Pavel devait prendre un avion et quitter le pays le lendemain matin ;
J’ai caché son passeport pour goûter sa peau quelques heures de plus.
Marius trompait sa femme avec moi un mercredi soir sur deux ;
Il insistait pour que je porte son jonc chaque fois que je le fistais.
Eliott me disait qu’il était majeur et j’espère sincèrement qu’il l’était ;
Il tirait plus vite que son ombre, mais rebandait aussi vite qu’il était venu.
Ilian ne pouvait pas bander sans être recouvert de latex de pied en cap ;
Je lui pompais la valve et m’imaginais être la fiancée du Bibendum.
Placide était énorme – non, pachydermique – et bougeait à peine au lit ;
Mes draps ressemblaient au saint suaire de Turin après son passage.
Guido m’enduisait toujours d’huile avant de me passer à la casserole,
Mais ne daignait jamais faire la vaisselle quand il avait fini.
Yvan aimait donner des surnoms ridicules aux organes génitaux ;
Il appelait son pénis « la bite-eulze » et ma chatte « John-la-noune ».
Alan avait l’obsession de m’envelopper dans du Saran Wrap ;
Je l’ai revu après quelques années – il m’a dit que j’étais bien conservée.
Johan ne m’a jamais rencontrée et ne m’a jamais adressé un seul mot ;
Ça ne l’empêche pas de m’envoyer chaque jour une photo de sa bite.
Adrien avait une idée fixe : me baiser debout contre un mur de ruelle ;
Dire que ce mufle a osé rire du « ƨɿuoɔɘƨ ɘb ɘiƚɿoƧ » imprimé sur mon cul!
Joe était vegan et faisait tout pour me transmettre son amour des bêtes;
J’ai toléré son zèle animalier jusqu’à ce qu’il me refile les morpions.
Clément pardonnait toutes mes incartades et mes infidélités ;
Ça m’emmerdait au point d’en perdre l’envie de me taper des inconnus.
Gael avait beau être asexuel, il était le plus passionné d’entre tous ;
En sa douce présence, je me branlais jusqu’à l’évanouissement.
Jean-Sébastien était athée militant et sévissait sur tous les internets ;
Il criait « OH MON DIEU » quand mon gode fouillait son fondement.