Une réponse de ma part faite, mais non transmise, à une pique reçue en ligne, m’a amené vers une réflexion que j’estime féconde. Au sens que je réalise que dans la relation de pouvoir, je ne suis pas, mouah et ma pouliche, dans la réduction (et la dégradation, par extension), mais bien dans la mise en oeuvre de la beauté.
Même si cette beauté offre toutes les apparences de ce qui est inconvenant, vu de loin. Et même parfois de plus près.
Qu’est-ce donc que la beauté? Je ne sais pas.
Quand je la vois, par contre, je sais. Elle prend la forme d’un violoncelle au repos après une tzigane enflammée. Ses marques visibles murmurent des enflures verbales encore fumantes : c’est alors que je les lèche, au propre et au figuré, jusqu’au sang bleu.
Je constate que le BDSM pour mouah, c’est une danse : une danse de la beauté. Farouchement libre, éphémère et éternelle.
Je repense soudainement au Ugly beautiful… C’est un cri en volapuk qui me rappelle l’état d’esprit et de corps de mon coeur légionnaire en mission, en plein territoire nanawashi.
Je sens qu’elle va se faire brasser, la nana.
Pis mouah aussi.
L’article Une danse de la beauté est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.