à mon oreille cette petite phrase qui me fait lâcher prise : « est-ce que tu me fais confiance ? »
J'articule un bruit qui est un "oui", mon cerveau pédale dans le vide, je ne trouve rien d'autre d'intelligent à dire. Je suis emportée par plusieurs émotions qui me parcourent. De l'appréhension, de l'excitation, de l'envie, du désir, et de la reconnaissance…
Alors, je tends la main, à nouveau....
Elle touche un corps masculin, un bas-ventre, et un sexe en érection. À ce moment-là, tout se déclenche dans ma tête, plus de peur du tout, cet homme-là que je ne connais pas, a envie aussi...
Alors, je le prends dans ma main, je le caresse, j'approche ma langue doucement…on me détache, je m'assois sur le bord du lit, et pour la première fois de ma vie je me retrouve là, entre deux hommes debout avec deux sexes pour moi toute seule… C'est un sentiment de plénitude qui m'envahit.
Celui d'être là, à ma place, à vivre un moment dont j'ai longtemps rêvé.
J'en ai un dans chaque main, je titille, je lèche l'un puis l'autre, je les apprivoise l'un et l'autre.
Celui qui me fait ce cadeau me demande: «alors c'est la première fois que tu as deux queues pour toi toute seule ? »
Je hoche la tête.
Les choses s'enchaînent, je me sens belle, je me sens bien.
Les langues entre mes jambes, les mains sur mon corps, ma bouche qui suce l'un et l'autre. Tout ça est magique pour moi, infiniment érotique..
Notre invité est très respectueux, je le sens à l'écoute de mes sensations, et prêt à tout arrêter si jamais je faisais montre d'un quelconque malaise.
Mon amant lui, est encore plus à l'écoute de mes réactions, à tel point qu'il en oublie son propre plaisir. Je trouve ça magnifique, la façon dont les choses se déroulent. Quand mon amant me demande si je veux que notre invité me prenne, c'est sans hésitation que je réponds oui...
Des mains partout sur moi, des langues qui me lèchent, des doigts, des queues qui me prennent... Mes soupirs, ma voix qui déraille, mes cris...Et mes cheveux fous qui volent dans tous les sens...
Il me reste de cette soirée, tout un tas d'images, de sensations, d'émotions, mais par-dessus tout, le sentiment d'être une reine.
Des sushis dévorés à trois plutôt qu'à deux, la connaissance d'un homme libertin adorable, et surtout, surtout, une image : lors du deuxième round, dans le salon, à côté des vestiges de notre dîner, notre invité me prend en levrette sur le canapé alors que je suis en train de sucer mon amant. Je ne suis évidemment plus masquée...
À ce moment précis, mon amant s'accroupit, pour être à la hauteur de mon visage, je m'accroche à ses mains et à ses yeux, pendant que je me fais tringler par derrière. Il me regarde et il me sourit.
Cette image-là est très intense, très puissante, et elle résume pour moi tout le chemin intellectuel que j'ai fait pour en arriver là.
Une soirée parfaite sans aucune anicroche, qui fait basculer mon mode de fonctionnement sur son axe.
Un moment suspendu, hors du temps, qui compte énormément dans l'avancement de mes désirs et de leur expression.
Quand notre invité s'en va, je le remercie et c'est très très sincère…
Je finis la nuit avec mon amant, nous n'en avons pas fini tous les deux ! Il nous reste suffisamment de forces à l'un comme à l'autre pour nous offrir mutuellement du plaisir, encore...
Et la nuit a été courte, très courte...
Je ne sais pas si l'un et l'autre de ces deux libertins chevronnés, se sont rendus compte de l'importance que cette soirée a eu pour moi, de l'écho que ça a généré dans ma tête. Mais, clairement, il y a un avant et un après ce premier trio…
Ajout du 8 Mars 2016 : un autre texte qui fait suite à ce trio est publié chez missdactari !
Seconde photo via X-Art
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Billet : Trio
Ce livre est dédié aux personnes en situation de prostitution et aux personnes qui en sont sorties. Il est né de la parole d'un grand nombre d'entre elles, parole le plus souvent formulée pendant le processus de sortie ou après, quelques années après, lorsque le trauma s'estompe et la reconstruction se fait.
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeNoha, Randa, Soukaina et Hlima sont des prostituées opérant à Marrakech. Trois viennent de la ville, une de la campagne. Dynamiques, et complices, dignes et émancipées, elles cherchent à profiter des retombée touristiques sur lesquelles repose l‘économie marocaine. Surmontant au quotidien la violence morale et physique d’une société hypocrite qui les utilise tout en les condamnant, le mépris sinon le rejet de proches qu’elles font cependant vivre, elles sont en quelque sorte le «pétrole» du Maroc, comme le remarque ironiquement Noha.
A travers ce quatuor de guerrières subissant les humiliations et la domination des hommes, Nabil Ayouch opère une plongée sans concession ni complaisance, évitant tout moralisme, voyeurisme ou misérabilisme, dans le monde glauque du sexe tarifé, de la drogue et de l’alcool.
Sur fond de rapport ambigu entre les prostituées et l’Etat, le réalisateur franco-marocain évoque les relations entre ses protagonistes et leurs clients, principalement de riches Saoudiens et des Européens. Détaillant leur travail jusque dans des scènes de sexe assez crues, il les montre aussi brièvement dans leur existence privée, familiale, amoureuse, cette chronique forte, pleine d’empathie, de respect et d’humanité, très engagée dans la défense et l’illustration d’une frange de la population exploitée, marie finement la fiction et le documentaire.
Social et romanesque
Oscillant entre le portrait de groupe, le drame social, l’étude de mœurs et le film politique tout en gardant un côté romanesque, elle est de surcroît portée par quatre excellentes comédiennes. Par leur tempérament volcanique, leur énergie, leur courage et leur justesse, elles rendent hommage à ces femmes violées, violentées, avilies mais loin d’être abattues, puisant notamment leur force dans la solidarité et la tendresse qu’elles se manifestent. Ce qui, au milieu d’une réalité dure et sordide, donne lieu à la douceur bienvenue de séquences émouvantes, mélancoliques et tragi-comiques.
Alors que «Much Loved» qui n’a pourtant rien de scandaleux ou de graveleux a été interdit au Maroc, son actrice principale Loubna Abidar a été contrainte de quitter son pays quelques jours après une violente agression à Casablanca. «Les femmes libres dérangent» a-t-elle dit dans une interview au quotidien Le Monde. Mais elle ne compte pas se taire et va écrire un livre sur le film.
» Actuellement à Genève (Grütli) et Pully (CityClub)
Pour la 3e année consécutive, une manifestation au départ de Belleville est organisée à l’occasion de la Journée internationale de luttes pour les droits des femmes. Cette manifestation est l’occasion, pour les femmes et minorités de genre que nous sommes, d’investir la rue afin de faire entendre nos voix, rendre visibles nos luttes, et communiquer notre colère et nos revendications.
Alors que la thématique de l’égalité entre les hommes et les femmes est désormais utilisée aussi bien par certaines organisations que par l’État pour promouvoir et appliquer des politiques sécuritaires, racistes et impérialistes, renforçant l’exclusion de certaines catégories de femmes tant des espaces féministes que de l’espace public, nous prenons le parti d’un féminisme inclusif qui reconnaît la légitimité des premières concernées à décider de leurs stratégies de lutte contre les oppressions qu’elles subissent.
Le mépris, le harcèlement, les violences sexuelles, l’exploitation, les discriminations dont nous sommes victimes constituent notre réalité quotidienne et ne sont pas des dérapages : ces violences permettent de nous maintenir dans une position subalterne et de préserver ce système inégalitaire et violent.
Le gouvernement actuel enchaîne les mesures d’austérité, accumule les lois racistes, et multiplie les mesures sécuritaires. Nous en payons le prix. Dégradations de notre santé et de notre accès aux soins, problèmes de logement, d’accès à l’éducation, contrainte économique à la vie conjugale y compris lorsque celle-ci est source de violences, stigmatisations, paternalisme, contrôle, répression, enfermements… Il s’agit de nous discipliner par tous les moyens, y compris et notamment par les violences sexistes et institutionnelles, et ce au profit d’intérêts personnels, politiques et économiques qui ne sont pas les nôtres.
La mondialisation néolibérale et son lot de guerres impérialistes et de mécanismes de contrôle des migrations n’ont déjà fait que trop de victimes. En tant que féministes, Il s’agit aujourd’hui de lutter pour notre émancipation, une émancipation collective, solidaire de touTEs celles et ceux qui paient le prix de ce système.
Pour lutter contre les violences dont nous sommes victimes, pour lutter contre notre exploitation, et parce que nous ne sommes pas dupes d’une institution judiciaire qui condamne les femmes qui se défendent, pendant qu’elle acquitte les flics qui assassinent ou décident de non-lieux pour nos violeurs, nous devons mettre en place un rapport de force offensif face au système qui produit ces violences, face à ceux qui les propagent et les entretiennent.
Pour cela nous devons réclamer une meilleure répartition des richesses que nous produisons par notre travail, y compris notre travail domestique, exiger un système de santé respectueux de nos corps et de nos décisions, revendiquer un espace public accessible à touTEs, nous montrer solidaires avec les plus stigmatisées, réprimées, et précaires d’entre nous.
Parce que cette solidarité collective est déjà celle qui nous porte au quotidien dans nos luttes, ce n’est qu’à travers elle que nous pouvons espérer une victoire.
RENDEZ-VOUS :
- Samedi 5 mars, dans le cadre du festival Woman Up, au 100ecs (100 rue de Charenton, Paris 12), de 15h à 17h pour une discussion-débat : « violences faites aux travailleurSEs du sexe : état des lieux et réponses », avec le STRASS, les Roses d’Acier, et Sarah-Marie Maffesoli (chargée du projet « tous en marche contre les violences faites aux travailleurSEs du sexe »)
- Dimanche 6 mars : manifestation à 14h au départ de Belleville
- Lundi 7 mars, dans le cadre du festival Woman Up, au 100ecs, à 18h30, projection du documentaire « Live Nude Girls Unite ! » : Retour sur la grève et la syndicalisation des danseuses du bar à strip-tease le « Lusty Lady » de San Francisco dans les années 90. Le film aborde différentes questions qui s’entremêlent dans la vie des danseuses en lutte : racisme, sexisme, stigmatisation et dévalorisation de leur activité, rapports avec leurs familles et lutte contre l’exploitation dans l’industrie du sexe. Cliquez ici pour voir la Bande Annonce.
- Mardi 8 mars, au CICP (21 ter rue Voltaire), à 19h30, discussion-débat « Genre, Corps, Santé et Résistances »
Le 4 mars 2016, sous le marrainage de Michèle André, Sénatrice du Puy-de-Dôme et Présidente de la Commission finances, Le Planning va reparcourir son histoire dans l'enceinte du Sénat.
Au programme, les témoignages de militant.e.s, partenaires, acteurs et actrices politiques qui ont fait vivre les luttes en faveur des droits des femmes et qui vous raconteront comment ils et elles se sont investi.e.s dans cette histoire et quels sont les défis qu’il reste à relever.
15h30-15h45: Ouverture
Michèle André, Sénatrice du Puy-de-Dôme et Présidente de la Commission des Finances
Vendredi 04 Mars 2016http://www.repubblica.it/esteri/2016/03/03/news/tunisia_sentenza_ragazzi_omosessuali-134709363/|Six étudiants tunisiens qui avaient été condamnés pour «homosexualité» à 3 ans ferme (le maximum encouru pour «sodomie» par le code pénal) ont vu leur peine réduite en appel à 1 mois de prison (déjà purgée) et à une amende de 400 dinars (230 euros). Un verdict qualifié de «politique» par le quotidien italien «La Repubblica», qui a suivi l’audience à Sousse. La dépénalisation de l’homosexualité est un sujet chaud en Tunisie. Le président Essebsi a publiquement exclu cette possibilité, réclamée par des ONG locales et internationales. Les jeunes âgés 19 à 23 ans avaient été «dénoncés par des voisins» à Kairouan, début décembre, et soumis à une inspection anale, une pratique assimilée à de la torture. Ils auraient aussi subi des violences durant leur incarcération. Leur interdiction de séjour à Kairouan, prononcée en première instance, n’a pas été retenue.
Devenue incontournable dans les médias LGBT américains depuis sa transition en 2015, Caitlyn Jenner ne cesse de susciter le malaise. Dans une interview au magazine gay «The Advocate», la sexagénaire donne un coup de pouce au candidat ultraconservateur aux primaires républicaines Ted Cruz. Jenner, qui l’a rencontré, le qualifie de «super constitutionnaliste et d’homme très intelligent».
Le sénateur du Texas, actuellement distancé par Donald Trump, est le dernier candidat encore en lice représentant l’électorat évangélique ultraconservateur. A longueur de meeting il pourfend le mariage gay, le droit à l’avortement et les dispositions antidiscrimination. En novembre dernier, il a décrit le soutien de l’administration Obama aux trans de «lubie», accusant le gouvernement de «forcer les écoles à faire en sorte que les garçons se douchent avec les filles».
Mais cela n’arrête pas Jenner, qui se verrait bien «ambassadrice trans» auprès d’un futur président Cruz. «Est-ce que ça ne serait pas super qu’il devienne président et que moi et mes filles on s’installe à un comité pour le conseiller sur les questions trans?» propose-t-elle.
Républicaine convaincue
L’ancien décathlonien devenue star de reality show n’a jamais caché ses convictions républicaines. Elles l’emportent sur son combat en tant que trans. «Premièrement, il n’y a pas de questions trans si l’on n’a pas d’Etat», explique-t-elle à «The Advocate». «On a besoin de postes de travail, d’une économie dynamique, de jobs pour les personnes trans. Or avec 19’000 milliards de dettes, qui continuent de s’amasser, on dépense de l’argent que l’on n’a pas. Un jour tout ça va se terminer.»
Pour Zack Ford, sur le site Think Progress, Caitlyn Jenner montre une nouvelle fois son inaptitude à représenter les trans américains, une population frappée de plein fouet par la pauvreté et la précarité. «Elle n’a pas tort de dire que les transgenres profiteraient de jobs stables. Mais ce n’est pas l’économie qui les empêche d’avoir du boulot, c’est la discrimination»… dont Ted Cruz lui-même est un partisan fervent.
Qu'elles soient réfugiées en Jordanie, au Liban ou en Turquie, ou bien rejetées sur les routes de l'exil vers l'Europe du Nord, les femmes syriennes font face à des situations d'extrême vulnérabilité dues à leur sexe.
- Femmes du mondeÀ la lumière de sept ans d'expérience à titre de juge administratif à la Régie des alcools, des courses et des jeux, je veux proposer cette réflexion sur les récents événements concernant l'exploitation sexuelle de jeunes fugueuses des Centres jeunesse au Québec qui seraient recrutées par des gangs de rue.
- Prostitution au Canada et au Québec