Ce changement de classification de la « transsexualité » est salué par l’Association Nationale Transgenre (ANT) – qui était intégrée aux travaux de l’OMS – comme «la fin de la psychiatrisation de la transidentité», même si l’association rappelle «la maltraitance médicale [toujours d’actualité dans le] système de santé français». D’autres associations, à l’instar de Chrysalide (Lyon), tout en saluant «cette avancée», dénoncent une exclusion des personnes non-binaires et le maintien d’un diagnostic différentiel (plutôt que l’autodétermination des personnes trans). L’ANT appelle donc à continuer à faire pression sur l’OMS, la CIM-11 devant encore être votée par les pays membres en mai 2019 et n’entrant en application que le 1er janvier 2022.
Photo © Martin Colombet pour Libération
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