Au début d’octobre 2016, deux Sud-Africaines de Mpumalanga ont été victimes d’une agression aussi violente qu’inexplicable. Uniquement parce qu’elles sont en couple.
Des hommes sont entrés chez elles et les ont violées pour « leur rappeler qu’elles sont des femmes ». On appelle cela un « viol correctif » et c’est l’une des agressions les plus atroces commises régulièrement contre les personnes lesbiennes, gays, bi et trans en Afrique du Sud.
Et bien souvent, les coupables restent totalement impunis.
En cet instant même, il existe un projet de loi sur le bureau du Ministre de la Justice sud-africain, Michael Masutha, qui prévoit de punir les auteurs de « viols correctifs ». Mais M. Matsutha ne l’a pas soumis à un examen public à la mi-octobre, comme il le promet pourtant depuis 2010.
Les « viols correctifs » sont fréquents ici. En octobre 2014, un autre couple de femmes de Mpumalanga a été violé devant leur fille de sept ans. La police a refusé d’enquêter.
Le « viol correctif » est une punition infligée à celles qui ne respectent pas l’image que se font certains hommes de la manière dont les femmes devraient se comporter et de qui elles devraient aimer. C’est un crime violent et homophobe qui cible les victimes selon leur genre et leur orientation sexuelle.
Si ce texte est adopté, les criminels devront enfin répondre de leurs actes. La loi prévoit des postes dans différents départements pour lutter contre les crimes haineux. Ce texte rappellerait que les crimes violents contre les personnes LGBT ne sont jamais acceptables.
Signez pour soutenir toute une coalition de militants et militantes sud-africains qui demandent à M. Masutha de faire avancer ce texte de toute urgence.