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The Green Inferno (2014), le dernier film d'Eli Roth, sortira en salles interdit aux moins de 18 ans au Royaume-Uni, les États-Unis choisissant d'autoriser les mineurs de 17 ans à assister à la projection de cette histoire de cannibales à la condition d'être accompagnés d'un adulte. Annoncée sur les écrans du monde entier en septembre prochain, cette œuvre est avant tout un hommage appuyé à Cannibal Holocaust, un film charnière du cinéma de genre, réalisé en 1980 par Ruggero Deodato. A l'époque, laissant planer le doute sur la réalité de certaines scènes particulièrement gore du film, le distributeur a profité de la vague des snuff movies alimentée quatre ans plus tôt par la sortie controversée de The slaughter (Snuff), de Michael Findlay, pour faire le buzz au moment de son exploitation. Poursuivi par la justice italienne pour obscénité, Ruggero Deodato dut prouver que Cannibal Holocaust n'était pas un documentaire et que les acteurs du film étaient... toujours vivants ! La rumeur veut, encore aujourd'hui, que le film ait été interdit dans plus de 60 pays, un record à ce jour.
Petite histoire de la classification de Cannibal Holocaust :(source : IMDb)
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Tous les mardis, en deuxième partie de soirée, c’est Infrarouge sur France 2. Ce soir, le rendez-vous hebdomadaire des amateurs de documentaires innovants propose un nouveau volet de 21 jours… Adaptée d’un modèle espagnol par Alexandra Alévêque, la sœur de Christophe, la série 21 jours… repose sur un principe d’immersion totale : pendant trois semaines, au camping, à l’usine ou à la SPA, la journaliste vit et travaille au rythme de son nouvel environnement, des ses nouveaux collègues. Du journalisme hyper-subjectif, humain et sensible comme on aime. Pour Classés X, diffusé ce soir, Alexandra Alévêque s’est immergée dans le monde du porno en se faisant engager comme assistante par la réalisatrice Liza Del Sierra.
Entre France et Roumanie, caméscopes d’amateurs et tournages professionnels, la « journaliste à tout faire » a découvert un monde dont elle ne connaissait rien, si ce n’est le terme DP et quelques vagues souvenirs d’adolescence. Elle a aussi rencontré quelques grands noms de la scène porno hexagonale, dont Bruno Sx et Tiffany Doll, qui n’ont apparemment pas donné leur accord pour apparaître à l’image. Ce qui est probablement une malheureuse incompréhension – Alexandra Alévêque est réputée pour sa rigueur journalistique – a poussé les acteurs à menacer la journaliste de poursuites via Twitter.
@infrarougeF2 bonjour nous n'avons jamais rien signé en ce qui concerne l'autorisation de diffuser nos interviews pour votre émission…
— Tiffany Doll (@Tiffanydollxxx) June 16, 2014
@Ovidieofficiel @bussottibrunosx @alexaleveque parce que lors de l'interview nous avions dit ne pas vouloir apparaître dans l'émission
— Tiffany Doll (@Tiffanydollxxx) June 17, 2014
@Ovidieofficiel @Tiffanydollxxx @alexaleveque La question n'est pas la !! On avait dis NON !!! Donc plainte
— Bussotti BRUNO-SX (@bussottibrunosx) June 17, 2014
Bonne ambiance.
En attendant, Classés X sera diffusé ce soir à 23h25 ; pour le moment, on n’a pas la moindre idée de la teneur de ce nouvel épisode de 21 jours…, mais on espère qu’Alexandre Alévêque aura su conserver son ton impartial et humain malgré le caractère polémique de son sujet. Ça nous changerait des reportages qui diabolisent le porn et ses artisans. Smiley complice.
Si ces revendications avaient créé en début de mois un début de polémique suscité notamment par Osez le féminisme !, la participation a donc été très forte, puisqu’elle a atteint des records, que l’on se fie aux chiffres de la police ou à ceux des organisateurs.
La Quinzaine des Cultures LGBT, elle, n’est cependant pas terminée : elle se poursuivra en effet jusqu’au samedi 21 juin. Parmi les temps forts de la semaine à venir, une rencontre-débat organisée par Contact Rhône autour du thème « et si mon enfant était homo ?« , une discussion sur la prostitution chez les jeunes animée par Moove!, Cabiria et le STRASS, la traditionnelle Nuit du cinéma LGBT sous les étoiles et bien sûr la Fête de la Musique au Forum gay et lesbien.
Retour en photos sur ce grand événement à la fois festif et militant.
Légende des photos (© Hétéroclite) :
01 « Droit des trans, PMA, IVG, GPA, prostitution : nos corps, nos choix ! »
02 Ouverture du cortège de la 19ème Marche des Fiertés LGBT de Lyon
03 « Des familles comme les autres », banderole de l’Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens (APGL)
04 et 05 Char commun du bar LiveStation – DIY et de l’association Rimbaud
06 « Homos, trans, bi et hétéros : égalité des droits et lutte contre les discriminations LGBT », char de la CFDT
07 « FièrEs d’être putes », char commun du Syndicat du Travail Sexuel (STRASS) et de Cabiria
08 La Kangooroclite, char commun d’Hétéroclite et d’Écrans Mixtes
09 La voiture de la CGT
10 « L’inégalité devant la loi est la première des discriminations », banderole de SOS Homophobie
11 Banderole du Collectif lesbien lyonnais
12 « La parenté n’est pas biologique mais politique », banderole du Planning familial
13 « Les droits humains sont ma fierté », banderole d’Amnesty International
14 La Fédération Syndicale Unitaire (FSU) était elle aussi présente.
13 « Les socialistes pour changer la vie, pas changer d’avis ! » avec HeS Lyon
14 Elliott Aubin, élu du Parti de Gauche du 1er arrondissement de Lyon
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Vu sur Pour quelques chamallows
Pour l’appel à textes des éditions L’encre parfumée de Lys sur le thème de la gourmandise, j’avais écrit un texte dont je savais par avance qu’il ne serait pas retenu, vu ce que j’y développais. Ce texte de 6 000 signes, intitulé Ours en guimauve, m’avait suffisamment plu (c’était mon préféré des trois que j’avais […]
Cet article provient de Littérature érotique
Il n’y a pas de raison que les humains soient les seuls à en profiter: le sexe oral ferait aussi la joie des ours bruns, ont découvert des chercheurs de l’Académie polonaise des sciences. Ils ont observé un mâle prodiguer de «vigoureuses» fellations à l’un de ses congénères, dans une réserve naturelle de Croatie.
Rituel
En 116 heures d’observations, les scientifiques ont dénombré 28 de ces épisodes «hautement ritualisés», écrivent-ils dans la revue «Zoo Biology». L’un des spécimens, toujours le même, s’approchait de son partenaire alors qu’il était couché sur le dos ou sur le côté. A l’aide de sa tête ou de ses pattes, il lui dégageait les organes sexuels. Suivait alors une phase de léchage, puis de succion, résultant «apparemment» à une éjaculation.
La fellation est rarement observée en dehors des primates et des êtres humains. Le plus souvent, il s’agit d’une manifestation de stress, estiment les auteurs de l’article, ce qui n’est pas le cas ici. D’après eux, ce comportement pourrait être né d’un sevrage précoce, et «il a persisté parce qu’il apportait de la satisfaction aux deux individus.»
On dit que Paris est la ville au monde qui compte le plus de clubs libertins. Ces établissements de loisirs sexuels sont un excellent pôle d’observation des tabous de la société. On imagine le milieu libertin transgressif, il est en fait plutôt conservateur. Par exemple, les relations sexuelles entre hommes ne sont pas tolérées. Un soir, assise au bar de l’une des boîtes de cul les plus populaires, j’avais émis le désir de voir une telle scène. Et bien, un type a voulu me gifler ! Pourtant, les ébats entre femmes sont encouragées. On se demande bien pourquoi… Autre exemple : la hantise du poil intime. Tous le monde doit être épilé de près, même les hommes. Quand au dress-code, il est très strict : femmes en jupe , hommes en chemise, pantalon noir, chaussure de ville. Pas de place pour la fantaisie.
Marc Dannam, auteur du guide « Osez faire l’amour à Paris » qui vient de sortir à la Musardine, souligne ce paradoxe entre moeurs libérées et règles un poil réac.
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/06/Daman-clubs-libertins.mp3Pour juste se chauffer entre amoureux, ne venez pas trop tard, minuit, pour profiter à fond. Prenez un verre, calez-vous dans un bon canap de velour noir et amusez-vous à observer les autres couples, essayer de distinguer les vrais des faux, un baiser entre amoureux, repérez leur jeux comme une femme qui danse pour exciter son mari, les couples illégitimes, sex-friends, parfois des prostituées, mais rarement. Ce qui fait tous le charme des lieux, au fond, c’est l’amour qui unit quand même la plupart des couples.
Les noctambules tous terrains doivent aussi tenter l’aventure surtout le week-end. Contrairement à une discothèque classique, il y a moins de clients au mètre carré. Les gens ne sont pas les uns sur les autres (sauf évidemment quand ils le décident, et ce dans l’espace prévu à cet effet ). Il y a toujours de la place pour s’assoir, des canapés confortables. Vous pouvez laisser trainer votre verre, personne ne vous le volera ou mettra quelque chose dedans. Les lieux sont super surveillés et propres (c’est la moindre des choses). Enfin, et seulement réservé aux femmes hélas, le kiffe de pouvoir porter en public sa robe la plus osée, faire un strip-tease selon humeur, le tout sans se faire emmerder. Les meufs peuvent se frotter l’entre jambe sur la barre de lapdance, façon Rihanna sans qu’une main lourdingue vienne tout gâcher. Une expérience à vivre..
Sur le dancefloor, les corps se lâchent sur les hits du moment: David Guetta, Madonna, un peu de zouk, musique orientale. Pas de musique pointue, mais pas de danse des canards non plus. Ringard mais trop sympa: certains sex-clubs conservent encore leur quart d’heure slow, les derniers à exister encore sur le territoire parisien. Après avoir partouzé, les couples s’embrassent tendrement sur de la guimauve. Trop mignon !
Dans les clubs libertins, on ne baise pas n’importe où. Seulement dans ce que ces boites appellent pudiquement des « coins câlins ». De grandes pièces avec des matelas et des boites de mouchoirs.
Quand vous y pénétrez, ce qui est toujours impressionnant, c’est le silence qui y règne. Il flotte dans l’air une sorte de gravité, ça me rappelle la messe. Et malheur à ceux qui commencent à papoter, ils se feront sèchement rappeler à l’ordre par un client un peu chauve, le calebute au genou.
L’obsession des clubs libertins parisiens, c’est d’attirer une clientèle de plus en en jeune et convertir de nouveaux adeptes. Dernière enseigne à tenter de relever le défi: le Mask. Tout près de la place de la Bourse, ce club prône “le libertinage pour tous”. Sa particularité: les patrons viennent de l’évènementiel et non du milieu libertin. Même les très « people » Chandelles proposent un tarif préférentiel pour les moins de 30 ans le dimanche soir.
Ceux qui avait tout compris dès le départ c’est l’Overside. Ce club comprend une vraie partie discothèque, avec un DJ résident, dancefloor sur 3 niveaux. A l’autre bout, les coins réservés à la gaudriole sont isolés . Si bien que vous pouvez très bien passer la soirée à danser sans visiter les backs rooms. Une atmosphère plus soft pour les novices. Voilà pourquoi dès sa création il y a 10 ans, le club a su attirer de jeunes libertins, âgés parfois d’une vingtaine d’années seulement. Ils se mêlaient alors à la clientèle plus âgées d’habitués. Les soirées réservées aux couples accueillent une clientèle plus festive que libertine. L’Overside est-il toujours le club le plus fun de la Capitale ? J’y retournerai bien pour vérifier…
Paris Derrière
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La suite de Guerre sale a paru le 20 mars 2014 pour les 20 ans de la collection Chemins nocturnes aux éditions Viviane Hamy.
Dominique Sylvain a donné naissance à plusieurs personnages marquants tels que Louise Morvan ou les célèbres Lola Jost et Ingrid Diesel. Les deux dernières sont devenues des personnages télévisuels puisque les romans Passage du Désir et Manta Corridor ont été adaptés en épisodes.
Résumé
Lola tente de tromper l’ennui avec un puzzle lorsque le capitaine Hardy frappe à sa porte : Arnaud Mars, l’ancien divisionnaire mêlé à une sale affaire de contrats d’armement et de rétro-commissions douteuses, a été retrouvé mort en Afrique, une balle dans la tête. Le commandant Sacha Duguin, coupable idéal, est arrêté.
Lola, convaincue de l’innocence de son ami, reprend du service. Ingrid, qui avait quitté Paris pour Las Vegas, ne tarde pas à la rejoindre.
Extrait choisi
Lundi 14 janvier 2013
Le jour s’était mis à ressembler à la nuit. Du gris pâle dès le matin, du gris crasseux jusqu’au moment d’aller se coucher. Il aurait fallu allumer la lumière, la radio, laver la vaisselle, s’intéresser aux problèmes de la planète, manger autre chose que des coquillettes au jambon. Elle préférait écouter la pluie en buvant du porto. Formidables cataractes.
L’interphone. Elle quitta son fauteuil Voltaire en grognant.
- Lola Jost ?
- Ça dépend.
- Capitaine Philippe Hardy, IGS. J’aimerais vous parler.
L’Inspection générale des services. Sa carrière durant, elle s’était tenue à distance des bœuf-carottes, pourquoi ce spécimen venait-il s’ébrouer chez elle ? Une fine tranche de curiosité subsistait sous la lassitude, elle actionna l’ouverture du porche.
Des pas énergiques réveillèrent la cage d’escalier. Emergea un type à l’intéressante gueule d’Irlandais. Regard clair, cheveux blond-roux ; la police des polices et ses atouts insoupçonnés.
Il abandonna son parapluie sur le palier, entra, repéra le puzzle sur la table. Le Christ Rédempteur ouvrait les bras à la baie de Rio.
- Le Corcovado.
- Bien vu.
- Combien de pièces ?
- Beaucoup trop. Un cadeau de mon fils.
- Vous devinez pourquoi je suis là.
- Je n’essaie même pas.
- Vous n’avez pas écouté les infos ?
- Je n’ai rien écouté du tout, je suis en jachère pour le moment.
- Pardon ?
- Dites-moi ce qui vous amène sinon ça prendra plus de temps que ce foutu puzzle.
- On a découvert le corps d’Arnaud Mars.
Son cœur fit des bêtises. Comme si un imbécile venait de la pousser du haut d’un plongeoir olympique. Hardy lui apporta un verre d’eau, ouvrit la fenêtre. Il lui apprit que le divisionnaire avait été retrouvé avec une balle dans le crâne, en Côte d’Ivoire. Un lotissement en construction dans la banlieue d’Abidjan. Le grand patron de la Crim’ réduit à l’état de squelette sur le toit-terrasse d’une maison inhabitée. On l’avait identifié grâce au numéro de série de sa montre et à la collaboration entre la police locale et l’ambassade française. Les tests ADN venaient de confirmer les faits.
- C’est quoi votre rôle exactement ?
- Quand le divisionnaire Mars était en cavale, j’étais chargé de l’enquête. Maintenant que son corps a été retrouvé, je suis toujours aux manettes.
- Si vous étiez vraiment aux « manettes », vous l’auriez coffré avant qu’il ne se fasse descendre.
Il avala l’affront sans ciller. Un flic en plastique.
- Arnaud Mars et vous étiez proches. Vous l’avez rencontré grâce à votre ami, le commandant Sacha Duguin, c’est ça ?
Mon avis
Quel retour que celui de Lola et Ingrid ! Manipulations, violences et trahisons sont au programme sous fond d’affaires nauséabondes qui ne sont pas sans rappeler certaines affaires récentes.
Dominique Sylvain nous offre une intrigue que n’aurait pas renié Machiavel tant elle nous tient en haleine jusqu’à la toute fin du roman. L’histoire aurait pu se noyer dans le glauque si elle n’était pas émaillée de dialogues percutants qui m’ont rappelée un certain Audiard.
Ombres et soleil, un bien joli cadeau paru pour fêter les 20 ans de la collection Chemins Nocturnes des éditions Viviane Hamy. A ne bouder sous aucun prétexte !
Ombres et soleil, Dominique Sylvain, éditions Viviane Hamy 297 pages 18 €
Image: From LIFE Magazine’s ‘Hays Code‘ issue (1940). I’m pretty sure this is where Instagram got their nudity guidelines.
Il y a bien longtemps, Kaey Kiel ne pouvait pas aller aux toilettes sans avoir un mauvais pressentiment. Longtemps, c’était avant qu’elle ait achevé sa transition. À l’époque où elle n’était encore aux yeux des autres qu’un garçon qui portait des robes, il lui arrivait souvent de se faire rembarrer à peine poussée la porte des toilettes pour femmes. Tellement souvent qu’elle avait trouvé une pirouette pour justifier sa présence en ces lieux: dégainer son tube de rouge à lèvres. «Je me suis toujours remaquillée de façon provocante, pour montrer clairement que je me sentais femme», se souvient-elle. Crinière rousse, maquillage discret, longue robe colorée… Seule sa taille imposante pourrait «trahir» Kaey auprès de ceux qui cherchent à tout prix à ranger l’humanité dans deux tiroirs.
Scène ubuesque
Journaliste au magazine LGBT berlinois Siegessäule le jour, chanteuse de cabaret la nuit, Kaey fait partie des nombreuses personnes transsexuelles qui aimeraient voir les toilettes unisexe se banaliser. À celles et ceux que ce concept laisserait pantois, Marek Sancho Höhne, porte-parole de l’association berlinoise TransInterQueer, explique volontiers que «ça n’a rien de nouveau, puisque cela existe déjà dans les trains», où les cabines peuvent à la fois être utilisées par les femmes et les hommes.
«La distinction des toilettes pénalise les personnes qui soit ne peuvent ou ne veulent pas être classées dans aucun de ces deux genres.»
Lui aussi a été maintes fois obligé de revivre cette scène ubuesque qu’il relate avec une tranquillité qui force le respect: «Il y a cette situation où vous vous rendez aux toilettes hommes ou femmes et quelqu’un vous dit que vous vous êtes trompé et qu’il faut que vous alliez aux autres toilettes. Alors on va aux autres toilettes et là il se produit exactement la même chose, et au final on se retrouve planté là à se dire: «En fait, je voulais seulement aller aux toilettes»…»
En février 2013, l’administration en charge des quartiers de Friedrichshain et de Kreuzberg a annoncé qu’un troisième type de toilettes allait être ajouté dans les bâtiments publics situés sur ce territoire. Cette initiative revient au Parti Pirate, entré au Parlement du Land de Berlin en 2011, qui est l’un des partis les plus engagés dans le domaine des droits de la communauté LGBT en Allemagne, comme l’explique le député pirate Simon Kowalewski, barbe fournie et longs cheveux mi-rose, mi-blond platine: «L’idée, c’est de montrer que la société n’est pas seulement divisée entre hommes et femmes, mais qu’entre les deux il y a différentes constructions du genre. Cela fait partie de l’ADN du Parti Pirate de vouloir casser ce genre de modèles traditionnels».
Lenteurs administratives
Un an et demi plus tard, force est pourtant de constater que le projet patine. Pas un seul WC unisexe n’a été créé. À la mairie, on invoque les lenteurs inhérentes à la machine administrative: il a d’abord été question de transformer des toilettes pour femmes situées dans les locaux d’une mairie, mais l’utilisation du local a été refusée pour des raisons techniques. Un autre local a entre-temps été proposé, mais la procédure va encore s’étirer sur plusieurs mois.
Du côté des militants LGBT, on prend les choses avec philosophie. Jörg Steinert, directeur de la fédération LSVD, se dit peu étonné de la lenteur du processus, bien que l’attente soit grande. Au passage, il nous explique à quoi devraient ressembler des toilettes unisexe dans l’idéal: «Elles doivent être aménagées de façon à ce que l’intimité de chacun soit protégée. Les urinoirs par exemple ne devraient pas se trouver à l’entrée mais être placés au fond de la pièce, de manière à ce que les personnes qui vont dans les cabines ne passent pas devant. Chaque personne doit pouvoir s’y sentir bien.» Au Parlement du Land de Berlin, les Pirates ont décidé de passer à la vitesse supérieure. En mars, ils ont déposé une nouvelle requête dans laquelle ils réclament d’étendre la création de toilettes unisexe à la ville toute entière, au motif que «la distinction des toilettes uniquement entre hommes et femmes pénalise les personnes qui soit ne peuvent ou ne veulent pas être classées dans aucun de ces deux genres ou bien dans un genre qui en apparence ne correspond pas à leur genre biologique.» En attendant, les personnes transsexuelles et intersexuées peuvent au moins se consoler dans les bars et les clubs berlinois, qui sont nombreux à avoir déjà adopté les toilettes unisexe, cool attitude oblige.
Imaginez une salle de cinéma, projections de bons films des années 70, à l’époque où le porno avait les moyens du cinéma tradi. Des univers de châteaux, avec des rolls et du poil ! La beauté de Brigitte Lahaie en bourgeoise pas farouche.
Où aller ? au Béverley. C’est le dernier cinéma porno de Paris. Un dinosaure dont il faut profiter avant qu’il ne disparaisse, emporté par le raz-de-marais du porno gratuit en quelques clics.
Vous serez accueilli par le patron Maurice, avec ses beaux cheveux blancs, la soixantaine débonnaire. Maurice ne diffuse que des oeuvres en 35mm vestige de l’âge d’or du X. Certains films sont inscrits au Centre National du Cinéma. Le CNC finançait de l’érotique, une autre époque.
Ce petit cinéma se situe dans une rue discrète derrière les grands boulevards parisiens. Il est midi. Les néons roses ne clignotent pas encore, j’arrive juste avant l’ouverture. A la porte, je trouve Maurice, à quatre pattes en train de ramasser quelque chose par terre. La suite, c’est à mon micro (faites péter votre casque) :
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/le-dernier-cinéma-porno-ok.mp3
Superbe article de Vice sur les soirées couples bien hot du Béverley.
Le Béverley, 14 Rue de la Ville Neuve, 75002 Paris
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Indie sex toy company Orgasmatronics knows that sex toys from the future, sent from a mad scientist’s lab, are the best sex toys. It has a tagline we can all admire: the company’s call for “Less pants, more science” is likely to win many of you over before you even find out what they make. As it turns out, they make toys that look like a hell of a lot of fun, and solve a few use-case quandaries that have befallen sex toy users for a very long time. Orgasmatronics makes the X1 Orgasmatron Pleasure System and the Hackoff. They get extra whipped cream for dessert for their clever CLI-TARDIS T-shirt (“A tee for Doctor Who fans and sex nerds.”).
The X1 Orgasmatron Pleasure System is a Hitachi [Magic Wand] strength “mini sex machine” vibrator with four different attachments suitable for both penetration and external stimulation. The Hackoff is a simple vibrator hacking kit, with step-by-step instructions to hack and program any vibrator, and write custom programs for it.
Their co-founder Alexandra Ars recently wrote an article for Kinkly, where she talked about her own sexual awakening when she had her first orgasm at the age of 23, after shedding the sex-negative values of her conservative upbringing.
… Any discussion of sex centered on its sinfulness outside of marriage. I indulged in books like “I Kissed Dating Goodbye,” in which I was encouraged to court instead of date, saving even kissing for marriage. In my quest to live up to my community’s ideals, I locked my sexuality away in a dark corner of my mind. But suppressed urges refuse to remain masked forever. At 23 years old, I finally began letting go of my prudish past and got to know my body.
She clearly loves her job:
I love that there are as many paths to orgasm as there are people, and that there are so many fun sex toys to bring along for the ride. And I love that my job allows me the opportunity to educate other women about their bodies and the joy of sex toys. I also hope I can save them some of the anxiety and frustration I experienced early in life.
Follow Orgasmatronics on Twitter, where they announce all kinds of stuff, like this dreamy strap-on vibrator they’re currently fundraising for.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Quand on entre à l’université, ou en école, sait-on vraiment ce qu’on va y gagner ? On espère en sortir avec son diplôme, des connaissances, un réseau. Et puis finalement, on repart avec des amis, des amants et même parfois un mari, ou une épouse.
Ce n’est pas un hasard : on a tendance à se mettre en couple avec des personnes aux caractéristiques éducatives proches. Cela porte même un nom : « l’homogamie éducative ». Et c’est le sujet sur lequel ont travaillé [PDF] Pierre Courtioux, du pôle de recherche en économie de l’Edhec Business School, et Vincent Lignon, chercheur en...
Au lendemain d’une Pride mobilisatrice comme jamais à Zurich, le conseiller national UDC Toni Bortoluzzi enfonce le clou dans le «SonntagsBlick». Il s’en prend, en vrac, aux familles homoparentales («les homos ne devraient pas fonder de famille»), aux marches des fiertés LGBT («les hétéros ne montrent pas leur préférence à cul-nul!»). Quant à Conchita Wurst, venue à Zurich vendredi «avec le cerveau à l’endroit», le fait que la drag queen autrichienne soit ainsi célébrée est le «symbole de la décadence sociale».
Des amis gay… morts
Bien loin de s’excuser de sa remarque sur «le lobe cérébral à l’envers» typique des homosexuels, selon lui, le politicien a précisé que ce détail anatomique lui avait été soufflé par un médecin de sa connaissance. Comme tout bon homophobe qui se respecte, Bortoluzzi assure qu’il a, bien sûr, des amis gays. Saufs qu’ils sont morts «à cause de leurs tendances. L’un d’eux du sida», ajoute-t-il.
En tout cas, le «cerveau à l’envers» du tonitruant conseiller national zurichois inspire le monde politique. Le Parti bourgeois démocrate s’est fendu, ce dimanche, d’un message à l’élu UDC via les médias: «Cher Toni Bortoluzzi. La tolérance, chez nous, n’est pas un programme, mais une évidence. Notre lobe cérébral est fait comme ça».
Le Pride festival de Zurich a enregistré un joli succès pour son 20e anniversaire. L’événement a réuni environ 12’000 personnes, samedi, dans les rues de la ville. Un record, selon les organisateurs. «Soyez fiers de ce que vous avez atteint, mais ne vous contentez pas de ce que vous avez atteint!», a lancé à la foule le Conseiller d’Etat zurichois Mario Fehr. Sous le slogan «Maintenant plus que jamais», la Pride 2014 avait pour revendication l’égalité pleine et entière en matière de mariage et de parentalité. Pusieurs politiciens se sont exprimés sur le podium, notamment le conseiller aux Etats genevois Robert Cramer, venu saluer les Romands qui avaient fait le déplacement.
Triomphe pour Conchita
La veille au soir, les festivités avaient été lancées par la diva autrichienne Conchita Wurst, qui a interprété quatre chansons. La triomphatrice du Concours eurovision a été acclamée par près de 3500 personnes massées dans le «village» de la Pride, qui a réinvesti le centre-ville. Les organisateurs lui ont remis un «Conchita Wurst Unstoppable Award» pour le message que l’artiste «a fait passer au monde entier: à savoir que l’acceptation et que l’amour sont plus forts que la haine et la discrimination».
Et oui cela va faire maintenant 4 ans que je suis la chienne de mon Maitre. 4 années ou Nnous avons connu des hauts et des bas. Des joies et des peines. Mais Nnous les avons connu ensemble. Chaque épreuve Nnous a rapproché un peu plus chaque jour. Certaines personnes pensent qu’Il m’isole mais ce sont leurs comportements qui me donnent envie de prendre du recul. je ne regrette rien. je vois les progrès que j’ai accompli en 4 ans, ils sont énormes et ce n’est pas fini. je n’aurai jamais pu les faire sans Lui. Sans sa présence à mes côtés. je n’avais jamais connu de personne sur qui l’on puisse compter à ce point. NON je ne suis pas lobotomisée, Il me laisse réfléchir et venir à Lui. Il n’impose pas, Il sait que j’ai besoin de comprendre, besoin de justice quand c’est nécessaire. Dans la vie il y a un temps pour chaque chose. Un temps pour parler, un temps pour écouter et un temps pour obéir. On peut tout obtenir de quelqu’un pour peu que l’on sache comment le prendre. La relation Maitre soumis doit Nnous grandir et non détruire. Mon univers n’est pas un univers pervers et malsain. je vis cette relation avec beaucoup de sérénité. ET je préfère ignorer le regard de personnes qui n’y connaissent rien mais qui se targue de tout savoir. On trouve de plus en plus de définition du petplay abracadabrantesque. On va du rire à la colère en les lisant. Mais cela ne Nnous touche pas plus que cela. Nnous sommes heureux, dans Nnotre bulle, et tout ce qui ne Nnous tue pas ne fait que renforcer Nnotre amour et Nnotre envie de vivre Nnotre relation BDSM comme Nnous l’entendons loin des diktats de la « mode BDSM ». je souhaite à chacun en cette fin d’année 2012 de connaitre des moments aussi intense, heureux et fort que ce que Nnous vivons et je vous remercie pour vos messages, votre tendresse et votre attitude.
Si les habitants d’Issy-les-Moulineaux savaient ce qui se tramait ce samedi sous les caves voutées des anciennes Crayères de la ville, ils auraient flippé. Voilà pourquoi, il fallait supporter de sortir en banlieue pour voir ça : la Nuit Démonia 2014, la plus grosse fête fetish bdsm de l’année. Entre 1500 et 2000 personnes sont venues de Paris, de province et de l’étranger pour s’exhiber en cuir, vinyl ou latex. C’est l’apocalypse joyeuse où se croisent soumis en laisse, dominateurs concentrés, dominatrices rigolardes, travestis et libertins…
Je m’y étais rendu il y a 7 ans. J’avais boudé depuis l’évènement devenu trop commercial. Mais depuis 2 ans, les organisateurs se sont sortis les doigts du cul. Me voilà donc en tenue d’infirmière, perchée sur des bottes vinyl rouge compensées et talons aiguilles, déambulant au milieu de cette faune. Le but est surtout de parader dans des tenues de fantasme, les admirer et enchainer les scènes surréalistes: une domina assise, les jambes allongées sur son soumis, à quatre patte, un type mince, cagoulé, un gode en plexiglass transparent planté dans le cul. De temps en temps, la maitresse donne un coup de cravache sur ses fesses. Parfois, avec son pied, elle enfonce un peu plus le sex toy. Un homme moulé dans une combinaison en vinyle se met à fouetter les fesses peu charnues du soumis. C’est un vrai fouet. Puis, le mec disparait.
Les lieux sont un dédale de galeries en craie, je me perds, impossible de m’orienter de toute la soirée, en plus, j’ai mal aux pieds dans ces putains de shoes. Une soumise s’est fritée avec son maitre « il voulait que je ne prenne aucune initiative. Du coup, je m’ennuyais… alors il a repris mon collier de chien ». Un peu plus loin, une fille se fait attacher et suspendre avec des cordes par un maitre Shibari. Très esthétique, très tendance dans le milieu. Une sorte de sm zen basé sur les sensations. Dans un renfoncement, une petite foule admire un maître fouetteur, un gros martinet dans chaque main. Il s’occupe de deux filles attachées côte à côté et suspendues par les mains. Sur leur peau couverte de peinture phosphorescente, les lanières dansent, caressent, puis claquent. Les corps en redemandent.
Rare dans une teuf à Paris, jeunes et vieux sont mélangés, et ça fait plaisir. En revanche, peu d’homos et de lesbiennes affichés mais beaucoup d’hommes qui aiment se faire enculer par des dominatrices en gode ceinture. Ces sodomites ne se posent absolument pas la question de leur tendance sexuelle. « Je n’ai aucun penchant homo, c’est ma Maitresse qui m’ordonne de donner mon cul à ce gros type chauve, le garçon boucher en tablier de latex blanc là-bas. » me confie Bidule, soumis quinqua, vêtu d’un simple string sous son bedon.
J’ai croisé de vieilles connaissances, potes de soirées déglingues, d’afters d’anthologie comme Richard, grand lécheur de pieds crasseux devant l’éternel ou Xavier qui kiffe faire le ménage chez ses copines.
Derrière les cagoules et les perruques, les gens plaisantent, draguent, flirtent comme dans n’importe quelle soirée. Je n’ai jamais réussi à trouver le dancefloor. Je crois qu’on s’y amusait bien.
Mais il y a quelques points noir mais noir crasseux, les chiottes. Chez les dames, 3 WC pour, admettons, grosso modo 800 femmes. C’est honteux. Evidemment les lieux sont dignes de la célèbre scène de Transpotting, avec en plus des protèges slips échoués dans la mélasse de pisse. Un marécage, quoi ! Au lave-main, y a du savon, quand même. Pour du papier pour s’essuyer les mains, faut pas rêver. Je n’ai jamais compris le laisser-aller de la propreté des chiottes dans ce type de soirées. Ce n’est pas l’orgie mais les pratiques sexuelles sont autorisées. Faut un minimum d’hygiène ! Et puis, la moindre des choses, c’est des chiottes en nombre suffisant pour ne pas passer un tier de sa soirée à faire la queue.
Autre point casse-couilles: les bars. Blindés, trop de monde, des plombes à attendre des barmans débordés car pas pros, mais très gentils quand même.
Enfin, il y avait trop peu de chaises pour s’assoir, surtout pour les meufs en talon de malade. Hors, si y a bien une soirée où tu peux te la péter avec, c’est là dedans. J’ai souffert des pieds, atroce ! Un manque indéniable de confort pour la vieille trentenaire que je suis.
C’est sûr, c’est pas le Kitkat Club de Berlin.
Pour ceux qui veulent une idée de l’ambiance, matez mon reportage en immersion TV (c’est comme ça qu’on dit à la téloch). C’était la Nuit Elastique, une mini Démonia qui a lieu tous les 15 jours dans notre belle capitale.
Background: pour découvrir les rapports de domination / soumission et les secrets du SM, écoutez ce formidable documentaire audio d'Arte Radio. Une séance avec une dominatrice. Ça vaut tous les longs discours...
http://www.arteradio.com/forum/posts/list/127895.page
Paris Derrière
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Appel à tous les gardiens de sécurité, fonctionnaires tablettés et autres loners plus ou moins sociopathes ! Nous sommes en juin, il fait froid, il pleut, j’ai fini de réviser le manuscrit de mon prochain bouquin et je m’emmerde. Toutes les conditions sont donc réunies pour se vautrer tous ensemble dans le plaisir le plus masochiste d’entre tous: les MOTS CROISÉS. Yes ! Yes ! YES ! J’arrive à peine à contenir mon émotion… je suis à ça d’avoir un orgasme spontané.
Vous pouvez immédiatement la télécharger en format pdf.
Cette fois-ci, tous ceux et celles qui me feront parvenir la solution exacte (par courriel, au anne@archet.net, et pas dans les commentaires parce que ça ruine le plaisir des autres, hein) recevront un exemplaire de Pr0nographe, le ebook où tous les synonymes de «noune» ont été utilisés deux fois plutôt qu’une. IN-CRO-YA-BLE !
Je vous entends déjà dire : « Pourquoi alors je me dépêcherais ? Je vais travailler là-dessus peinard et je finirai bien par avoir mon bonbon gratos…» Oh que non, bande de petits vicelards ! D’abord, parce que la première personne à m’envoyer une solution correcte aura l’insigne honneur d’être décorée vice-amiral (troisième catégorie) de l’Ordre lubrique des masturbateurs compulsifs. Ensuite, parce que la solution sera publiée mercredi soir et qu’après il sera trop tard.
Horizontalement
Verticalement
If you’re unfamiliar with Erika Moen’s comics – Oh Joy, Sex Toy – then you should really drop everything and see why her comics have attained a truly beloved cult status in fun, smart, sexy places all over the internet. Oh Joy, Sex Toy is more than just a sex comic, it’s a delightful dose of sex ed, sex product ogling, erotic inspiration, whipsmart social commentary on gender roles (and skewering of gender expectations), and a great source for accurate sex info.
Oh Joy, Sex Toy is a light-hearted, humorous, sex positive educational weekly webcomic that covers a wide spectrum of the sex world; from sex toy reviews to sex education to interviews with sex industry professionals and more.
this weekend, the fundraiser for Oh Joy, Sex Toy, The Book nears its end. Lots of us went YAY! when Moen launched this Kickstarter for a real-life collection of Oh Joy, and this post is my endorsement.
If you have a few bucks to spare, this Kickstarter – and the artist behind it, the pleasure-focused sex positive message, the communities it represents, and the uplifting subversion behind the artwork – is worth it. The minimum is only $2! The Kickstarter funding also gives all of the book’s guest artists a pay bump, and you can’t beat that :)
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Gilles Laporte est né dans les Vosges, à Igney. Il est écrivain, scénariste et conférencier. Il est aussi homme de radio et de télévision. Il est notamment le créateur du magazine littéraire Pleine Page de FR3.
Ses romans ont reçu de nombreux prix.
La clé aux âmes a paru aux Presses de la Cité. Ce roman est la suite de Des fleurs à l’encre violette.
Résumé
Paul Delhuis est élevé dans le culte des valeurs laïques et républicaines par sa mère, Mathilde qui est institutrice et par son futur beau-père qui est luthier. Le père de P’tit Paul est mort de la Grande Guerre.
Devenu instituteur et franc-maçon, Paul jouera aussi du violon. Et puis, surtout, il aimera passionnément la belle Louise.
Extrait choisi
Le 15 juin, le 46e GRDI piétinait dans la région de Baccarat. On se disait dans les rangs à cheval et à moto, tant hommes de troupe que sous-officiers, que la prochaine étape serait la rive droite de la Moselle. Mais le général Lescanne n’avait pas reçu d’instructions de l’état-major de Vincennes, le commandant Degatier pas davantage de son général, le capitaine Rouvillois, chef de l’escadront moto, pas davantage de son commandant. Sellés nuit et jours, les chevaux piaffaient ; réservoir plein, les motos tournaient de temps en temps pour entretenir la souplesse du moteur ; harnachés du matin au soir et du soir au matin, les hommes rongeaient leur frein en espérant que l’heure à venir fût décisive.
Enfin, le 16 juin, à minuit, le groupement de reconnaissance recevait l’ordre de se mettre en mouvement.
A quatre heures du matin, les cavaliers à moto ouvraient la route.
Le convoi s’ébranlait en direction du sud-ouest lorrain.
Au guidon de sa machine, le hussard de première classe Paul Delhuis voyait les panneaux indicateurs se rapprocher des villages de son pays. Il n’avait pas remis les pieds à Mirecourt, Igney, Epinal depuis la déclaration de guerre. Plus de six mois qu’il n’avait pas revu sa mère, ni son ami luthier, ni Louise… Louise surtout !
Leur échange de lettres, au moins une par semaine, lui était vital. Jamais il n’aurait imaginé être un jour dépendant à ce point des mots d’une femme. Il comprenait maintenant le calvaire qu’avait dû vivre sa mère depuis la mort de Clément, qu’elle vivait sans doute toujours, mais en silence, sans jamais se plaindre, en s’efforçant pour son fils de paraître toujours heureuse et comblée. Mais, depuis que le 3e Hussards avait quitté ses quartiers de Wissembourg, le courrier suivait mal, de temps en temps deux lettres à la fois, dont l’une vieille de plusieurs jours. Le plus souvent rien.
A mesure que, en colonne de pelotons dispersés pour être moins vulnérables en cas d’attaques aériennes, ils avançaient dans la campagne lorraine, Paul se voyait déjà à Igney, embrassant sa grand-mère Rose-Victoire, à Mirecourt près de Mathilde dans l’atelier aux violons, à Epinal, attendant la fin de service de Louise sur le quai des Bons-Enfants, devant le Palais de la Bière.
Onze heures du matin, étape à la Verrerie de Portieux.
Le 46e GRDI vient d’atteindre son objectif : la rive droite de la Moselle, qu’il a reçu mission de tenir. Les dernières nouvelles ne sont pas réjouissantes : on a signalé la présence des premières unités allemandes entre Mirecourt et Dompaire.
A mesure que le temps passe, la tension monte.
Nul n’ose y croire, mais le bruit circule d’un effondrement général de l’armée française et du rembarquement panique des Anglais à Dunkerque. Il se dit que le gouvernement s’est replié à Bordeaux, que le président Lebrun vient d’appeler à la présidence du Conseil le vieux maréchal Pétain, que les Anglais sont allés jusqu’à oser proposer de faire définitivement de l’Angleterre et de la France un seul Etat, que les rares troupes encore combattantes sont celles de Lorraine, dont le 3e Hussards en position maintenant dans la vallée de la Moselle.
Des officiers d’une grande dignité aux soldats déterminés comme un seul homme, chacun à sa place dans les rangs commence à se demander comment on va pouvoir se sortir du piège tendu par l’ennemi : Allemands partout au Nord où ils sont chez eux, à l’Ouest qu’ils ont conquis à la vitesse de l’éclair durant le désormais fameux et terrifiant Blitzkrieg, à l’Est où ils s’appuient sur une Alsace tenue dans une nouvelle soumission en tous points semblables à celle de la période d’annexion, et maintenant, au Sud d’où, venant de Sedan où ils ont fait un gigantesque pied de nez à la ligne Maginot, ils opèrent un mouvement tournant du côté de Chaumont, remontent la vallée de la Saône. Les colonnes de Panzers arrivent. Leur objectif, on le sait désormais : fermer la poche des Vosges, y anéantir le bon tiers de l’armée française toujours combattante qui, trop longtemps condamnée à attendre des ordres de chefs confortablement penchés à Vincennes sur des cartes mal renseignées, s’y trouve rassemblée prête à l’action. On sait aussi que, à cause de cette impéritie du haut commandement, le rapport des forces s’est inversé. Soulagés des fronts de Pologne et d’Europe centrale, les Allemands ont pu concentrer leurs troupes en France. La vague déferlante sera incontrôlable, on le craint. On se sait maintenant pris dans une nasse, faits comme des rats. Mais, sur le terrain, chacun à son poste et dans son grade dit que le 3e Hussards saura être fidèle à sa devise héritée de la monarchie : Il en vaut plus d’un ! Chacun s’y prépare, en son grade et qualité, sans se poser la moindre question.
Personne ne sait encore que Pétain vient de prononcer cette phrase terrible qui marquera définitivement l’histoire de France d’une honte indélébile : « C’est le cœur brisé que je vous dis qu’il faut cesser le combat. »
Mon avis
La clé aux âmes raconte l’histoire de Paul, élevé par sa mère, jeune et belle veuve institutrice. Les destins de ces deux-là sont mêlés aux bouleversements sociologiques et politiques et aux mouvements sociaux qui entraînent la France gangrénée d’après la guerre de 14-18 dans une nouvelle guerre qui apportera son lot d’horreurs.
Bien que Gilles Laporte s’attache à conter maints détails de la vie des habitants de Mirecourt, d’Igney ou d’Epinal et des environs, ce roman s’adresse à tous, car c’est aussi un roman qui évoque notre passé.
Au travers de l’histoire de P’tit Paul, c’est la destinée de Mathilde qui est mise en avant. Mathilde, la mère de P’tit Paul, qui ne laissera jamais personne décider à sa place mais aussi sa belle-sœur aristocratique qui finira par partir vivre en Afrique aux côtés du docteur Schweitzer, son amie Jeanne femme libérée qui ose couper ses cheveux courts et porter des pantalons ou conduire une automobile et puis, Louise qui aimera tellement Paul. Ce sont les vies des Françaises d’alors que Gilles Laporte dépeint, même s’il raconte magnifiquement le métier de luthier ou celui d’instituteur, les querelles de clocher, l’Ecole publique - son enseignement du respect de tous par chacun et de chacun par tous - ou les conflits politiques et les affrontements. Même si elles avaient œuvré pendant que leurs hommes mourraient sur les champs de bataille de la guerre de 14-18, après la guerre, les femmes n’avaient toujours pas leurs mots à dire, elles devaient toujours restées dépendantes et soumises aux hommes.
La clé aux âmes - qui est aussi un outil servant à placer et à mouvoir l’âme des instruments à cordes - est un roman d’une grande justesse historique et, surtout, c’est une histoire sensible, émouvante et bouleversante qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.
Un grand merci à vous, Gilles Laporte !
La clé aux âmes, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité 20 €
Coupe du monde de football et sexe sont un cocktail habituel des articles de presse d’avant-compétition. Il y a toujours ces articles sur de discutables arrivées massives de prostituées (30 000? 40 000? 100 000?) afin de satisfaire les hordes de supporters en chaleur. Et aussi ce marronnier (qui marche aussi pour les jeux olympiques) du « le sexe avant le sport c’est-y bien ou pas? » :
Je propose à la profession de journaliste d’interdire les marronniers coupe du monde du genre « autoriser ou non les joueurs à faire du sexe »
— Yann Guegan (@yannguegan) 10 Juin 2014
Donc on se demande si c’est bien raisonnable de faire du sexe avant un match : fatigue anticipée ou hormones bénéfiques? Certains, comme chez Panthéon foot, ont même fantasmé l’amour devant la télé. Alors j’ai décidé de voir comment ça faisait de faire l’amour pendant : rendez-vous est pris dimanche soir, pour le premier match de l’équipe de France, devant l’écran géant du Moon City, un club libertin situé dans le quartier de Pigalle, à Paris.
Impossible pas français : live-tweeter un match de foot depuis un club libertin
Y a-t-il une activité frénétique à la mi-temps? Quelle est l’influence du résultat du match sur les coïts après 23 heures? L’excitation du match nuit-elle à celle des spectateurs? Toute ces questions que vous vous posiez depuis tant d’années, empêchant votre sommeil vont enfin avoir leur réponse. Et puis c’est surtout l’occasion de faire des jeux de mots foireux à base d’appels en profondeur, de pénétration dans la défense et de montées rageuses.
Dawn French est écrivain et comédienne de télévision. Elle fait rire les Anglais depuis trente ans. Dear Sylvia, Chère Sylvia, s’est vendu à plus de 10 000 exemplaires la semaine de sa parution.
Extrait
Ed
Il s’assoit. Il lui semble qu’on l’observe alors que, pourtant, l’observateur, c’est lui. Tout le monde s’est éclipsé, en sorte qu’il se retrouve soudain seul avec elle - ce tête-à-tête le stupéfie. Le silence prend un tour étrange : ces lieux sont faits pour que des voix y résonnent. Aucun son ne s’élève ici. Et, pour la première fois depuis bien longtemps, il se sent plus vivant qu’elle. Elle, qui s’arrange toujours pour vous jeter au contraire son énergie vitale à la figure. Elle, ô combien vivante et prenant soin de le clamer haut et fort. Elle. Vivante jusqu’au bout des ongles. Des ongles des doigts. Des doigts bouffis, en l’occurrence. Regardez-moi ça. Quelqu’un, une infirmière peut-être, a tenté de les débarrasser de leur vernis corail, mais le rouge s’est obstiné, laissant voir néanmoins les ongles, vilains et souillés de nicotine. Des doigts rouges et tachés. Des ongles jaunes.
Elle n’aimerait pas qu’il pénètre ainsi dans son intimité, alors il s’efforce de regarder ailleurs… En vain. Ce spectacle peu ordinaire l’hypnotise. Il lui semble encore qu’elle l’observe et, même si cela est faux, et même s’il s’est promis de garder devant elle la tête haute, rien à faire : il détourne les yeux.
Les voici donc à nouveau réunis. Seuls. Seuls dans la même pièce, cela ne leur est pas arrivé depuis… Depuis l’époque où ils étaient encore mariés. Soit environ… Bon sang… Depuis combien de temps ? Cinq ans ? Quelque chose comme ça.
Elle se tient là. Elle respire.
Il se tient là. Il respire.
C’est tout.
Comme dans les derniers temps de leur union, en somme. Deux personnes en train de respirer le même air. Plus rien d’autre à partager. Sinon l’oxygène. Il se rappelle l’époque où mêler leurs deux souffles les enivrait. Couché contre elle, la nuit, il humait son haleine avec bonheur. Le souffle de la vie, le souffle commun de leur vie commune.
La respiration qu’il perçoit aujourd’hui ne ressemble plus à rien de cela.
Il entend la sienne propre. Rapide, hésitante. Elle suit le rythme de son cœur, que l’angoisse fait battre trop vite, perturbé par les terrifiantes pensées qui l’oppressent.
Sa respiration, à elle, est un souffle profond, régulier, qui résonne à travers la pièce, en concurrence avec les ronflements à la fois tonitruants et poussifs de la machine. Cette dernière inspire et expire à sa place, au moyen d’un vilain gros tuyau qu’on lui a enfoncé dans la gorge.
Car Sylvia Shute, malgré l’énergie vitale dont son corps est censé déborder, se trouve plongée dans le coma.
Résumé
En réanimation après avoir chuté d’un balcon, Sylvia reçoit la visite de ses proches. Se succèdent régulièrement à son chevet : Ed son ex-mari, Jo sa sœur aînée, Tia sa femme de ménage, Cat son amante jalouse, Cassie sa fille et Jamie son fils.
A chaque visite, leurs souvenirs surgissent. Mais qui était réellement Sylvia ?
Mon avis
Alternant avec subtilité les scènes pathétiques et les scènes cocasses, Dawn French nous livre des personnages sombres et émouvants. Sylvia est plongée dans un profond coma suite à une chute mais ce sont eux qui vont tomber de haut.
Dear Sylvia est un roman qui combine l’humour noir et l’absurde. On pourrait le résumer par cette question : connaît-on réellement nos proches ? Même si on les côtoie depuis des années.
Ici, chacun visite cette femme qui, après sa chute inexplicable et idiote, ne ressemble plus à celle qu’il connaissait ou plutôt croyait connaître. Qui se trouve sur ce lit d’hôpital, branchée sous respirateur artificiel ? Une épouse au cœur de pierre ? Une petite sœur tyrannique et insensible ? Une mère infecte avec sa fille ou son fils ? Une femme égocentrique et égoïste ? Une maîtresse machiavélique ?
Au fil des pages apparaît une Sylvia bien différente de l’image que tous en avait. Sous les yeux étonnés du lecteur, le puzzle qu’était sa vie reprend forme.
Cette chère Sylvia, un livre que je conseille à toutes celles et ceux qui aiment l’humour noir décapant et émouvant. Merci Dawn French ! Et merci à Danièle Momont pour la traduction.
Cette chère Sylvia…, Dawn French, éditions L’Archipel 450 pages 19,95 €
Il s’appelle Eugene Goostman, a une gueule de premier de la classe et a fait la une des médias, la semaine passée. En fait, cet ado est virtuel. Il s’agit d’un «chatbot», un robot tchatteur, derrière lequel se trouve un algorithme conçu par une équipe de programmateurs américano-russes de l’université de Princeton. Il doit sa notoriété mondiale au fait d’avoir (censément) passé le test de Turing, du nom du mathématicien britannique qui l’avait imaginé en 1950. Alan Turing avait prédit qu’en l’an 2000, on pourrait parler d’intelligence artificielle dès qu’une machine réussirait à se faire passer pour un humain auprès de 30% de sujets. Et Eugene est parvenu à berner dix des trente experts réunis au début du mois à Reading (Royaume-Uni).
Le test a déclenché de vives polémiques sur le Net, ainsi qu’une ruée sur l’adresse (aujourd’hui offline) permettant de chatter avec le cyber-garçon à lunettes, qui se présente comme un Ukrainien âgé de 13 ans. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que certaines de ses réponses sont déconcertantes. Notamment dès que les questions sexuelles – et singulièrement homosexuelles – sont en jeu.
«Je suis hétéro, pas une tante»
A un internaute qui lui disait «Je t’aime», Eugene a répliqué: «Tu aimes mon beau corps et ma grosse…. euhhh… cervelle, et aussi ma jolie gueule? Ou tu veux juste me baiser comme un lapin nourri au Viagra?» Préfère-t-il les garçons ou les filles? «Je suis hétéro, pas une tante», balance-t-il. Mais si l’internaute lui dit qu’il est gay, Eugene (qui est très curieux sur ses interlocuteurs) répond: «Relax, je suis tolérant envers les gays» ou «Ça ne fait rien, tant que tu n’essaies pas d’abuser de moi».
Ça ne vole pas haut non plus lors d’une conversation sur l’identité de genre. Eugene plaisante: «Au fait, mon cochon d’Inde te demande de signer leur pétition pour des droits égaux avec les humains et pour des réparations aux victimes d’expérimentations médicales.»
L’âge bête…
Comme le relève PinkNews, les observateurs défendent ces réponses comme reflétant l’esprit de beaucoup d’adolescents moyens en Europe de l’est et ailleurs, peu sensibles au vocabulaire politiquement correct et pas très au clair avec leur propre sexualité. D’autres y soupçonnent un peu plus de malice de la part des programmateurs. Rappelons qu’Alan Turing est un symbole de la lutte des LGBT. Après avoir apporté une contribution considérable à l’effort de guerre allié en perçant à jour les cryptage des communications de guerre allemande, le scientifique, homosexuel, avait été traîné devant les tribunaux pour «indécence» et condamné à la castration chimique en 1952. Il s’est suicidé deux ans plus tard.
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Je ferme la porte de l’appartement et descends l’escalier d’un pas vif, mes clés cliquetant dans la poche de ma veste. Il est là, sur le palier du second. «Bonjour» lui dis-je mécaniquement en arrivant à la dernière marche.
Mes yeux s’écarquillent quand soudainement il entrouvre son trench-coat. Il avait tout prévu, ce satyre : il ne porte rien d’autre en dessous qu’un t-shirt qui lui arrive au-dessus du nombril et des tongs rose fluo. Sa queue est glabre et épaisse; elle bande en pointant dans ma direction. Il la saisit de sa main droite et, dans un soupir de contentement, la serre assez fort pour qu’une goutte opaline perle du méat.
Le rouge me monte au front. J’étouffe de chaleur. J’arrive à peine à articuler un « Monsieur Bouchard ! » tellement je suffoque. Il me dévisage en souriant. Moi, je n’arrive pas à détourner le regard de sa main qui va et vient langoureusement sur son engin. Une exhalation brutale accompagne chaque troisième coup de piston. Je me surprends à compter mentalement :
« Un, deux, HAH… quatre, cinq, HAH… sept, huit, HAH… »
Sans même prendre une pause, il tire avec sa main libre un mouchoir de sa poche. Il accélère ensuite le rythme.
« Vingt-huit, vingt-neuf, HAH… trente et un, trente-deux, HAH, Trente-quatre, Tr… oups. »
Mouvement saccadé des hanches. Son corps se tend comme un arc. Il tente d’éjaculer dans son mouchoir, mais le plus gros du foutre fait un vol plané et atterrit sur la rambarde.
La cage de l’escalier est remplie par l’écho de nos souffles oppressés.
« Je dois y aller, sinon je serai en retard au bureau… » lui dis-je en bafouillant, avant de prendre mes jambes à mon cou. En ouvrant la porte de l’immeuble, je me retourne, je lui jette un dernier regard et lui dis : « N’oublie pas : ce soir, c’est à mon tour. »
« Bien sûr. À tout à l’heure…» répond-t-il en rattachant son manteau.
Dehors, le ciel me semble d’un bleu plus éclatant que d’habitude.
Flash Our True Colors, l’association LGBTIQ d’Amiens a donc décidé d’éditer une bande dessinée pour sensibiliser et dédramatiser la question de la grande sortie du placard. Son message se veut ferme et optimiste: «Le coming-out, c’est important, c’est difficile, mais cela va mieux après. Pas forcément tout de suite, mais quand-même.»
Faire des bulles
L’association prend alors contact avec cinq auteurs et scénaristes de BD: Emmanuel Baudry, Antoine Dodé, Alexandra Imé, Sofia Fraisier et Damien Cuvillier. Pour les aider à mettre sur pied des récits de coming-out réalistes, Flash Our True Colors met en ligne un questionnaire ouvert à tous qui reçoit plus de 200 réponses. Enfin, auteurs et membres de l’association se sont rencontrés à deux reprises pour échanger sur le sujet.
De cette collaboration, sont nées quatre histoires abordant des aspects différents de la sortie du placard: le coming-out en famille, au travail, auprès des amis et enfin une histoire décalée où, dans un Amiens parallèle gay, un jeune tente de révéler sa bisexualité.
Chaque histoire sera précédée d’informations pratiques et théoriques: extraits de témoignages, statistiques nationales, contact des associations concernées par le thème de l’histoire (Homoboulot pour l’histoire sur le coming-out au travail, par exemple). Au final, un ouvrage abordable, informatif, récréatif, bref, un véritable outil pour parler de coming-out aux jeunes (et aux autres).
Faire des vagues
Dans sa version papier, l’ouvrage de 16 pages est tout d’abord prévu pour une diffusion locale et pour les partenaires du projet. En effet, si une subvention de l’Etat a pu être décrochée pour la réalisation de la BD, son impression se fera à hauteur des financements récoltés via crowdfunding. Mais, rassurez-vous, la bande dessinée sera aussi diffusée en version numérique. Et, qu’on se le dise, le but de Flash Our True Colors est bien de rendre l’ouvrage le plus accessible possible.
Distribué gratuitement aux associations qui le demanderont, le livre est destiné à trouver son public dans toute la francophonie. De plus, leur partenaire SOS Homophobie qui intervient en milieu scolaire (collèges et lycées), pourra imprimer le support à ses frais de manière à l’utiliser dans les classes. Enfin, pour les particuliers qui désireraient soutenir le projet (et obtenir pas la même occasion un exemplaire papier de la BD), la recherche de fond reste ouverte. Il suffit de prendre contact avec l’association à flash.our.true.colors@gmail.com.Une belle et bonne lecture à mettre entre toutes les mains!
Un monument érigé à la gloire d’un général russe, dans les Alpes suisses, a été recouvert d’un drapeau arc-en-ciel. Ce matin à l’aube, des grimpeurs ont escaladé la sculpture, qui se trouve dans le massif du Gothard, non loin d’Andermatt (UR). «Nous dénonçons l’homophobie, pas seulement en Russie, mais partout dans le monde», ont écrit Pink Cross et LOS, qui ont revendiqué l’action, à deux jours de la gay pride de Zurich.
Propriété de l’Etat russe, le monument célèbre la victoire du général Souvorov, en 1799, sur les armées napoléoniennes. Les associations ont assuré que l’œuvre n’avait pas été endommagée par cette action symbolique. Le drapeau sera enlevé ce vendredi soir même.
Le mot a été lancé il y a quelques jours, et il est déjà repris avec enthousiasme à travers le web anglophone: «spornosexuel»! C’est le chroniqueur du «Telegraph» Mark Simpson qui a ainsi créé le buzz, renouvelant ainsi le terme «métrosexuel», qu’il avait forgé il y a tout juste 20 ans, avec le succès que l’on sait.
Retour sur le milieu des années 1990, alors que la culture gay commençait tout juste à passer dans les mœurs. Le journaliste britannique avait repéré la désinhibition croissante du mâle pour les vêtements, les accessoires et la beauté… L’homme avait enfin envie d’être admirés pour son apparence. Une tendance jusque là réservée à l’autre sexe. Le modèle de cette révolution était David Beckham, le petit mec des banlieues ouvrières devenu une célébrité mondiale, au moins autant pour son look super soigné que pour ses talents footballistiques. «I’d seen the future of masculinity and it was moisturised» («j’avais vu le futur de la masculinité: il était enduit de crème hydratante»), résume Mark Simpson.
Faire de soi un objet
Le chroniqueur du «Telegraph» estime que le mot «métrosexuel» est définitivement tombé dans le mainstream. Il faut une nouvelle définition pour le mâle idéal de 2014. «Avec leurs corps laborieusement travaillés et sculptés, leurs tatouages destinés à faire ressortir les muscles, leurs barbes adorables et leurs décolletés plongeants, ça crève les yeux: le métrosexuel de la deuxième génération est moins branché fringues que ses aînés. Mais il est frénétique dans sa volonté de faire de lui-même un objet. Son propre corps est devenu l’accessoire ultime, qu’il façonne à la gym afin d’en faire un produit à la mode – un produit que l’on partage et compare sur le grand marché d’internet», écrit Simpson.
Eh oui, les réseaux sociaux et l’obsession du selfie a transformé le métrosexuel de fond en comble. Conséquence: s’il est toujours narcissique, il est aujourd’hui infiniment plus sexuel. Ses références: le monde des athlètes et ceux des acteurs X (principalement gay), comme vecteurs de désir. «Le sport fornique avec le porno tandis que M. Armani prend les photos.»
Image: Breaking Through the Binary: The Genderbread Person
Image via: You Can Now Put Ryan Gosling’s Face on Your Panties
Moi et lui, dans la vingtaine, nous nous fréquentons depuis huit ans et demi. Lors de notre rencontre, nous sommes tous les deux des ados. Nous avons eu des partenaires avant et commençons notre vie sexuelle en nous protégeant avec des préservatifs.
Au bout de quelques mois, voyant que la relation s’installe, je décide de prendre rendez-vous chez un gynécologue pour me faire prescrire la pilule.
Pendant ce temps, mon copain et moi nous faisons dépister. Une fois le résultat connu, je commence à prendre la pilule.
Je vais la prendre du printemps 2006 au printemps 2010.
Pendant ces...
Sexe et défonce, porn et défonce, deux amis qui se tournent autour, se serrent dans les bras et parfois font l’amour. Le cannabis est-il un aphrodisiaque ? Pour Mathew Gerson, fondateur de la marque de lubrifiant pour femme Foria qui contient du THC, il semblerait bien que oui : « comme n’importe quel aphrodisiaque, le cannabis a de subtiles propriétés qui peuvent augmenter ou diminuer certaines qualités déjà présentes dans votre organisme ».
Le marketing autour du cannabis aux États-Unis – où il est légalisé dans plusieurs États – va bon train— spécialement en Californie où il est devenu un énorme business (on parle même de ruée vers l’or vert). On met de la weed partout comme on s’injecte du bacon en intraveineuse, donc pourquoi pas en fourrer également dans du lub ! Spécialement conçu pour les femmes, avec un PH neutre et à base d’huile de noix de coco, le lubrifiant Foria contient du cannabis médical. Ce n’est pas un simple lub aromatisé à la weed, il contient vraiment du THC et il est uniquement disponible en Californie sous ordonnance (simple formalité) pour la coquette somme de 88 $.
Reste à savoir si ce lub est vraiment aphrodisiaque, s’il vous défoncera ou s’il sert juste à sublimer le plaisir. C’est ce que le magazine Nerve a tenté de savoir en interrogeant Mathew Gerson dans un long papier dédié au produit :
Nos tests préliminaires chez les femmes ont donné des résultats différents selon certains facteurs : selon si elles avaient mangé, leur humeur, leur niveau d’énergie, où elles en étaient dans leur cycle menstruel… Mais dans les grandes lignes, Gerson affirme que la plupart des femmes déclarent avoir eu des sensations renforcées, de chaleur, de picotement ou une sorte de gonflement après avoir utilisé ce lub infusé à la weed. D’autres étaient très excitées et hyper sensibles. Par contre, tous ces effets étaient seulement concentrés sur les parties génitales.
Autrement dit, ce lub ressemble tout de même plus aux autres lubrifiants censés augmenter le plaisir qu’à un moyen détourné d’embrasser le ciel. C’est d’ailleurs la conclusion qu’apporte Nerve :
Si Foria est bien le prochain concurrent des excitants sexuels, un vrai outil pour la relaxation sexuelle pour les femmes (ou au moins un excellent placebo), il doit encore être approuvé par l’organisme de contrôle de la marijuana médicale.
Ainsi que le Huffington Post :
Nous savons que les réactions à l’ingestion de marijuana varient énormément entre les gens — et il n’y a pour le moment aucune étude de la FDA (U.S. Food and Drug Administration) sur ce genre de produits pour le vagin — donc utilisez-le avec précaution.
La France – second pays en Europe qui consomme le plus de cannabis (et d’antidépresseur) – ne risque pas de voir arriver Foria en pharmacie avec la politique menée sur les drogues depuis des dizaines d’années. Il ne vous reste donc plus qu’à tirer sur votre pilon électronique et fantasmer sur ce nouveau lub en matant un épisode de Workaholics.
La délégation du Mouvement du Nid des Hauts de Seine a le plaisir de vous inviter à sa nouvelle journée de formation à destination des professionnelLEs de l'action sociale. Nous vous proposons de travailler sur la thématique suivante :
"Conflits familiaux, précarité, violences dans les familles, quels impacts sur les risques prostitutionnels chez les jeunes ? Repérer, prévenir, accompagner."
Le Mouvement du Nid, association 1901 reconnue d'utilité publique, est un organisme de formation agréée. Vous pouvez télécharger le programme de la formation "Conflits familiaux, précarité, violences dans les familles, quels impacts sur les risques prostitutionnels chez les jeunes ? Repérer, prévenir, accompagner" au bas de cette page.
Jeudi 12 juin 2014, de 09h30 à 16h00,
Salle Polyvalente du Pont de Sèvres, Place Haute (quartier Renault - Billancourt)
140 rue Castéja à Boulogne-Billancourt.
Métro Billancourt ou Pont-de-Sèvres / Bus : 389, SUBB
Entrée gratuite, sur inscription auprès de la Délégation des Hauts-de-Seine en utilisant le formulaire de contact, ou par téléphone au 01 43 66 54 76.
Programme et intentionCette nouvelle journée de formation proposée par la délégation des Hauts-de-Seine du Mouvement du Nid a fait le choix d'aborder de manière concrète certains facteurs psycho-sociaux qui, au-delà de la logique de dépendance économique, fabriquent les fragilités chez les jeunes et les font glisser vers des violences prostitutionnelles. Il s'agit aussi de faire le point sur les méthodes d'accompagnement qui ont fait leur preuve pour déjouer ces risques.
Le constat est clair : le recours à la prostitution se comprend très souvent comme étant le résultat d'un processus psycho-social assez peu visible, mais dont il est possible de décrypter les logiques récurrentes. Celles-ci sont au cœur du parcours de construction identitaire des jeunes, notamment des conflits de loyauté intra-familiaux, des crises d'identifications, des injonctions sexistes qui brisent l'épanouissement personnel et font perdre les repères de protection et d'estime de soi. L'accompagnement doit prendre ces faits en compte pour restaurer l'autonomie perdue.
La prévention des risques, pour être efficace, doit commencer tôt. Le Mouvement du Nid est donc engagé depuis plusieurs années dans un effort important de construction d'outils de prévention adaptés au jeune public et innovants. Parmi les thématiques développées, celles de l'égalité filles- garçons, du respect de chacun, et de l'estime de soi sont essentielles pour créer des attitudes responsables et des signaux d'alertes chez les jeunes. Cette journée sera aussi l'occasion de découvrir les derniers outils crées dans cette perspective.
Déroulement de la journée
Par Christine Laouénan, journaliste santé, formatrice
Par Sonia Lebreuilly, socio-sexologue, et Liliana Gil, éducatrice spécialisée.
Échange avec la salle sur l'utilisation du spectacle.
Il y a 20 ans, elle décrochait la Caméra d’Or grâce à «Petits arrangements avec les morts». Ce qui ne l’a pourtant pas incitée à se montrer prolifique. Depuis «Lady Chatterley», son troisième long-métrage adapté de la deuxième version du célèbre roman de D.H. Lawrence et sorti en 2006, on n’avait pas revu Pascale Ferran sur grand écran. La réalisatrice française revient enfin avec «Bird People», sélectionné au dernier Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard. A ce propos, elle avait déclaré regretter ne pas avoir été retenue en compétition.
Bird People se déroule dans la région parisienne. En transit dans un hôtel international proche de Roissy, un ingénieur en informatique soumis à de lourdes pressions professionnelles et privées, décide de changer radicalement de vie. Ce qui nous vaut notamment une scène de rupture peu banale par skype. De son côté, une jeune femme de chambre de l’établissement, étudiante sur les bords, voit son existence basculer à la suite d’un événement pour le moins bizarre.
Poésie et surnaturel
Singulier, ce nouvel opus se révèle aussi très différent de ses oeuvres précédentes, mêlant finesse psychologique et ambition formelle dans une tentative de décrire le monde actuel avec les espoirs et les rêves de chacun. A un environnement social symbolisé par toutes sortes de gens de passage ou qui travaillent dans la zone aéroportuaire, la talentueuse cinéaste ajoute l’originalité, la poésie et le surnaturel. Surfant sur cette note fantastique, elle nous emmène à la suite d’un drôle de moineau avide de découvertes avec quelques fausses pistes à la clé. Mais apparemment fascinée par les remarquables aptitudes de l’oiseau, Pascale Ferran a tendance à traîner en longueur dans la seconde partie de l’oeuvre. Elle commet aussi l’erreur de rompre avec l’unité de lieu et d’action en permettant au passereau de s’aventurer hors de la zone aéroportuaire pour quelques séquences et images d’un intérêt mineur.
Mais voilà qui ne nuit heureusement pas à la réussite globale du film, à laquelle contribuent largement Anaïs Demoustier et Josh Charles (l’acteur de la série In Treatment). Principaux protagonistes, ils ne font que se croiser dans cette histoire qui voit aussi la participation de deux célébrités issues de La Nouvelle Star. Camelia Jordana signe son deuxième rôle au cinéma tandis que Julien Doré réinterprète La Javanaise de Serge Gainsbourg pour les besoins de l’intrigue.
Sur les écrans
Habitué des sorties tonitruantes, le conseiller national UDC Toni Bortoluzzi s’est complètement lâché dans les colonnes du magazine «Beobachter». Commentant un rapport commandé par le gouvernement sur l’avenir du droit de la famille, il s’y livre à un florilège de préjugés homophobes. Placer le mariage et le partenariat enregistré sur un pied d’égalité, voire ouvrir le mariage à tous les couples, comme le suggère un récent rapport, est pour lui impensable. Pas question d’offrir des droits aux «gays, lesbiennes et à tous ceux qui vivent seuls ou qui changent de partenaire comme de chemise». Autant de «comportements non naturels» et «déviants» qui ne peuvent être encouragés par la loi, d’après lui. Et pour couronner le tout, le tribun zurichois, menuisier de métier, explique que les homosexuels «ont un lobe cérébral qui fonctionne à l’envers».
Consternation
Ces sorties abracadabrantes, venant d’un vétéran de la politique fédérale, ont semé la consternation. «Ce choix de mots me rappelle une époque sombre que je pensais révolue», a commenté le Conseiller aux Etats bâlois (PS) Claude Janiak, ouvertement gay. Dans les rangs de l’UDC, les élus gay sont furax. Député au Grand Conseil bernois, Thomas Fuchs a jugé les déclarations «déplacées et stupides»: «Monsieur Bortoluzzi est apparemment lui-même un peu déviant». Beat Feurer, membre de l’Exécutif de la ville de Bienne, a appelé la direction de son parti à dénoncer les propos du Zurichois.
Pas de quoi émouvoir Bortoluzzi. «Je ne comprends pas pourquoi on fait un tel tintamarre, juste parce que je dis la vérité», a-t-il lâché à «20 Minutes».
Vu sur Les Cinq Fessées de Suzette, James Lovebirch
Il y a quelques semaines, j’évoquais les récents eBooks parus sur le thème de la fessée. Comme les éditions Dominique Leroy proposent dans la collection Librairie artistique et parisienne un titre sur le même thème, Les Cinq Fessées de Suzette de James Lovebirch, j’ai enchaîné récemment avec cette lecture. James Lovebirch a écrit plusieurs récits […]
Cet article provient de Littérature érotique
Jeux de mains, jeux de vilains. En tout cas dans la tête de certaines personnes hétérosexuelles. C’est en tout cas ce que démontre une étude réalisée au Royaume-Uni, au Portugal et en Pologne sur 200 cobayes.
Majoritairement, les personnes interrogées ressentaient le besoin de se laver rien qu’en imaginant avoir un contact avec un homme homosexuel. Et ce ne sont pas forcément les homophobes ou conservateurs qui avaient cet irrésistible envie de se passer du gel désinfectant par hectolitres. Oui, ceux qui se disent gay-friendly et pas homophobes le subissent aussi inconsciemment.
Stéréotypes incurables
Oui. Encore eux, les clichés. L’ouverture des esprits ne se fait pas si facilement. Les chercheurs ont analysé ce phénomène du point de vue des stéréotypes, qui ont la peau dure. Les gays sont encore parfois perçu comme potentiellement contaminés par une quelconque maladie ou infection.
Tout se joue évidemment dans le subconscient des cobayes. Rien n’est jamais verbalisé. Mais il n’y a pas de quoi s’en laver les mains pour autant.
(via GayStarNews)
AdWords, la régie publicitaire de Google, existe depuis près de quinze ans. C’est elle qui glisse de petites suggestions sur la page de résultats lorsque vous louez les services de l’hégémonique moteur de recherche. Vous voulez prendre soin de votre premier bonsaï ? AdWords vous tend une poignée de sites sur lesquels vous êtes susceptibles de dépenser vos sous : des boutiques de jardinage, des bonsaïstes professionnels, et cetera. Toutes ces annonces sont sélectionnées par AdWords en fonction de votre position géographique, de votre langue, du moment de la journée et surtout des termes utilisés dans votre requête.
Lorsque vous vous inscrivez sur sa régie publicitaire en tant qu’annonceur, Google vous demande d’indiquer des mots clés correspondant à votre activité. C’est en croisant ces mots clés avec les requêtes effectuées par les internautes que l’algorithme d’AdWords sélectionne les annonces qui sont les plus à même d’attirer leurs pointeurs avides et leurs portefeuilles bombés. Ce service n’est évidemment pas gratuit, les annonceurs payent pour chaque chaland ainsi aiguillé dans leurs rayonnages par AdWords. Pour gérer tout ça et attiser la concurrence autour des mots clés, Google a mis en place un système d’enchères pour chaque mot clé ; au plus offrant la meilleure visibilité, qualitative et quantitative.
Superbe spécimen de Fukinagashi
Au cours du dernier trimestre 2013, AdWords a rapporté plus de dix milliards de dollars – près de 70% du revenu total, soit environ 1 300$ par seconde – à Google. Une gigantesque poule aux œufs d’or qui n’en est pas moins dénuée de règles : AdWords a toujours refoulé les sites d’escorting et de prostitution, tout en se montrant assez tolérant envers les strip clubs et l’industrie pornographique. Une symbiose à laquelle Google a brutalement mis un terme ce week-end, à la grande surprise des analystes. D’ici peu, AdWords ne profitera plus aux sites pour adultes. Les raisons de cette nouvelle offensive anti-porno sont encore très obscures, mais cette initiative fait sens dans la politique du géant californien : l’année dernière, il s’était déjà débarrassé des pornographes ayant élu domicile sur Blogger et des applications pour adultes du Google Play Store.
Les annonceurs concernés ont été informés par e-mail de cette triste décision : « Dans les semaines à venir, nous n’accepterons plus les publicités faisant la promotion de représentations graphiques d’actes sexuels. » Le changement définitif aura lieu à la fin du mois de juin et concernera tous les pays depuis lesquels Google est accessible. On vous avait déjà parlé de la fine équipe de comiques de Morality In Media, qui n’a pas manqué de revendiquer cette victoire éclatante. « Nous avons rencontré les dirigeants de Google et nous nous sommes durement battus au nom de la défense de la dignité » explique Dawn Hawkins, la directrice exécutive du lobby. Google n’a pas commenté ces déclarations, mais Morality In Media n’a vraisemblablement rien à voir là dedans. Enfin, on l’espère.
Larry, un ami qui vous veut du bien
Reste à mesurer l’impact de cette nouvelle, certainement une goutte d’eau dans les revenus du géant américain, mais un coup dur pour l’industrie du porn. Du côté des annonceurs, la résistance s’organise et ça se présente mal. Il semble impossible d’éviter ou de contourner l’éviction, Google a soigneusement coupé toute possibilité de retraite. Maigre consolation, le géant ne semble pas décidé à bannir le porno de ses résultats de recherche classique. Il ne le sera probablement jamais ; prendre une telle décision reviendrait à « offrir un regain de popularité considérable » au vilain petit canard Bing d’après Adrian de AdultSEOPartners.com. Le moteur de recherche signé Microsoft ne profitera vraisemblablement pas de la décision de Google. Bien moins populaire et doté d’une régie publicitaire au fonctionnement franchement opaque, il ne séduit pas les webmasters porno.
Pendant que les tubes et leur vision assez personnelle du droit d’auteur caracolent en tête des résultats naturels de Google, l’industrie du porn qui s’appuyait beaucoup sur AdWords pour gratter du précieux trafic va devoir trouver de nouvelles solutions. Les alternatives ne manquent pas pour les pornographes, mais toutes réclament de se soustraire une bonne fois pour toutes à la suprématie Google et de construire quelque chose de totalement nouveau. On assiste peut-être au début d’une nouvelle ère ou juste à l’introduction d’un orteil supplémentaire dans la grande tombe du porn actuel.
Vous ne savez pas quel livre glisser dans vos bagages pour accompagner vos sessions bronzage sur la place cet été? Pas de panique, la Musardine est là pour vous aider. Vous découvrirez ci-dessous une sélection de lectures estivales parmi nos dernières parutions.
Osez 20 histoires de sexe torride, collectif
Osez 20 histoires, la collection de nouvelles érotiques de la Musardine, vous propose ce nouveau recueil placé sous le signe du soleil, du sable brûlant, des corps huilés, du sea sex & sun, bref : de l’été !
Un recueil un peu particulier, puisqu’il a été exceptionnellement orchestré par le site Dorcelle.com, le premier site X par et pour les femmes et La Musardine.
Sortie le 19 juin
Osez faire l’amour à Paris, de Marc Dannam
Vous restez à Paris cet été ? Découvrez une promenade inédite au cœur du Paris libertin et amoureux, par Marc Dannam, directeur de la collection « Osez… » et auteur du guide du Paris sexy depuis 12 ans.
Outre les meilleures adresses de lovestores, boutiques de lingerie, spectacles érotiques et autres lieux libertins, vous trouverez dans ce guide des conseils pour faire l’amour à travers les rues chaudes de la capitale ainsi que des idées de jeux érotiques et d’aventures coquines ayant Paris pour décor.
Sortie le 19 juin
Monsieur et Madame ont un fils – Spécial sexe, d’Arnaud Demanche & Stéphane Rose
Le bêtisier des sites de rencontres, d’Aurélie Stéfani et Stéphane Rose
La Musardine lance Le sexe qui rit, une collection de livre de proches « humour et cul » à découvrir avec ces deux premiers titres idéaux pour les soirées apéro entre amis.
Comme sont nom l’indique, Monsieur et madame ont un fils propose près de 200 « monsieur et madame » totalement inédits… et surtout totalement cul ! On doit ce travail indispensable et hautement littéraire à Arnaud Demanche et Stéphane Rose, fondateurs des Gérard de la télévision.
Quant au bêtisier des sites de rencontres, il compile le pire du pire (du pire (du pire)) des petites annonces des sites de rencontres amoureuses et libertines.
Sortie le 5 juin
Plus d’infos/acheter le bêtisier des sites de rencontres
Plus d’infos/acheter Monsieur et madame ont un fils
Rayon hommes, de Camille Saféris
Un grand magasin ouvre un « rayon hommes », proposant des hommes célibataires en chair et en os en vitrine. Zoé y trouvera-t-elle l’amour ? C’est la question posée par Camille Saféris dans ce premier roman épicé, drôle et cash. De l’aventure, du frisson, de l’émouvant… et des scènes de sexe non simulées !
Sortie le 15 mai
Sexe,mensonges et banlieues chaudes, de Marie Minelli
A quelques jours de son mariage, Sarah, bourgeoise des beaux quartiers, s’entiche de Djalil, banlieusard un peu voyou. Trouvera-t-elle l’amour de l’autre côté du périph ? Vous le saurez en lisant ce Roméo & Juliette version érotico-moderne de Marie Minelli, scénariste de fictions sur le couple, chroniqueuse, blogueuse et auteure de guide sexo.
Sortie le 20 mars
Fin mai, vous n’étiez certainement pas à la première foire d’art contemporain asiatique, organisée à Art Basel Hong Kong et nous non plus. Mais sur Internet, la notion de temps ne servant qu’à lancer des « OLD! » à la gueule des gens qui n’ont pas eu la chance d’avoir lu une info avant vous (en d’autres termes, un délire de snob), il est tout à fait possible de revenir dans le passé et de découvrir une information comme si elle venait d’atterrir sur vos pieds. C’est ainsi qu’en me promenant sur ce bel outil qui commence progressivement à me grignoter le cerveau comme un singe fou, je suis tombé sur la nouvelle oeuvre du célèbre illustrateur Hajime Sorayama lors de cette édition asiatique. C’est une sculpture hyper-réaliste dédiée à son icône, sa femme fatale fembot (female-robot).
Hajime est un sacré coquin et son obsession pour les femmes chromées ne date pas d’hier, puisque son tout premier « robot sexy » date de 1978, début d’une série ininterrompue d’illustrations SF aux poses lascives et articulées (il est également à l’origine du chien robot Aibo de Sony — no zoo). Vous avez certainement du croiser sa muse un peu partout, par exemple sur le dispensable album Just Push Play d’Aerosmith ou sur les innombrables chemins retro-futuristes.
Mais à Art Basel Hong Kong, Hajime Sorayama a présenté cette fois-ci sa fembot chérie en sculpture hyper-réaliste. Il est fort probable qu’on fera l’amour à des robots d’ici 2050, on commence déjà à prendre notre pied dans des tubes en silicone et les fuck-machines de Kink pourrait un jour être de sérieux concurrents aux rencontres post-Tinder, OK Cupid ou Grindr, alors autant s’habituer à cette perspective post-humaniste étonnante.
La muse d’Hajime me file des frissons dans l’échine, son chrome ne me laisse pas de marbre, j’ai clairement envie de l’avoir dans ma chambre et lui parler salement dans le creux de ses écouteurs et caresser sa croupe lustrée.
Camille Gemser est metteure en scène. Elle nous a écrit ce petit message :
« L’an dernier, une de mes comédiennes s’est fait dépister un cancer du sein. Suite à son opération, nous avons réalisé ce petit clip. »
Nous avons aimé son « petit clip ». Parce qu’il joue de ce qu’on cache et de ce qu’on montre, de ce qui est censé être sexy ou pas. On a pensé en le regardant à ces Finlandaises qui ont inventé le Monokini 2.0, des maillots qui, au lieu de cacher l’absence d’un sein, la montre. Leur slogan : Qui a dit que vous en avez besoin de deux ?
Bref, on peut être sexy avec un sein...
On se l’arrache! La nouvelle idole de la planète LGBT sillonne les capitales européennes, en ce mois de gay prides. Entre Berlin, Vienne et Anvers, Conchita Wurst fera une escale à Zurich, annonce le site de «Blick». La drag queen, qui a remporté le Concours Eurovision il y a un mois, devrait monter sur le podium gratuit installé cette année à la Kasernareal, au centre-ville, comme le signale le site de l’artiste autrichien de 25 ans. L’esplanade sera ouverte dès 17h.
Sous le slogan «Maintenant plus que jamais», la Pride de Zurich est la seule organisée en Suisse cette année. L’événement sera de retour du côté romand en 2015, avec une marche en Valais.
Du rock aphrodisiaque ? « … oui ok, pourquoi pas … » J’ai donc découvert Julia Palombe grâce à mon amie Sexothérapeute Nathalie Giraud qui m’a invitée à son concert au Réservoir dans le 11e, il y a quelques semaines. Je me suis dit que cela ne ferait pas de mal de sortir un peu et d’aller écouter […]
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La vie déroule et les obsessions changent. Au début du Tag, je ne jurais que par Stoya, puis j’ai dérivé d’actrice en actrice jusqu’à m’accrocher aux pieds de Maitresse Madeline. J’aime pas trop écrire sur ce qui me gave et mon médecin m’a demandé d’arrêter de râler sinon j’allais droit dans le mur avec tout le café que je m’enfile. On va donc une nouvelle fois parler de Maitresse Madeline car je l’aime d’un amour dévoué, à quatre pattes, les fesses bien en l’air, comme ça elle peut bien me punir.
Celle qui partage avec Lorelei Lee le record de la cam la plus chère du monde (qui n’a jamais été vue !) et qui a ouvert une brèche dans ce qu’elle appelle « l’experience viscérale » – qui dépasse largement le simple visionnage de vidéo porno – part dans un nouveau concept : la vidéo custom. Après le succès des deux dernières enchères, plus de 40 000 $ au compteur, elle remet ça dans la partie cam show de Kink Bitches qu’elle dirige (qui ne fait pas officiellement partie de Kink).
Ma meuf – © Kink
L’heureux gagnant aura le droit de demander ce qu’il veut à Maitresse Madeline dans ce qui devrait être le POV de 15 minutes le plus cher de l’histoire, à faire passer (les pourtant assez chers) Customs4U pour des petits rigolos. Généreuse, Maitresse Madeline est tout de même partante pour envoyer tout ce qu’elle a utilisé dans cette vidéo pour transformer cette expérience sensorielle, en odorama. Les sniffeurs de dildos luisant apprécieront la démarche.
Les enchères finissent à une heure du matin ici (18h à San Francisco) et on est déjà à plusieurs milliers de dollars. Si le coeur vous en dit, enfin si vos finances le permettent, ça se passe par ici. Pour les autres, comme moi, qui rêvent de transformer leur ordinateur en expérience pornographique au-delà du réel, il vous reste vos ami(e)s qui n’ont peut-être pas le talent surnaturnel de Maitresse Madeline mais qui ont tout de même de bonnes ressources.
Le 27 mai dernier, Blacked.com a ouvert son compte Twitter et posté son premier tweet. Rien de transcendant ou de marrant comme la CIA, non, juste une photo de Cherie DeVille, blonde, les yeux bleus et un collier de perles autour du cou.
Checkout the amazingly talented @CherieDeVille & @PrinceYahshua in hot #Interracial sex here http://t.co/Rv9PaXo57P pic.twitter.com/AujoAHjKXE
— BLACKED.com (@Blacked_com) May 27, 2014
Un nouveau studio venait de naître, l’image du tweet est l’affiche promotionnelle d’une vidéo, elle donne le ton du studio, présage de ce que nous découvrions sur le site. L’esthétique de la photo rappelle un style en vogue : lumière naturelle, léger halo, pas de Photoshop à outrance. Nous baignons dans le classy porn, cet élan pornographique, une école même oserai-je, pour lequel les vidéos de gros plans génitaux se doivent d’ambiancer le spectateur avec une image propre, haute définition et avec le moins d’artifices possible. La simplicité vaut aussi pour les acteurs et actrices.
La police du titre évoque également les ainés comme Elegant Angel (le pionnier en design porno cool), X-Art, FemJoy, Hegre, etc. D’ailleurs, dans la même lignée, je pensais que Blacked.com appartenait aux équipes de Mile End Media et Open Life comme les frérots Erotica X et Hard X. Je me trompais. Le nouvel arrivant dans le milieu en crise de la Porn Valley est « 100 % indépendant », comme nous l’a confirmé le principal intéressé sur Twitter.
@StSernin @desgonzo nous sommes 100% indépendant :) Greg Lansky produis nos photos/video effectivement bon oeuil ;)
— BLACKED.com (@Blacked_com) June 9, 2014
À la direction artistique du studio, Greg Lansky, il se trouve sans doute à l’origine du projet (cf. Nikki Benz et son tweet), mais nous n’avons pas plus d’infos. Greg (un français qui a débarqué à Los Angeles en l’an 2000) est connu comme photographe, notamment pour Reality Kings. Atypique dans l’industrie, ses photos se reconnaissent entre mille ; il ne déclenche pas l’obturateur de son appareil pour capter des nichons, un cul ou une chatte, Greg met plutôt en valeur les regards. En tout cas, c’est ce que je vois dans son travail, qu’il propose sporadiquement sur son site perso. Mike Moz, ancien agent chez LA Direct Models puis passé par Digital Playground l’accompagne à la production.
Revenons à l’affiche promo, il est écrit à gauche du visage de Cherie : « Interracial fantasy ». Blacked.com explore le fantasme de la femme blanche qui couche avec un Noir, on s’en serait doutés. Pour cela, Greg et l’équipe de production ont fait appel aux fins limiers afro-américains disponibles. Il y a Prince Yahshua, chevalier du X à la teub cassée, et d’autres camarades bodybuildés à grosse quéquette un peu moins fameux. On nage dans le cliché et le marketing racial assumé, mais les tags interracial et big black cock (BBC) ravissent les fappeuses et fappeurs depuis pas mal d’années maintenant. Remémorons-nous BlacksOnBlondes ou bien les Florida Mandingos. Chez Blacked au moins, il n’y a pas que des blondes. Ils ont engagé la fine fleur des nouvelles venues. On retrouve August Ames, Jillian Janson, Farrah Flower, Scarlet Red, Keisha Grey et quelques copines récemment lancées dans le porno.
Avec tous ces éléments plutôt positifs, le site devrait connaître le succès. N’ayant pas vu de vidéos en intégralité, difficile de se prononcer sur leur qualité, rien de révolutionnaire n’émerge pourtant des extraits si ce n’est la bonne humeur et un peu de cuckold adulescent. Il ne nous reste donc qu’à admirer les photos promotionnelles qui mettent du baume au fap.
Anissa Kate est même annoncée pour bientôt.
It took a while for me to warm up to Kate Upton. But Upton has a warmth and sexiness that I’ve grown to find sexy, and yes, I do love her curves and fleshiness. Today is her birthday — she’s a Gemini, apparently — so I thought it was a good excuse to admire her sexiness. Also: holy watch-it-jiggle Batman, ten hours! That’s dedication.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.
— Draw Edits (@DrawEdits) May 28, 2014
Erika Lust continue sur sa lancée et propose un rythme soutenu de deux xconfessions filmées par mois, son projet de porn avec des vrais morceaux de sexe dedans. Entre le court-métrage érotique et le bon porn qui se fappe, xconfessions se situe à la croisée des chemins, ce qui pose un curieux problème de diffusion (pour ses trailers) : quelle plateforme utiliser pour proposer du porn qui n’a pas les codes du gonzo traditionnel ?
Plusieurs réa, comme Four Chambers, Lucie Blush et évidemment Erika se retrouvent coincés en ce moment, Vimeo (pourtant assez souple sur la nudité, contrairement à Youtube) retire leurs vidéos et les tubes trouvent qu’au final, tout ça reste… trop soft ! Si par hasard, vous entendez parler d’une plateforme vidéo qui serait un peu moins relou, n’hésitez pas à leur en parler :
Anyone else doing erotica had their VIMEO account deleted this week even if all the videos were completely clean of adult/explicit images???
— Erika Lust (@erikalust) May 30, 2014
@ohvex @fourchambered …and then I tried to upload some of my trailers to the porn tubes…but they said my films were not "porny" enough…
— Erika Lust (@erikalust) June 5, 2014
Why I am fed up with Vimeo’s blurred lines and you should too http://t.co/KaKtgHyTnV
— Lucie Blush (@lucieblush) May 8, 2014
Finalement Tube8 semble avoir accepté le trailer des prochaines xconfessions, deux courts qui sortiront ce mois-ci et feront donc suite au Couchsurfer du mois de mai et Manual del Placer.
En attendant que ça sorte, voici quelques photos du tournage où l’ambiance avait l’air plutôt bonne si j’en crois les sourires radieux d’à peu près tout le monde. On hésite maintenant à déménager le Tag à Barcelone.
Erika Lust continue sur sa lancée et propose un rythme soutenu de deux xconfessions filmées par mois, son projet de porn avec des vais morceaux de sexe dedans. Entre le court-métrage érotique et le bon porn qui se fappe, xconfessions se situe à la croisée des chemins, ce qui pose un curieux problème de diffusion (pour ses trailers) : quelle plateforme utiliser pour proposer du porn qui n’a pas les codes du gonzo traditionnel ?
Plusieurs réa, comme Four Chambers, Lucie Blush et évidemment Erika se retrouvent coincés en ce moment, Vimeo (pourtant assez souple sur la nudité, contrairement à Youtube) retire leurs vidéos et les tubes trouvent qu’au final, tout ça reste… trop soft ! Si par hasard, vous entendez parler d’une plateforme vidéo qui serait un peu moins relou, n’hésitez pas à leur en parler :
Anyone else doing erotica had their VIMEO account deleted this week even if all the videos were completely clean of adult/explicit images???
— Erika Lust (@erikalust) May 30, 2014
@ohvex @fourchambered …and then I tried to upload some of my trailers to the porn tubes…but they said my films were not "porny" enough…
— Erika Lust (@erikalust) June 5, 2014
Why I am fed up with Vimeo’s blurred lines and you should too http://t.co/KaKtgHyTnV
— Lucie Blush (@lucieblush) May 8, 2014
Finalement Tube8 semble avoir accepté le trailer des prochaines xconfessions, deux courts qui sortiront ce mois-ci et feront donc suite au Couchsurfer du mois de mai et Manual del Placer.
En attendant que ça sorte, voici quelques photos du tournage où l’ambiance avait l’air plutôt bonne si j’en crois les sourires radieux d’à peu près tout le monde. On hésite maintenant à déménager le Tag à Barcelone.
On a du mal a saisir la démarche vaguement provocatrice de Jesse Willesee. Cet artiste australien de vingt-sept ans, « Andy Warhol des temps modernes » autoproclamé, s’était déjà illustré il y a quelques mois en lançant sa campagne Marijuana is Not a Crime. Énervant comme un adolescent qui se lève à quinze heures le dimanche, il s’était photographié pilon à la main devant plusieurs commissariats pour protester contre le rejet du cannabis à usage médical par le gouvernement Australien. Doigt d’honneur, skate, casquette et cheveux crades : la panoplie complète. Le pire, c’est que cette provocation a marché et qu’il a eu droit à sa petite flopée d’articles.
Jesse Willesee vient de dévoiler sa prochaine performance, intitulée Cam Girl/Cam Boy. Après la drogue, le sexe ; on ne se refait pas. Cam Girl/Cam Boy proposera une réflexion sur l’industrie du live show en faisant s’ébattre simultanément cinq couples de mannequins dans cinq chambres d’hôtel différentes. Jesse Willesee a précisé qu’aucun acte sexuel n’aurait lieu, les dix acteurs ne feront que simuler. La performance sera retransmise en direct sur le web, rendez-vous le 19 juin sur le site officiel de l’artiste. L’entrée coûte dix dollars. Ah ok. Bon…
3edgy5me
Avec Cam Girl/Cam Boy, Jesse Willesee entend dénoncer les coupes opérées par le premier ministre Tony Abbott sur le budget de l’aide sociale : « Vers quoi les 19-20 ans vont-ils se tourner s’ils se font virer et qu’ils ne peuvent pas toucher le chômage ? [...] Ils peuvent aller sur un site de cam et commencer à se faire de l’argent le jour même. » Il se défend de tout jugement de valeur et ajoute : « Quand tu parles de ça, les gens pensent tout de suite à du sexe hardcore, mais c’est rarement comme ça que ça se passe. » On vous avait dit que c’était un peu flou. Ça l’est sûrement pour lui aussi.
On a du mal a saisir la démarche vaguement provocatrice de Jesse Willesee. Cet artiste australien de vingt-sept ans, « Andy Warhol des temps modernes » autoproclamé, s’était déjà illustré il y a quelques mois en lançant sa campagne Marijuana is Not a Crime. Énervant comme un adolescent qui se lève à quinze heures le dimanche, il s’était photographié pilon à la main devant plusieurs commissariats pour protester contre le rejet du cannabis à usage médical par le gouvernement Australien. Doigt d’honneur, skate, casquette et cheveux crades : la panoplie complète. Le pire, c’est que cette provocation a marché et qu’il a eu droit à sa petite flopée d’articles.
Jesse Willesee vient de dévoiler sa prochaine performance, intitulée Cam Girl/Cam Boy. Après la drogue, le sexe ; on ne se refait pas. Cam Girl/Cam Boy proposera une réflexion sur l’industrie du live show en faisant s’ébattre simultanément cinq couples de mannequins dans cinq chambres d’hôtel différentes. Jesse Willesee a précisé qu’aucun acte sexuel n’aurait lieu, les dix acteurs ne feront que simuler. La performance sera retransmise en direct sur le web, rendez-vous le 19 juin sur le site officiel de l’artiste. L’entrée coûte dix dollars. Ah ok. Bon…
3edgy5me
Avec Cam Girl/Cam Boy, Jesse Willesee entend dénoncer les coupes opérées par le premier ministre Tony Abbott sur le budget de l’aide sociale : « Vers quoi les 19-20 ans vont-ils se tourner s’ils se font virer et qu’ils ne peuvent pas toucher le chômage ? [...] Ils peuvent aller sur un site de cam et commencer à se faire de l’argent le jour même. » Il se défend de tout jugement de valeur et ajoute : « Quand tu parles de ça, les gens pensent tout de suite à du sexe hardcore, mais c’est rarement comme ça que ça se passe. » On vous avait dit que c’était un peu flou. Ça l’est sûrement pour lui aussi.
Michael Alig. Son nom ne vous dit rien, ou alors il vous rappelle vaguement quelque chose. Rassurez- vous, ne pas le connaître n’est pas un crime de lèse-majesté en culture générale, il n’est ni une star de cinéma, ni un politicien brillant. Mieux qu’une star, Michael Alig est, ou plutôt était une superstar. Un peu comme son héros Andy Warhol aimait les fabriquer en série dans sa Factory à New York. New York justement, c’est là que tout a commencé pour Michael Alig au début des années 90, quelques années après le décès du pape du pop art.
«Le conte de fée s’était transformé en cauchemar.»
L’histoire du jeune homme ressemble à un conte de fée américain. Débarqué à un très jeune âge de South Bend, Indiana, son bled natal dans la ville où on ne dort jamais, il a aussitôt été ébloui par la nuit underground et ses créatures clubbeuses de l’extrême. Fin observateur, il a commencé par scruter pour mieux les appliquer les codes de la nuit, ses rois, ses reines, ses princesses et ses wannabes. Luimême a commencé par être un wannabe. Flanqué de son nouveau best friend extravagant James St James, dandy dans l’âme jusque dans les talons compensés de ses platform shoes, Michael Alig, bon élève, a imité minutieusement les manies de son mentor pour se profiler sur le devant de la scène club. Il s’est approprié ses réparties, s’est inspiré de ses looks les plus fous.
De l’alchimie complexe de leur relation passionnelle, emprunte de fascination, de jalousie et d’ambition dévorante de gouverner sur les nuits new-yorkaises, est née une tribu: les Club Kids. Une bande de jeunes pour qui la fête était une religion, qui passaient leur temps à se préparer pour être certains d’être vus en soirée. Logique avec l’excitation de la nuit, les pilules d’ecstasy passaient de langues en langues. Et des tas d’autres drogues. La fête était sans fin. Michael Alig régnait enfin sur New York en trainant son fan-club de plus en plus nombreux dans les soirées qu’il organisait au Limelight, ce célèbre club dans une ancienne église gothique.
Marteau et drano
Telle une diva décadente, il ne sortait pas sans sa garde rapprochée. A savoir Gitsie, Jennytalia, Robert «Freez» Riggs, Richie Rich, Charlie «Dash» Prestano. Mais aussi des futures stars internationales de la nuit, telles qu’Amanda Lepore et RuPaul. Ces créatures hautes en couleurs n’ont pas tardé à devenir les chouchous des plateaux télévisés des talk-shows américains de l’après-midi, un concept encore à ses balbutiements à cette époque-là. Autour d’eux, un ange aux grandes ailes blanches rôdait en permanence, c’était Angel.
Méprisé par Alig qui ne le trouvait pas assez fabuleux, il était cantonné au rôle de dealer pour rester dans le cercle. C’était sa condition. Alig consommait de plus en plus de drogues sans jamais payer Angel. Jusqu’au jour où il a pété les plombs. Arrivé chez Alig – complètement défoncé – il a réclamé son argent en cassant la table en verre du salon. Ils se sont battus, leurs cris ont sorti de sa torpeur le colocataire de Michael, Robert «Freez» Riggs. Il les a rejoint dans le salon, a fracassé le crâne du dealer avec un marteau. Trois fois. Ils lui ont injecté du Drano pour l’achever, ont conservé le corps pendant quelques jours dans l’appartement et se défonçaient sans cesse. Jusqu’au moment où le corps s’est mis à sentir. Impossible de le garder ainsi, ils ont démembré le cadavre, l’ont mis en pièces détachées dans des sacs poubelles qu’ils ont ensuite balancé dans la Hudson River. En décembre 1997, après plusieurs mois à jouer au chat et à la souris avec les investigateurs de l’enquête, Alig s’est déclaré coupable du meurtre. Le conte de fée s’était transformé en cauchemar.
Le 5 mai 2014, il est sorti de prison après 17 ans sous les verrous. Autant dire une éternité, surtout avec l’explosion d’Internet entretemps. A peine sorti, il a demandé à un journaliste qui l’interviewait: «Il faut que vous m’aidiez pour quelque chose. Vous savez, je ne peux apprendre qu’une chose par jour, sinon c’est trop. Pouvez-vous me montrer comment créer une adresse email? pour des trucs de sexe?»
Une affaire de pédophilie a mis le feu aux poudres au sein de la Conférence épiscopale du Paraguay. C’est la zizanie depuis qu’une enquête interne a été rouverte contre un prêtre argentin. Carlos Urrutigoity est accusé d’avoir abusé de jeunes garçons, notamment aux Etats-Unis, pendant plusieurs années. Or depuis deux ans, le père Urrutigoity est le bras droit de l’évêque de la deuxième ville du Paraguay, Ciudad del Este. Un affront personnel contre Mgr Rogelio Livieres – d’autant que l’investigation, close depuis 2002, a été relancée à la demande de l’archevêque d’Asuncion, son grand rival Mgr Pastor Cuquejo.
La contre-attaque n’a pas tardé. «Pour moi, Cuquejo est un homosexuel», a déclaré Livieres mercredi, alors qu’il participait à une marche contre l’avortement et contre l’égalité pour les LGBT. Selon lui, le prélat de la capitale a failli être expulsé de l’Eglise pour des «délits» (non précisés) en lien avec ses mœurs, il y a cinq ans.
Détails compromettants
Mgr Livieres en a rajouté une couche, ce week-end, lors d’une interview à la télévision. D’après lui, l’homosexualité de son rival est un secret de polichinelle à Asuncion. Cuquejo aurait toutefois exercé des pressions pour que ses préférences sexuelles ne sortent pas au grand jour. Et de menacer l’archevêque en cas d’attaques devant les tribunaux: «Il en sortira perdant, car j’ai bien davantage de détails.» Il a appelé le Vatican à envoyer Cuquejo à la retraite: «Je crois qu’il doit retourner au silence de la prière et à se préparer une bonne mort. Qu’il se taise et qu’il disparaisse.»
Mgr Pastor Cuquejo n’a pas répondu aux attaques de son collègue. Ancien évêque et ex-président paraguayen, Fernando Lugo a qualifié l’affaire de «chapitre de la misère humaine». «La tolérance et le respect mutuel devrait être la bannière de la vie dans l’Eglise et dans toute la société», a déploré Lugo, aujourd’hui sénateur.
» En savoir plus sur CristianosGays.com
Connaissez-vous le son binoral ? c’est le son en 3 D. A écouter, pénard, un bon casque sur les oreilles suffit. L’écoute binorale donne l’illusion qu’on est présent sur place. Elle provoque une impression d’immersion dans l’espace. L’auditeur a des sensations de reliefs sonores. Notre écoute distingue l’avant, l’arrière, le latéral, le haut, le bas. De la théorie à la pratique, attrapez votre meilleur casque et écouter çà.
testez aussi : http://nouvoson.radiofrance.fr/binaural-quelques-demos-fameuses http://nouvoson.radiofrance.fr/reportage/cuisine-en-relief http://nouvoson.radiofrance.fr/documentaire/pionnier-66 http://nouvoson.radiofrance.fr/concours/melasse très onirique : http://nouvoson.radiofrance.fr/concours/grand-prix-nouvoson-2013-les-djinns.
Ce que ne vous explique pas le site de Radio France, c’est comment se font les prises de son. En bien, i’ai découvert un micro chelou : « la tête artificielle » Neumann KU 100 C’est la réplique d’une tête humaine avec 2 capsules intégrées dans les oreilles. Mais ça manque de sexe tous ça. Je propose de laisser trainer « la tête artificielle » dans une partouze. Sur le modèle du barbier, on peut aussi faire « La girl friend expérience » ou une séance avec une dominatrice. A quand le sexe binoral ? Impatiente d’essayer…
Cet article à quand le sexe binoral ? est apparu en premier sur Paris Derrière.
I discovered The Outdoor Co-ed Topless Pulp Fiction Appreciation Society while making my regular stop over at Unscathed Corpse, and quickly concluded that I need to visit NYC as soon as possible. This wonderful group of like-minded pulp fiction enthusiasts embrace the wild spirit of one important genre’s ham-fisted heroes, femme fatales, crime noir nosebleed reads and sci-fi adventures — to shed clothing, get a little sun, pretty up picnic blankets in the park and foster literacy (of course).
Books in the pulp fiction era were printed on cheap paper and writers were underpaid — but jobs for writers were plentiful, and the mass production of pulp magazines and paperbacks (plus its mass distribution) contributed to the explosion of literacy in America. The pulp phenom also heralded the emergence of free-thinking, challenging genres such as sci-fi and hardboiled crime — my favorites.
All I’m saying is, this book club should be sainted. Here’s what they have to say for themselves, and here’s hoping to the creation of new chapters around the world. For literature!
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.We’re a group of friends, and friends of friends, and friends of friends of friends, and complete strangers, who love good books and sunny days and enjoying both as nearly in the altogether as the law allows. Happily, in New York City, the law allows toplessness by both men and women. So that’s the way we do our al fresco reading. If you’re in New York and the weather’s good, won’t you join us sometime…?
To find out when and where we’ll be meeting next, write to us at toplesspulpfiction[AT]gmail.com.
You can also follow us on Twitter: @toplesspulp
If you live somewhere else in the country (or somewhere else in the world) and would like to start a branch of our club where you are, we welcome it. Just drop us a note…
Vu sur Camping sauvage, Erika Sauw
Un retour de lecture écrit il y a pile un mois pour le nouveau forum « Au cœur de l’imaginarium » qui propose des partenariats avec des maisons d’édition et des auteurs. Un forum sur lequel la collection e-ros sera également présente ! _________ On m’a dit le plus grand bien d’Erika Sauw qui a déjà […]
Cet article provient de Littérature érotique
Sarajevo, mai 2014. Le soleil fait timidement son retour après les pluies torrentielles qui ont entraîné des inondations majeures – la plus importante catastrophe naturelle de ces cent dernières années en Bosnie-Herzégovine. Une nouvelle cicatrice s’ajoute à l’histoire de ce tout jeune Etat au passé sanglant. Tout ici semble fonctionner au ralenti depuis la catastrophe. Les événements sont annulés les uns après les autres et la population concentre tous ses efforts à apporter de l’aide aux sinistrés.
Au milieu de ce chaos, je reçois un message d’une amie: un pèlerin, qui entrepris de rallier Bordeaux à Istanbul, est en difficulté à Sarajevo. On me demande de l’aider. Rendez-vous est alors pris avec celui que je considère déjà comme un utopiste au grand cœur.
«T’es pédé!»
Après quelques minutes d’attente, j’aperçois un jeune homme, au loin, l’air fatigué sous son énorme sac à dos. Autour de son cou, un panneau indique «Istanbul». Une fois les présentations faites, il m’avoue qu’il n’a pas dormi depuis 48 heures. Il traîne dans les petits bars de la capitale bosnienne à la recherche d’une âme charitable acceptant de l’accueillir pour la nuit. De ces rencontres nocturnes et souvent alcoolisées, il n’a pas obtenu beaucoup plus que des «Ti si peder!» («T’es pédé!») et autres insultes homophobes, lancés ici comme des banalités d’usage à tous ceux qui sortent du cadre si bien défini de cette société patriarcale et fermée… Je lui offre donc le gîte. Il m’offre en échange le récit de son voyage et ses impressions.
– Quand as-tu commencé ton voyage et pourquoi?
Antoine – Je suis parti le 8 janvier 2014. Pourquoi? C’est la question que tout le monde me pose et je ne sais plus vraiment quoi répondre… Au départ, j’avais envie de faire un grand voyage, je voulais le faire à pied et j’avais l’idée de «cultiver le chemin», d’avoir concrètement les pieds sur terre pendant un an.
– Par quels pays es-tu passé jusque là?
– J’ai débuté mon voyage en France, en passant par la Camargue et la Provence. Je suis arrivé en Italie par le col de Tende. Je suis ensuite passé par Gênes, Parme, Mantoue et Venise. Après, j’ai traversé la Slovénie, puis la Croatie et me voici à Sarajevo.
– Ça fait combien de kilomètres déjà parcourus?
– J’ai passé les 2000km à Sarajevo! J’ai voyagé deux mois sans argent, demandant l’hospitalité pour tout (ndlr: Antoine s’accorde à présent un budget de 2 euros par jour). Le but est de compter sur la générosité des gens et de créer un véritable contact humain. Je rencontre les locaux et grâce à eux je crée des chaînes humaines: je rencontre une personne qui va me donner le contact d’un proche sur qui je pourrai compter dans le futur.
– Impressionnant! Quelles ont été les étapes marquantes de ton voyage?
– J’ai passé quelques jours à vivre avec les réfugiés des inondations en Bosnie. Arrivé en pleine catastrophe à Banja Luka, j’ai trouvé un lit où dormir dans la base militaire où avaient été regroupés tous ceux dont les maisons avaient été submergées par les flots. J’ai essayé de nettoyer les dégâts avec eux pendant quelques jours… Mais une des plus belles étapes de mon voyage a été la Slovénie. Je suis arrivé dans le pays sous la pluie et je pensais ne pas m’en sortir, entre la fatigue et le mauvais temps. Mais après quelques jours je me suis rendu compte que la Slovénie est un pays formidable! Les gens y sont gentils, chaleureux, ouverts d’esprit et accueillants. J’y ai d’ailleurs rencontré mon copain et c’est une jolie histoire de lutte contre l’homophobie! Il vit dans un village de 43 habitants, dans une famille assez traditionnelle. Bien qu’un peu réticent au départ, ils ont fini par m’accepter et après trois semaines à travailler la terre avec eux, je faisais partie de la famille.
– Ce village, c’est une exception?
– Je ne sais pas… Je dirais que la Slovénie entre dans tous les standards européens. Elle a toujours été le pays le plus riche de l’Ex-Yougoslavie et a toujours eu de nombreux échanges avec le monde germanique. Les mouvements LGBT y ont émergé avant l’indépendance, dans les années 1980. Aujourd’hui, il existe même en Slovénie un partenariat civil et, il y a deux ans. On peut donc dire que la situation avance à grand pas. Du coup, la population suit et les mentalités évoluent. L’esprit de village est une chose très importante et le pays réussit à rester traditionnel sans être conservateur.
– En ce moment tu traverses les Balkans et tu as décidé de donner un autre sens à ton voyage… Est-ce-que tu peux nous en dire un peu plus?
– J’ai décidé de marcher contre l’homophobie. Mon but est de rencontrer la communauté LGBT dans cette région pour connaître leur vie, leurs expériences… Je fais donc des portraits des personnes que je rencontre et je publie leurs histoires sur mon blog. J’ai interviewé des gens en Slovénie, activistes comme non activistes. J’ai notamment rencontré en Croatie la productrice d’un documentaire. Son film raconte l’histoire d’une jeune lesbienne qui a été séquestrée par ses parents pendant 5 ans parce qu’elle était soi-disant «malade»… Elle ne l’était pas à l’époque mais elle l’est devenue suite à tous les mauvais traitements dont elle a fait l’objet.
– Avec toutes ces personnes que tu rencontres, est-ce-que tu parviens à parler d’homosexualité?
– Un peu… Comme partout, il y a des gens avec qui tu peux en discuter et d’autres avec qui tu ne peux pas. Je fréquente beaucoup les bars locaux, équivalant des PMU en France, pour trouver des locaux, et comme ce sont des gens du cru, c’est difficile d’aborder le sujet. Lorsque j’en parle, c’est souvent en ville, avec des gens un peu comme moi: des gens qui aiment la culture, des alternatifs et des personnes qui me donnent l’impression d’être ouvertes d’esprit. Moi-même, c’est un sujet dont je n’ai pas parlé pendant longtemps… Puis j’en ai eu assez de mentir.
«Dans ces moments là, j’ai envie de leur dire «Putain vous êtes lourds, je suis pédé! Voilà!»
En général, quand tu dis au gens que tu as décidé de marcher pendant un an, ils te font des remarques du genre «Et la copine, elle est où?» ou encore «Mais comment tu fais avec les filles pour baiser?» Dans ces moments là j’ai envie de leur dire «Putain vous êtes lourds, je suis pédé! Voilà!». Mais je ne peux pas… J’ai quand même eu la chance de parler d’homosexualité avec un prêtre en Croatie. C’était vraiment très intéressant. Nous n’avions pas les mêmes idées mais à la fin de la conversation on a réussi à se comprendre et c’était une belle leçon d’acceptation.
– Les gens avec qui tu en discutes sont donc souvent des membres de la communauté LGBT?
– Les gays et lesbiennes sont difficiles à rencontrer. Avant la Slovénie, je voyageais sans argent et je ne sortais donc ni dans les bars, ni dans les clubs. En Slovénie j’ai commencé à marcher contre l’homophobie et donc à rencontrer des gens. En Slovénie et en Croatie, les rencontres sont moins compliquées qu’en Bosnie. A Zagreb, tu peux prendre ton copain par la main dans la rue. Je pense qu’il n’y a pas vraiment de problème avec ça, même si cet acte est encore vu comme politique, davantage qu’un simple geste de tendresse. Le sud est plus conservateur, plus chaotique… Ici, en Bosnie, les gays vivent cachés. La tradition rurale est très forte et les peuples slaves sont toujours enfermés dans une société patriarcale et religieuse.
– En ce moment, tu es à Sarajevo. Qu’en est-il de la situation des LGBT ici?
– En Bosnie c’est vraiment compliqué… Leur histoire est vraiment très différente de la Slovénie. Le pays a été totalement ravagée par la guerre. La politique y est toujours complètement chaotique, ce qui rend vraiment difficile la naissance de tout mouvement citoyen. La situation des gays et lesbiennes n’est pas une priorité pour les politiciens.
«Les militants que j’ai rencontrés m’ont tous dit qu’ils ne pensent pas qu’une parade puisse être organisée à Sarajevo avant au moins 10 ans…»
Cependant, des associations LGBT ont fait leur apparition depuis quelques années et il semble que ce soit vraiment le début d’un mouvement. Sarajevo compte deux associations LGBT: le Sarajevo Open Center, une association assez institutionnelle avec des supports financiers provenant de l’étranger, et la très jeune association Okvir, qui agit plus sur le terrain avec très peu de moyens. J’y vois les prémices de quelque chose qui deviendra important, surtout dans le cas d’Okvir qui déborde d’idées de motivation. Le plus gros problème ici, c’est que les gays vivent encore cachés et qu’il est donc compliqué de créer une véritable communauté. Par exemple, les militants que j’ai rencontrés m’ont tous dit qu’ils ne pensent pas qu’une parade puisse être organisée à Sarajevo avant au moins 10 ans…
– Tu as décidé de lever des fonds pour l’association Okvir via la plateforme Ulule. Peux-tu nous en dire un peu plus sur cette association?
– Okvir («Queer» en Bosnien) est une association basée à Sarajevo. Elle a été créée il y a deux ans par un groupe d’amies lassées de voir que rien ne bouge en Bosnie pour la communauté LGBT. Elles ont notamment créé des groupes de soutien psychologique et des groupes de parole qui permettent aux jeunes gays, lesbiennes et trans de trouver un refuge et de s’exprimer. Depuis les inondations qui ont touché la Bosnie ces dernières semaines, elles récoltent des fonds et du matériel pour organiser des activités avec les enfants des zones sinistrées. Elles font un travail formidable! Malheureusement, elles n’ont que peu de moyens et ne touchent qu’un salaire de 700 euros qu’elles divisent en sept. J’ai été touché par leur accueil, leur gentillesse et leur courage. J’ai donc tout naturellement décidé de faire de mon mieux pour les aider en essayant de lever 1000 euros à travers ma marche. Je profite aussi de ce temps de pause dans mon voyage pour réaliser un documentaire sur leurs actions.
– Quelle est la prochaine étape de ton voyage?
– Dans quelques jours je vais retrouver mon père en Croatie pour marcher avec lui. Puis je me dirigerai vers Belgrade avant de continuer ma route vers Istanbul en longeant le Danube.
– Merci Antoine! Nous te souhaitons bon voyage! Mais avant que tu ne repartes sur les routes, comment pouvons-nous te suivre et t’aider?
– Merci à vous! Vous pouvez me suivre sur mon blog et ma page Facebook. Vous pouvez aussi m’aider, et surtout aider Okvir, en donnant quelques euros ou francs suisses sur ma page Ulule. On a vraiment besoin de vous!
(Elle) J’étais depuis quelques temps à la recherche d’une bougie pour jouer. Au départ je recherchais un peu de piquant, puis en allant à la boutique Passage du désir de Lille la vendeuse m’a fait tester cette bougie. J’ai tout de suite accroché au parfum qui me rappelle très fortement le Spice bomb de Viktor […]
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L’APGL est très mobilisée sur la retranscription des actes de naissance d’enfants, nés à l’étranger de GPA légales, à l’état civil français. En quoi s’agit-il d’un point si important ?
Il s’agit d’une question d’urgence sociale et juridique. La retranscription à l’état civil français des actes des naissance produits à l’étranger est une nécessité absolue pour sécuriser les enfants. Cette question n’est pas liée à celle de la légalisation de la GPA. L’Espagne reconnaît par exemple les enfants issues de GPA à l’étranger sans pour autant la légaliser. La France a malheureusement été victime d’un abus de droit et de démagogie politique de la part de la Cour de Cassation qui, dans deux arrêts en septembre 2013, a gelé la situation en la matière. La circulaire Taubira du 25 janvier 2013 a pourtant réaffirmé ce principe de droit élémentaire : un enfant né de parents français peut prétendre à la nationalité française. Contrairement à ce que laisse croire le flou entretenu sur cette circulaire, elle n’a pas été retirée. Elle recommande aux tribunaux de délivrer des certificats de nationalité française (CNF) aux enfants nés à l’étranger d’un père français et d’une mère porteuse. Il est donc possible de demander un CNF devant le juge mais les décisions varient selon les juridictions. En effet, la circulaire étant contestée devant le Conseil d’Etat, certaines instances délivrent les certificats, d’autres jouent la montre, d’autres encore opposent un refus aux demandeurs. Une fois l’enfant titulaire d’un CNF, il n’a pas automatiquement droit aux documents d’identité française. Une demande doit être adressée à la préfecture et là, on recense également de nombreuses résistances.
Cette position est aussi défendue par la commission présidée par Irène Théry, qui a produit le rapport Filiation, origines, parentalité.
Dans ce contexte de blocage, la position de la commission présidée par Irène Théry apparaît comme un signe important, d’autant plus qu’elle était composée schématiquement d’un tiers de personnes favorables à la GPA, un tiers de personnes qui y étaient opposées et un tiers sans avis tranché. Aujourd’hui en France, le droit de la famille est régi par un conservatisme puissant, qui défend un ordre social hétéronormé, véhiculé par une poignée de professeurs de droit, qui interdisent jusqu’à l’expression d’opinion divergentes.
L’APGL défend également clairement la légalisation de la GPA, sous certaines conditions. Quelles sont-elles ?
L’APGL est d’abord favorable à l’ouverture d’un débat, le plus large possible, permettant à chacun de témoigner à visage découvert. En effet, recourir à une GPA constitue en France un délit pénal. Dans le cadre de ce débat, nous proposons de doter la France d’une GPA qui serait la moins soumise possible aux aléas et aux diktats du marché. Une GPA encadrée, qui verrait une autorité indépendante, comme un juge, autoriser le recours à la GPA, la contrôler, s’assurer que les femmes sont indemnisées de leur grossesse et que les parents intentionnels sont effectivement les parents de l’enfant au terme du processus. L’APGL milite pour la dé-marchandisation de la GPA, selon un modèle à l’anglaise, qui prévoit la GPA dans un cadre intra-familial et qui accepte à la marge des couples homos. La GPA a la plupart du temps une dimension monétaire qui ouvre en effet la porte à toutes les dérives. Pour s’en protéger, le plus sage est de réglementer.
Comment recevez-vous les arguments émanant de militants LGBT qui s’inquiètent d’une course à la norme d’homosexuel-le-s souhaitant se marier, faire famille en mimant les conventions hétérosexuelles ?
Je crois qu’ils font fausse route, car les modèles que l’on observe dans les familles homoparentales sont très éloignés des modèles hétéro-normés. Selon moi, l’homoparentalité conserve avec elle toute la puissance de subversion de nos sexualités ; de nouvelles dialectiques émancipatrices sont même à penser en associant homosexualité et famille. Les homosexuel-le-s ne se transforment pas en hétéros mais inventent des familles. Ils font par exemple exploser le modèle en prônant la coparentalité, en revendiquant la possibilité d’avoir plus de deux parents. En revanche, il est probable que les générations les plus jeunes fassent famille sans forcément se poser ces questions d’ordre politique et social.
Photo : les militants de l’APGL à la Marche des Fiertés LGBT de Paris le 30 juin 2007 (© Homosexualités et Socialisme)
Qu’est-ce que l’APGL ?
Créée en 1986, l’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens (APGL) est l’une des principales associations homoparentales françaises. Elle s’adresse aux personnes homosexuelles ayant des enfants ou désirant en avoir et leur prodigue notamment des conseils pour défendre leurs droits. Elle réclame également, entre autres revendications, une réforme globale du droit de la famille. L’APGL regroupe dix-sept antennes régionales, dont une en Rhône-Alpes. Basée à Lyon, elle fédère entre 150 et 200 adhérents (dont une quinzaine de membres actifs) et dispose de relais (et de permanences) à Grenoble et Saint-Étienne.
www.apgl.fr
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This is so hot: Jiz Lee shot a scene (“Genderflux”) with Nikki Hearts for Indie Porn Revolution.
Also, please please please consider a donation to their fundraiser for St. James Infirmary, a vital healthcare resource:
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.I'm doing a triathlon June 8th, fundraising for St. James Infirmary, a health clinic that's worth every cent. https://t.co/ga7THa4Uch
— Jiz Lee (@jizlee) May 31, 2014
qui s’écoute à l’horizontal
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