Une réponse faite par Monsieur Valmont tirée d’une discussion dans Fetlife sur la notion de maisons, cercles et familles bdsm.
« Quelqu’un pourrait me situer dans ces organisations qui semblent fluctuer sous différentes appellations (je sais pas trop comment nommer) Je ne comprend pas la raison de ces regroupements et encore moins le besoin sous jascent à tout ça. »
Les gens peuvent se regrouper selon bien des motivations : besoin d’appartenance, besoin d’expression singulière, besoin d’un espace de confiance, besoin de sécurité affective, besoin d’un espace d’apprentissage pas tout seul dans son coin mais pas avec tout le monde non plus, besoin de reconnaissance, besoin de formaliser des pratiques, des besoins ou des pratiques plus spécifiques (ou plus rares), envie d’aller plus loin dans certaines phases et pratiques.
Les noms donnés à ces regroupements sont divers, cela regarde les participants, c’est très personnel. Tout comme les modalités d’application.
Cela dit, dans le groupe Leather families and Households dans Fetlife, ses artisans définissent les termes « famille » et « maison » ainsi :
Une Maison ou une Famille comporte plus de deux membres. Dans le cas d’une famille, il arrive qu’elle compte plus d’une personne dominante en son sein de même que plusieurs personnes soumises.
La dynamique de ces groupes est différente de celle des groupes polyamoureux dans le sens que les membres de la Maison n’ont pas nécessairement de relation sexuelle ou amoureuse entre eux, ni même de compatibilité en termes d’orientation sexuelle ou de genre.
De même, certains membres de la famille ne sont généralement pas partie prenante du quotidien de la famille, bien qu’ils puissent prendre une grande part dans la famille et ses dynamiques internes.
Pour ma part, je réfléchis aux fondations et aux conditions de pratiques de la Maison Valmont depuis un bon moment. C’est d’abord un espace d’apprentissage privé et public avec des personnes dominantes et soumises, dans un contexte où le fantasme cède le pas à la réalité de l’échange de pouvoirs.
Parfois, des gens pensent que le site cercle O est le fruit d’un cercle, mais il n’en est rien. C’est un espace de publication qui fête cette année sa 11e année.
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