Ça porte un nom : la vorarephilie, ou voraphilie. Le fantasme sexuel d’être mangé (la proie), de manger quelqu’un (le prédateur) ou de regarder faire (l’observateur). Sur Internet, c’est devenu la passion dévorante d’une communauté « vore ». Agnès Giard, auteure d’un article à ce sujet sur son blog « Les 400 culs », explique :
« La voraphilie est un fantasme, c’est-à-dire un scénario excitant. Il fait partie des plus courants au monde : c’est celui de la mise en abyme, qui consiste à incruster dans une image cette image elle-même.
On le retrouve dans les...