Symbole de la révolution sexuelle, développé entre l’âge d’or du X et le minitel, le téléphone rose s’impose comme un emblème du travail du sexe et de l’industrie pour adulte (on se rappelle du film « Téléphone Rose » sorti en 1975 avec Pierre Mondy et Mireille Darc !).
Si le téléphone a bien évolué depuis les années 1970, passant du filaire au smartphone, le concept perdure à travers les évolutions technologiques… On revient sur ce succès discret de l’industrie adulte qui ne s’est pas éteint depuis 50 ans !
Téléphone Rose, un anonymat garanti !
Une des premières clé de son succès, c’est l’anonymat ainsi que l’intimité qui est véhiculée par la voix, que ce soit pour les animatrices comme pour les clients.
Dans le Guide de Survie Sexuelle des Timides (ed. Tabou), le phone sex serait une des pratiques sexuelles accessibles aux plus complexés et aux plus introvertis : « Une pratique qui peut être idéale pour tous les timides angoissés par la rencontre physique ou par la performance de l’acte sexuel ! Un numéro, un moment choisi… et voilà la solitude qui peu à peu s’efface« . L’anonymat de la voix est également ce qui a fait (et qui fait toujours) le succès des radios de conseil sur la sexualité : Brigitte Lahaie sur Sud Radio, Radio Sexe sur Twitch, etc.
Le dirty talk, une pratique sexuelle à part entière
Et la deuxième clé du succès, c’est que le dirty talk est une pratique sexuelle à part entière – totalement différente des show visuels camgirls qui ont elles remplacé le minitel ! Ou du porno en...Lire la suite sur Union
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