Peut-on tirer des leçons de la sexualité de ce coléoptère ?
Un préliminaire aux multiples fonctionsCe préliminaire endosse deux rôles majeurs dans la reproduction des ténébrionidés de Mongolie :
Un rôle de séductionDans un premier temps, le mâle poursuit la femelle et lorsqu’ils s’arrêtent, le mâle enchaine avec un cunnilingus. Cette parade nuptiale peu commune permet à la femelle de se faire une idée de son partenaire.
A l’issue du préliminaire, la femelle peut soit se trémousser indiquant son envie de copuler, soit partir tout simplement en fuyant son partenaire. Le mâle comprend alors qu’il va falloir réitérer l’opération ailleurs et perfectionner ses talents.
Un rôle d’optimisation des rapportsDes scientifiques ont ôté les palpes maxillaires des mâles (organe buccal).Une diminution des rapports sexuels au sein du groupe étudié a alors été observée.
Le coléoptère a donc bien intégré les préliminaires à son processus de reproduction !
Les chercheurs ont également remarqué que plus le cunnilingus était court, plus la pénétration qui suivait était longue. Cela a pour conséquence, une lassitude et une inefficacité du rapport.
Cet article Un insecte pratique le cunnilingus ! est apparu en premier sur Union.
]]>