De l’anglais fist (le poing) et fucking (baiser), cette pratique consiste à pénétrer plusieurs doigts ou la main entière dans le vagin ou l’anus. Si pendant longtemps, cet acte sexuel était plutôt réservé au monde gay ou à l’univers BDSM, on se rend compte qu’aujourd’hui, de plus en plus de couples s’y intéressent. Couples hétéros, couples lesbiens, couples gays… Toutes celles et ceux qui le pratique parlent souvent de jouissance hors-normes, de plénitude, d’extase et d’expérience émotionnelle incroyable.
Attention ! Comme le précise Erik Rémès dans son ouvrage Osez le fist-fucking, il s’agit d’une pratique à risques qui demande d’être réalisée avec toutes les mesures de sécurité : lubrification abondante, dilatation douce et progressive, ongles courts et limés, utilisation de gants… car, sans ces précautions, il pourrait aboutir à des blessures du vagin (ou de l’anus) : « Le fist demande du temps, ce n’est pas un plan rapide, mais ritualisé et long. »
Si tout est bien respecté, alors Ovidie parle : « D’une lente et douce exploration de toutes les zones sensibles du vagin comme le point G. ».
À partir de là, nombreux sont à écrire ou à témoigner que les orgasmes et les plaisirs provoqués par le fisting sont parmi les plus intenses que l’on puisse connaître. Ils parlent de fusion amoureuse, d’océan de plaisir, d’un ressenti profond qui englobe tout, parfois d’orgasmes spirituels. Mais c’est aussi et surtout un jeu entre deux personnes, un acte de communion, de communication, de confiance totale, de connaissance. Et, comme le précise Erik Rémès : « Pour bien pratiquer cette sexualité, il faut aimer...Lire la suite sur Union Cet article Zoom sur : le Fist-fucking est apparu en premier sur Union.